
85 épisodes

Les Baladeurs Les Others
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- Culture et société
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4,9 • 2,2 k notes
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Récits d'aventures et de mésaventures en pleine nature
Avez-vous déjà poursuivi un loup dans les étendues sauvage d'Alaska, greloté au beau milieu des icebergs ou dormi le long d’une paroi d’escalade à plusieurs centaines de mètres de hauteur ? Tous les 15 jours, découvrez des récits d'aventures et de mésaventures en pleine nature.
Un podcast du magazine Les Others (https://www.lesothers.com).
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#61 — Les mille et une nuits noires, avec Isabel Del Real
Il était une fois, une jeune Bretonne confinée qui rêvait d’ailleurs. Sans issue et sans moyen de transport, Isabel Del Real s’est alors fabriquée un vélo pour partir découvrir le monde. Ses mollets l’emmenèrent d’abord par les forêts enneigées du Massif Central, et ensuite vers l’Est, sur la route de la soie par les cols du Caucase, jusqu’à Téhéran. Mais si son rêve d’une vie de liberté se réalise le jour, la nuit devient alors un royaume aux 1001 visages, peuplé de cauchemars, d’angoisses et de peurs aux allures surnaturelles.
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🎙 Un épisode réalisé par Thomas Firh, assisté par Nicolas Alberty. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart et mis en musique par Nicolas de Ferran. Chloé Wibaux, s'est assurée du montage et Antoine Martin du mixage.
🤝 La saison 6 des Baladeurs est soutenue par Columbia.
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Plus de détails sur l'épisode :
Il était une fois, le long de la côte sauvage d’une région battue par les vents, une jeune femme qui rêvait d’ailleurs. Bercée par les histoires de marins sur le retour et par les romans d’aventure des siècles passés, elle scrutait l’horizon en attendant son heure. Mais quand cette heure semblait enfin venue, un confinement a fermé les frontières de son pays, l’empêchant de prendre la mer.
Alors, Isabel Del Real s’est fabriquée un vélo pour partir par la route… depuis Plouër-sur-Rance, son petit village de Bretagne. En ligne de mire : les forêts enneigées du Massif Central, et ensuite, advienne que pourra. À la force des mollets, son voyage l’emmènera finalement vers l’Est, sur la route de la soie, des toits de Venise aux hauts cols du Caucase, pour finir en Iran à Téhéran, le pays des contes niché au pied du Mont Elbrouz.
Ce périple d’un an est l’occasion pour Isabel de découvrir le monde. Elle dîne chez des inconnus, vidange ses freins à l’huile d’olive et rencontre des compagnons avec qui faire un bout de chemin. Mais si son rêve d’une vie de liberté se réalise le jour, la tombée de la nuit révèle un tout autre univers. Un monde à part.
Entre chien et loup, le soleil laisse place aux branches qui craquent, aux abords de villes obscures et aux face-à-face inattendus. La nuit devient alors un royaume aux 1001 visages, peuplé de cauchemars insondables, d’angoisses éternelles et de peurs aux allures surnaturelles. -
#62 — Hivernage glacial dans les steppes, avec Marc Alaux
Depuis plus de 20 ans maintenant, Marc Alaux explore la Mongolie. Après en avoir fait le tour, c’est par un voyage immobile qu’il a voulu approfondir son amour du pays. En 2015, l’auteur décide de se retirer 3 mois dans une famille d’éleveurs nomades. Pris dans la routine mongole, entre la yourte, la bergerie et les pâturages enneigés, l’étranger va pour la première fois, faire la véritable expérience du temps. Un temps élastique qui s’étire de jour en jour…
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🎙 Un épisode réalisé par Thomas Firh, assisté par Nicolas Alberty. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart et mis en musique par Nicolas de Ferran. Chloé Wibaux, s'est assurée du montage et Antoine Martin du mixage.
🤝 La saison 6 des Baladeurs est soutenue par Columbia.
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Depuis plus de 20 ans maintenant, Marc Alaux explore la Mongolie. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, il a traversé sans relâche à pied les immenses paysages du pays au Ciel bleu, de ses confins montagneux à sa nébuleuse capitale. Au fil de ses voyages, il a découvert ses habitants et leur culture millénaire, pour finir par apprendre leur langue et devenir spécialiste des grandes steppes, auxquelles il a consacré plusieurs livres.
Mais rien ne semble pouvoir rassasier sa passion mongole. Et après en avoir fait le tour, c’est par un voyage immobile qu’il a voulu approfondir son amour du pays. En 2015, l’auteur décide de se retirer 3 mois dans une famille d’éleveurs nomades.
Au cœur d’un hiver glacial, il va partager l’intimité de la yourte de celui que l’on surnomme Gotov le moustachu et de sa femme Oyunchimeg, pour s’initier au métier de berger. Une idée romantique sur le papier qui se confronte à la dure réalité de la vie : des vents forts, des températures touchant les -45 degrés et un travail manuel éreintant, à recommencer chaque jour.
Pris dans la routine mongole, entre la yourte, la bergerie et les patûrages enneigés, l’étranger va vivre de silence et d’espace. Et pour la première fois, faire la véritable expérience du temps. Un temps élastique qui s’étire de jour en jour… -
#63 — Le mal des montagnes, avec Marion Poitevin
En passionnée de montagne, Marion Poitevin a su faire une place hors du commun dans ce milieu presque exclusivement masculin. Sa carrière fut semée d’embûches, depuis les courtes randonnées d’adolescence jusqu’aux aventures lointaines et engagées, comme lors de sa première expédition avec Groupe militaire de haute montagne, en Inde, sur les hauteurs du Mukut Parbat…
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🎙 Un épisode réalisé par Thomas Firh, assisté par Nicolas Alberty. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart et mis en musique par Nicolas de Ferran. Chloé Wibaux, s'est assurée du montage et Antoine Martin du mixage.
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Maman aurait voulu que je sois un garçon... pour me protéger. Sa vie et son métier lui avaient appris qu’être une femme est plus difficile qu’être un homme dans notre société. Les violences verbales et physiques, les injustices en raison de son sexe ont jalonné son parcours.
Au fil de mes ascensions et de mes expériences, j’ai appris à analyser la place de la femme dans notre société patriarcale et les limites imposées à notre sexe. Je me suis frottée malgré moi à des questions nouvelles, les quotas, les discriminations, les barrières mentales, les violences sexuelles. J’aurais préféré passer mon temps et mon énergie à lire des topos d’escalade et gravir les parois les plus raides de la planète sans avoir à me poser de questions sur l’histoire du féminisme ou du patriarcat. J’ai été forcée de m’y confronter.”
C’est par ces mots que l’alpiniste Marion Poitevin introduit son premier livre “Briser le plafond de glace”, publié chez Guérin Paulsen en septembre 2022. Entre ses pages, on découvre le récit autobiographique d’une passionnée de montagne, qui veut grimper toujours plus haut, toujours plus fort, mais qui se trouve confrontée à un milieu presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée.
Une carrière hors du commun mais semée d’embuches, depuis les courtes randonnées d’adolescence jusqu’aux aventures lointaines et engagées, comme lors de sa première expédition avec Groupe militaire de haute montagne, sur les hauteurs du Mukut Parbat en Inde… Épisode marquant et déclencheur de son envie par la suite de réduire les inégalités, pour aider les femmes à s’épanouir en montagne. -
#64 — Dans le creux de la vague, avec Isabelle Autissier
3 novembre 1996. Aux Sables d’Olonne, le départ du Vendée Globe est donné. C’est l’aventure ultime : un tour du monde à la voile en solitaire, sans assistance et sans escale. La navigatrice Isabelle Autissier est parmi les favoris. Mais cette édition tourne au cauchemar quant aux premiers naufrages et abandons s’ajoute une tempête aux vagues immenses et aux vents de 170 km/h. Dans ces conditions dantesques, le skipper Gerry Rouf ne répond plus. Isabelle Autissier en compétitrice la plus proche, se déroute alors pour partir à sa recherche…
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🎙 Un épisode réalisé par Thomas Firh, assisté par Nicolas Alberty. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart, la musique est composée par Nicolas de Ferran et Michael Boga s'est occupé de la musique additionnelle. Chloé Wibaux, s'est assurée du montage et Antoine Martin du mixage.
🤝 La saison 6 des Baladeurs est soutenue par Columbia.
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3 novembre 1996. Sur le port des Sables d’Olonne, la tension est palpable. Le départ du Vendée Globe vient d’être donné. C’est l’aventure ultime : un tour du monde à la voile en solitaire, sans assistance et sans escale.
La navigatrice Isabelle Autissier — première femme à avoir bouclé un tour du monde en solitaire en compétition — est donnée parmi les favoris de cette épreuve hors-norme. Aux côtés de 14 participants, elle part affronter les mers les plus agitées du globe, les vents contraires du Golf de Gascogne, les tempêtes de l’Atlantique Sud ou encore le passage du mythique Cap Horn.
Mais cette troisième édition du Vendée Globe tourne au cauchemar. Après les naufrages et les abandons dans la première partie de la course, une tempête se déclenche dans le Pacifique Sud. Les marins ne le savent pas encore, mais ils vont se retrouver au coeur de vagues immenses, avec des vents qui soufflent à près de 170 kilomètres heures.
La tempête fait rage quand l’organisation perd le contact avec le navigateur Gerry Rouf. Son dernier message n’est pas rassurant : « Les vagues ne sont plus des vagues, elles sont hautes comme les Alpes ».
Isabelle Autissier, la compétitrice la plus proche, se déroute pour partir à la recherche du bateau du skipper Canadien, dans des conditions dantesques… Une histoire désormais tristement célèbre qui va ancrer l’édition 1996-1997 du Vendée Globe dans les mémoires… -
#65 — Odyssée verticale aux Grandes Jorasses, avec Charles Dubouloz
Magnifique et gigantesque muraille dressée au cœur du massif du Mont-Blanc, les Grandes Jorasses protègent l’une des faces nord les plus mythiques du monde. Début 2022, Charles Dubouloz s’est engagé en solitaire dans cette face par la voie Rolling Stones. Un itinéraire peu emprunté avec 1200 mètres de paroi abrupte, qui ne voient jamais le soleil et où la température tombe jusqu’à -35°. Un projet d’ampleur de 6 jours et 5 nuits devenu l’une des plus belles ascensions solitaires de ces dernières années.
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🎙 Un épisode réalisé par Thomas Firh, assisté par Nicolas Alberty. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart, la musique est composée par Nicolas de Ferran et Michael Boga s'est occupé de la musique additionnelle. Chloé Wibaux, s'est assurée du montage et Antoine Martin du mixage. Merci à Sebastien Montaz-Rosset pour les photos et extraits de l'ascension et à Mathis Dumas pour la photo de couverture de l'épisode.
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Magnifique et gigantesque muraille dressée au cœur du massif du Mont-Blanc. Les Grandes Jorasses protègent l’une des faces nord les plus mythiques du monde. Restée longtemps un obstacle majeur dans l’histoire de la conquête des cîmes, elle demeure aujourd’hui encore l’emblème de l’alpinisme de difficulté.
Début 2022, Charles Dubouloz s’est engagé en solitaire dans cette face par la voie Rolling Stones, un itinéraire peu emprunté et truffé de difficultés techniques. 1200 mètres de paroi abrupte avec des fissures déversantes et du mauvais rocher. 1200 mètres de paroi glacée, qui ne voient jamais le soleil et où la température tombe jusqu’à -35°. 1200 mètres de solitude, d’efforts titanesques et de bivouac éprouvants…
Un projet d’ampleur de 6 jours et 5 nuits, comme une déclaration d’amour à la montagne, devenu l’une des plus belles ascensions solitaires de ces dernières années. De quoi inscrire son nom à côté des Daudet, Destivelle et Boivin, dans l’Histoire de la face nord des Grandes Jorasses… -
#66 — 28 jours sous la mer, avec Laurent Ballesta
Habiter sous la mer et vivre au contact de mystérieux poissons obsède les hommes depuis des décennies. En 2019, pour s’approcher de ce rêve, le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta combine plusieurs techniques de plongée pour pouvoir explorer sans limite de temps les profondeurs de la Méditerranée. Mais son ambition à un prix, celui de devoir rester confiné 28 jours avec trois compagnons dans un caisson de 5 m2. Cette expédition novatrice prend des airs de voyage dans l’espace, à la découverte des espèces à la porte des abysses…
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Habiter sous la mer, s’installer au milieu des récifs coralliens et vivre au contact des poissons colorés pour découvrir leurs mystères obsède les hommes depuis des décennies. Mais Homo Acquaticus fait encore face à de trop nombreuses contraintes techniques…
Pour s’approcher de ce rêve, le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta a combiné les moyens de la plongée à saturation industrielle avec les techniques de plongée autonome en recycleur. En 2019, il s’est confiné pendant 28 jours avec trois compagnons chevronnés dans un caisson de 5 mètres carrés afin de pouvoir explorer sans limite de temps la zone des 100 mètres de profondeur, et révéler ainsi les trésors naturels des fonds méconnus de la Méditerranée.
Nom de code : Opération Gombessa. Une expédition novatrice aux airs de voyage dans l’espace pour repousser les limites de la plongée. 400 heures d’immersion entre -60 et -144 mètres à la découverte des barbiers commun, des morues cuivrées, de la reproduction des calamars veinés ou de la danse nuptiale des murènes. Mais aussi du froid glacial de ce monde crépusculaire, de la difficile cohabitation dans un espace minuscule où le bruit et la pression empêchent tout dialogue et des menaces qui planent sur le berceau de notre civilisation…
Avis
Sensationnel
Une paire d’écouteurs, une application de podcast : voici ce dont vous aurez besoin pour voyager aux quatre coins du monde. Le reste, c’est ce podcast qui s’en occupe. Quel réussite tant sur la narration que sur la réalisation. De loin ce qui se fait de meilleur. 🗻
Impressionnant
Merci et bravo pour la réalisation de ce podcast. Entre le choix des invités, l’intelligence du montage, le son, la musique tout est très fin !
Aussi appréciable que de grands livres de voyageuses et voyageurs !
Tout ce qu’on aime dans le podcast
Des histoires passionnantes, une mise en son parfaite, bref un podcast à ne pas rater!