Ardentes Valentine Nogalo

A l’automne 2023, direction le Québec ! Je discute avec Coco Belliveau, une artiste canadienne multiple, humoriste engagée, rappeuse venue du Nouveau-Brunswick. On s’était rencontrées à Montréal… il y a maintenant huit ans ! Depuis, Coco est passée par l’Ecole Nationale de l’Humour et on ne l’arrête plus : en 2021, elle est nommée au Gala des Oliviers, une cérémonie annuelle honorant l'excellence de l'humour québécois. Elle se confie sur son parcours d’artiste, son combat mené pour se faire une place dans le milieu, en tant que femme grosse et diagnostiquée sur le spectre autistique. On parle de grossophobie, de socialisation genrée, de rap et de colère… Pour Coco, l'écriture c'est du travail : "Il faut pelleter... on peut pas trouver des diamants sur du gazon"!
Et c’est passionnant. On entend aussi différents bruits de rue à Montréal (oups)
Ho… et depuis notre entretien, Coco a coché dans sa wish-list : le Montreux Comedy festival ! Bonne écoute !
Hep ! Ici vous pouvez suivre Coco sur insta : https://www.instagram.com/cocobelliveau?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==

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Séphora est comédienne et metteuse en scène féministe. Je la rencontre autour d’un café dans le XXème arr. de Paris. Elle a participé à la création du hashtag MeToo Théâtre qui dénonce les violences sexistes et sexuelles dans le milieu théâtral. Elle est est co-directrice du WeToo festival : un festival de théâtre féministe, familial et inclusif créé en 2020.
Elle me partage sa colère face à la sexualisation des actrices, l’impunité des agresseurs et l’omerta qui règne encore dans le milieu. Elle me partage la joie d’être dans des projets artistiques militants, des endroits de réflexions et de rencontres précieux pour se sentir actrice et porter sa voix. Pour Séphora : « Le féminisme, c’est regarder le réel ». Il lui est impossible de séparer son identité de femme à son parcours d’artiste. 

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Avec Camille nous avons discuté de son parcours de comédienne, de son rapport très pragmatique au métier : accepter d’échouer, « essayer, pas réussir, ça c’était trop dur à imaginer ». Pour se lancer, elle s’autorise à produire quelque chose de « bof » pour avancer tranquillement, sans trop de pression. Elle se confie sur son besoin vital d’écrire et son rêve de créer son premier spectacle d’humour : aujourd’hui, c’est chose faite et son spectacle est un succès. On parle du « syndrome de la schtroumpfette », de l’effort que cela demande pour s’affirmer et faire sa place dans le milieu de l’humour, du terme d’"artiste engagé.e" et de la complexe nécessité de rester authentique. Bonne écoute !
Camille recommande :
-       Le film "Promising Young Woman" de Emerald Fennell (2020)
-       L’essai de Rose Lamy, "En bons pères de famille"
Hep ! Ici vous pouvez suivre Camille sur insta ici ; sa chaine youtube : par là ! Et aussi, courez voir son spectacle !!! à la Nouvelle Seine 😍

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Je me suis rendue chez Estelle au milieu de l’été. Elle m’ouvre le portail de son petit paradis : dans le jardin, une famille de chats joue et se prélasse, on entend le vent dans les feuilles et on boit un thé chaud. Ensemble, nous parlons de son spectacle « Niquer la fatalité » en hommage à Gisèle Halimi, à son combat sans faille pour les femmes. De son parcours de comédienne, de la classe libre des cours Florent au Conservatoire National d’Art Dramatique : Estelle ne s’est jamais considérée comme une jeune première et souvent on lui rappelle que pour une femme, elle parle trop fort. Nous parlons de son engagement, du pouvoir de la scène, du syndrome d'imposture et de la parole qui guérit.
Estelle évoque l’enfant qu’elle était, la mère qu’elle sera et l’artiste qu’elle est, toujours.

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Dans cet épisode, Amel Amziane parle du sentiment de ne pas être à sa place dans le milieu théâtral français, de l’importance de ne pas s’oublier, soi et ses origines, de s’affirmer en tant qu’artiste racisée. On parle de sous et mal représentation de la diversité sur scène et au cinéma. Elle confie sa passion de transmettre aux jeunes improvisateurices des oeuvres engagées, politiques, qu’ielles se les approprient et leur donne de la voix. De la responsabilité de toustes de visibiliser des personnages issu.es de la diversité sur scène et d’en proposer des représentations empouvoirées. Du plafond de verre pour les artistes de théâtre racisé.e.s d’accéder à la professionnalisation. On se demande comment être un.e allié.e et s’autoriser à imaginer des projets qui la font vibrer. 
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Dans ce premier épisode d'Ardentes, je rencontre Salomé chez elle à Rotterdam, après un riche week-end à jouer, refaire le monde et manger des tartines ricotta pêche.
Salomé est comédienne improvisatrice, autrice de théâtre, formatrice. Elle enseigne au sein de l’école SPARK et se produit régulièrement à Paris, Rotterdam et Amsterdam.
Elle fait partie de l’équipe d’improvisation féminine « That time of the month ».
Salomé est activiste au sein d’Extinction Rebellion et y mêle les outils de l’improvisation théâtrale. Nous parlons d’improvisation théâtrale et de militantisme, d’inclusivité, de female gaze, de jeu safe, généreux et bienveillant !
Idée originale et interview : Valentine Nogalo
Production et réalisation : Crocus Studio Paris
Illustration et typographie : @lison_pulsatron

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