Bienvenue chez vous, le podcast immobilier Europe 1

Aujourd'hui, coup de projecteur sur l'étude annuelle de l'observatoire Clameur sur les loyers et les charges.La bonne nouvelle, c'est que les loyers sont restés et restent stables malgré l'inflation : +1,4% sur l'année 2022. On a désormais une vision assez claire sur 12 mois et le début de l'année ne montre pas plus d'explosions. Il faut rappeler que le gouvernement a instauré un plafond, pas plus de 3,5% d'augmentation et que l'encadrement des loyers contraignent les propriétaires à ne pas faire flamber les prix.
Cela étant, cette stabilité des loyers est un peu moins vraie à Rennes, Brest ou sur la façade atlantique. Mais pourquoi ?« on a un phénomène de rebond dû à une migration urbaine, un exode de retraités qui ont une capacité d'achat supérieur aux locaux et aux actifs » selon Jean-Michel Camizon qui a mené l'étude.Est-il facile de louer en France en ce moment ?
Pas vraiment, d'abord, la construction neuve est en panne. Il manque 30.000 logements neufs à la location par an.Ensuite, il n'y a pas assez de turn-over dans l'ancien. Les locataires restent accrochés à leur bail, parce qu'ils ne parviennent plus à acheter à cause de la flambée des taux d'intérêts.Par ailleurs, les difficultés s'amoncellent aussi pour les locataires du côté des charges. C'est la conséquence des prix de l'énergie, de l'enchérissement des matériaux de rénovation, du coût des rénovations.Les charges de copropriété explosent, et pour Jean-Michel Camizon, nous ne sommes qu'au début de l'histoire : « on va sentir une hausse de charges violente de mars à juin 2023, la clôture des comptes va constater que les charges ont été supérieures à ce qui avait été prévu, on va devoir combler la différence. La hausse sera répercutée sur les loyers. »Un exemple pour bien comprendre le problème des charges en ce moment : « une dame âgée dans un 2 pièces avec 750 euros de loyer, la copropriété a dû renégocier son contrat gaz, le montant des charges a augmenté, la quittance augmente, elle est passée à un loyer à 1000 euros, elle n'a pas les moyens. »Heureusement, les copros, les propriétaires étalent les coûts exorbitants dans le temps pour conserver leurs locataires. L'espoir, c'est une diminution des prix de l'énergie au second semestre.

Tous les dimanches, à partir de 7h40, dans "Ça vous concerne", Roland Perez et Valérie Darmon nous éclairent sur une question de droit.

Nous allons parler d'économie d'énergie ce matin, car une loi vient d'être promulguée: loi d'accélération de la production d'énergies renouvelables. Mais que prévoit-elle ? Et bien, la construction d'ombrière avec panneaux solaires, photovoltaïques sur les parkings extérieurs des copropriétés. L'objectif est de fournir aux co-propriétaires de l'électricité de proximité, décarbonée, moins chères. Tout cela alors que les factures explosent. 
Toutes les copropriétés avec parking en plein air sont-elles concernées ? 
Ce sont les parking de plus de 1500 M2 qui sont concernés. Il s'agit d'alimenter les communs, les caves, les couloirs, les appartements des particuliers. Et comment cela peut se traduire ? « une résidence avec parking couvert à 50%, on va couvrir à hauteur de 20% les besoins des communs, ça représente 20% de kilowatts/heure en moins sur la facture d'énergie, vous serez  moins impacté par l'augmentation des prix de l'énergie » selon Arnaud Versaveaud direct markéting d’Enerlis, l’un des opérateurs de la transition énergétique.En therme d'économies, qu'est-ce que ça représente ? 
150 euros par an, c'est toujours ça de pris. Nous avons demander à Arnaud Versaveaud si le photovoltaïque pour les particuliers, si ce n'était pas du pipo au final ? « Non, quand on a une forte production, on peut réinjecté cette production et Enedis peut racheter ce surplus »Et oui, la revente quand il y a du surplus d’énergie l’été, il faut aussi y penser. Cela étant, l’installation des ombrières et des panneaux a aussi un cout même si les prix des panneaux ne cessent de baisser, moins 10% en un an. En 6 ans, l'investissement est remboursé. Alors, résumons: obligation d’installation de panneaux photovoltaïque sur les parking plein air des copropriétés pour l’autoconsommation des habitants, mais très peu d’aides, pas de certificat d’économie d’énergie, pas de défiscalisation… Bruno Le maire, ministre de l’économie si vous nous entendez. La bonne nouvelle, c’est la durée de vie des centrales photovoltaïques entre 15 et 25 ans.

Quand on est étudiant ou jeune salarié et qu'on arrive en ville, à Paris par exemple, pour se loger, c'est la galère. On ne connaît personne, on fait la file des heures dans des cages d'escalier pour visiter des studios parfois miteux d'à peine 20 m2 et on n'est même pas certain d'être retenu par les propriétaires.Mais j'ai peut-être une solution pour ceux que ça intéresse. Une start-up loue de grands appartements parisiens, souvent sur le marché depuis plusieurs mois, car trop grand, trop cher à la location pour une petite famille. C'est la start-up Wellow qui loue et sous-loue.Combien de grands logements restent vide en France ? 300.000, qui restent inhabités en moyenne pendant 2 ans parce que trop grands et donc trop cher à la location. Et bien là, nous sommes sur de la sous location destinée aux 20/35 ans et le tout de manière transparente.L'intérêt de ce système, le prix. Un prix moins élevé et qui comprend la consommation électrique ou l'abonnement télé, Internet par exemple.Les propriétaires ont la garantie des loyers sur combien de temps à peu près ? Wellow signe avec eux des contrats de 3 à 6 ans. Actuellement, on compte 500 demandes de colocation pour 40 chambres disponibles. Au total, 450 jeunes sont déjà logés dans la capitale. La demande est forte et pour rassurer les propriétaires et les voisins. La start-up est très vigilante sur ce qui concerne le bruit et les fêtes que les jeunes peuvent faire.Dernière petite information pour les colocataires, le droit d'entrée et le dépôt de garantie individuel est aux alentours de 1400 euros. Le système va être développé dans beaucoup de grandes villes.  

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Aujourd’hui, je vous emmène au salon de la franchise, porte de Versailles à Paris, ça démarre demain jusqu’à mercredi. 
Les Franchises se sont des marques, par exemple des marques d'agences immobilières. Mais que propose ces marques ? Et bien de devenir patronne ou patron d'agence à leur effigie. On en compte 30.000 agences immobilières en France, 200.000 emplois avec plus de 60% de femme et un chiffre d'affaire global de 16,5 milliards d'euros. 
Prenons l'exemple de Guy Hoquet, 1000 personnes contactent la marque chaque année pour ouvrir une agence immobilière. Ces personnes sont beaucoup de cadres en reconversion qui deviennent patronne ou patron d'agences et pas besoin de s'y connaître puisque la marque assure la formation. 
Qu'est-ce qui attire les candidats vers ce système de Franchise ? Sans aucun doute, l'indépendance. Créer son affaire d'autant que l'immobilier reste une valeur sure avec plus d'un million de transactions par an. 
Mais pour représenter une marque, y-a-t-il des règles à respecter ? Oui, sur la décoration de l'agence, sur la typographie de la marque en façade. Il y a une charte, un contrat qui est signé entre l'enseigne et son représentant. 
Faut-il payer pour représenter une marque ? Bien évidemment, ce n'est pas gratuit. Il faut débourser aux alentours de 38.000 euros, dont 10.000 euros de formation, si l'on prend l'exemple de la marque Guy Hoquet.Mais la question est surtout de savoir si un patron d'agence vit bien ou non ? Et bien certaines agences affichent plus de 2 millions d'euros de chiffre d'affaire. A noter que 4% de ce chiffre est reversé à l'enseigne.