10 épisodes

Fréquence Terre est une web radio associative animée par des journalistes professionnels indépendants, bénévoles et volontaires.

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    • Culture et société

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    Nos émissions de CO2 rendent Nemo kamikaze !

    Nos émissions de CO2 rendent Nemo kamikaze !

    Un clown qui a une attitude étrange, c’est normal. Un poisson clown qui a un comportement étrange, voire suicidaire, ça l’est moins. Alors qu’est-ce qui peut transformer le poisson clown, un cousin de notre vaillant Némo, en kamikaze ? Eh bien c’est la concentration en gaz carbonique. C’est ce qu’a démontré une étude publiée par Nature Climate Change. Une teneur en CO2 dans l’océan trop élevé, comparable à celle prévue à la fin de ce siècle, perturbe le système sensoriel des poissons clowns. Non seulement ils perdent le sens de l’orientation, mais pour certains, ils se jettent dans la gueule de leurs prédateurs. En effet, alors que nos chers poissons clowns fuient actuellement leurs prédateurs, des poissons clowns élevés dans un milieu deux fois plus riche en CO2 vont suivre l’odeur de leurs prédateurs et remonter le courant d’eau jusqu’à celui-ci. Je vous passe les détails, mais l’explication c’est la perturbation d’un mécanisme de transmission neuronale lié au gaz carbonique présent dans l’eau. Et notre poisson clown devient un kamikaze malgré lui, victime d’un gaz à effet de serre que nous déversons dans notre atmosphère malgré tous les effets que nous prévoyons déjà.

    Et notre petit Némo n’est pas le seul à être perturbé. Le poisson demoiselle, lui aussi, s’en trouve tout retourné. Après quatre jours passés dans une eau chargée en gaz carbonique, le poisson demoiselle confond sa droite et sa gauche. Heureusement qu’il ne vote pas. Dans les deux cas, ces exemples montrent que les perturbations des océans par le gaz carbonique vont bien au-delà du réchauffement des eaux, de leur acidification ou du transfert d’espèces invasives. C’est l’organisme vivant qui est perturbé intérieurement, qui se modifie et qui transforme les comportements. Et c’est donc l’écosystème dans sa totalité qui est en jeu. Et si l’on regarde les conséquences globales, c’est le risque d’une ample disparition de biodiversité qui nous guette.

    Et personnellement, je me pose la question de savoir quel sera aussi l’impact sur nos neurones. Mais je n’ai pas encore vu d’études sur le sujet. Mais on devrait vite l’envisager et quantifier l’impact sur notre humanité. Bien, la morale que je retiens est celle-ci. Arrêtons de faire les clowns sur cette planète. Soyons responsables. Stoppons nos émissions de gaz carbonique. Revoyons nos politiques énergétiques. C’est aussi, au-delà de la réduction des gaz à effet de serre, un excellent moyen de stopper une des menaces qui pèsent sur la chimie de nos océans et donc de leurs habitants. Et bien entendu, réduire le gaz carbonique émis, c’est aussi la possibilité pour les petits et les grands de continuer à s’émerveiller de la robe du poisson clown et de ses dandinements dans les anémones qui peuplent les récifs coralliens.

    • 3 min
    Plogoff 1980 – Nous serons toujours là • (le nucléaire ne passera pas)

    Plogoff 1980 – Nous serons toujours là • (le nucléaire ne passera pas)

    Fréquence Terre a rencontré Nicolas Guillou, réalisateur du film « Plogoff 1980 – Nous serons toujours là ». L’histoire (réelle) d’un village breton (Plogoff – Finistère, pointe du raz) qui s’est mobilisé dans les années 1980 contre l’implantation devant chez eux, d’une centrale nucléaire.

    Non sans rappeler des combats comme celui de Notre-Dame-Des-Landes, Nicolas Guillou raconte comment les habitants (et les maires) des communes ont appris par les journaux et sans aucune concertation préalable, qu’une centrale allait se construire sur leur territoire.

    La population s’est très vite mobilisée, non sans créer des déchirures au sein de la population voire même dans certaines familles.

    Pour monter son film, Nicolas Guillou est allé à la rencontre de la population, sur place. Il a été surpris de constater que 44 ans plus tard, la plaie n’était pas refermée.

    « Quand j’ai organisé mes réunions publiques pour présenter mon projet, j’ai même vu des femmes pleurer tellement le traumatisme était encore frais dans les esprits ».

    Ce que Nicolas Guillou voulait montrer dans son film, c’est « la mobilisation positive » … « montrer qu’il est possible d’arriver à des résultats si on se mobilise ».

    Si 40 ans après cet événements le traumatisme est encore palpable, pour Nicolas Guillou nous sommes loin d’avoir réglé ce genre de problème. Pour lui, le gouvernement cherche toujours à passer en force et « nous prend pour des cons ».

    Pour ce qui est du problème de l’énergie aujourd’hui en France et dans le monde, « nous prenons le problème à l’envers »… « Ce sont des projets qui doivent s’inscrire sur le long terme, avec la population. Nous avons des ingénieurs » …

    De rappeler que le nucléaire civil est au centre des intérêts en Ukraine et il faut se poser la question dans le cadre d’une guerre plus large.

    La préoccupation des habitants de Plogoff était d’abord une question « d’urbanisme ». La centrale allait dénaturer le paysage et des habitants allaient être délocalisés ce à quoi ils s’opposaient fermement.

    Ce n’est que dans un second temps et après la constitution par les habitant eux-mêmes de comités locaux d’information nucléaire (CLIN) que des scientifiques sont venus expliquer à la population locale ce qu’était le nucléaire et toute sa dangerosité.

    Ces séances d’information parfois à l’origine de la constitution des premières associations écologistes, ont eu comme effet de renforcer la mobilisation. Pour les pêcheurs et les agriculteurs du coin, l’inquiétude était grande : « personne n’achètera plus mes poissons » … « personne n’achètera plus mes légumes ». Même si EDF leur assurait le contraire, la méfiance s’est installée et les habitants ont découvert au final toutes les techniques sournoises employées par EDF pour leur faire courber l’échine.

    Vous l’avez compris, la mobilisation l’a emportée sur l’implantation de la centrale à Plogoff, mais pour Nicolas Guillou, il était important de faire revivre cet événement et de mettre en exergue ce qu’il appelle « la lutte positive », « car ce n’est pas fini »… « le cas de figure peut se reproduire »… de prendre l’exemple des bonnets rouges (mobilisation en 2013 contre le projet de la taxe poids lourds) ou encore Notre-Dame-Des-Landes.

    « Je reproche aux gouvernements de prendre des décisions à court terme »… » ce sont toujours des décisions qui doivent produire leurs effets pendant le quinquennat »… »sur des problématiques aussi importantes que l’énergie, il faut voir plus loin »… »j’ai peur que nous ayons le même problème avec l’éolien et le photovoltaïque ». 

    Plogoff sort en salles le 27 mars.

    • 6 min
    Souci du vivant -Ep.3 – Reconnaitre l’écocide

    Souci du vivant -Ep.3 – Reconnaitre l’écocide

    Quand on a le souci du vivant, on espère que les atteintes les plus graves à la nature soient criminalisées. Pour ce, il est nécessaire de reconnaître le crime d’écocide qui est un moyen de contraindre les sociétés récalcitrantes par des sanctions lourdes. Mais ce crime d’écocide n’est toujours pas reconnu en France.

    L’un des arguments est que le droit de l’environnement est suffisamment complet et que le problème réside avant tout dans son application. Ce qui n’est pas tout à fait juste, il suffit de l’illustrer par des faits. Exemple, les forages de Total en Guyane, le déversement de résidus de béton lafarge dans la Seine, l’incendie dans l’usine de produits chimiques Lubrizol à Rouen. Bref, notre système juridique n’est tout simplement pas assez dissuasif pour tenir tête aux grands pollueurs et pour les discipliner.

    La reconnaissance du crime d’écocide est une avancée juridique indispensable pour protéger la sûreté et la santé de nos territoires et de leurs habitants humains et non-humains. Pourtant, la plupart du temps, le gouvernement et les élus prennent la défense des intérêts financiers plutôt que ceux de la nature. Les dirigeants politiques se succèdent sans prendre les mesures qui s’imposent pour sécuriser le fragile équilibre mondial. Pourtant, les scientifiques ont défini de manière précise les rouages des mécanismes planétaires.

    Pour sanctionner les récalcitrants, ce qui malgré les alertes des scientifiques contrevient aux stratégies d’adaptation, le droit doit se douter de nouveaux outils. L’écocide en est un Actuellement, les activités industrielles provoquent des dommages écologiques graves, en toute impunité, en accord avec l’administration.

    Pourquoi ? Parce que l’État distingue entre les destructions de la nature qui sont légales, car autorisées par les pouvoirs publics, et celles qui sont illégales. La limite entre les dégradations qui sont tolérées et celles qui ne le sont pas relève d’un arbitrage entre les intérêts économiques privés des entreprises. Des territoires entiers peuvent être ainsi sacrifiés. Un exemple, la France compte par exemple plus de 323 000 anciens sites miniers ou industriels dont la dépollution n’a souvent été assurée que de manière superficielle, voire laissée aux générations suivantes. La reconnaissance du crime d’écocide vise à se doter d’une incrimination indépendante de l’administration, reposant uniquement sur la constatation scientifique d’atteinte grave à l’intégrité de la nature et de la santé des territoires.

    Les discussions sur la scène internationale placent l’écocide au niveau du crime de génocide. Et par souci de cohérence, il est donc impensable que la France en donne une définition qui amoindrisse sa portée. Malheureusement, en 2020, le ministre de la justice et celui de la transition écologique annonçaient un délit d’écocide mais qui n’était que d’une portée de simples délits de pollution. En fait, techniquement, ce qui était proposé correspondait à un délit générique d’atteinte à l’environnement, opportunément renommé délit d’écocide. Mais l’écocide, c’est le crime qui est contre l’environnement, celui qui est au sommet de la pyramide, pas un simple délit. Quant à ces délits, les statistiques montrent qu’actuellement, les magistrats ont tendance à préférer conclure des transactions pénales qui permettent aux auteurs de dommages écologiques de ne pas se retrouver devant les tribunaux.

    On le voit, il serait illusoire de s’attendre à ce que la révolution que représente la reconnaissance des droits de la nature et du crime d’écocide vienne de nos élus. Ce changement doit venir de nous, des citoyens engagés, qui agissons et mettons en oeuvre des projets concrets pour défendre la nature.

    • 3 min
    Sexe, océans et………nanoparticule

    Sexe, océans et………nanoparticule

    Je vais commencer par vous parler de sexe et d’océan, ou plus précisément comment la pilule contraceptive a un impact sur les poissons. Non, les poissons ne prennent pas la pilule, quoique. En effet, nos systèmes d’eau usée véhiculent les urines des femmes chargées en oestrogène. Ces hormones, après un périple via les stations d’épuration, les rivières, les fleuves, rejoignent la mer et polluent les milieux naturels. Et là, après ingestion, elles féminisent les poissons mâles. Les composants de la pilule sont juste un exemple de ce qui se retrouve dans un cours d’eau ou en mer. D’autres médicaments, mais aussi des produits cosmétiques, des crèmes solaires ou des lessives larguent des nanoparticules, autrement dit des particules de moins de 100 milliardièmes de mètres dans l’environnement.

    Bien entendu, tout industriel vous affirmera que ces particules sont inoffensives. Sauf qu’elles possèdent une particularité physique qui fait qu’une fois à l’intérieur d’un organisme, elles collent à sa surface un enrobage de protéines. Parmi ces dernières, certaines jouent un rôle très important sur l’organisme des animaux et des hommes, notamment dans la consommation de graisse. Ceci a été montré dans une étude publiée dans la revue en ligne PLOS One le 22 février par une équipe suédoise de l’université de Lund en ayant recréé une chaîne alimentaire en laboratoire à base d’algues microscopiques, de petits crustacés herbivores et de petits poissons. Dans l’eau ont été ajoutés un peu de nanoparticules de polystyrène, 0.01% très précisément. Un groupe témoin a été constitué également. Après plusieurs cycles et au bout de 18 jours, les premiers effets se sont fait sentir pour le groupe à nanoparticules. Les poissons nageaient moins vite, mais surtout chassaient moins et semblaient mous, si mous, comme si les poissons n’avaient plus faim. Et alors que la nourriture fournie ne leur était pas suffisante, ces anorexiques grossissaient. Le groupe témoin, lui, maigrissait tout en mangeant et en utilisant son stock de graisse pour supporter le jeûne. Selon les auteurs de l’étude, il s’agit de la première fois qu’un lien est montré entre cette couronne de protéines et un effet sur le métabolisme et sur le comportement d’un organisme vivant, ainsi que sur sa fonction au niveau de l’écosystème. En effet, si un chasseur devient anorexique et cesse de chasser, l’équilibre de l’écosystème en sera modifié.

    Toutefois, l’étude ne donne pas la concentration moyenne des nanoparticules étudiées dans notre environnement, ni quelle seuil de concentration de nanoparticules agit sur les poissons. Néanmoins, ceci s’avère très intéressant, car cela démontre qu’en connaissant les nanoparticules et sur une hypothèse d’impact, on peut les tester sur des êtres vivants qui les auront absorbés. Identifier les risques que présentent les nanoparticules devient dès lors possible. La nanotoxicologie, discipline nouvelle, a bien du travail. D’autant que la mise sur le marché de produits contenant des nanomatériaux s’en a franchi allègrement, faute d’une utilisation d’outils d’évaluation de toxicité appropriée. Faute de test, on se passe nanoparticules ? Peut-être, mais je doute qu’on se passe du sexe et des océans.

    • 3 min
    Présentation de la nouvelle émission de Fréquence Terre : Impliquez-vous !

    Présentation de la nouvelle émission de Fréquence Terre : Impliquez-vous !

    20 ans après la création de Fréquence Terre, je vous présente une nouvelle émission qui va nous permettre de faire le point sur la situation, mais aussi de vous présenter des actions concrètes dans lesquelles vous – simples citoyens – allez pouvoir vous engager.

    Chaque semaine, je vais vous présenter une initiative, une association, une entreprise qui à misé sur l’avenir de l’Homme et (cela va ensemble) sur la protection de la planète.

    Devant l’inaction de nos gouvernements successifs qui préfèrent payer des amendes (que nous finançons) plutôt que de se mettre en conformité, nous n’avons plus rien à attendre.

    S’impliquer personnellement en suivant des exemples déjà en cours est la seule façon de rétablir la situation et de prendre les choses en main.

    Si vous pensez avoir une action à me communiquez, n’hésitez pas à prendre contact pour ma la signaler.

    Si vous avez monté une association, si vous « travaillez » ou êtes bénévole dans une association de protection de l’environnement, n’hésitez pas à me parler de votre initiative afin que je puisse m’en faire le relais.

    Et enfin, si vous avez mis en place une entreprise vertueuse, où les employés sont heureux de travailler, ou que votre entreprise agit tout en préservant l’environnement, alors contactez-moi ! Je me ferais un plaisir de vous prendre comme exemple.

    Impliquez-vous ! Il est temps !

    • 8 min
    Souci du vivant -Episode2 – Et pourquoi pas des droits de la nature ?

    Souci du vivant -Episode2 – Et pourquoi pas des droits de la nature ?

    Avez-vous déjà observé cette formidable ingéniosité biologique dont font preuve les espèces végétales et animales pour parvenir à un développement optimal en fonction des caractéristiques de leur milieu naturel ?

    Eh bien notre espèce aurait dû évoluer avec la même logique et en prendre de la graine. Mais contrairement à l’arbre qui doit se contenter des climats à portée de racines, ou aux fauves limitées par les limites de son territoire, l’homme a progressivement étendu son terrain de chasse à la planète. La mondialisation, l’intensification des échanges internationaux, l’essor de la société de consommation ont conduit le monde occidental à dépasser toujours plus les limites biologiques des milieux naturels. Et en conséquence, les systèmes de gouvernance se sont adaptés à cette évolution et se sont dotés de règles souvent contraires aux principes régissant le vivant. La surexploitation des ressources naturelles est encouragée par le système politique, autorisée par le système juridique et motivée par le système économique sans respecter les mécanismes de la nature. Or, nous ne pouvons pas établir une société pérenne si les lois que nous établissons pour nous gouverner sont incompatibles avec celles qui régissent le système Terre et donc conduisent à son effondrement.

    Réconcilier l’humain et la planète nécessite que ces mêmes systèmes économiques, politiques et juridiques aient désormais pour objectif de promouvoir les comportements qui contribuent au bien-être de la communauté du vivant, humain et non humain compris.

    Dans d’autres pays, et notamment en Amérique du Sud, le mouvement pour les droits de la nature a pris de l’ampleur et instaure une dynamique d’espoir. C’est le cas de l’Équateur qui a reconnu en 2008 les droits de la nature dans sa constitution, suivi en 2010 par la Bolivie qui, à son tour, a promulgué une loi des droits de la Terre-mer. Et en Colombie, en 2018, la forêt amazonienne était reconnue comme sujet de droit. Ces décisions illustrent à quel point un changement en profondeur est possible lorsqu’il est porté par la société civile et qu’il bénéficie du soutien des institutions, notamment de la justice, qui retrouve ainsi toute sa grandeur lorsqu’elle agit pour le bien de tous. N’est-ce pas exactement le genre de récit que nous espérons voir naître en France ?

    Pour reconnaître les droits de la nature, il faut enteriner que les fleuves, les forêts, les montagnes ou toute autre entité naturelle, toute espèce non humaine, ont le droit inaliénable d’exister, comme le reconnaît la déclaration universelle des droits de la Terre-mer, proclamée en 2010 en Bolivie, au cours de la conférence mondiale des Peuples sur le changement climatique. Ce texte énonce 12 droits de la nature et 13 devoirs de l’être humain envers la Terre-mer, définis comme communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par un destin commun. La source des droits de chaque individu humain ou non humain réside dans le fait que nous existons en tant que membres de la communauté de la Terre. Il ne s’agit pas de donner des droits à la nature, comme un souverain octroie des titres à ces sujets, mais de supprimer les lunettes déformantes à travers lesquelles les civilisations occidentales voient le monde et qui faussent la perception de notre place dans l’univers. Si nous revendiquons et protégeons les droits humains, la logique nous impose de reconnaître simultanément ceux des autres membres de la communauté du vivant. En suivant ces préceptes, nous pourrions alors utiliser les institutions, en particulier les tribunaux, pour inciter les humains à se comporter de manière à contribuer à la santé de la communauté de la Terre. Il faut bien comprendre que ces lois empêcheraient simplement que les activités humaines respectent de manière irréversible le fon

    • 5 min

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