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🔊 “La collection : revoir Picasso” Nouvel accrochage de la collection au Musée national Picasso, Paris à partir du 12 mars 2024
“La collection : revoir Picasso”Nouvel accrochage de la collectionau Musée national Picasso, Parisà partir du 12 mars 2024
Interview de Cécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes Picasso, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 19’01,
© FranceFineArt.
https://francefineart.com/2024/03/14/3523_la-collection_musee-national-picasso/
Communiqué de presse
Commissariat :
Cécile Debray, Présidente du Musée national Picasso-Paris
Sébastien Delot, Directeur de la conservation et des collections, Musée national Picasso-Paris
Cécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes Picasso
Virginie Perdrisot, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-Paris
Johan Popelard, Conservateur du patrimoine, Musée national Picasso-Paris
Joanne Snrech, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-Paris
Le Musée national Picasso-Paris retrouve sa collection déployée sur trois étages, à partir du 12 mars prochain ; après une année de célébration et la magistrale exposition consacrée à l’artiste Sophie Calle. Dix ans après la réouverture du musée, la collection s’installe de manière pérenne dans l’écrin de l’Hôtel Salé.
Fruit d’une histoire hors du commun, la constitution de la collection du Musée national Picasso-Paris a été rendue possible grâce au dispositif de la dation – aujourd’hui c’est la plus importante collection publique d’oeuvres de Picasso, les « Picasso de Picasso ». Issue des ateliers de l’artiste, cette collection nous permet de mieux saisir les explorations esthétiques de ce Picasso tour à tour : déconcertant, pluriel, contradictoire, réflexif, gestuel et conceptuel, esthète et engagé, bricoleur et poète. Est-il symboliste, cubiste, classique, surréaliste ou tout simplement figuratif et politique ?
Lieu ouvert et vivant, le musée se saisit des questions de société pour interroger à travers la traversée de son oeuvre, celle de sa réception, c’est-à-dire celle du peintre le plus renommé, le plus regardé, mais également le plus discuté. C’est également l’occasion de consacrer des expositions dossiers ou des contrepoints, au coeur des collections. Le premier de cette série rend hommage à l’artiste Françoise Gilot, récemment disparue. Au-delà de son célèbre ouvrage intitulé Vivre avec Picasso, publié en 1965 – le parcours de l’artiste est évoqué depuis sa proximité avec le groupe des Réalités nouvelles aux grandes compositions totémiques des « peintures emblématiques » des années 1980.
Développée sur 22 salles, cette nouvelle présentation rassemble près de 400 oeuvres : peintures, sculptures, assemblages, céramiques, dessins ou estampes, de toutes les périodes qui permettent d’offrir le témoignage de l’ampleur de ses explorations.
Pour l’occasion, un appareil critique a été conçu à partir d’une documentation abondante (provenant des archives exceptionnelles du musée) : revues, photographies, ouvrages, films, correspondances, ainsi que des textes de salles permettant de saisir le contexte culturel de la création de ces oeuvres.
La présence d’oeuvres de sa collection, des tableaux d’Henri Matisse ou de Paul Cézanne, des sculptures anonymes d’Afrique ou d’Océanie, révèle le dialogue constant que celui-ci a entretenu avec d’autres créateurs.
L’oeuvre de Pablo Picasso enregistre soigneusement le monde qui l’entoure. Picasso développe sa propre théorie de l’histoire : il montre comment toute mémoire est associée à des archives de données et d’images. Conçu en étroite complicité avec Joris Lipsch de l’agence scénographique Studio Matters, le parcours a été le fruit d’un commissariat collectif de la conservation. Il s’est construit de manière à favoriser détours et redécouvertes.
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🔊 “Les arts en France sous Charles VII (1422-1461)” au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Paris du 12 mars au 16 juin 2024
“Les arts en France sous Charles VII (1422-1461)”au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 12 mars au 16 juin 2024
Interview de Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly,et de Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits,co-commissaires de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 16’30,
© FranceFineArt.
https://francefineart.com/2024/03/13/3522_les-arts-en-france-sous-charlesvii_musee-de-cluny/
Communiqué de presse
Commissariat :
Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly,
Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, service des manuscrits médiévaux
Sophie Lagabrielle, conservatrice générale au musée de Cluny, en charge des peintures, vitraux et arts graphiques.
Séverine Lepape, directrice du musée de Cluny et conservatrice générale, en assure le commissariat général.
Sous le règne de Charles VII, l’art connaît un extraordinaire renouveau artistique. L’exposition « Les arts en France sous Charles VII (1422-1461) » présentée au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge du 12 mars au 16 juin 2024 met en lumière ce moment charnière de l’histoire de l’art.
À partir des années 1420, pendant la guerre de Cent Ans, le royaume de France connaît de profondes mutations politiques et artistiques. Dans le nord du royaume, occupé par les Anglais et les Bourguignons, de multiples foyers artistiques émergent. Quand le dauphin Charles parvient à reconquérir son trône, grâce à Jeanne d’Arc notamment, puis son royaume, les conditions d’un renouveau sont réunies. De grands commanditaires, comme Jacques Coeur, font appel à une nouvelle génération d’artistes. Ces derniers se convertissent au réalisme à la flamande, qualifié d’ars nova, en plein essor notamment avec Jan van Eyck, tandis qu’à travers l’influence italienne, ils s’imprègnent de l’héritage antique développé par des artistes comme Filippo Brunelleschi, Donatello ou Giovanni Bellini. La création artistique entre en rupture progressive avec le gothique international et se tourne vers une nouvelle vision de la réalité, prémices de la Renaissance.
Après une première partie de contextualisation historique, l’exposition montre la diversité des arts dans les principaux foyers géographiques, souvent associés à de grandes figures de commanditaires. Dans une troisième et dernière section, le parcours autorise une analyse des spécificités de cet art en France, entre ars nova bourguignon et flamand, et innovations italiennes. Un chapitre essentiel est consacré à la Provence et au rôle de René d’Anjou, commanditaire et introducteur de l’art septentrional, en évoquant, entre autres, la figure de l’artiste Barthélemy d’Eyck.
Tout au long de la visite, l’exposition démontre la diversité de la production artistique pendant le règne de Charles VII. Elle rassemble de prestigieux manuscrits enluminés, peintures, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vitraux et tapisseries. Des oeuvres exceptionnelles y figurent, comme le dais de Charles VII (musée du Louvre), le manuscrit des Grandes Heures de Rohan (Bibliothèque nationale de France) ou le tableau de l’Annonciation d’Aix (Aix-en-Provence) par Barthélémy d’Eyck, peintre du duc René d’Anjou qui enlumine son Livre des tournois (Bibliothèque nationale de France). Pour la première fois, le triptyque parisien de la Passion et Résurrection du Christ par André d’Ypres sera reconstitué dans son intégralité (musée du Louvre, Getty Museum, musée Fabre). [...]
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🔊 “Henry Cros” 1840-1907, Sculpteur et dessinateur au MAD, musée des Arts Décoratifs, Paris du 6 mars au 26 mai 2024
“Henry Cros” 1840-1907, Sculpteur et dessinateurau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 6 mars au 26 mai 2024
Interview de Jean-Luc Olivié, conservateur, collections verre, et commissaire de l’exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2024, durée 35’31,
© FranceFineArt.
https://francefineart.com/2024/03/07/3521_henry-cros_musee-des-arts-decoratifs/
Communiqué de presse
Commissaires :
Jean-Luc Olivié, conservateur, collections verre
Véronique Ayroles, assistante de conservation, collections verre
Le XIXe siècle nous réserve encore de belles découvertes, la figure méconnue du peintre, sculpteur, céramiste et verrier Henry Cros en est une. Grâce à l’important fonds de dessins de l’artiste, inventeur de la sculpture en pâte de verre, le musée des Arts décoratifs propose du 6 mars au 26 mai 2024, une monographie de cet artiste admiré par Auguste Rodin et Antoine Bourdelle, ami de Paul Verlaine et d’Edouard Manet. Était il romantique, néo-classique, ou symboliste ? C’est une des questions posées par l’exposition « Henry Cros, 1840-1907, sculpteur et dessinateur », à travers plus de cent oeuvres rassemblant sculptures, peintures et dessins, issues des collections du musée, aux côtés de quelques prêts exceptionnels. Les grandes thématiques de l’artiste sont présentées : portraits d’enfants attendrissants, figures d’une antiquité rêvée et de contes de fées. La maîtrise technique de l’artiste est illustrée par plus de cinquante dessins et une trentaine de sculptures en verre, cire, terre cuite, bronze et marbre. Ce projet permet de faire découvrir l’oeuvre d’Henry Cros, dont Bourdelle disait qu’il rassemble « toute l’Antiquité dans une âme nouvelle ».
Le trio Cros et le tout-Paris de la fin du XIXe siècle
Henry est le frère du célèbre inventeur et poète Charles Cros et du médecin Antoine Cros. Ce fameux trio participe à la modernité littéraire et artistique des années 1860-1870. L’exposition aborde les diverses personnalités des mondes artistiques et littéraires autour desquels gravitent les trois frères avec des portraits dessinés par Henry Cros : celui – rare – de Paul Verlaine jeune dédicacé, du caricaturiste André Gill, de l’éditeur des poètes Parnassien Alphonse Lemerre, du comédien Coquelin cadet et bien sûr de la mythique figure de la salonnière libre et scandaleuse Nina de Vilars de Callias, l’amante de son frère Charles. Le recueil de poèmes d’Antoine, illustré d’une estampe d’Henry en 1882, évoque l’autre frère, médecin de son état, qui dirige également un salon politico-littéraire.
Le dessin
Une sélection parmi les carnets personnels de l’artiste et de nombreux dessins, esquisses, projets, feuilles plus abouties et aquarellées, majoritairement inédits, permettent d’entrer dans le processus de création des œuvres de Cros. Les portraits évoquent les relations amicales et intellectuelles de l’artiste et de ses frères. Encres, graphites, sanguines côtoient de grands projets aquarellés pour les œuvres en verre à la fin de sa vie.
Une maîtrise de la couleur
La double pratique de peintre et de sculpteur et la redécouverte contemporaine de la plastique polychrome ancienne guident Cros sur la voie de la sculpture en couleur. Ses projets monochromes restent nombreux jusqu’en 1880, l’exposition en présente quelques-uns en terre cuite, marbre et bronze dont l’émouvant Portrait de petit garçon daté de 1875. Parmi les oeuvres présentées, on découvre le vase fondu par Hébrard d’après le modèle du vase en verre du musée des Arts décoratifs. De nombreux dessins et esquisses pour des portraits ou photographies originales sont mis en lumière, tel le dessin préparatoire du buste de Nina de Vilars.
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🔊 “Théodore Rousseau” La Voix de la forêt au Petit Palais, Paris du 5 mars au 7 juillet 2024
“Théodore Rousseau” La Voix de la forêtau Petit Palais, Parisdu 5 mars au 7 juillet 2024
Interview de Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peintures au musée d’Orsay, et commissaire scientifique de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2024, durée 16’15,
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https://francefineart.com/2024/03/06/3520_theodore-rousseau_petit-palais-2/
Communiqué de presse
Commissariat :
Annick Lemoine, conservatrice générale du patrimoine, directrice du Petit Palais, commissaire générale.
Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peintures au musée d’Orsay, commissaire scientifique.
Le Petit Palais présente une exposition inédite consacrée à Théodore Rousseau (1812-1867), artiste bohème et moderne, qui a fait de la nature le motif principal de son oeuvre, son monde et son refuge. Admiré par les jeunes impressionnistes comme par les photographes qui suivent sa trace en forêt, Rousseau prouve à lui tout seul la vitalité de l’école du paysage, au milieu d’un siècle marqué par la révolution industrielle et l’essor des sciences du vivant. Véritable écologiste avant l’heure, il porte un regard d’artiste sur la forêt de Fontainebleau et élève sa voix pour alerter sur la fragilité de cet écosystème. L’exposition rassemble près d’une centaine d’oeuvres venant de grands musées français comme le Louvre et le musée d’Orsay, européens comme le Victoria and Albert museum et la National Gallery de Londres, la Collection Mesdag de La Haye, la Kunsthalle de Hambourg entre autres, ainsi que de collections privées. Ces oeuvres montrent combien l’artiste mérite une place de premier plan dans l’histoire de l’art et du paysage, mais aussi à quel point son oeuvre peut guider, aujourd’hui, notre relation à la nature.
Le parcours de l’exposition suit le fil de la carrière de cet artiste singulier qui s’est toujours positionné à rebours de ses contemporains. La première section évoque son renoncement à la voie académique notamment par le refus d’effectuer le traditionnel voyage en Italie pour parfaire son apprentissage. Rousseau souhaite en effet peindre la nature pour elle-même et non comme décor pour des scènes mythologiques. Il préfère sillonner la France comme en témoignent ses oeuvres de jeunesse : Paysage d’Auvergne,1830 (musée du Louvre) ; Village en Normandie,1833 (Fondation Custodia, Collection Frits Lugt) ; Le Mont-Blanc, vu de la Faucille. Effet de tempête, 1834 (Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague). Il rapporte de ses voyages de nombreuses études qui montrent son observation attentive du visible : études de troncs, rochers, sous-bois, marais…
L’exposition montre toute la singularité de l’oeuvre de Rousseau dont le travail au plus près du motif fait partie intégrante de son processus créatif. Le peintre a besoin de s’immerger dans la nature. Il renonce à toute perspective géométrique et place le spectateur non pas en surplomb du paysage mais au coeur de cet écosystème. Il retouche ensuite ses tableaux en atelier parfois pendant plusieurs années.
Sa technique très personnelle, qui contraste avec celle des autres artistes de son temps, lui vaut d’être refusé aux Salons plusieurs années de suite avant de choisir lui-même de ne plus rien envoyer, découragé. Paradoxalement, ce rejet qui lui vaut le surnom de « grand refusé » lui permet d’acquérir une notoriété et un véritable succès critique et commercial en France comme à l’étranger.
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🔊 “Regarde ” 150 ans de livres de photographies pour les enfants à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, Gentilly du 1er mars au 31 mai 2024
“Regarde !”150 ans de livres de photographies pour les enfantsà la Maison de la Photographie Robert Doisneau, Gentillydu 1er mars au 31 mai 2024
Interview de Laurence Le Guen, autrice du livre « 150 ans de photolittérature pour les enfants » publié aux éditions MeMo et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Gentilly, le 26 février 2024, durée 25’07,
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https://francefineart.com/2024/02/29/3519_regarde_maison-de-la-photographie-robert-doisneau/
Communiqué de presse
Commissariat : Laurence Le Guen, autrice d’une thèse sur les ouvrages photographiques pour enfants, chercheuse associée au laboratoire du Cellam à l’université Rennes 2, membre de l’Afreloce et professeure de lettres.
L’exposition est composée de prêts issus de collections publiques (Fonds patrimonial Heure Joyeuse – Médiathèque Françoise Sagan) et de prêts issus de collections particulières
Née au XIXème siècle, la photographie investit très tôt le livre, afin de pouvoir être diffusée efficacement au plus grand nombre. Loin de réserver ce canal de diffusion aux adultes, les photographes voient là une possibilité de conquérir un nouveau public : les enfants. Collaborant avec des écrivains, ils s’essaient avec entrain à la création d’ouvrages pour la jeunesse, et font preuve d’une très grande inventivité pour créer autour de leurs images des fictions, des livres d’apprentissage ou des albums novateurs.
Ces créations dites photolittéraires sont le reflet de leur époque, témoignent de la variété des courants pédagogiques, esthétiques et politiques, mais aussi des avancées techniques qui accompagnent le développement de la photographie.
Longtemps la photographie fut la mal aimée des livres pour enfants. Aujourd’hui encore, la photographie reste marginale en littérature jeunesse et le livre photo-illustré souffre toujours d’un manque de reconnaissance. Pourtant, depuis quelques années, on redécouvre l’importance et la variété de cette abondante production. On se rend compte que bon nombre de grands photographes ont contribué activement à son histoire : Ansel Adams, Laure Albin-Guillot, Claude Cahun, Edward Curtis, Dominique Darbois, Robert Doisneau, Hannah Höch, Frank Horvat, André Kertész, François Kollar, Ergy Landau, Jacques-Henri Lartigue, Thérèse Le Prat, Duane Michals, Annette Messager, Sarah Moon, Marc Riboud, Alexander Rodtchenko, Cindy Sherman, Emmanuel Sougez, Edward Steichen, William Wegman, pour lesquels ces livres font pleinement partie de leurs oeuvres.
Bien plus, des titres signés des maîtres de la photographie sont réédités et figurent désormais dans les rayonnages des bibliothèques enfantines. Ainsi, les assemblages d’objets hétéroclites de la photographe surréaliste Claude Cahun (1894-1954) pour le Coeur de Pic sont de nouveau accessibles. La fourrure des oursons de la photographe animalière Ylla (1911-1955) est plus soyeuse que jamais. Et les jeunes lecteurs peuvent désormais admirer la profondeur du noir et blanc des images du photographe japonais Eiköh Hosoe (né en 1933) dans Taka-Chan et moi.
La Maison de la Photographie Robert Doisneau invite aujourd’hui le public à redécouvrir l’histoire de cette production rarement présentée au public par les institutions.
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Laurence Le Guen, Commissaire de l’exposition
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🔊 “Hervé Di Rosa” le passe-mondes au Centre Pompidou, Paris du 28 février au 26 août 2024
“Hervé Di Rosa” le passe-mondesau Centre Pompidou, Parisdu 28 février au 26 août 2024
Interview de Hervé Di Rosa,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 26 février 2024, durée 39’49,
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https://francefineart.com/2024/02/27/3518_herve-di-rosa_centre-pompidou/
Communiqué de presse
Commissariat :
Michel Gauthier, conservateur, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou
Héritier d’une histoire allant de Dada au mouvement punk, en passant par Jean Dubuffet et CoBrA, Hervé Di Rosa n’a eu de cesse de remettre en question la légitimité des hiérarchies artistiques et de l’absolutisme du « Grand Art ». Grâce à l’important don fait par l’artiste en 2013 et à quelques prêts notamment d’oeuvres récentes, l’exposition « Hervé Di Rosa, le passe-mondes » offre, en une trentaine d’oeuvres, un aperçu éloquent du parcours de l’artiste.
Né en 1959 à Sète, Hervé Di Rosa est une figure emblématique des années 1980 et joue avec des peintures comme Diropolis ou Magic Battle, présentées dans l’exposition, un rôle essentiel dans le mouvement de la Figuration libre. Au cours des décennies suivantes, il donne à l’iconographie riche et exubérante de sa première période une nouvelle vitalité avec le singulier projet nommé Autour du monde qui le conduit de Sofia à Lisbonne, en passant par Kumasi, Porto-Novo, Addis-Abeba, Bình Dương, Durban, La Havane, Mexico, Foumban, Miami, Tunis ou Séville. Plus d’une vingtaine d’oeuvres de cet ensemble sont réunies pour l’exposition. Au cours de ses voyages, il étudie la manière dont les images se fabriquent ailleurs, afin d’utiliser ces différentes techniques et savoir-faire dans ses propres créations : la technique de l’icône bulgare (Le Bonheur), la peinture d’enseignes au Ghana (Art modeste), les appliqués sur tissu du Bénin (La Sortie de l’usine), les laques et incrustations de nacre au Vietnam (Le Tigre de nacre), la fonderie camerounaise (Robot à pinces) ou encore la terre cuite des arbres de vie mexicains (Écoute ton corps il est vivant) et les sequins de la communauté haïtienne de Floride (Guns).
Parallèlement à son activité d’artiste, Hervé Di Rosa est également un collectionneur passionné. Il a édifié au fil des années une collection de ce qu’il nomme « les arts modestes ». Une partie de cette collection multiforme se trouve désormais au Musée international des arts modestes, créé en 2000 à Sète par Hervé Di Rosa. Le rapport entre l’oeuvre et la collection, entre les images que l’artiste crée et celles que le collectionneur rassemble avec passion constitue l’un des aspects les plus fascinants de l’univers Di Rosa. Un grand planisphère (L’Archipel des arts modestes) et une vitrine contenant plusieurs centaines d’objets témoignent dans l’exposition de cette dimension de son travail.
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Avis
Bravo !!!!
Bravo pour ce bel engagement et investissement 🖤🖤🖤🖤🖤
Super contenu !
Cette chaîne podcast est très interessante et bien construite. C’est un plaisir d’écouter les interviews d’artistes, de commissaires d’expositions... Je ne peux plus m’en passer !
Un plaisir de vous retrouver en podcast
Merci à francefineart de rendre les podcasts enfin accessible! Un plaisir de suivre l’actualité des arts. Merci