GOT La subversion dans la série avec Tasnime Ayed Histoire en séries

Tasnime Ayed est une ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Tunis, docteure en littérature française et comparée. Elle enseigne actuellement à l’université de La Manouba, en Tunisie, et mène des travaux de recherche essentiellement axés sur le médiévalisme et la fantasy. Elle est spécialiste de l’écrivain américain George R. R. Martin à qui elle a consacré sa thèse de doctorat où elle étudie la représentation et les enjeux du pouvoir dans le cycle romanesque de A Song of Ice and Fire.
Vice-présidente du Martin Studies International Network, réseau international de recherches académiques sur l’œuvre de George R. R. Martin, Tasnime AYED est l’auteure de plusieurs articles dédiés à Game of Thrones
Elle analyse la subversion dans GOT :
Partie I : la subversion construit le récit de Game of Thrones, définit le genre et assure le succès de la série (aspect inédit, vraisemblable, suspens)
o Analyse d’exemple : l’exécution d’Eddard Stark : Construction d’une logique interne
o Autre exemple type : le Red Wedding : Modèle de narration subversive
Partie II : dans les deux dernières saisons de Game of Thrones, qui n’adaptent plus la matière romanesque, la subversion se réduit au sens large de contournement des attentes du spectateur, ce qui provoque un affaiblissement scénaristique et une incohérence narrative
o Analyse d’exemple : l’assassinat du Night King par Arya Stark  Déconstruction de la logique interne
o Autre exemple type : le basculement final de Daenerys Targaryen
Modèle d’un échec d’adaptation et de narration transmédiatique

Plus d'informations sur https://www.histoireenseries.com