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Bonjour ! Voici le premier épisode de la saison 4 du Podcast Histoires naturelles. Cette fois, j'ai convié l'artiste Flo*Souad Benaddi à venir nous partager sa vision, sa pratique artistique et sa recherche plastique. Installé pendant quelques semaines à la résidence de l'Octroi à Tours (par l'association Mode d'emploi), il a réalisé un projet autour des plantes, les hormones et la question des savoirs botaniques, ou comment ils circulent, s'échangent et peuvent être réappropriés par celles et ceux qui s'y intéresseraient. J'ai beaucoup apprécié son travail, dans sa façon d'expliquer les choses et parce que nous avions des choses en commun, les plantes d'abord, mais aussi le travail d'écriture, d'édition et la lecture de "La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750)" de Samir Boumediene.

Je vous laisse découvrir son interview et son travail. Son site : https://flosouadbenaddi.hotglue.me/ et son mail : flo-souad.benaddi[@]protonmail.com

Bibliographie :

https://mode-demploi.org/flosouad-benaddi/

"La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750)" de Samir Boumediene

Renseignements sur les traitements hormonaux https://www.genrespluriels.be/-Traitements-Hormonaux-TH-

Merci à tous et à toutes d’avoir écouté cet épisode du podcast Histoires naturelles. Comme d’habitude, toutes les informations seront en barre d’information et sur le blog histoiresnat.hypotheses.org. À bientôt pour le prochain épisode.

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(c) Crédits - Copyright Tous droits réservés

Montage et enregistrement : Tassanee Alleau

Invitée : Flo*Souad Benaddi

Musique du générique de début et de fin : Tassanee Alleau

Visuel de la vignette : à partir d'une photographie de Flo*Souad Benaddi

Bonjour et bienvenue dans le podcast Histoires naturelles. Dans cet épisode 21, nous accueillons Manon Raffard, doctorante en littérature française. Elle nous parle des imaginaires sensoriels de la ruralité au moment de l’industrialisation entre 1865 et 1900. Quand nous avons préparé le podcast, elle m’a dit que la ruralité représentait quelque chose de particulier pour elle et qu'elle essayait d’en parler à ses étudiants et ses étudiantes à travers des textes. Le ressenti de la ruralité en sciences humaines, c’est un outil qui a permis le tournant majeur de la Nouvelle histoire ou encore celui des material and sensory studies en littérature également. Dans un précédent podcast, nous avions parlé des lieux ruraux de l’enfance dans les romans avec Florine Lemarchand. Je vous invite à écouter cet épisode-là si vous aimez les beaux textes et les grands romans en complément de celui-ci.

Les questions que j'ai posées : 

- Dans la littérature du XIXe siècle, y a-t-il des marqueurs précis de la pollution urbaine que l’écriture des romanciers met en exergue ?

- Après ce vaste panorama du vocabulaire qui décrit la pollution, y a-t-il chez ces écrivains une manière particulière de dépeindre la « banlieue » ? Par extension, elle désigne le territoire urbanisé hors des limites, en périphérie d'une ville, suggérant une relation de dépendance, historique et fonctionnelle, à l'égard de la ville-centre. » ?

- Tu parles de ruralité fantasmée, peux-tu nous parler de l’idéal bucolique ? Cette vision idyllique d’un espace champêtre idéalisé voire artificialisé si je puis dire par les urbains.

- Ce caractère esthétisant comme l’artiste-écrivain s’en empare-t-il ? L’artiste est-il conscient de l’effet de l’industrialisation sur son environnement ?

L’écriture de la modernité industrielle utilise les descripteurs olfactifs pour mettre en scène un paysage ambigu, entre fascination artistique pour la machine et dénonciation des dommages environnementaux et sociaux de l’industrie. Le “croquis parisien” devient le lieu de représentation critique de l’industrialisation en amenant à la connaissance du lecteur les conséquences délétères de la modernité. Les odeurs s’inscrivent dans un processus de révélation d’une toxicité cachée. 

Merci Manon Raffard pour toutes ces explications et ces questions ouvertes ! Les sensory studies posent plus de questions qu’elles n’offrent de réponses, mais c’est aussi l’occasion de se mettre à la place des personnes concernées, de rentrer dans leurs chaussures avec une distance tout de même suffisante pour explorer le contexte historique et socio-économique et comprendre quelles étaient non pas seulement leur manière de penser les choses, mais de les vivre, et de traverser les événements, les époques et les grands bouleversements comme l’industrialisation.

Merci à tous et à toutes d’avoir écouté cet épisode du podcast Histoires naturelles. Comme d’habitude, toutes les informations seront en barre d’information et sur le blog histoiresnat.hypotheses.org. À bientôt pour le prochain épisode.

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(c) Crédits - Copyright Tous droits réservés

Montage et enregistrement : Tassanee Alleau

Invitée : Manon Raffard

Musique du générique de début et de fin : Tassanee Alleau

Visuel de la vignette : Jules Breton, À travers champs (1887), New York, Brooklyn Museum.

Bonjour et bienvenue dans le numéro 20 du podcast Histoires naturelles ! Je suis très heureuse de fêter ce vingtième épisode avec un sujet qui m'a particulièrement plu : les jeux vidéo et la botanique.

Eléa Héberlé est notre invitée, elle travaille dans un laboratoire et fait de la recherche. Elle a décidé de se mettre sérieusement à la botanique de terrain récemment et a repris les études, en s’inscrivant au diplôme de botanique de terrain d’Amiens. Consciente qu'il y a de moins en moins de gens qui sont capable d’identifier, de déterminer précisément les espèces, elle sait que c’est une compétence qu’il est important de ne pas laisser disparaître. Chercheuse et vulgarisatrice mais aussi passionnée de jeux vidéo, elle nous parle du rapport nature -> jeux via le sujet épineux de la botanique.

Elle a participé à des expéditions scientifiques dans le jeu Minecraft avec le Collectif Conscience - une initiative qui s’appelle “Minecraft Explorer”, ce qui a été l’occasion pour elle de se pencher sur la botanique du jeu dans un article, publié sur son blog, le Plantoscope.

Le lien de son blog : https://leplantoscope.fr/

Le lien de Podcast Science : https://www.podcastscience.fm/

SOMMAIRE


Introduction et présentation 
Pourquoi parler des plantes dans le jeu vidéo ? 
Les archétypes de fonction dans le jeu vidéo 
Le jeu vidéo comme espace d’étude anthropologique de la relation à la plante 
Le jeu vidéo comme source d’apprentissage et de sensibilisation aux plantes 
Conclusions

QUELQUES LIENS


La physique dans le jeu vidéo, avec Jaques Kerner : https://www.podcastscience.fm/emission/2019/04/02/podcast-science-369-physique-jeu-video/
La démarche de création d’un jeu vidéo : https://www.podcastscience.fm/emission/2019/09/26/podcast-science-383-creer-un-jeu-video/
La science dans Animal Crossing : https://www.podcastscience.fm/emission/2020/06/19/podcast-science-416-animal-crossing-science/

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(c) Crédits - Copyright Tous droits réservés

Montage et enregistrement : Tassanee Alleau 

Invitée : Elea Héberlé 

Musique du générique de début et de fin : Tassanee Alleau 

Visuel de la vignette : Tassanee Alleau, image du domaine public

Blog : https://histoiresnat.hypotheses.org/

Bonjour à tous et bienvenue dans cet épisode du Podcast Histoires naturelles. Nous accueillons Mathilde Vigné, doctorante en droit. Sat thèse en droit public est intitulée « Le dommage environnemental en droit international » sous la direction du professeur M. Forteau, au sein du Centre de droit international de Nanterre (CEDIN) de l’Université Paris Nanterre.
Sa problématique principale : si le dommage environnemental est une catégorie de dommage à part entière en droit international, avec toutes les spécificités qu’il peut comporter en termes d’accès à la justice, d’évaluation du dommage et de réparation. Ces questions se posent d’autant plus lorsque les dommages dépassent le simple cadre bilatéral (deux Etats qui, par exemple, sont tous deux sur le tracé d’un même fleuve) et s’étend au niveau global (protection de l’atmosphère, lutte contre le changement climatique, perte de la biodiversité).
Vous pouvez contacter la jeune chercheuse à cette adresse : vigne.mathilde@gmail.com
---Bibliographie sélective---
Ouvrages et articles :
- Introduction au droit international de l’environnement, Pierre-Marie Dupuy et Jorge Enrique Vinuales, Bruxelles, Bruylant, 2015, 499 p.
- Droit de l’environnement en Afrique, Maurice Kamto, Vanves, EDICEF, 1996 (introduction disponible ici)
- L’article Christopher D. Stone, « Should trees have standing? Towards legal rights for natural objects », 45 South California Law Review 450 (1972) (lien)
Cour internationale de Justice (site)
Tribunal international du droit de la mer (site) 
Contentieux climatique :
- Site web de Notre Affaire à Tous, association de défense de l’environnement qui a notamment participé à l’Affaire du Siècle (contentieux climatique français) avec une newsletter des affaires climatiques ;
- Site de ClientEarth, ONG de défense de l’environnement sur le plan juridique ;
- Base de données Climate Change Litigation Database portant sur le contentieux climatique (site en anglais)Contentieux climatique :
- Site web de Notre Affaire à Tous, association de défense de l’environnement qui a notamment participé à l’Affaire du Siècle (contentieux climatique français) avec une newsletter des affaires climatiques ;
- Site de ClientEarth, ONG de défense de l’environnement sur le plan juridique ;
- Base de données Climate Change Litigation Database portant sur le contentieux climatique (site en anglais)
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La bibliographie complète est sur le blog https://histoiresnat.hypotheses.org/
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(c) Crédits:
Montage et enregistrement : Tassanee Alleau
Invitée : Mathilde Vigné
Musique du générique de début et de fin : Tassanee Alleau
Visuel de la vignette : Tassanee Alleau

Bonjour,

Aujourd'hui nous entamons la saison 3 du Podcast Histoires naturelles.

J'ai le plaisir d'inviter Kévin Troch, docteur en histoire. Il nous parle d'histoire environnementale des sites miniers dans le Nord. Il nous fait aussi part de sa passion pour les cailloux et de son expérience au sein du musée de l'université de Mons.

Quelques informations complémentaires: 


- MUMONS : https://mumons.be/a-propos/
- Son carnet hypothèses : https://trous.hypotheses.org/author/trous et https://kevintroch.wordpress.com/
- Sur son activité au musée : http://comscicomca.org/2020/04/20/kevin-troch-docteur-en-histoiregestionnaire-des-collections-de-lumonsmuseogeek-au-mumons/
- Sa thèse : "Ne pas grever l'avenir au bénéfice du présent. Une histoire environnementale de l'extraction du charbon de la fin du 18e à l'Entre-deux-guerres: un développement non soutenable. L'exemple du Couchant de Mons et du Valenciennois", thèse de doctorat en histoire inédite, Université de Lille - Université de Namur, 2018, 
- Son article paru dans Vertigo https://journals.openedition.org/vertigo/17998
- Son article paru dans Global Environment https://ingentaconnect.com/content/whp/ge/2018/00000011/00000002/art00006;jsessionid=twal1thkw9l1.x-ic-live-02

Sur les sites miniers en France :


- https://bassinminier-patrimoinemondial.org/les-cinq-grands-sites-miniers/
- http://www.patrimoine-minier.fr/index_france.html
- https://memomines.hypotheses.org/

Retrouvez toutes les infos sur https://histoiresnat.hypotheses.org/

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(c) Crédits:

Montage et enregistrement : Tassanee Alleau

Invité : Kévin Troch

Musique du générique de début et de fin : Tassanee Alleau

Visuel de la vignette : à partir d'une photographie de Kévin Troch

Bonjour ! Lien du compte Instagram d’Estelle de Sentiersdimages https://instagram.com/sentiersdimages?utm_medium=copy_link Bienvenue dans le Podcast Histoires naturelles.
Cet épisode est le dernier de la saison 2 du podcast. J’ai pris de nouveau beaucoup de plaisir à construire ce podcast avec vous et à monter les épisodes.
Tous ces épisodes sont disponibles sur les plateformes Apple, Spotify, Deezer, Anchor FM et bien d’autres sites inspirants.
Nous avons pu parler cette saison de transmission des enjeux de la Nature aux enfants à travers la littérature jeunesse, à travers des témoignages d’enseignants et d’enseignantes. Nous avons voyagé dans l’esprit d’une artiste qui fait le lien entre art et sciences. Nous avons voyagé dans le temps avec Louis XVI, les botanistes et les physiocrates. Et enfin, je vous avais fait quelques recommendations de lecture dans l’épisode 12 sur des essais qui viennent bouleverser nos consciences et nos paradigmes.
La Nature est un sujet vaste, trop, et j’en ai bien conscience. Ce sujet met permet néanmoins de conserver une liberté qui nous convie à nous intéresser à tous les thèmes possibles autour de la Nature. Il n’est jamais question de rester dans les carcans d’une Nature trop scientifique ou d’une Nature trop historicisée. L’ambition de ce podcast est de se poser continuellement des questions et de s’interroger sans cesse sur les fondements de notre société en relation avec la nature.
Dans un article récent sur Reporterre, le quotidien de l’écologie, Philippe Descola anthropologue connu pour ses recherches autour des concepts nature/culture, nous a invité à reconsidérer l’idée de nature dans sa totalité. Il explique qu’il a pu avant les années 70 construire sa recherche en étudiant des sociétés et des systèmes qui n’avaient pas encore été affectés par l’économie de plantation, le capitalisme et l’épuisement des ressources lié à ces systèmes dévastateurs et destructeurs.
Il raconte comment des sociétés avaient déjà cette conscience de transformer la nature. Notre vision d’Européens ou d’Occidentaux en général, nous a amené à penser les peuples que Descola a étudiés en “peuples naturels” voire primitifs. Une idée encore plus destructrice. Pourtant, dans ces sociétés le rêve, les animismes et beaucoup de pratiques et rituels disparus en Europe par exemple, questionnent déjà les concepts de non-humains, de communication avec la nature, de commensalité interespèce et de sacralisation des ressources naturelles afin qu’elles ne disparaissent pas.
Aujourd’hui, notre impression est que, comme le dit Descola, la nature est une abstraction, trop complexe à saisir. Elle est difficilement appréhendée en droit, tout comme elle est un langage encore non interprété par les écrivains, les artistes et les poètes. La science n’a pas encore acquis l’entièreté du savoir sur les choses de la nature non plus.
Dans cet épisode, Estelle de Sentiersdimages (je vous laisserai son compte instagram qu’il faut absolument suivre en barre d’infos du podcast), nous raconte la lecture qui l’a marquée définitivement et durablement avec ses mots. Bonne écoute !