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Internet : le chaos général ! (4/5‪)‬ Littérature Sans Frontières • Fréquence Terre - La Radio Nature

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Poursuivons la lecture attentive de l’essai Psychologie de la Connerie écrit par un collectif de spécialistes aux Éditions Sciences Humaines.

« La connerie à l’ère des réseaux sociaux, c’est la formulation de jugements sans appel réduisant la vie à l’apparence » et, justement, qu’en pense Howard Gardner, professeur en cognition et en sciences de l’éducation, quand on lui demande si Internet est la défaite de l’intelligence. Il répond qu’Internet c’est le « chaos général créant la confusion dans une quasi absence de réflexion », alors que l’objectif principal de l’éducation, outre l’alphabétisation, est de procurer les outils permettant de distinguer le vrai du faux, de juger ce qui est beau en art, dans la nature…, et de pouvoir justifier ses préférences, enfin d’orienter son jugement et son action dans les domaines moraux et éthiques. »

Pour Sébastien Dieguez, neuropsychologue, « la connerie n’est pas, ou pas seulement, le contraire de l’intelligence, on peut être très intelligent et très con : il suffit pour s’en convaincre de mettre n’importe quel intellectuel à un poste politique ou d’encourager tel expert à s’exprimer sur un sujet qu’il ne connaît pas, ce qui produira de la bêtise intelligente dont l’essence est une indifférence à l’égard de la vérité.

Alain Roger, auteur du Bréviaire de la bêtise est tout aussi formel : la connerie est la suffisance à l’état pur : « Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis et si je ne suis pas d’accord avec quelque chose, c’est bien la preuve que c’est faux… »

Nous lisons encore sous différentes plumes que l’imbécile, du fait qu’il est imbécile, ne dispose pas des ressources mentales qui lui permettraient de s’apercevoir de son imbécillité.

Quant à la connerie, elle cherche à se faire passer pour de l’intelligence. « Le con n’a pas le moindre début d’idée concernant ce qui lui permettrait d’être moins con. Il ne sait d’ailleurs pas qu’il est con. Ainsi, le dernier des imposteurs peut se faire passer pour un petit génie, un géant de la philosophie ou une pointure des neurosciences. Les théories du complot cherchent à se faire passer pour des investigations sérieuses et soucieuses de faire éclater la vérité, mais sans jamais fournir le moindre effort en ce sens. »

Musique : Michaël Mathy :http://www.michaelmathy.be/#music



 

Poursuivons la lecture attentive de l’essai Psychologie de la Connerie écrit par un collectif de spécialistes aux Éditions Sciences Humaines.

« La connerie à l’ère des réseaux sociaux, c’est la formulation de jugements sans appel réduisant la vie à l’apparence » et, justement, qu’en pense Howard Gardner, professeur en cognition et en sciences de l’éducation, quand on lui demande si Internet est la défaite de l’intelligence. Il répond qu’Internet c’est le « chaos général créant la confusion dans une quasi absence de réflexion », alors que l’objectif principal de l’éducation, outre l’alphabétisation, est de procurer les outils permettant de distinguer le vrai du faux, de juger ce qui est beau en art, dans la nature…, et de pouvoir justifier ses préférences, enfin d’orienter son jugement et son action dans les domaines moraux et éthiques. »

Pour Sébastien Dieguez, neuropsychologue, « la connerie n’est pas, ou pas seulement, le contraire de l’intelligence, on peut être très intelligent et très con : il suffit pour s’en convaincre de mettre n’importe quel intellectuel à un poste politique ou d’encourager tel expert à s’exprimer sur un sujet qu’il ne connaît pas, ce qui produira de la bêtise intelligente dont l’essence est une indifférence à l’égard de la vérité.

Alain Roger, auteur du Bréviaire de la bêtise est tout aussi formel : la connerie est la suffisance à l’état pur : « Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis et si je ne suis pas d’accord avec quelque chose, c’est bien la preuve que c’est faux… »

Nous lisons encore sous différentes plumes que l’imbécile, du fait qu’il est imbécile, ne dispose pas des ressources mentales qui lui permettraient de s’apercevoir de son imbécillité.

Quant à la connerie, elle cherche à se faire passer pour de l’intelligence. « Le con n’a pas le moindre début d’idée concernant ce qui lui permettrait d’être moins con. Il ne sait d’ailleurs pas qu’il est con. Ainsi, le dernier des imposteurs peut se faire passer pour un petit génie, un géant de la philosophie ou une pointure des neurosciences. Les théories du complot cherchent à se faire passer pour des investigations sérieuses et soucieuses de faire éclater la vérité, mais sans jamais fournir le moindre effort en ce sens. »

Musique : Michaël Mathy :http://www.michaelmathy.be/#music



 

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