46 min

L'élu.e A chances égales

    • Sciences sociales

Avec mon invitée Alice Pavie, doctorante à l'Université d'Aix-Marseille nous allons nous intéresser aux heureux élu.e.s des programmes égalité des chances. Quels sont les profils sélectionnés? Quel est le regard porté par les jurés sur ces élèves?



En France, l’enseignement supérieur est marqué par son dualisme entre grandes écoles et universités. Ce dualisme s’accompagne d’une hiérarchisation scolaire et sociale liée à l’existence ou à l’absence d’un contrôle exercé sur l’accès des étudiants dans les établissements de l’enseignement supérieur. Certaines écoles ont la possibilité de choisir leurs etudiants, d’autres pas.



Phénomène parallèle, depuis 20 ans, l'internationalisation des systèmes d’éducation a mis en concurrence les grandes écoles en vue de leur classement international. C’est dans ce contexte que les programmes égalité des chances sont apparus, ils s’adressent à des élèves le plus souvent à des lycéens en filière générale scolarisés dans des établissements de l’éducation prioritaire. L’objectif de ces programmes? Diversifier le recrutement de l’enseignement supérieur. 



Parce qu’en effet, on part de loin. Aujourd’hui, les enfants d’ouvriers représentent 30% des jeunes. Ils ne sont plus que 11% de leur classe d’âge dans le supérieur. Et plus la filière est sélective, moins ils sont nombreux. Ils sont 6% des étudiants en classe préparatoire. C’est l’exact opposé pour les enfants de cadres supérieurs qui représentent 18% de leur classe d’age. Plus la filière est sélective, plus ils sont nombreux. Ils représentent ainsi la moitié des élèves en classe preparatoire.  

Avec mon invitée Alice Pavie, doctorante à l'Université d'Aix-Marseille nous allons nous intéresser aux heureux élu.e.s des programmes égalité des chances. Quels sont les profils sélectionnés? Quel est le regard porté par les jurés sur ces élèves?



En France, l’enseignement supérieur est marqué par son dualisme entre grandes écoles et universités. Ce dualisme s’accompagne d’une hiérarchisation scolaire et sociale liée à l’existence ou à l’absence d’un contrôle exercé sur l’accès des étudiants dans les établissements de l’enseignement supérieur. Certaines écoles ont la possibilité de choisir leurs etudiants, d’autres pas.



Phénomène parallèle, depuis 20 ans, l'internationalisation des systèmes d’éducation a mis en concurrence les grandes écoles en vue de leur classement international. C’est dans ce contexte que les programmes égalité des chances sont apparus, ils s’adressent à des élèves le plus souvent à des lycéens en filière générale scolarisés dans des établissements de l’éducation prioritaire. L’objectif de ces programmes? Diversifier le recrutement de l’enseignement supérieur. 



Parce qu’en effet, on part de loin. Aujourd’hui, les enfants d’ouvriers représentent 30% des jeunes. Ils ne sont plus que 11% de leur classe d’âge dans le supérieur. Et plus la filière est sélective, moins ils sont nombreux. Ils sont 6% des étudiants en classe préparatoire. C’est l’exact opposé pour les enfants de cadres supérieurs qui représentent 18% de leur classe d’age. Plus la filière est sélective, plus ils sont nombreux. Ils représentent ainsi la moitié des élèves en classe preparatoire.  

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