92 épisodes

Refaire revivre nos héros d'autrefois de la guerre de cent ans : Bertrand Du Guesclin, Charles V, ...
Vous pouvez me retrouver sur :
https://la-guerre-de-cent-ans-et-nous.com/
https://youtube.com/channel/UChF2vdGbwbsDlLOiApG69oA

La Guerre de cent ans et nous Jean-Michel Moyen-Âge

    • Histoire
    • 4,6 • 5 notes

Refaire revivre nos héros d'autrefois de la guerre de cent ans : Bertrand Du Guesclin, Charles V, ...
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    Le dernier combat de John Chandos, le 31décembre 1369

    Le dernier combat de John Chandos, le 31décembre 1369

    Un petit rappel de la sortie de mon livre «  Bertrand du Guesclin
    en Espagne 1365 – 1369 » qui parle de son arrestation à la
    bataille de Najéra et de la participation de John Chandos au
    paiement de sa rançon pour sa libération.

    https://www.simply-crowd.com/produit/du-guesclin/

    Revenons au dernier combat de John Chandos.

    John Chandos est l’égal de Bertrand du Guesclin. C’est un petit noble anglais. Il s’est fait remarquer dans les combats par sa bravoure, son courage, sa tactique sur les champs de bataille et son abnégation pour son roi et son fils. Il a été à Édouard III et au Prince noir ce qu’a été Bertrand du Guesclin au roi de France, Charles V.

    Un peu d’histoire sur ce grand chef de guerre.

    Il est né vers 1320 et est mort en 1370. Comme Bertrand du Guesclin, de petite noblesse bretonne, il a gagné la reconnaissance des siens grâce à ses talents de militaire.

    En 1339, il se fait remarquer par le roi Édouard III lors du siège de Cambrai pourtant délaissé par celui-ci avant l’arrivée de l’ost de Philippe VI.

    En 1346, il est aux côtés d’Édouard III et de son jeune fils,
    Édouard de Woodstock surnommé le prince noir, lors de leur
    chevauchée et la bataille de Crécy.

    Il chevauche avec le prince noir dans le sud en 1355 et dans le nord de la France en 1356 ; il est considéré comme le vainqueur de Poitiers.

    En 1364, il commande l’armée anglo-bretonne à Auray ; il
    inflige une dure défaite aux Franco-Bretons de Charles de
    Blois-Châtillon qui meurt dans les combats et fait prisonnier
    Bertrand du Guesclin.

    1367, il est vainqueur à la bataille de Najéra en Espagne,
    aux côtés du prince noir contre les Franco-Castillans du roi Henri et de Bertrand du Guesclin qui est, une nouvelle fois, fait prisonnier. Il participera au paiement de sa rançon pour sa libération, un an plus tard.

    1369, le prince noir le nomme sénéchal du Poitou ; il part combattre les Français qui ont repris les hostilités contre
    l’Angleterre. Le 31 décembre 1369, il est mortellement blessé dans un banal combat, et bien malencontreusement,
    contre une compagnie de Bertrand du Guesclin sur le pont qui
    enjambe la Vienne à Lussac-les-Châteaux entre Poitiers et Limoges. Je vais vous raconter ce combat :

    • 7 min
    Jean de Dunois ternit sa gloire et se rachète

    Jean de Dunois ternit sa gloire et se rachète

    Reparlons de Jean de Dunois (1403 - 1468) que j’avais un peu délaissé ces dernières semaines. Après sa jeunesse et ses premières armes, ses sièges de Montargis, d’Orléans et de Rouen, en 1440 Jean de Dunois est dans la tourmente puis, se rachète auprès du roi aux sièges de Verneuil-sur-Avre, de Harfleur et de Caen.

    La gloire ternie et le pardon du roi

    Une rébellion des princes naît, en 1440, la Praguerie, quand le roi décide de faire la paix avec les Anglais après trente ans de combats impitoyables. De la Trémoille, en disgrâce, en prend
    la tête. Dunois, oubliant ses devoirs et aveuglé par la haine au comte de Richemont, participe à cette rébellion. Lors d’une de leurs réunions, Arthur de Bretagne s’incruste dans cette assemblée et demande que tout cela cesse. Ils sont six cents alors que le connétable n’est accompagné que par vingt personnes de son hôtel. Ils sont tous prêts à l’arrêter. Grâce à l’intervention
    du sire de Chabannes, qui est contre son emprisonnement, le connétable est libéré. Il dit, alors, à l’assemblée.

    — L’arrestation du premier officier de la Couronne pourrait rompre les pourparlers avec les Anglais et les faire revenir, chez nous, dès qu’ils apprendront que le roi de France est privé de son chef des armées.

    Dunois s’aperçoit, très tôt, qu’il a fait une erreur en prenant part à cette rébellion. Il voit le roi à Poitiers et embrasse ses
    genoux en implorant sa clémence. Charles VII l’accable de
    reproches. Il lui accorde, quand même, son pardon et l’envoie en
    Île-de-France expulser les Anglais.

    • 15 min
    Le siège de Bergerac par les Anglais en 1345

    Le siège de Bergerac par les Anglais en 1345

    Édouard III est déterminé à attaquer la France sur trois fronts, par la Bretagne avec Guillaume de Bohun, comte de Northampton, par la Gascogne avec son cousin, Henri de Grosmont, comte de
    Derby et par la Flandre qu’il commandera. Il n’a pas supporté que Philippe de Valois soit couronné roi de France à sa place. Il nomme le comte de Derby, lieutenant du roi en Gascogne, le 13 mars 1345 et l’autorise à lever une armée. Il embarque à Hampton et atteint Bayonne à la Saint-Michel en 1345. Aussitôt tout déchargé des nefs, il prend la route de Bordeaux. Le comte de L'Isle-Jourdain apprend l’arrivée à Bordeaux d’une forte armée anglaise. Il réunit rapidement les comtes de Gascogne au service de la France. Les seigneurs lui disent qu’ils sont forts assez pour garder le passage de la Garonne. On recrute dans toutes les villes et villages pour se défendre. Le comte de Derby entend que les barons et chevaliers de Gascogne sont à Bergerac. Il décide de partir immédiatement ; le comte nomme, maréchaux,
    Gauthier de Mauny et Frank van Hallen.

    • 7 min
    Le Mans, la prise en 1448 et quelques faits historiques

    Le Mans, la prise en 1448 et quelques faits historiques

    Bonjour à toutes et à tous,

    Quelques secondes pour vous parler que mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne » est parti au tirage.

    Passons, maintenant, à ma publication :

    Le Mans, préfecture du département de la Sarthe et capitale de l’ancienne province historique et culturelle du Maine, est une
    ville riche en évènements au Moyen age pour la partie qui
    intéresse : la guerre de Cent Ans.

    Elle a vu 3 rois qui ont déconstruit la France ; Philippe VI de
    Valois et les défaites historiques de l’Ecluse en 1340 et de Crécy
    en 1346 ; Jean II le bon, son fils, et le cinglant désastre de
    Poitiers en 1356 avec son traité de Brétigny en 1360 qui donne aux Anglais une moitié de la France et Charles VI le fol qui
    favorise l’arrivée d’Henri VI, roi d’Angleterre, roi de France, néanmoins contesté.

    Mais, elle a vu, aussi, 2 rois Valois qui ont reconstruit la France; Charles V, en 1369, déclare la guerre aux Anglais et nomme Bertrand du Guesclin, son connétable, qui commence la reconquête de la France à partir du Mans . Pour sa première bataille, il inflige aux Anglais une sévère défaite à Pontvallain en 1370 et Charles VII avec Jean de Dunois qui libère la Normandie à partir de la prise du Mans aux Anglais.

    Parlons maintenant du siège du Mans en 1448.

    • 8 min
    Le siège de Rouen en 1449

    Le siège de Rouen en 1449

    Rouen possédait les partisans les plus favorables de la Normandie aux Anglais. Le nombre de sympathisants, pour le roi de France, ne cessait d’augmenter depuis la mort de Jeanne d’Arc sur le bûcher qu’ils avaient réprouvé. Le comte de Somerset, gouverneur de la Normandie dont le siège était à Rouen, personnage dépourvu de génie et sans prévoyance aucune, pensait que, seulement, par son nom, la région lui était soumise. Pendant le siège de la ville par les Français, il fut aidé par Talbot, arrivé rapidement d’Harcourt. Somerset le chargea de la défense de la ville. Celui-ci fortifia au mieux les remparts et plaça judicieusement ses deux mille archers restants de toutes ses campagnes. Il renforça le couvent de l’abbaye Sainte-Catherine, sur la route de Paris, par cent vingt hommes supplémentaires. La milice de la ville vint augmenter ses effectifs.

    • 10 min
    Chapitre 3, ascension et consécration pour Jean de Dunois

    Chapitre 3, ascension et consécration pour Jean de Dunois

    Image: Charles VII entre dans Paris, le 12 novembre 1437

    Après leur réussite au siège d’Orléans, Jean de Dunois et Jeanne d’Arc rencontrent le roi à Loches. Charles VII les comble de louanges. Le comte d’Alençon, prisonnier à la bataille de Verneuil en 1424, paie sa rançon et rentre en France. Il y rencontre le roi. Il lui donne le commandement suprême de son armée pour continuer la guerre contre l’occupant. Celui-ci nomme, le bâtard d’Orléans, son premier lieutenant. De leur côté, les restants des troupes anglaises d’Orléans prennent Jargeau, Mehun et Beaugency. Ils demandent des renforts à Bedford ; il leur envoie une armée, commandée par Fastoff, de trois mille cinq cents hommes, tous picards et normands. Mais, les Français veillent. 12
    juin 1429, ils reprennent Jargeau. Il y a six cents morts anglais,
    Suffolk est prisonnier et son frère William de la Pole se noie
    en voulant traverser la Loire. Quelques jours plus tard, Beaugency
    est dans le collimateur des Français. Un événement entache l’autorité de Jeanne d’Arc. Le comte de Richemont, ex-connétable de France, marche avec ses hommes pour venir en aide aux Français. Jeanne d’Arc reçoit l’ordre de Charles VII de
    l’arrêter. La Hire, Xaintrailles et une majeure partie des capitaines sont contre cette décision du roi, car on ne peut pas traiter, en ennemi, un prince breton. Dunois se range à leur avis et le défend.
    Jeanne d’Arc se plie à la décision de ses capitaines. Beaugency est attaquée par le comte d’Alençon qui donne le commandement de son armée à son oncle, le comte de Richemont. Le 17 juin, la forteresse demande sa reddition. À Mehun, Talbot quitte la ville suivi de trois mille cinq cents hommes, rejoint Fastoff pour protéger Paris. Ils livrent bataille à
    Patay le 18 juin. Les Anglais y laissent deux mille cinq cents
    hommes, morts, blessés ou prisonniers dont Talbot, leur général.
    Fastoff s’enfuit ; Bedford le réprimande et il en perd l’ordre de la Jarretière....

    • 15 min

Avis

4,6 sur 5
5 notes

5 notes

Ayzen 42 ,

Merci

Merci de faire un podcast sur cette période de l’histoire peu étudiée en cours 🙏🏻
C’est une période qui me passionne, malgré la mauvaise image qu’elle a parfois 🏰

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