4 min

Nos croyances changent les autres - L'effet Pygmalion La communication simple et efficace au quotidien

    • Développement personnel

Quand j’étais à l’école, j’étais très mauvais en allemand. 

Et les professeurs que j’ai eus le savaient — tout comme moi d’ailleurs. Mes moyennes ne décollaient pas et me prouvaient que j’étais totalement nul.  

Le premier choc est arrivé quand un professeur proche de la retraite me dit un jour : « Ne t’inquiète pas, je sais que tu vas y arriver ! Qu’est-ce que tu peux faire pour, au moins connaître les mots ? Et après, si tu veux on regardera ensemble la forme."  — Je pense que je n’ai jamais autant appris de vocabulaire allemand que durant cette année-là. J’avais l’espoir d’y arriver et j’ai tout fait pour. Après, quand ce professeur est parti à la retraite, j’ai à nouveau sombré dans l’indifférence d’une langue trop barbare pour que je la comprenne… et elle me le rendait bien. 

Quelques années après, il fallait que j’améliore mon allemand, faute de quoi, je n’aurai pas mon bac. Je suis parti un mois en Allemagne et ma famille d’accueil a cru en moi. Je suis revenu en pouvant avoir plusieurs conversations, avec énormément de fautes, certes, mais compréhensibles par un autochtone ! J’arrivais à communiquer. 

Aujourd’hui, j’ai découvert le Suisse-Allemand. C’est magique ! Je peux parler totalement faux et ça sonne super juste pour eux — j’arrive à me faire comprendre et je les comprends suffisamment pour avoir des conversations téléphoniques simples. 🙂 Une réussite. 

L’effet Pygmalion a fait qu’aujourd’hui, j’ai des bases utilisables en allemand. Et si tous les enseignants avaient cru en moi durant mes 12 ans de cours d’allemand et étaient animés par le fait que tous les élèves romands peuvent apprendre l’allemand facilement, j’aurais peut-être le même niveau que nos voisins suisses allemands ont du français 🙂 

Mais comment ça marche cet « effet Pygmalion » ? Ça, je peux vous l’expliquer. Pour les cours d’allemand par contre, il va falloir attendre encore un peu.

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Quand j’étais à l’école, j’étais très mauvais en allemand. 

Et les professeurs que j’ai eus le savaient — tout comme moi d’ailleurs. Mes moyennes ne décollaient pas et me prouvaient que j’étais totalement nul.  

Le premier choc est arrivé quand un professeur proche de la retraite me dit un jour : « Ne t’inquiète pas, je sais que tu vas y arriver ! Qu’est-ce que tu peux faire pour, au moins connaître les mots ? Et après, si tu veux on regardera ensemble la forme."  — Je pense que je n’ai jamais autant appris de vocabulaire allemand que durant cette année-là. J’avais l’espoir d’y arriver et j’ai tout fait pour. Après, quand ce professeur est parti à la retraite, j’ai à nouveau sombré dans l’indifférence d’une langue trop barbare pour que je la comprenne… et elle me le rendait bien. 

Quelques années après, il fallait que j’améliore mon allemand, faute de quoi, je n’aurai pas mon bac. Je suis parti un mois en Allemagne et ma famille d’accueil a cru en moi. Je suis revenu en pouvant avoir plusieurs conversations, avec énormément de fautes, certes, mais compréhensibles par un autochtone ! J’arrivais à communiquer. 

Aujourd’hui, j’ai découvert le Suisse-Allemand. C’est magique ! Je peux parler totalement faux et ça sonne super juste pour eux — j’arrive à me faire comprendre et je les comprends suffisamment pour avoir des conversations téléphoniques simples. 🙂 Une réussite. 

L’effet Pygmalion a fait qu’aujourd’hui, j’ai des bases utilisables en allemand. Et si tous les enseignants avaient cru en moi durant mes 12 ans de cours d’allemand et étaient animés par le fait que tous les élèves romands peuvent apprendre l’allemand facilement, j’aurais peut-être le même niveau que nos voisins suisses allemands ont du français 🙂 

Mais comment ça marche cet « effet Pygmalion » ? Ça, je peux vous l’expliquer. Pour les cours d’allemand par contre, il va falloir attendre encore un peu.

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