La communication simple et efficace au quotidien HappyEntreprise

L'écoute... On a souvent pour habitude de ne pas écouter son interlocuteur jusqu'au bout! 

Et pourtant... 

Dans ce premier épisode, on va poser les bases de la communication au quotidien. 

Au fur et à mesure des épisodes, les défis que vous aurez à relever vont aller "crescendo" pour qu'au final, vous deveniez un communicateur conscient et aguerri. 

Devenez un pro de la communication au quotidien! 

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Alors que  certains espèrent que vous les compreniez sans ouvrir la bouche, on s'intéresse aujourd'hui à ceux qui ont le courage de l'ouvrir!  

C'est effectivement un acte héroïque parce qu'entre ce que vous pensez dire, ce que vous dites, ce que l'autre entend, ce qu'il veut entendre, ce qu'il peut comprendre et finalement ce qui est compris par votre interlocuteur, il y a suffisamment de paramètres pour parler pour ne rien dire.

Afin d'éviter une interprétation trop éloignée de votre message d'origine, la reformulation pourrait être l'outil qu'il vous faut. 

Alors, reformulez avec vos mots et les malentendus passeront à la trappe! 

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Quand j’étais à l’école, j’étais très mauvais en allemand. 

Et les professeurs que j’ai eus le savaient — tout comme moi d’ailleurs. Mes moyennes ne décollaient pas et me prouvaient que j’étais totalement nul.  

Le premier choc est arrivé quand un professeur proche de la retraite me dit un jour : « Ne t’inquiète pas, je sais que tu vas y arriver ! Qu’est-ce que tu peux faire pour, au moins connaître les mots ? Et après, si tu veux on regardera ensemble la forme."  — Je pense que je n’ai jamais autant appris de vocabulaire allemand que durant cette année-là. J’avais l’espoir d’y arriver et j’ai tout fait pour. Après, quand ce professeur est parti à la retraite, j’ai à nouveau sombré dans l’indifférence d’une langue trop barbare pour que je la comprenne… et elle me le rendait bien. 

Quelques années après, il fallait que j’améliore mon allemand, faute de quoi, je n’aurai pas mon bac. Je suis parti un mois en Allemagne et ma famille d’accueil a cru en moi. Je suis revenu en pouvant avoir plusieurs conversations, avec énormément de fautes, certes, mais compréhensibles par un autochtone ! J’arrivais à communiquer. 

Aujourd’hui, j’ai découvert le Suisse-Allemand. C’est magique ! Je peux parler totalement faux et ça sonne super juste pour eux — j’arrive à me faire comprendre et je les comprends suffisamment pour avoir des conversations téléphoniques simples. 🙂 Une réussite. 

L’effet Pygmalion a fait qu’aujourd’hui, j’ai des bases utilisables en allemand. Et si tous les enseignants avaient cru en moi durant mes 12 ans de cours d’allemand et étaient animés par le fait que tous les élèves romands peuvent apprendre l’allemand facilement, j’aurais peut-être le même niveau que nos voisins suisses allemands ont du français 🙂 

Mais comment ça marche cet « effet Pygmalion » ? Ça, je peux vous l’expliquer. Pour les cours d’allemand par contre, il va falloir attendre encore un peu.

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Dans la vie, nous avons souvent l’habitude de nous focaliser sur le comportement de nos semblables. 

"Il fait ceci, elle fait cela", "Et patati et patata..." Et on tire des conclusions hâtives sur ces gens parce qu’ils font telle ou telle chose. Mais les intentions qui les poussent à agir ainsi semblent ne pas les intéresser plus que ça. Et pourtant elles ont autant d’importance que les actes. 

C’est comme cette maman qui dit à son enfant à la caisse d’un supermarché : "tu vois mon fils, si tu ne travailles pas à l’école tu vas finir comme le monsieur à la caisse."

D’une part, elle ne connaît pas les intentions qui poussent ce jeune homme à travailler dans un supermarché  — Il veut peut-être financer son doctorat en physique nucléaire en travaillant à la caisse… qui sait ? D’autre part, les propos de la dame peuvent être vexants pour l’étudiant alors que l'intention première de la dame est de motiver son fils à bien travailler à l’école. Dans ce cas en particulier, l’intention est bonne et le comportement: totalement déplacé. 

Un dernier exemple. Imaginons la scène: un homme pointe quelqu’un avec une arme. On est d'accord que selon l’intention du possesseur de l’arme, la situation change du tout au tout dans sa signification? ! Cherche-t-il à se défendre ou à attaquer ? Si vous ne vous intéressez pas à l’intention, l’interprétation que vous en aurez sera forcément erronée. 

Et si on apprenait, grâce à ce podcast, à d’abord différencier l’intention du comportement et à utiliser cette connaissance pour nous sortir de situations peu agréables ? 

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Pratiqué par habitude de langage, le raccourci « tu es… » (fatiguant, par exemple), peut provoquer des réactions relativement énergiques chez votre interlocuteur.

Parce qu’en utilisant la formulation stigmatisante « tu es » ceci ou cela, vous êtes en train d’attaquer l'identité de la personne. 

De ce fait, il n’a pas une grande marge de manœuvre pour vous prouver le contraire.

Pour rendre votre discours moins agressif et pour orienter votre "mindset" vers un mode "solutions", de petits changements sont à mettre en place

La recette d’une communication simple, efficace et respectueuse? C’est dans ce podcast que ça se passe! 😁

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Dans un monde aseptisé par « la perfection » et « au toujours mieux »,  l'échec a perdu sa place de professeur ! 

Vite ! Remettons-le sur son piédestal ! 🏅 

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