Perspective Cécile Lombardie

Les collections, on en a toutes eues quand on était enfant. Que se passe-t-il lorsque des artistes s'emparent dans leurs trésors patiemment accumulés ? Que se passe-t-il quand des artistes court-circuitent le système en étant collectionné ET collectionneur ?

 

Alors que Javier Hirschfeld Moreno explore la représentation de la communauté Queer en confrontant des cartes de visite du XIXe siècle avec des photos de site de rencontres actuels, Jonathan Rosic, lui, fait disparaître des inventions, des photographies et lui-même derrière le geste de l'encre de Chine. Matt Saunders, enfin, fait dialoguer la chimie photographique et la peinture pour réexplorer les icônes de son passé.

 

Matt, Javier et Alexis Rastel (Archiraar), le galeriste de Jonathan, nous parlent de leurs démarches et des œuvres qu'ils exposent au salon Approche à partir d'aujourd'hui. 

 

Habillage musical et post-production : Le Son de l'Encre

Crédit : Matt Saunders

Peut-on vraiment parler de photographie quand une œuvre n’a besoin d’aucun appareil pour être réalisée ? 



Cela paraît surprenant et pourtant, c’est précisément ce qu’induit la technique du photogramme. D’apparence rudimentaire et peu flexible, ce procédé né au XIXe siècle détient pourtant un immense potentiel artistique…Pas étonnant donc qu’Approche, ce salon dédié à l’expérimentation photographique, expose cette année les travaux de trois artistes qui s’emparent de cette technique ancienne : Fabiola Menchelli (MX), Liz Nielsen (US) et Baptiste Rabichon (FR). Ils sont respectivement représentés par la Marshall Gallery, Black Box Projects et la galerie Binome. Laissez-nous vous montrer !

 

Crédit : Liz Nielsen, Pyramid time, 2019

Après très exactement 16 mois d’absence, je ne pouvais plus laisser Perspective prendre la poussière. Je vous explique les raisons de mon silence et ce qui vous attend pour le retour du podcast ! 

Ouvrez vos yeux et vos oreilles la semaine prochaine 👀

Habillage & post-production : Le Son de l'Encre (merci !)

Comment appréhender le pouvoir de la photographie dans le cadre de la lutte pour les droits et libertés ? Comment penser la façon dont s'incarnent visuellement les discours activistes à l'aune d'Internet et des réseaux sociaux ? Quelle a été la réponse du milieu artistique français au lendemain de la mise à mort de George Floyd et des mobilisations qui l'ont suivie ? Enfin, quelles sont les réflexions individuelles et collectives qu'il est urgent d'engager pour garantir, demain, une plus grande inclusivité sur les cimaises de nos musées ? 

 

Dans ce deuxième épisode de Macro, le format consacré aux dynamiques en tension derrière la photographie et son histoire, je donne la parole à Taous R. Dahmani, historienne de la photographie, chercheuse doctorante et critique. Ensemble, nous y évoquons le rôle et le pouvoir de l'image sous le prisme de la représentation des minorités racisées, devant et derrière l'objectif. Nous discutons également de l'importance de l'éducation, indispensable pour apprendre à lire les photographies auxquelles nous sommes constamment confrontés, mais aussi de l'hostilité suscitée par les recherches postcoloniales en France. 

 

Bonne écoute ! 

 

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Pour aller plus loin : 

Taous Dahmani prend les manettes du Jeu de Paume Lab pendant le mois de juin : https://bit.ly/3w4jIOM

"Le phototexte engagé - Une culture visuelle du militantisme au XXe siècle", un ouvrage à paraître pour lequel Taous Dahmani a rédigé un chapitre sur les "photographies verbales" : https://bit.ly/3gpdAKL

Louis-Georges Tin, "Mesurer les discriminations pour pouvoir les combattre" : https://bit.ly/3ih2VEd

Mark Sealy, directeur d’Autograph ABP, sur le manque de diversité de Magnum : https://bit.ly/3igEve4

Nadia Yala Kisukidi sur la rhétorique du déni en France : https://bit.ly/3wWg9u7

Philippe Dagen, "Le silence et l’inertie des musées français sur l’esclavage et les colonies sont habituels" (Le Monde, 26 juin 2020) : https://bit.ly/3ih2XMl

Sébastien Magro, "#BlackLivesMatter, l'assourdissant silence des musées français” (Slate, 15 juin 2020) : https://bit.ly/3ihrFfN

Le fanzine "Mourning, March, Celebration" de Claire Zaniolo, pour lequel tous les bénéfices des ventes sont reversés à ‘Justice pour Ibrahima’ et ‘La Vérité pour Adama’ : https://bit.ly/3cdjlK7



 

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Site : https://www.aparte-studio.com/perspective/ 

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Postproduction : Le Son de l'Encre

De la rigueur des lignes architecturales à la spontanéité des scènes se jouant dans la rue, Aliocha Boi est un photographe autodidacte toujours en éveil, passionné par la découverte de nouvelles façons d'appréhender le médium.

Cette curiosité est d'ailleurs l'une des raisons qui l'a poussé à donner vie à Vision(s) en 2019, l'un des premiers podcasts francophones consacré à la culture photo. Journaliste de formation, il anime et réalise interviews et tables rondes pour interroger les approches d'une grande variété d'acteurs et d'actrices du monde de l'image. 

En parallèle, il documente visuellement les paysages urbains et les mutations de nos villes, de Paris à Shanghaï en passant par La Havane. 

C'est avec grand plaisir que je l'accueille sur Perspective pour le soumettre à l'exercice difficile qu'il propose à ses propres invités. Dans cet épisode, nous discutons de son travail photographique, de la raison d'être de Vision(s), de ce que son podcast a pu apporter à sa propre pratique et de ses projets futurs, tant artistiques que journalistiques. 

Bonne écoute ! 

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Aliocha Boi : 

Site : https://aliochaboi.com/

Instagram : https://www.instagram.com/aliochaboi/

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Vision(s) : 

Site : https://www.visionspodcast.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/

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Postproduction : Le Son de l'Encre

Après plus de 15 ans dans la programmation d'événements culturels pour des entreprises, Thierry Bigaignon ne voulait plus être le seul passionné de la salle. En 2016, il ouvre la galerie éponyme au 9 rue Charlot, dans le 9ème arrondissement de Paris. Passionné, enthousiaste, il nous délivre dans cet épisode sa vision du métier, du marché de l'art mais aussi quelques jolies histoires qui attestent de son engagement auprès des artistes qu'il représente.  

 

Si ces derniers se démarquent chacun à sa manière par leur approche singulière du médium, quelques éléments les unissent. Tout d'abord, cette quête inlassable, quasi-obsessionnelle, de l'exploration du sillon qu'ils creusent individuellement depuis des années. Ensuite, cette réflexion insatiable sur la matérialité de la photographie. Enfin, cette inclination à tendre vers l'abstraction, parfois à demi-mots, souvent à pieds joints. 

 

Bonne écoute ! 

 

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Galerie Thierry Bigaignon :

Site : https://www.thierrybigaignon.com/

Instagram : https://www.instagram.com/galerie_thierry_bigaignon/

 

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Postproduction : Le Son de l'Encre