Retour à la source Meg Wang, Rti

Depuis 2015, l'administration des affaires forestières conduit, en collaboration avec l'université des sciences et des technologies de Pingtung, l'Academia Sinica et l'Université de Chiayi, le grand programme national de surveillance des animaux sauvages.

Je suis la toute première plante taïwanaise à être nommée scientifiquement. Je porte le nom de feuilles à papier de riz, mais je ne suis pas du riz. Je porte le nom chinois de "Tong Tsao" mais je ne suis pas une herbe non plus. Et le matériau obtenu à partir de ma tige que l'on nomme papier n'est pas du papier non plus.
Alors qui suis-je ? 

Le bureau des affaires forestières du ministère de l’Agriculture, en collaboration avec l’Université nationale Cheng Kung mènent actuellement les « Chercheurs d’arbre, projet de carte d’arbres géants », un projet qui consiste à constituer une carte de grands arbres de Taïwan. Ce projet est dirigé par Hsu Chia-jun (Rebecca Hsu), chercheuse du bureau des affaires forestières spécialisée dans des épiphytes. Ces organismes qui poussent en se servant d'autres plantes l’ont orientée vers la hauteur. Par la suite, grimper des arbres l’a redirigée vers chercher des arbres géants. En janvier 2023, son équipe a trouvé l’arbre le plus haut de Taïwan et de l’Asie de l’Est. Il s’agit Un cyprès cryptomeria (Taiwania cryptomerioides) de Taïwan (aussi appelé Taiwania) d’une hauteur de 84,1 mètres. Pourtant, ce projet conduit depuis 2018 est rempli de difficultés et parfois du danger.

De nos jours, les Taïwanais n'ont pas d'habitude de manger d'insectes. Mais, il suffit de remonter le temps, à l'époque où les humains vivaient encore dans la nature, il était beaucoup plus difficile d'avoir un mammifère que d'insectes. Les premiers écrits sur la consommation d’insectes à Taïwan peuvent être remontés en 1736 où le 1er envoyé à Taïwan du censorat, l’agence de surveillance impériale de la Chine ancienne avait écrit qu’Il y avait aussi des gens à la campagne qui attrapaient des cigales et les enveloppaient dans du papier et les grillaient pour accompagner de l’alcool. Et le centre d'éducation naturelle Chukou a mis en place un programme pour sensibiliser les Taïwanais à la consommation d'insectes. 

Avec cette série de cris « Di-Di-Di », aigus et nets, un petit corps vert-pomme, le ventre tout blanc sans tâche et les doigts dotés de toute sa force, l’animal tout petit de 4 cm à 8 cm qui nous intéresse aujourd’hui est le Chuluo Shuwa, Rhacophorus arvalis, littéralement en mandarin: la grenouille arboricole Chuluo.

Maqaw, Mahu, Mahu, tels sont des appellations que les différents groupes aborigènes donnent à la litsea cubeba, aussi connu sous le nom de verveine exotique que les occidentaux utilisent plus souvent comme l’huile d’essence. A Taïwan, cette plante aussi connue sous le nom de poivre de montagne est essentiellement utilisée par des aborigènes en particulier chez le groupe des Atayls. Pour les aborigènes, Maqaw est une plante quasiment miraculeuse, l’ensemble de la plante a un arôme, les racines et les tiges peuvent être utilisés comme médicaments, les fleurs pour faire des infusions, tandis que les jeunes feuilles peuvent être utilisées pour la cuisine. En plus de son utilisation directe dans la cuisine, les aborigènes mâchent directement les fruits de cette plante pour ses effets pour lutter contre la fatigue. A une époque où les Atayals en montagne avaient difficilement accès au sel, Maqaw avec sa saveur particulière était souvent utilisée pour remplacer le sel. Cet arbuste qui pousse dans les milieux montagneux reste une plante délicate. Et l'antenne à Chiayi de l'administration des affaires forestières vient de réussir à planter Maqaw en masse.