Canton en parle Canton en parle

C’est déjà la fin de la campagne ! Et avec elle, le dernier épisode de notre podcast « Canton en parle » ! Pour ce dernier échange, nous avons le plaisir de recevoir Mathieu KLEIN, le Maire de Nancyy et Président de la Métropole du Grand Nancy. En fin connaisseur des communes qui composent notre canton et à la tête de la métropole, avec les maires, il dessine un projet de territoire et de vie qui nous concerne tous. En tant qu’ancien Président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, son regard sur cette collectivité de proximité et les enjeux à venir est particulièrement éclairé.

Mathieu KLEIN revient pour nous sur l’importance, dans notre vie quotidienne, des politiques départementales. Il nous démontre pourquoi notre canton ne doit pas rester dans les années à venir isolé de la dynamique territoriale à l’oeuvre à la Métropole et au département sous l’impulsion de la Majorité de gauche.

Pour cet avant-dernier épisode, nous avons le plaisir de recevoir Lauranne Witt Gautier, conseillère municipale de Nancy, déléguée à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est également animatrice d’un collectif de lutte contre les violences faites aux femmes.

Notre invitée dresse pour nous un état des lieux , qui doit nous faire réagir, des inégalités du quotidien que les femmes vivent, dans nos villes, dans nos rues, dans leur vie professionnelle ou personnelle. Elle nous présente également les outils mis en place au sein de la Métropole du Grand Nancy et donc sur le territoire de notre canton, pour lutter contre les violences faites aux femmes. Elle nous présente également les priorités de son mandat et ses attentes en matière de coopération entre les collectivités pour travailler activement à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui passe par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, par l’éducation dès le plus jeune âge, par la prévention, par l’accompagnement des victimes, par le soutien au réseau associatif particulièrement important.

« Le 8 mars, c’est toute l’année » !

Pour le 8e épisode de Canton en parle, notre podcast de campagne, nous recevons le Maire d’Essey-lès-Nancy, Vice-Président de la Métropole du Grand Nancy, Michel BREUILLE.
Il nous parle des partenariats très concrets de sa ville avec le département : au niveau du collège, de l’action sociale, des subventions à l’investissement pour accompagner les projets structurants de sa commune.
Il identifie un enjeu pour les années à venir : la poursuite des grands chantiers et des grandes politiques publiques mises en place depuis 23 ans par la Majorité départementale de gauche. Ce sont autant d’acquis à défendre.
Pour cela, Michel BREUILLE fait le choix de candidats disponibles, d’expérience et à l’écoute, qui travailleront dans l’intérêt général aux côtés des habitants et des communes.

Dans ce nouvel épisode, deux présidents de département échangent sur ce que veut dire diriger une collectivité à gauche, un département à gauche, qui fait face à des enjeux et des défis sociaux très importants.
Ils défendent tous les deux le projet d’expérimentation d’un revenu de base pour répondre à la situation des jeunes de 18 à 25 ans qui est aujourd’hui un angle mort de la solidarité. La question de la lutte contre la précarité des jeunes est un sujet majeur pour les années à venir dans notre département.
Ils défendent ensemble leur attachement et leur vision de solidarités actives, émancipatrices pour donner à chacun la possibilité de choisir sa vie.

Notre invité du jour est Ian BROSSAT, porte-parole du PCF et adjoint à la Maire de Paris, en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés. Nous évoquons ensemble la protection de l’enfance et plus particulièrement l’accueil et la protection des mineurs non accompagnés que la société protège et confie au département. Fin juin, 50 mineurs isolés supplémentaires atteindront leur majorité en Meurthe-et-Moselle, et ils seront donc 80 à redouter que l’Etat émette à leur encontre des obligations de quitter le territoire français malgré leur parcours d’insertion. Nous évoquons notre responsabilité collective face à ces situations extrêmement difficiles humainement. Le département de Meurthe-et-Moselle est à la hauteur de l’enjeu de la protection et de l’accompagnement des jeunes mineurs : il en va de l’honneur de notre pays d’offrir un avenir digne aux jeunes que nous nous sommes faits un devoir de protéger tout le temps de leur minorité.
Nous évoquons également les solidarités et la responsabilité de la gauche en matière de transition sociale : le département étant au plus près des besoins des habitants tout en ayant une capacité d’innovation forte.

Dans ce cinquième épisode, nos invités Boris VALLAUD, Député des Landes et Valérie BEAUSERT-LEICK dialoguent ensemble et évoquent leur engagement pour lutter contre les inégalités et expérimenter toujours sur nos territoires pour trouver des solutions.

Ils s’engagent pour l’expérimentation d’un revenu de base pour répondre aux enjeux des 18-25 ans, grands oubliés des dispositifs en place aujourd’hui (à 20 ans, le taux de pauvreté est trois fois supérieur à celui des personnes de 60 ans, le taux de chômage à 20 ans est deux fois plus élevé que la moyenne nationale, la majorité des jeunes n’ont pas la chance de pouvoir compter sur un capital de départ). Boris VALLAUD nous interroge : « On peut aller en prison à 16 ans, voter à 18. Mais la majorité sociale est aujourd’hui à 25 ans : est-ce juste ? ».

Ils évoquent l’enjeu de la gauche qui est de construire un nouveau modèle social, une protection sociale pour « apprivoiser le hasard » qui conduit nos vies et les rend parfois dures. Il nous faut aujourd’hui déployer les outils pour re-sécuriser les parcours de vie et les outils pour que les jeunes puissent envisager sereinement leur avenir à l’aune d’une crise sociale et économique majeure.

Valérie BEAUSERT-LEICK rappelle l’engagement de la Meurthe-et-Moselle, pionnière dans l’innovation sociale. Pour elle, il faut redonner du sens au terme de solidarité : il ne saurait s’agir d’assistanat, mais d’un pari sur l’avenir et d’une pierre angulaire de notre pacte social et républicain. La crise des Gilets jaunes et la crise sanitaire ont fait émerger un besoin de services publics renforcé, et de solidarités.

Tous deux s’engagent pour accompagner les mutations sociales et écologiques loin de « l’écologie des vulnérables » qui desserre la ceinture de ceux qui ont la chance de pouvoir changer de modèle. L’écologie peut et doit être un levier d’amélioration de nos vies : quand on aide les 12 millions de Français qui se chauffent mal aujourd’hui, on améliore leur santé, on offre de meilleure condition de réussite à leurs enfants…

Tous deux s’engagent pour un département et un pays plus ambitieux et plus solidaires : être de gauche, c’est être aux côtés de celles et ceux qui ont la vie dure.