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Henry Chavancy: "L’image du Racing est meilleure aujourd’hui qu’il y a une dizaine d’années‪"‬ Poulain Raffûte

    • Rugby

Retour en arrière. 2007 était une superbe année pour moi. J’ai fait des rencontres absolument géniales dont Pierre Berbizier qui me fait confiance et me voilà parti pour relancer ma carrière avec les Michel Diodé, Paul Laussucq, David Gérard, Augustin Pichot, Thomas Lombard, Ludo Valbon et autre Greg Coudol, ainsi que quelques jeunes issus de la formation : Dimartino, Durieux, et au milieu de cette constellation de mecs venus de partout, il y avait ce jeune premier, sage, besogneux qui discrètement mais sûrement grappille cette année les feuilles de match : Henry Chavancy, notre invité de la semaine.

Je vais peut-être faire couiner les afficinados de la stat et les fans de belles histoires de Héros, mais Henry Chavancy a commencé le rugby à 9 ans à... Nîmes. Eh non, il n'est pas né dans une serviette bleu clair et blanche, c'est bien dans le Gard qu'il débute sa passion avant d'arriver à Paris à 11 ans pour ne plus quitter les couleurs de son club de coeur : le Racing 92.
Avant de parler de son palmarès, je voulais dire qu'on avait un point commun avec Henry, on a tous les deux fait l'École de management Léonard de Vinci à Paris. Sauf que toi, tu y es resté quatre ans et moi quatre jours. Et on ne le dira jamais assez l'importance d'avoir un bagage pour anticiper l'après.
Henry, c'est 15 ans de carrière au plus haut niveau : Equipe de France moins de 20 ans, France A, équipe de France aussi et Barbarians bien entendu, champion de France ProD2 en 2009, champion de France en 2016, 3 fois finaliste de la Coupe d’Europe. Il gravit les échelons posément, intelligemment tout au long de son parcours pour devenir un capitaine à l'image de son club, le Racing 92 : régularité, discipline, exemplarité, engagement, avec au milieu l'amitié et un peu de bonne connerie pour que la mayo prenne bien.
Il y a quelque chose d'atypique dans ce club et son histoire. Un truc qui attache et qui laisse pas indifférent : est ce que ça vient de son histoire, de ses couleurs, sa géographie, de sa U Arena ? Il y a quelque chose de précurseur qui à la fois intrigue, détonne et dérange mais je ne pourrais pas expliquer quoi en particulier.
Qui de mieux que l'enfant de ce club pour venir nous parler de son président, de son histoire et de ses figures emblématiques comme les Chabal, Merthens, Szarzewski, Fillol, Carter, dont il a été le parrain à son arrivée ? Qui de mieux que Henry Chavancy pour nous parler de son Racing 92 ? Même gravement blessé à l'épaule, il a tenu à maintenir cet entretien pour en parler avec nous et c'est tout à son honneur...
Bienvenue dans Poulain Raffûte !

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Retour en arrière. 2007 était une superbe année pour moi. J’ai fait des rencontres absolument géniales dont Pierre Berbizier qui me fait confiance et me voilà parti pour relancer ma carrière avec les Michel Diodé, Paul Laussucq, David Gérard, Augustin Pichot, Thomas Lombard, Ludo Valbon et autre Greg Coudol, ainsi que quelques jeunes issus de la formation : Dimartino, Durieux, et au milieu de cette constellation de mecs venus de partout, il y avait ce jeune premier, sage, besogneux qui discrètement mais sûrement grappille cette année les feuilles de match : Henry Chavancy, notre invité de la semaine.

Je vais peut-être faire couiner les afficinados de la stat et les fans de belles histoires de Héros, mais Henry Chavancy a commencé le rugby à 9 ans à... Nîmes. Eh non, il n'est pas né dans une serviette bleu clair et blanche, c'est bien dans le Gard qu'il débute sa passion avant d'arriver à Paris à 11 ans pour ne plus quitter les couleurs de son club de coeur : le Racing 92.
Avant de parler de son palmarès, je voulais dire qu'on avait un point commun avec Henry, on a tous les deux fait l'École de management Léonard de Vinci à Paris. Sauf que toi, tu y es resté quatre ans et moi quatre jours. Et on ne le dira jamais assez l'importance d'avoir un bagage pour anticiper l'après.
Henry, c'est 15 ans de carrière au plus haut niveau : Equipe de France moins de 20 ans, France A, équipe de France aussi et Barbarians bien entendu, champion de France ProD2 en 2009, champion de France en 2016, 3 fois finaliste de la Coupe d’Europe. Il gravit les échelons posément, intelligemment tout au long de son parcours pour devenir un capitaine à l'image de son club, le Racing 92 : régularité, discipline, exemplarité, engagement, avec au milieu l'amitié et un peu de bonne connerie pour que la mayo prenne bien.
Il y a quelque chose d'atypique dans ce club et son histoire. Un truc qui attache et qui laisse pas indifférent : est ce que ça vient de son histoire, de ses couleurs, sa géographie, de sa U Arena ? Il y a quelque chose de précurseur qui à la fois intrigue, détonne et dérange mais je ne pourrais pas expliquer quoi en particulier.
Qui de mieux que l'enfant de ce club pour venir nous parler de son président, de son histoire et de ses figures emblématiques comme les Chabal, Merthens, Szarzewski, Fillol, Carter, dont il a été le parrain à son arrivée ? Qui de mieux que Henry Chavancy pour nous parler de son Racing 92 ? Même gravement blessé à l'épaule, il a tenu à maintenir cet entretien pour en parler avec nous et c'est tout à son honneur...
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