10 episodes

Passez un bon moment en écoutant mes histoires. Elles n'ont d'autre but que de vous divertir pendant quelques minutes. Beaucoup sont des tranches de vie, des aventures vécues par des connaissances ou par moi. L'objectif est d'être joyeux donc l'humour fait partie intégrante de ces récits. J'espère qu'ils te distrairont et si tu les apprécie, n'hésite pas à les partager, les enregistrer et les diffuser. Bonne écoute.

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    • Arts

Passez un bon moment en écoutant mes histoires. Elles n'ont d'autre but que de vous divertir pendant quelques minutes. Beaucoup sont des tranches de vie, des aventures vécues par des connaissances ou par moi. L'objectif est d'être joyeux donc l'humour fait partie intégrante de ces récits. J'espère qu'ils te distrairont et si tu les apprécie, n'hésite pas à les partager, les enregistrer et les diffuser. Bonne écoute.

    Quand-un-chamois-rencontre-le-skieur-le-plus-sympathique

    Quand-un-chamois-rencontre-le-skieur-le-plus-sympathique

    Les sports d’hiver, comme le nom l’indique, se déroulent pendant la saison hivernale. Cette période de l’année a un avantage certain pour s’adonner à ces sports ; la neige. En effet, le ski, le snowboard et autres raquettes se pratiquent généralement sur la neige. L’inconvénient, avec le réchauffement climatique, il devient de plus en plus difficile de cumuler les points positifs : un appartement disponible à un prix raisonnable, un forfait de remontées mécaniques qui donne accès à un grand domaine skiable pas trop cher et surtout, le moins de monde possible sur les pistes, ajoutez du soleil sur de la neige fraîche et tout va bien.







    Un chamois près les pistes







    L’idéal est de partir hors période des vacances scolaires, cela cumule pas mal de critères, c’est ce que j’ai décidé cette année. Première surprise, il y a quand même des enfants et l’école de ski est ouverte ! D’où vient ce mystère ? Après une enquête approfondie lors d’un trajet sur un télésiège, un enfant de CM2 m’avoue que ses parents ont négocié avec la maîtresse son absence pour la semaine. En contrepartie, il s’est engagé à faire des leçons tous les jours. Cependant, nous sommes le mercredi et il n’a toujours pas commencé. Pendant que nous devisons ensemble sur cette anomalie, deux bestioles grattent la neige juste sous nous.







    Un animal protégé







    Deux chamois vont nonchalamment et ne semblent pas du tout impressionnés par la présence d’une ribambelle de skieurs au-dessus de leurs têtes. C’est la première fois que j’ai l’occasion de voir de si près, ces bêtes pourtant réputées farouches. D’un autre côté, il y a peu de chance d’en croiser au bord de la mer. Nous consacrons le reste de la montée aux commentaires sur cette rencontre. Le gamin me confesse qu’il en mange souvent et qu’il adore ça ! Je le somme de s’expliquer, comment peut-on se repaître d’une espèce protégée ? Je comprends ses propos, dès qu’il me précise qu’un chamois est dessiné sur l’étiquette avec la mention « chamois d’or » il s’agit de fromage, cela me rassure.







    Vive la glisse







    Nous nous quittons en haut du télésiège. J’avise une piste rouge avec des grandes banderoles en travers et en plusieurs langues, qui indiquent que la piste est fermée à cause d’un manque d’enneigement. Cependant , mon niveau de ski me permet facilement de slalomer entre les mottes de terre et les cailloux. Cette année, en plus, j’ai des skis de location, ils ne craignent rien. Il y a un avantage supplémentaire de passer par là, et pour moi primordial, je vais avoir la piste pour moi tout seul et, comme elle serpente dans la forêt, personne n’en saura rien. J’entame alors une descente tout en godille. J’enchaîne les virages avec les skis parfaitement parallèles, je suis le roi de la piste.







    Une rencontre brutale







    J’aurai pu continuer ainsi jusqu’au bas, tellement mon style est parfait, et donc les efforts pour obtenir ce résultat paraissent dérisoires, dommage que personne ne soit là pour m’admirer. Soudain, jaillissant de derrière un sapin, un chamois me coupe la route. Le pire c’est qu’il arrive de ma gauche, il ne respecte donc pas les priorités les plus élémentaires. Le choc est violent. Je le projette sur plusieurs mètres et, dans ce télescopage, j’ai failli tomber, vous vous en doutez, il en faut plus pour me mettre à terre. Le chamois, lui, n’a pas la même résistance. Quand je m’approche,

    • 5 min
    Marguerite et Monsieur Jean roulent tranquille sur la route

    Marguerite et Monsieur Jean roulent tranquille sur la route

    Comme tous les matins de la semaine, je monte dans mon véhicule pour aller au travail. J’ai une demi-heure de route pour m’y rendre et je dois profiter de ce temps de trajet, pour démarrer ma journée en pleine productivité. Heureusement, j’ai investi dans le dernier modèle Renault de voiture électrique connectée. Elle possède une intelligence artificielle, IA, embarquée et échange en permanence avec un serveur de la marque qui a accès à tout le trafic routier. Bien entendu, elle peut conduire seule, même si, officiellement, ce n’est qu’une aide à la conduite. Je ne parle même pas des capteurs présents dans l’habitacle qui contrôlent et vérifient tout.







    Une conduite facile







    L’inconvénient de toute cette technologie, il devient tellement simple de conduire et d’arriver à bon port sans encombre, que mon attention à la route, est aussi élevé qu’à une conférence sur la reproduction du crapaud à l’heure de la sieste. Dès que je monte dans l’auto, je sais déjà à quelle heure j’arriverai, il n’y a aucune surprise. Cela fait plusieurs mois que je l’utilise et tout se déroule à merveille. Même quand un tracteur agricole déboule sur la route principale sans utiliser le système de positionnement global, elle arrive à l’anticiper. J’ai comme l’impression qu’une complicité existe entre nous. Bref, pour plus de facilité, je lui ai donné un petit nom, Marguerite, en plus elle a une jolie voix.







    Marguerite conduit Monsieur Jean







    J’aime les échanges avec Marguerite, parfois j’ai le sentiment d’avoir affaire à une vraie personne. Elle ne me parle pas seulement de la route mais aussi de petits potins parce que je pense qu’elle s’est abonnée à Paris Match. Au début, je me méfiais, je me disais que n’importe quel hackeur pourrait enregistrer ces conversations à mon insu. Voir même, le constructeur, qui lui aussi collecterait ces données pour en faire dieu sait quoi. Puis, j’ai lu les notices techniques et je me suis renseigné sur des forums pour savoir comment on protège cette intimité. Effectivement, on peut apprendre à notre IA à ne répondre qu’au propriétaire du véhicule. Cela bloque toute manipulation par une tierce personne. Certains flux de données, entre le véhicule et sa base de maintenance, ne circulent pas et restent seulement à la portée de l’utilisateur référent. En clair, l’IA n’obéit qu’à son maître si on le décide.







    Je reste concentré sur la route







    Nous roulons depuis 10 minutes et j’ai écrit deux courriels et envoyé quatre textos tout en surveillant d’un œil distrait la circulation, pratique ! Soudain, sur une portion de quatre voies, l’auto se met à accélérer sans raison et dépasse la vitesse autorisée. Incroyable ! Dans mes réglages par défaut, j’ai choisi la conduite « sécurité » (certaines mauvaises langues diraient pépère) et cette situation est impossible. J’attrape le volant à deux mains et j’agis sur la pédale de frein, rien ne se passe. Je ne peux même pas tourner. Malheur, je ne contrôle plus rien, si bien que je me retrouve à la merci complète de mon engin. L’arrêt d’urgence reste inefficace et la vitesse continue d’augmenter, aïe, pas bon du tout ! Je vais paniquer. Je panique.







    Les nouveaux pirates de la route







    Une voix retentit dans les haut-parleurs. « Bonjour Monsieur Jean, j’espère que vous appréciez cette balade ?

    • 9 min
    Le pommier qui vivait dans un pré Normand

    Le pommier qui vivait dans un pré Normand

    Je suis un pommier dans un pré bien exposé et je me sens bien. J’ai souvent la compagnie des vaches Normandes du propriétaire de la parcelle. J’adore leurs bouses, une véritable cure d’engrais déposés juste au-dessus de mes racines, un véritable régal. Je ne suis pas le seul à le penser, mes compagnons et moi rivalisons d’astuces pour les attirer au plus près de nous. Enfin pas trop près non plus, car certaines de ces bêtes à cornes n’hésitent pas à grignoter notre écorce et on peut se retrouver nus ! Compliqué pour se rhabiller. Heureusement, nous sommes tous équipés d’un corset de protection.







    Mangez des pommes !







    La principale méthode pour les allécher, consiste à leur offrir des belles pommes bien juteuses. Je possède sur le sujet un petit avantage sur mes voisins, je produis des pommes à couteau. La plupart des autres ne font que des pommes à cidre. Ces dernières, riches en tanins, ont un goût amer, ce qui ne plait pas beaucoup à ces dames. Les miennes, plus douces, flattent leur délicat palais. Mais l’idéal pour les convaincre, est de réussir à planquer, dans les hautes herbes, quelques pommes qui ont le temps de pourrir un peu.







    De la pomme au calva







    Quand ces bovidés reviennent paître autour de nous, il s’engage alors une véritable chasse aux objets cachés. Elles viennent au plus près et reniflent pour découvrir l’objet de leur convoitise. En effet, chacune des pommes en décomposition commence à fermenter et le sucre contenu dedans, devient de l’alcool. Une véritable beuverie s’ensuit, une compétition avec quelques coups bas s’engage pour les plus addictes. Je pense que certaines, surtout Marguerite ma préférée, doivent avoir l’impression de capter CANAL + sans décodeur avec leurs cornes le lendemain matin, tellement ça doit être brouillé dans leur tête.







    Tracteur contre pommier







    Cela fait plusieurs mois qu’aucune de nos copines n’est venue nous rendre visite, curieux ! Quel est ce personnage avec son tronc à trois pieds ? Il se promène partout en plantant des piquets. Puis, le drame arrive. Un tracteur, muni d’un bras replié, débarque dans le pré. Rien d’exceptionnel, mais son attitude est bizarre. Soudain, l’homme au volant a-t-il abusé de pommes fermentées, mais, au lieu de zigzaguer entre nous, il fonce délibérément sur le pommier situé juste à côté de moi et l’arrache. Il traîne sa dépouille jusqu’à la haie bocagère qui nous protège des vents dominants. Il recommence avec mon autre voisin ! Tout l’après-midi, il continue son carnage !















    Je suis un pauvre pommier solitaire







    Tchernobyl, voilà à quoi me fait penser le spectacle de désolation de la fin de journée. Les cadavres s’entassent sur le bord. Je reste le seul rescapé de ce massacre, tel un survivant d’une apocalypse. L’individu, auteur de ces atrocités, se dirige maintenant sur moi avec une tronçonneuse à la main.

    • 6 min
    Le cachalot de l’île Maurice

    Le cachalot de l’île Maurice

    Quelle sera votre prochaine destination pour vos vacances ? Admettons que vous aimiez la mer bleue turquoise à 25 degrés toute l’année. La plage de sable blanc avec des cocotiers constitue un paysage qui vous va bien. Avec tout ça, on ajoute un ciel bleu et des températures supportables, proches de celles de l’eau. Connaissez-vous un endroit pareil ? Trop facile ! Le titre de cette histoire vous guide. Ce sont effectivement les conditions qui règnent sur l’île Maurice.







    Une baleine avec des dents







    Dans le titre on parle du cachalot de l’île Maurice, savez-vous à quoi ressemble un cachalot ? Une bête énorme qui peut atteindre 20 m de long pour peser jusqu’à 57 tonnes. Une baleine qui, contrairement aux autres représentants de cette famille de taille similaire, ne se contente pas de manger du plancton. Il a des dents et il chasse pour se nourrir. Peu de personnes auraient l’idée d’aller nager avec de pareils bestiaux et je les comprend. Toute une colonie de ces grands mammifères, habite à l’île Maurice, on peut dire qu’ils auraient pu plus mal choisir. Cela vous refroidit-il d’aller faire de la plongée la-bas ?







    Le moniteur de plongée







    Je vais vous raconter une histoire vraie dont Hugues Vitry, moniteur de plongée sous-marine local, fut l’un des protagoniste. Ce jour-là, Hugues à bord d’un petit bateau, a la visite d’Eliott, un cachalot de belle taille qui est né sur le secteur. On ne s’amuse pas à donner un nom à un animal si on ne l’a jamais vu avant. Il n’est donc pas spécialement surpris de le voir et il a déjà eu l’occasion de plonger en sa compagnie. L’attitude d’Eliott est inhabituelle. Il tourne autour du bateau la gueule grande ouverte. Que se passe-t-il ?







    Un comportement bizarre







    Est-ce une menace ? Le cachalot s’est-il levé du pied gauche ? A-t-il décidé qu’aujourd’hui, il goûterait enfin la chair humaine ? Cependant, il n’attaque pas le bateau et au bout d’une demi-heure à tourner autour, personne ne comprend ses intentions. Rien ne vaut un bon texto pour se faire comprendre, mais, pas équipé, il se contente de continuer à attirer l’attention avec son manège. La sagesse populaire nous informe que dans le doute abstiens-toi ! Une stratégie pleine de bon sens face à une menace potentielle de quelqu’un, qui ne boxe pas dans la même catégorie que vous.







    Un hameçon







    Au moment de partir, Hugues ou peut-être Karen, son épouse, aperçoit dans la bouche du monstre, un hameçon planté dans sa mâchoire inférieure. En réalité, ce cachalot de l’île Maurice, vient simplement, si ce mot correspond vraiment à la situation, demander de l’aide ! Je dois reconnaître, que jamais un cachalot n’est venu me solliciter pour ce genre de service. Contrairement à notre moniteur de plongée, je n’en rencontre pas souvent sur les plages normandes. Que va-t-il faire ? Que feriez-vous à sa place ?







    Le cachalot de l’île Maurice







    Bien entendu, il se met à l’eau !

    • 5 min
    Jolotaxi et les codex retrouvés

    Jolotaxi et les codex retrouvés

    Connais-tu les Jolotaxi ? Pour beaucoup d’entre nous, cette période de confinement permet de faire des choses que nous laissons habituellement de côté. Pour ma part, j’ai toujours voulu en savoir plus sur les peuplades amérindiennes d’Amérique centrale et du sud. On connait tous, au moins de nom, les grandes civilisations précolombiennes comme les Mayas, les Incas ou les Aztèques. Mais, en réalité, les conquistadors ont tellement bien réussi leurs projets de conquêtes, qu’il ne reste plus grand chose de ces anciennes cultures par rapport à leurs productions artistiques, notamment aux fameux Codex.







    Découvrez les Codex







    Les Codex sont des livres peints à la main en couleurs. Leurs superbes illustrations ont un style très fleuri, typique de ces civilisations. La particularité est le pliage en accordéon qui permet d’accéder à n’importe quelle partie du livre facilement, ou de le déplier façon fresque, pour l’apprécier dans sa globalité. Malheureusement, l’action civilisatrice a poussé nos ancêtres européens, surtout les espagnols et les portugais, à détruire ces œuvres impies et païennes. Il n’en reste, face aux centaines de milliers d’exemplaires produits, seulement qu’une trentaine dans le monde. Vous pouvez les trouver facilement en ligne ou en téléchargement gratuit.







    Jolotaxi, une civilisation oubliée







    Mon enquête, sur ces merveilleux codex, m’a permis de remonter jusqu’à des exemplaires quasi inconnus. Ils proviennent d’une civilisation qui a fait beaucoup moins parler d’elle, du fait de sa moindre importance, la tribu Jolotaxi. Habitants de l’actuel Brésil, leur production de codex est passée plus inaperçue, en effet, bien qu’ils pliaient également en accordéon, le format de leurs livres était beaucoup plus réduit, à peu près celui du papier toilette en feuilles. L’origine de la pratique du PQ en feuille accordéon, vient de là, et donc leurs livres auraient pu disparaître, à cause de cet usage. Mais, heureusement, un noble constipé, pour passer le temps, a cherché à les déchiffrer au lieu de les utiliser. Ils les a trouvé tellement intéressants, qu’il a tout raflé (Eh oui ! Déjà à l’époque, certains aiment stocker le papier pour cet usage)







    Un témoignage historique







    Les descendants de cet érudit Portugais, ont longtemps gardé ce trésor dans leur propriété située dans la région de Porto. Puis, il y a peu, ils ont sorti de l’oubli ces manuscrits. Pour leur plus grand malheur, la civilisation Jolotaxi est tellement peu connue, la preuve, vous n’en aviez certainement jamais entendu parlé avant le marchand d’histoires, que personne n’a pris au sérieux ces documents, dommage pour eux ! Par un concours de circonstances assez incroyable, j’ai pu acquérir l’intégralité de ces codex. Leur étude me prend beaucoup de temps, mais la passion maintenant me dévore. Je décide donc, aujourd’hui, de vous retranscrire une légende Jolotaxi. Je tiens à vous prévenir, le style sort de l’ordinaire, mais je leur dois un rendu aussi fidèle à l’original que possible.







    Une légende Jolotaxi

    • 8 min
    Le chou-fleur forever

    Le chou-fleur forever

    Comme tous les midis, depuis plus d’un an et demi, Nicolas révise son anglais accompagné d’une touche d’allemand. Son métier le met en contact régulier avec des étrangers. Connaître une langue pour pouvoir échanger, lui apporte donc un avantage certain. Il propose des séjours de courte durée dans une station balnéaire bien connue. Les touristes étrangers en raffolent, beaucoup parlent au minimum l’anglais, et, comme les Allemands sont en majorité, la touche dont je vous parlais, lui est parfois bien utile.







    Apprendre une langue : facile !







    Pour ses cours, il utilise une application, Mosalingua, qui permet de développer son vocabulaire. Nicolas bascule à volonté de l’allemand à l’anglais ou inversement. Les mêmes expressions proposées reviennent souvent dans les deux langues, ce qui entraîne parfois des confusions. Justement, aujourd’hui, un des mots les plus facile à caser dans une conversation vient de sortir : chou-fleur. En allemand cela donne blumenkhol, et en anglais cauliflower. Je suis certain que vous êtes ravis de l’apprendre !







    le chou-fleur, légume admirable.







    En rentrant le soir à la maison, peut-être à la suite d’une association d’idées, Nicolas suggère à son épouse de préparer du chou-fleur pour le repas dominical. On ne peut pas dire qu’elle raffole de ce légume. Je ne sais pas pourquoi, il a mauvaise réputation auprès de certaines personnes ! Il recèle pourtant en lui, plein de vertus. Il contient outre le potassium, le magnésium ou le calcium, un taux extraordinaire de vitamine C. C’est vrai le goût est particulier, mais avec un peu de crème fraîche, il fond dans la bouche !







    Respectons les saisons







    Elle pense que la saison du chou-fleur commence plus tard. « Septembre, tu vas avoir du mal à en trouver! » Il se dit que c’est plutôt son manque de conviction qui la pousse à traîner les pieds. Devant son entrain, il lui déclare qu’il s’occupe de tout. Pour commencer il doit se fournir avec l’ingrédient principal. Nicolas se met donc en quête de ce méristème floral hypertrophié et charnu. Tout naturellement, il se dirige vers son primeur local, une petite boutique, toujours bien achalandée, avec une marchande de fruits et légumes très avenante.







    La pénurie ?







    Déception ! Elle pense qu’elle en aura seulement à partir de la semaine prochaine. Tant pis pour elle et le petit commerce ! Il fonce vers le supermarché pour trouver son bonheur. Il y a bien un grand bac avec une étiquette qui indique la présence probable de chou-fleur, mais seules quelques feuilles traînent dans le fond.

    • 5 min

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