Calliopée - Le Podcast Daphnée Breytenbach

Le podcast « Calliopée » vous propose un épisode à cheval entre deux cycles, qui questionne ce que la littérature dit de la guerre, mais aussi l'impérieuse nécessité de résister à la tentation de l'obscurité. 

Nous vous invitons aujourd'hui à plonger dans le magnifique roman-symbole de la Résistance de Joseph Kessel, « L'armée des ombres ». Il y raconte une France affamée, sans lois, où la désobéissance civile et la rébellion individuelle sont devenues devoirs envers la patrie. Un texte à lire et à relire pour interroger profondément d'où nous venons et surtout là où nous voulons aller.

Bonne écoute !

Pour la cinquième fois, le podcast « Calliopée » était en direct et en public, cette fois au sein de l'amphithéâtre Richelieu de l'Université de la Sorbonne, le jeudi 17 mars dernier.

Cet épisode exclusif et hors-série, réalisé en partenariat avec le festival des Dionysies, vous propose de questionner le théâtre antique, la figure du masque et la problématique de la censure à travers l'essai « Itinéraire d'un masque » du metteur en scène et helléniste Philippe Brunet, paru aux éditions Favre.

Suite à la censure de sa pièce « Les Suppliantes » par des militants antiracistes en 2019, ce dernier y livre ses réflexions sur l'importance de préserver le théâtre des Grecs, si riche pour explorer des problématiques toujours d'actualité. Pour Philippe Brunet, le théâtre est et doit rester le lieu de la métamorphose, pas le refuge des identités.

Bonne écoute !

Parce que les mots aident à prendre de la distance, à interroger nos sentiments, à mettre en perspective les événements qui agitent notre société, « Calliopée » entame aujourd'hui un cycle questionnant ce que la littérature dit de la guerre, dans le contexte dramatique dans lequel se trouve l'Ukraine en ce moment.

Ce premier épisode vous invite à plonger dans le magnifique roman de Philippe Claudel, « Les âmes grises ». La Première Guerre mondiale y sert de toile de fond à une intrigue policière où l'on questionne la frontière entre le bien et le mal. Si la guerre n’est pas le sujet de ce texte, elle demeure bien là, présente dans le décor, dans les âmes des personnages.

Bonne écoute !

Pour la quatrième fois, le podcast « Calliopée » était en direct et en public, cette fois-ci à la médiathèque Françoise Sagan, le mardi 14 décembre dernier. Cet épisode, réalisé en partenariat avec les bibliothèques de la ville de Paris dans le cadre de l'Olympiade culturelle, s'inscrit dans notre cycle automnal questionnant le corps humain dans un contexte post-coronavirus.

Nous posons notre regard sur le récit “Autoportrait de l'auteur en coureur de fond” de l'écrivain japonais le plus traduit au monde Haruki Murakami, dont le nom est régulièrement cité pour le prix Nobel de littérature. Paru en 2007 aux éditions Belfond, ce texte explore la relation entre littérature et course à pied.

Un livre original et philosophique qui plonge dans le processus créatif d'un écrivain selon lequel « écrire des romans est fondamentalement un travail physique ». L'occasion de sonder, aussi, ce que le travail du corps peut dire de nos sociétés. La professeure et spécialiste de littérature japonaise contemporaine Anne Bayard-Sakaï a accepté, pour l'occasion, de répondre à nos questions.

Bonne écoute !

Un podcast écrit et présenté par Daphnée Breytenbach
Lectures par Régis Madiengo
Réalisation technique par Théophile Mounier du studio « La Room »

Parce que les mots aident à prendre de la distance, à interroger nos sentiments, à mettre en perspective les événements qui agitent notre société, « Calliopée » poursuit, en partenariat avec les bibliothèques de la ville de Paris dans le cadre de l'Olympiade culturelle, son cycle questionnant le corps humain dans un contexte post-coronavirus.

L'épisode du jour vous invite à plonger dans le singulier roman de Daniel Pennac « Journal d'un corps ». Dans ce récit parfois cru et sans artifices, toute l'existence d'un homme né en 1923 et mort en 2010 est examinée à partir d'un corps qui se découvre, qui souffre, qui expérimente et qui aime. Un récit sans concession mené avec la tendresse, l'humanité et l'humour qui caractérisent les œuvres de l'auteur. Bonne écoute !

Après une pause de quelques mois, le podcast « Calliopée » est de retour avec un tout nouveau cycle en partenariat avec les bibliothèques de la ville de Paris qui questionne le corps humain dans un contexte post-coronavirus. Ce premier épisode vous invite à plonger dans le roman auto-fictionnel de Georges Perec « W ou le souvenir d'enfance ».

Mêlant deux récits d'apparence distincts l'un de l'autre et pourtant inextricablement liés, l'auteur y évoque la perte de son père au combat en 1940 et la déportation de sa mère à Auschwitz. La partie fictionnelle, quant à elle, invite le lecteur à découvrir l'île imaginaire de W, entièrement vouée au sport et où le culte du corps devient le symbole de la déshumanisation.

Un roman atypique et intemporel qui interroge le passé perdu, la frontière entre fiction et réalité, l’esthétique du corps en mouvement dans ce qu'il peut avoir d'extrême et l'écriture qui doit offrir une trace aux être perdus.

Bonne écoute !