RDV AU PALAIS HELOISE GOSSART

Le monstre de la chronique judiciaire Frédéric Pottecher et sa plume revigorante pour vivre le procès de Socrate, récit d'une philosophie de fin de vie. 

cette chronique de la journaliste Agathe Logeart nous plonge dans la compréhension de la personnalité du prévenu. L'avocat se doit de connaitre la vie de son client, soutenu par une enquête de personnalité il dispose ainsi d'un matériau défensif en complément des éléments du dossier. Cette chronique est le récit de deux femmes, l'affaire en elle même passe au second plan, cette chronique donne surtout à comprendre les rouages défensifs pour un avocat pénaliste, en mal de communication à la barre de son client. C'est une illustration parlante de l'envers du décor, hors de l'audience, lorsque la défense combat difficilement la version d'un prévenu face à l'évidence des preuves. C'est l'élément intentionnel qui est ici plaidé, sachant qu'une infraction se caractérise, par trois critères : l'élément légal qui incrimine l'infraction, l'élément matériel qui constitue la preuve de la réalisation de l'infraction, et l'élément intentionnel qui détermine la faute de son auteur. 

les chroniques de la presse judiciaire française 

épisode 1 : l'innocence et la haine : Chronique de Maurice Peyrot parue dans le Monde en 1993.  Le récit vivant de la sortie d'un délibéré sur la relaxe du prévenu, face à la mort d'une fillette. Le contexte est médiatique, ce qui donne lieu dans ce genre d'affaire à des éléments périphériques de nature à fortement perturber la sérénité des débats. Cette affaire expose la difficulté dans un tel contexte pour emporter un jugement d'acquittement, qui est dû lorsque des éléments de preuves sont inconsistants, que les aveux ne résistent pas à la preuve de la culpabilité d'un autre, et que le doute sérieux profite toujours en matière pénale à l'accusé. Cette victoire est celle de Maitre Henri Leclerc, qui portera quelques années plus tard la défense d'une mère ayant tué ses enfants nouveaux nés, avec des mots qui sonnent toute l'humanité qu'un pénaliste se doit d'avoir en lui, pour donner sens à la justice pénale.