7 min
Confinement, familles nombreuses et inégalités Les Petites Explorations
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- Society & Culture
Ce matin, j’ai lu une tribune de KHALID IDA ALI président de l’Inter-réseaux professionnels du développement urbain sur le sujet, qui explique qu' « en fonction de ses conditions de vie et de logement, chacun ne vivra pas le confinement de la même manière. »
En s’appuyant sur les inégalités sociales et économiques, il pose cette question : "Comment envisager un confinement long dans un petit appartement surpeuplé ? »
Pour échapper à la guerre syrienne, Zahra est venue s’installer avec sa famille en France. Il y a trois ans qu’elle vit avec ses cinq enfants et son mari dans leur T4, à Meylan, proche des montagnes grenobloises.
En banlieue lyonnaise, Cécile, 39 ans est médiatrice santé. Elle est confinée avec ses quatre enfants, deux adolescents, deux plus petits de 6 et 10 ans. Tous vivent en appartement à Saint-Fons. Son angoisse est d’accumuler différents rôles, notamment celui de prof à domicile.
Avant de venir en France avec ses cinq enfants et sa femme, Almohamad était policier en Syrie. Pour trouver du boulot, il suivait des cours de français, mais le confinement a tout arrêté.
Leur point commun :
—> Assurer l’école à la maison est l’angoisse principale de ces parents, surtout quand le matériel manque.
—> L’inquiétude est partagée avec les enfants, c’est le cas de Kaula, la fille d’Almohamad qui a 11 ans.
—> Mais la crainte première reste évidemment la santé. Comment se protéger ? Comment protéger ses enfants ?
—> Qu’il s’agisse de faire des courses ou recevoir des cours de langues, Almohamad, Cécile et Zahra ont pu bénéficier de l’aide des voisins ou d’associations.
—> Aussi insolite qu’il soit, ce confinement rappelle des moments déjà vécus.
Merci à Zahra, Cécile et Almohamad d'avoir partager leurs émotions parfois si intimes.
Ce soir et tous les autres soirs, nous pouvons applaudir toutes les initiatives de quartiers, ce voisin qui diffuse des films à l’aide d’un rétroprojecteur, cet autre voisin qui devient DJ le temp d’une soirée, de ces gâteaux faits pour les habitants de l’immeuble, des applications pour venir en aide à notre entourage.
Mais aussi, pour le travail de toutes ces associations qui viennent en aide aux personnes dans le besoin.
Un podcast réalisé en collaboration avec Maeva Comecy et Chloé Garcia Dorrey et produit par les Petites Explorations
Retrouvez nos autres épisodes sur le site lespetitesexplorations.co, et sur Anchor et Souncloud.
On vous souhaite à toutes et à tous, un très bon courage pour ce mois de confinement
Ce matin, j’ai lu une tribune de KHALID IDA ALI président de l’Inter-réseaux professionnels du développement urbain sur le sujet, qui explique qu' « en fonction de ses conditions de vie et de logement, chacun ne vivra pas le confinement de la même manière. »
En s’appuyant sur les inégalités sociales et économiques, il pose cette question : "Comment envisager un confinement long dans un petit appartement surpeuplé ? »
Pour échapper à la guerre syrienne, Zahra est venue s’installer avec sa famille en France. Il y a trois ans qu’elle vit avec ses cinq enfants et son mari dans leur T4, à Meylan, proche des montagnes grenobloises.
En banlieue lyonnaise, Cécile, 39 ans est médiatrice santé. Elle est confinée avec ses quatre enfants, deux adolescents, deux plus petits de 6 et 10 ans. Tous vivent en appartement à Saint-Fons. Son angoisse est d’accumuler différents rôles, notamment celui de prof à domicile.
Avant de venir en France avec ses cinq enfants et sa femme, Almohamad était policier en Syrie. Pour trouver du boulot, il suivait des cours de français, mais le confinement a tout arrêté.
Leur point commun :
—> Assurer l’école à la maison est l’angoisse principale de ces parents, surtout quand le matériel manque.
—> L’inquiétude est partagée avec les enfants, c’est le cas de Kaula, la fille d’Almohamad qui a 11 ans.
—> Mais la crainte première reste évidemment la santé. Comment se protéger ? Comment protéger ses enfants ?
—> Qu’il s’agisse de faire des courses ou recevoir des cours de langues, Almohamad, Cécile et Zahra ont pu bénéficier de l’aide des voisins ou d’associations.
—> Aussi insolite qu’il soit, ce confinement rappelle des moments déjà vécus.
Merci à Zahra, Cécile et Almohamad d'avoir partager leurs émotions parfois si intimes.
Ce soir et tous les autres soirs, nous pouvons applaudir toutes les initiatives de quartiers, ce voisin qui diffuse des films à l’aide d’un rétroprojecteur, cet autre voisin qui devient DJ le temp d’une soirée, de ces gâteaux faits pour les habitants de l’immeuble, des applications pour venir en aide à notre entourage.
Mais aussi, pour le travail de toutes ces associations qui viennent en aide aux personnes dans le besoin.
Un podcast réalisé en collaboration avec Maeva Comecy et Chloé Garcia Dorrey et produit par les Petites Explorations
Retrouvez nos autres épisodes sur le site lespetitesexplorations.co, et sur Anchor et Souncloud.
On vous souhaite à toutes et à tous, un très bon courage pour ce mois de confinement
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