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Pourquoi Paris a perdu la moitié de ses boucheries en seulement deux décennies ‪?‬ Choses à Savoir ÉCONOMIE

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Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.
On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.
Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.
En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.
Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.
D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.
L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.
Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.
Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.
Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.
Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.
On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.
Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.
En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.
Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.
D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.
L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.
Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.
Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.
Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.
Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles.

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