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La radio des Rachetés pour la proclamation de la parole de Dieu.

Radio les Rachetés Les Rachetés

    • Religie en spiritualiteit

La radio des Rachetés pour la proclamation de la parole de Dieu.

    2 Samuel

    2 Samuel

    Le deuxième livre de Samuel fait suite au premier. Il raconte le règne de David, roi d’Israël.

    D’abord le roi David entonna un cantique funèbre sur la mort de son ennemi Saül et de son ami Jonathan (1). Il devint ensuite roi de Juda pendant qu’un des fils de Saül, Isch-Boscheth, était roi d’Israël. Une guerre civile éclata et se solda par l’assassinat de ce dernier (2 à 4). David devint alors roi sur toutes les tribus avec résidence à Jérusalem (5). L’accession de David au pouvoir se passa sur fond d’intrigue politique: Abner, cousin de Saül et général en chef de son armée, installa d’abord sur le trône un fils de ce dernier au curieux nom d’Isch-Boscheth. Entre-temps, Akisch, le prince philistin de Gath, utilisait David contre la maison de Saül.

    Ensuite David fit transporter l’arche à Jérusalem (6), il projeta de bâtir un temple à l’Éternel, qui s’y opposa et lui promit une royauté perpétuelle (7). Ce roi guerrier dut combattre successivement les Philistins, les Moabites, les Édomites, les Ammonites et leurs alliés (8 à 10).

    David, resté à Jérusalem, enleva Bath-Schéba, femme du vaillant soldat Urie tué par la suite sur ordre royal (11). Malgré la repentance de David (12), son adultère ouvrit les portes à plusieurs péchés dans sa famille: l’inceste (13:1-22), le fratricide (13:23-39), les intrigues de succession (14), la révolte filiale, le coup d’État (15), la prise du pouvoir, la guerre civile (15–19).

    De retour à Jérusalem, David, humilié, continua à essuyer l’affront des ennemis de l’extérieur tels que Schéba le Benjaminite, le vengeur Joab (20). Il fit aussi face à une famine de trois ans et à la guerre contre les Philistins (21).

    Enfin, au crépuscule de sa vie, le roi David exécuta un cantique de délivrance (23) et prononça ses dernières paroles (24:1-7). Ce livre se termine par une liste de vaillants hommes de David (23:8-39) et par une peste causée par un certain recensement général sur ordre royal (24).

    2 Samuel présente sans complaisance la vie d’une autorité: le bien-aimé de l’Éternel, le roi David. Ce livre nous montre la puissance, la gloire et la grandeur de David, et présente aussi ses faiblesses personnelles, familiales et nationales. Malgré une royauté tourmentée, David reçoit de Dieu par son prophète Nathan la promesse d’avoir toujours un descendant comme roi après lui.


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    • 1 u. 59 min.
    1 Samuel

    1 Samuel

    Ce premier livre est intitulé du nom du prophète Samuel, dernier juge en Israël. Il assumait aussi une fonction politico-religieuse dans les temps de crise. Personnage hors du commun issu, comme le juge Samson, d’une naissance miraculeuse, Samuel est lui aussi un nazir, mis à part dès la jeunesse, pour le service de Dieu. A l’instar d’Éli, le sacrificateur-juge de Silo, il sera serviteur du Seigneur. Il est en plus voyant ou prophète.

    Les chapitres 1 à 7 relatent les faits liés à la vie du peuple d’Israël avant l’instauration de la royauté. Le Dieu libérateur envoyait toujours des juges à son peuple. Le juge Samuel naquit d’une femme stérile comme réponse à sa prière (1:10-23), d’où son nom qui signifie «Dieu a exaucé». Samuel fut prêté ou consacré à l’Éternel dès l’enfance avec louange par ses parents Anne et Elkana (1:24–2:21). Après que Samuel eut servi sous l’autorité du prêtre Éli, châtié avec sa famille (2:22–3:1), Dieu l’établit comme prophète (3:2–4:1), puis, à l’issue d’une victoire sur les Philistins, comme chef d’Israël (7).

    Les chapitres 8 à 10 inaugurent la royauté dans l’histoire d’Israël. Le peuple dit à Samuel: «Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations» (8:5). Israël est informé des droits royaux (8:10-22). Saül est donc choisi et oint roi sur Israël à cet effet (9–10).

    Les chapitres 11 à 15 racontent le règne du premier roi d’Israël, Saül. Il remporta la victoire sur les ennemis d’Israël, à savoir les Ammonites et les Philistins. Son rejet de la parole de Dieu le priva de l’onction royale et il apprit à ses dépens la leçon suivante: «Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi» (15:23).

    Les chapitres 16 à 30 montrent le déclin progressif de Saül devenu haineux et vengeur à l’égard de son gendre David. David fut oint par Samuel (16), vainqueur de Goliath (18) et ami de Jonathan, fils de Saül. David évita à plusieurs reprises de tuer l’oint de l’Éternel, Saül. Ce dernier succombera au combat avec ses fils après sa vaine poursuite de David (31).

    Le livre de Samuel montre comment les projets humains diffèrent des dispositions de Dieu: le brillant Samuel ne sera ni le roi attendu, ni davantage le sacrificateur fidèle qui assurera la succession d’Éli. Mais il reste pour l’histoire celui par qui sont faits les rois.

    1 Samuel insiste sur une réalité à savoir: seul Dieu est le vrai roi de son peuple. Il peut déléguer son autorité à qui il veut, pourvu que le roi humain sache se soumettre aux exigences divines. Chaque responsable insoumis à Dieu est démis d’office.


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    • 2 uur 19 min.
    RUTH

    RUTH

    Ce livre de la Bible a pour titre le nom d’une femme d’une loyauté exemplaire, une moabite, Ruth. Ce récit se déroule logiquement en quatre parties (1:6-18; 2:1-17; 3:1-5; 4:1-12) précédées d’une introduction (1:1-5) et suivies d’une conclusion (4:18-22); trois intermèdes servent de transitions (1:19-22; 2:18-23; 3:16-18).

    Chaque étape du récit met en évidence les qualités de cette jeune fille: dans l’adversité, elle ne se résout pas à abandonner Naomi, sa belle-mère (1); elle entreprend courageusement de glaner dans le champ de Boaz, un parent de Naomi, pour assurer leur survie à toutes les deux (2); elle met tout en œuvre pour demander le mariage (3), ce qui procurera subsistance et pérennité pour la famille (4). Ruth devint ainsi bisaïeule du roi David, dont la généalogie constitue l’épilogue de l’ouvrage.

    Le chapitre 1:1-8 pourrait s’intituler: de Bethléhem de Juda au pays de Moab, récit d’un aller et retour. Une famille israélite composée du père Élimélec, de la mère Naomi, et de leurs fils Machlon et Kiljon, s’exile au pays de Moab suite à «une famine dans le pays» (1:1).

    Ayant perdu tous les membres de sa famille, Naomi décida à rentrer à Bethléhem. De ses deux belles-filles Orpa et Ruth, seule la dernière se décida à rentrer avec elle en lui disant: «Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée» (1:16).

    Les chapitres 1 à 4 relatent le processus du mariage léviratique providentiellement conduit par le Dieu d’Israël, mariage entre Ruth et Boaz. Par ce mariage, Ruth, une étrangère, modèle de piété, aïeule du roi David, figure dans la généalogie du Messie selon Mt 1:5. C’est Naomi qui initie la rencontre de Ruth avec le riche et puissant Bethléhémite Boaz. Cette belle-mère a eu un but très louable pour sa belle-fille: «Ma fille, je voudrais assurer ton repos, afin que tu fusses heureuse» (3:1).

    Boaz procède sans ambages à ce mariage (4:1-12) et prend officiellement Ruth pour femme. De cette union naquit Obed, père d’Isaï, père de David (4:17). Tel fut donc le dénouement heureux et surtout la consolation pour Naomi et Ruth.

    Ce qui compte pour le Dieu d’Israël c’est la foi en lui seul et l’observance de ses préceptes, non l’ethnie du fidèle. La fidélité persévérante est toujours récompensée.


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    • 14 min.
    JUGES

    JUGES

    Le terme «Juges» désigne des hommes ou des femmes saisis par l’Esprit de Dieu, chargés de gouverner les Israélites et de délivrer une ou plusieurs tribus des ennemis permanents que sont les peuples voisins.

    Ce sont les exploits de ces héros qui donnent à ce livre son titre. Il s’agit pour la plupart de grands guerriers charismatiques, sauveurs que Dieu suscite pour son peuple repentant. On traite donc de quelques actions notoires de certaines tribus d’Israël, et non pas de l’histoire de ses douze tribus prises dans leur ensemble.

    Les chapitres 1:1 à 2:10 évoquent les événements qui ont marqué l’installation des Israélites en Canaan jusqu’à la mort de Josué. «Toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères, et il s’éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait point l’Éternel, ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël» (2:10). Josué est mort, certes (1:1), mais avant, il y a eu des conquêtes sur plusieurs fronts (1:1–2:5). Josué renvoya chacun dans son héritage et le peuple servit l’Éternel (2:6-9). L’avertissement de 2:6–3:6 développe une théologie de l’histoire. Il dénonce les errements du peuple saint qui n’en finit pas de se laisser séduire par les idoles. Le livre des Juges raconte surtout la période qui va donc de la mort de Josué à l’établissement de la royauté.

    Les chapitres 2:11 à 16:31 relatent les récits de la libération périodique du peuple repentant par le Dieu de ses pères. Cette libération suit l’articulation suivante: «Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît à l’Éternel, et ils servirent les Baals… La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains des pillards. Les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel, et l’Éternel leur suscita un libérateur qui les délivra.» C’est ce cycle de péché – châtiment, repentance – libération qui constitue la toile de fond du livre.

    Les chapitres 17 à 21 mettent en évidence le désordre qui régnait en Israël avant l’instauration de la royauté. C’est une sorte d’anarchie caractérisée par l’idolâtrie, la débauche et les guerres tribales. «En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon» (21:25). Ces juges viennent de plusieurs tribus d’Israël: Othniel de Juda, Éhud et Jaël de Benjamin, Schamgar et Barak de Nephthali, Gédéon, dit Jerubbaal de Manassé, Débora, Abimélec et Abdon d’Ephraïm, Thola d’Issacar, Jaïr et Jephthé de Galaad, Ibtsan et Elon de Zabulon, et Samson de Dan.

    Le livre des Juges expose les vicissitudes d’une vie sans loi ni roi et loin du vrai Dieu. L’anarchie sous toutes ses formes conduit aux désordres dans le domaine social et en politique, ainsi qu’à l’idolâtrie. Cet état de choses occasionne le châtiment divin; mais toute repentance sincère ouvre la porte à la libération, au pardon et à l’envoi d’un libérateur.


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    • 1 u. 50 min.
    JOSUE

    JOSUE

    Ce livre de la Bible a pour titre le nom d’une personne. Il s’agit du successeur de Moïse. Ce dernier changea son nom Osée ou Hoshéa (il sauve, il donne la victoire ou il libère) en Josué ou Yehoshoua (le Seigneur est le sauveur ou celui qui donne la victoire, le libérateur). Tout un programme! Le livre raconte en détail la conquête du pays de Canaan et l’installation des tribus israélites au prix de guerres et de violences multiples.

    Les chapitres 1 à 12 relatent la traversée du Jourdain et la conquête de Canaan. Josué est, en quelque sorte, un général d’armée de l’Éternel, placé à la tête du peuple (1). Après le rapport des deux espions (2), les Israélites traversent miraculeusement le fleuve Jourdain (3–4). Les signes de l’alliance, à savoir la circoncision et la Pâque, sont remémorés dans les plaines de Jéricho (5). Après une défaite inaugurale (6–7), la conquête commence avec toutes les armes de l’époque, y compris la ruse, telle que celle des Gabaonites (9). Ce qu’il faudra faire de tous les pays vaincus est ensuite précisé (8–12).

    Les chapitres 13 à 22 fournissent des détails sur le partage de Canaan. Ce partage tient compte de chacune des douze tribus d’Israël (13–19), des dix villes de refuge (20) et des quarante-huit villes des Lévites (21:1-45).

    Les chapitres 22 à 24 relatent les derniers événements et les ultimes avertissements de Josué. Un autel-témoin des Rubénites symbolise l’unité des tribus de part et d’autre du fleuve (22). Il y a aussi une sorte de testament de Josué (23) appuyé par son engagement personnel: «Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.» Le livre se termine par l’alliance, le pacte ou la dernière assemblée à Sichem (24), des souvenirs nationaux, des promesses du peuple de servir exclusivement l’Éternel, et surtout des exhortations finales de Josué, fils de Nun, serviteur de l’Éternel. Seule l’infidélité du peuple peut le déposséder de temps à autre de ce don divin.

    Josué rappelle la fidélité de l’Éternel à ses promesses conditionnelles. Son peuple doit y répondre par un engagement solennel et une obéissance sans faille de peur de retomber dans de nouvelles infidélités.


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    • 1 u. 50 min.
    DEUTERONOME

    DEUTERONOME

    Le terme «Deutéronome» signifie «la seconde loi» ou «la répétition de la loi». Faisant suite à celui des Nombres, ce livre charnière clôt et couronne l’ensemble formé des cinq premiers livres de la Bible, d’une part, et amorce la grande section composée de Josué, Juges, Samuel et Rois, d’autre part. Il est à la fois tourné vers le passé (souviens-toi, 8:2) et ouvert sur l’avenir (L’Eternel, ton Dieu, te fera entrer dans le pays, 6:10; 8:7; 30:1-5).

    Dans ce livre, Moïse s’adresse à un auditoire un peu différent de celui des 40 premières années de libération du peuple israélite. Il le fait dans trois grands discours (1:1–4:43; 4:44–28:68; 28:69–30:20).

    Le premier discours de Moïse (1:1–4:43) est une série de souvenirs et d’exhortations; souvenirs des conquêtes, des guerres et des souffrances endurées; souvenirs de l’amour de Dieu, de sa protection pluridimensionnelle, de l’exhortation à garder les clauses de l’alliance conclue au Sinaï afin d’éviter la colère du Dieu jaloux.

    Le deuxième discours de Moïse (4:44–28:68) rappelle les dix commandements (5), et donne le credo au peuple d’Israël: «Écoute, Israël! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel» (6:4-5). Ce peuple a une obligation: aimer le Seigneur son Dieu, ne pas l’oublier et lui rester fidèle, car c’est par grâce qu’il est choisi parmi d’autres nations. Cette foi en un seul Dieu doit se caractériser par l’observance stricte et quotidienne des lois de l’Éternel (12–28:68).

    Le troisième discours de Moïse (28:69–30:20) insiste sur ce que Dieu a fait pour Israël. Le peuple, à son tour, doit prendre au sérieux l’alliance avec Dieu. Les infidélités futures du peuple laissent toujours une possibilité de retour à Dieu. Que faire donc concrètement? «J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité…» (30:19).

    Les derniers chapitres (31–32) constituent une sorte de discours d’adieu de Moïse. Il fortifie son successeur Josué avec l’ordre de lire publiquement la loi tous les sept ans (31). En effet, comment ne pas chanter des louanges à son Dieu après une si grande aventure (32)? Comment ne pas bénir ce peuple aimé de Dieu (33)? Après avoir contemplé de loin le pays promis, Moïse meurt, âgé de 120 ans (34).

    Le Deutéronome apparaît donc comme une pressante revendication de Dieu sur le peuple d’Israël, justifiée par le fait qu’il était et reste son libérateur. Dieu est un, c’est-à-dire indivisible et fidèle à lui-même en toute occasion et en tout lieu, comme à Baal-Peor (Nb 25:3, Deut 4:3), Sichem (Jg 8:33) ou au mont Carmel (1R 18:21). À ce Dieu un doit répondre un peuple unanime.

    Le Deutéronome rappelle que le bonheur auquel toute personne aspire se trouve essentiellement dans l’obéissance constante au Dieu libérateur. Cette vie d’obéissance perpétuelle a des repères tels que le décalogue, le credo ou «shema» et «le livre de la loi», sources d’inspiration quotidienne.


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    • 2 uur 41 min.

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