KTO Radio / Un Coeur qui écoute KTO Radio

Depuis sa fondation en 543, l’église Saint-Germain-des-Prés est l’épicentre du quartier et le monde entier sait que le coeur de Paris bat à Saint-Germain-des-Prés. Les touristes et croyants s’y succèdent et il n’est pas rare qu’ils soient, dès l’ouverture matutinale, accueillis par le sourire et la patience de Rafael Umbacia Calderon, un des sacristains. Le voici cette fois sur le plateau de KTO à raconter son chemin de foi commencé en Colombie ainsi que son quotidien où les vertus chrétiennes sont parfois mises à rude épreuve.

Minuit. Dans un hôtel ensorcelé, des clients soumis aux tentations de leurs passions déclinent à leur insu les sept péchés capitaux, sous l’oeil attentif de maîtres d’hôtel aux comportements diaboliques... Leur liberté aura-t-elle le dernier mot ? Voici l’intrigue de « L’Hôtel des Sept », une pièce de théâtre sur les sept péchés capitaux créée pour le Festival d’Avignon l’été dernier et jouée à Paris, à la Comédie Saint Michel, jusqu’au 3 mai. Un spectacle qui s’adresse à tous et veut faire réfléchir les spectateurs à la conception chrétienne de la liberté et de la grâce, comme l’explique en plateau Marie Fournet, co-fondatrice de la compagnie Rostand. L’occasion pour elle de parler de la réalité « d’artiste chrétien » aujourd’hui et de son désir de transmettre un message d’espérance, moins par la raison que par les sens.

Partir à l’autre bout du monde sur une distance de 15 000 km pour s’ouvrir à l’autre ? Vianney de Boisredon l’a expérimenté et le raconte dans « Steppe by steppe » (Flammarion), un récit qui narre cette aventure et son voyage intérieur. Ce jeune homme en quête d’aventure et de liberté était bien décidé à se libérer d’une vie professionnelle sans relief. Entre souffrance, vulnérabilité et solitude, il va vivre des rencontres poignantes chez l’habitant. Il vient sur le plateau de KTO partager les fruits de cette aventure en évoquant les défis surmontés, les leçons retenues et combien ce voyage lui a permis de se découvrir plus intimement.

Historienne d’art, spécialiste de la peinture flamande du XVe siècle, de l’art baroque européen ainsi que de l’art copte et de l’art orthodoxe byzantin, Marie-Gabrielle Leblanc est aussi docteur en histoire de l’art et diplômée de la Sorbonne. Elle a consacré toute sa vie à cette passion et travaille comme reporter et critique d’art depuis 40 ans. Consonant avec l’Annonciation, son nouveau livre présente cent oeuvres exceptionnelles pour redécouvrir la vie de la Vierge Marie. Née dans une famille catholique du Limousin, elle vient partager sur KTO son parcours singulier à l’occasion de la publication de « La vie de la Vierge Marie dans l’art » (Pierre Téqui). Elle témoigne aussi des dernières années de la vie de sa mère qu’elle a accueilli chez elle.

En Pays de la Loire, le monastère des bénédictines de Craon a la particularité de pratiquer l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. À la veille de la Semaine sainte, le magazine « Un coeur qui écoute » reçoit Mère Marie-Anne, la prieure du couvent. Le regard clair, le sourire généreux, elle raconte simplement ses rencontres quotidiennes avec le Christ qui a offert sa vie pour chacun de nous et partage la façon dont elle lutte contre une possible routine qui pourrait endormir notre foi. Elle revient aussi sur le sacré combat spirituel qu’elle a eu avant de se laisser attirer par une vie au jour le jour auprès du Christ, son aimé. « Seigneur, qui es-tu pour m’aspirer vers Toi ? Qui es-tu donc pour combler mon coeur ? ».

L’Institut Catholique de Paris a inauguré en novembre dernier L’École de Santé. À la tête de cette nouvelle entité, Blandine Humbert, philosophe et spécialiste des questions liées à la santé et aux soignants. La pluridisciplinarité de cette école permet de penser le geste du soin et les questions de santé dans leur dimension historique, littéraire, juridique, sociologique, philosophique, théologique, pédagogique, psychologique ou métaphysique. La jeune mère de famille est ce soir sur le plateau de KTO. Elle partage son itinéraire spirituel à l’occasion de la publication de son livre « Vivre la mort : Nous pouvons réapprendre à mourir » (Artège).