Sage-Femme Authentique Melyssa CHAMBARD

Dans cet épisode de "Questionner la sage-femme", je réponds à une question posée par Alexandra sur le lien entre la "bouche molle" et le "col mou". Ce sujet, souvent évoqué dans les préparations à la naissance, est crucial pour comprendre comment optimiser le processus d'accouchement.

Chaque mercredi, je réponds à vos questions sur la grossesse, l'accouchement, le postpartum, la parentalité et les naissances en dehors des hôpitaux. N'hésitez pas à me contacter par message privé ou par e-mail pour poser vos questions.

Alors, qu'est-ce que cela signifie exactement, "bouche molle, col mou" ? Il existe une corrélation intéressante entre le plancher pelvien et les cordes vocales, le larynx. Si vous avez déjà fait du chant, vous comprendrez facilement ce lien. La posture, l'ouverture, le positionnement et l'ancrage de la voix jouent un rôle important. De la même manière, au moment de la naissance, il est essentiel que le plancher pelvien soit détendu pour permettre au bébé de bien appuyer sur le col de l'utérus.

Pendant le travail, il est conseillé de produire des sons graves, comme des "O" ou des "A", car cela oblige à détendre la bouche et le larynx. Ces sons graves favorisent la détente du plancher pelvien, facilitant ainsi la descente du bébé et l'ouverture du col. Un col ne s'ouvre pas seulement grâce aux contractions ; c'est une action mécanique entre les contractions et le bébé qui appuie sur le col.
Cependant, de nombreuses femmes cherchent à minimiser les sensations pendant la phase de dilatation, ce qui peut entraîner une tension qui empêche le bébé d'appuyer correctement sur le col. Pour un accouchement fluide, il est crucial de relâcher et de permettre au bébé d'exercer la pression nécessaire sur le col.

En résumé, "bouche molle, col mou" signifie qu'en relaxant la bouche et en laissant faire les sons graves, le col s'ouvre plus facilement. Si on se crispe et qu'on retient les sensations, le processus devient plus douloureux et compliqué. Il est donc essentiel de laisser faire et de travailler avec les contractions plutôt que contre elles.

Pour voir une démonstration visuelle de ce processus, je vous invite à consulter la vidéo explicative sur mon Instagram. J'espère que cet épisode vous aura éclairé et vous permettra de mieux comprendre ce concept important.
Rendez-vous lundi pour un nouvel épisode. D'ici là, portez-vous bien !

Pour plus d'informations et des conseils, retrouvez-moi sur https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr et envoyez vos questions à mon adresse email : melyssa@sagefemmeauthentique.com .

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Bienvenue dans cet épisode de Sage-Femme Authentique, où nous abordons un sujet crucial : la désinvisibilisation des sages-femmes. Dans notre pays, les suivis de grossesse sont principalement assurés par des gynécologues, et les compétences des sages-femmes restent largement méconnues. Pourtant, en France, nos collègues jouissent d'une reconnaissance bien plus large de leurs compétences, allant au-delà de la simple supervision des grossesses, des accouchements et du post-partum.

Dans cet épisode, je vous emmène avec moi à Bruxelles et en Wallonie, où j'ai eu la chance de rencontrer des collègues sages-femmes qui, comme nous, pratiquent des accouchements de manière autonome. Nous avons discuté de l'importance vitale de rendre notre profession plus visible, que ce soit à l'hôpital, à domicile ou en maison de naissance. Les sages-femmes françaises peuvent réaliser des échographies, effectuer la rééducation périnéale, prescrire des contraceptifs, poser des stérilets et des implants, et même réaliser des frottis. Chez nous, en revanche, nos compétences sont souvent limitées et mal reconnues.

Je partage également des témoignages puissants de collègues travaillant en milieu hospitalier, où la surcharge de travail et le manque de reconnaissance rendent les conditions de travail extrêmement difficiles. Les anecdotes poignantes révèlent des nuits de garde intenses, des responsabilités écrasantes, et parfois des tragédies évitables dues à une sous-effectif chronique.

Nous abordons aussi les disparités financières entre les sages-femmes et les infirmières, illustrées par le rapport de la commission de planification de 2017. Un emploi à temps plein pour une sage-femme indépendante génère un montant brut de 25 635 euros par an, contre 76 879 euros pour un infirmier. Cette inégalité reflète une reconnaissance insuffisante de notre travail, malgré notre engagement et notre expertise.

Pour terminer, j'appelle à l'action. Partagez votre expérience avec votre sage-femme sur les réseaux sociaux, utilisez le hashtag #MaSageFemmeJYTiens et taguez-moi sur Instagram @sagefemmesauthentique. Ensemble, nous pouvons changer les choses et faire reconnaître notre valeur.
Pour toute question ou pour partager vos histoires, n'hésitez pas à me contacter à melyssa@sagefemmauthetique.com.
Merci de votre soutien et à très bientôt pour un nouvel épisode de Sage-Femme Authentique.
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Bonjour,
Dans ce nouvel épisode de "Questionner la Sage-femme", j'aborde avec vous le sujet complexe et crucial du déclenchement de l'accouchement. Beaucoup d'entre vous, chères auditrices et auditeurs, pourriez vous trouver face à cette décision médicale, souvent accompagnée d'une multitude de questions et d'incertitudes. Aujourd'hui, je suis là pour parler de cette pratique, ses bénéfices potentiels et les risques que cela implique.

Le déclenchement de l'accouchement est une pratique médicale qui consiste à initier le travail avant que celui-ci ne commence naturellement. Dans certains cas, il est nécessaire pour des raisons médicales claires, comme le dépassement du terme de la grossesse ( mais encore faut il voir quand on vous le propose! )ou des préoccupations concernant la santé de la mère ou du bébé. Toutefois, cette pratique peut aussi entraîner une cascade d'interventions supplémentaires, dont certaines pourraient être évitées.

Je discute des différentes méthodes de déclenchement, des médicaments utilisés aux méthodes mécaniques, et je soulève les questions importantes que chaque femme devrait considérer. Je vais vous parler de femmes ayant vécu un accouchement déclenché, cet épisode vous offre une perspective réelle et diversifiée sur cette expérience.

Mon objectif est de vous fournir les informations nécessaires pour vous aider à prendre une décision éclairée et à discuter ouvertement avec votre prestataire de soins de santé. L'importance du consentement éclairé, de l'autonomie dans les décisions concernant votre corps et le respect de vos choix personnels sont au cœur de cet épisode.

Vous pouvez toujours me joindre par mail si vous avez des questions que vous souhaitez que je développe à melyssa@sagefemmeauthentique.com

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Aujourd'hui,
j'ai le plaisir de retrouver Claire, une future sage-femme passionnée qui nous avait déjà partagé son expérience d'étudiante il y a un an. Aujourd'hui, Claire revient pour nous parler de son travail de fin d'études consacré à la préparation au postpartum, un sujet essentiel mais souvent sous-estimé.

Nous explorons ensemble les réalités du postpartum, cette période qui suit la naissance et qui est marquée par de nombreux bouleversements physiques, émotionnels et psychiques. Claire nous explique comment son propre vécu de maman de cinq enfants, avec des postpartums parfois difficiles, l'a motivée à approfondir ce sujet.

Le postpartum, souvent défini scientifiquement comme les 6 à 8 semaines suivant la naissance, est en réalité une période beaucoup plus longue et variée. Des auteurs comme Anna Roy, qui parle de trois ans de postpartum, ou Ingrid Bayot, qui évoque le concept du quatrième trimestre de grossesse, montrent l'importance de redéfinir et d'accepter cette période selon le ressenti de chaque femme.

Nous abordons les défis physiques du postpartum : montée de lait, chutes de cheveux, descentes d'organes, et bien d'autres. Claire introduit également le terme de "dégestation", utilisé par Ingrid Bayot, pour décrire la période de récupération du corps après la grossesse.

Les aspects psychiques ne sont pas en reste. Le baby blues, souvent mal compris, est expliqué comme une période de sensibilité accrue qui aide à être plus réceptif aux besoins du bébé. Nous discutons aussi de la transition du couple amoureux au couple parental, et des impacts sur la sexualité.

La préparation au postpartum, c'est aussi anticiper les besoins matériels et émotionnels. Claire insiste sur l'importance de créer un "village" autour de soi, de solliciter l'aide des proches, et de se préparer à cette période comme on prépare un voyage.

Enfin, nous terminons par des conseils pratiques et des ressources pour bien vivre cette période. Je vous propose également de télécharger nos cartes-cadeaux de postpartum, un outil précieux pour organiser l'aide de votre entourage. Vous pouvez les télécharger via le lien suivant : https://melyssa-chambard.systeme.io/cartespp

Références de livres sur le postpartum :
"Le Mois d'Or" de Céline Chadelat et Marie Mahé-Poulin
"le quatrième trimestre de la grossesse" d’Ingrid Bayot
"le post-partum dure 3 ans" de Anna Roy
Retrouvez-nous chaque mercredi pour un nouvel épisode de "questionner la sage-femme". D'ici là, prenez soin de vous et de vos proches.

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Bienvenue dans un nouvel épisode passionnant de "Questionner la sage-femme" où nous plongeons dans le monde fascinant du placenta, cet organe souvent méconnu et sous-estimé. Dans notre discussion d'aujourd'hui, je vous emmène à la découverte des multiples facettes et utilisations du placenta après l'accouchement. Ce n'est pas juste un déchet médical à éliminer, mais une source incroyable de traditions et de pratiques bénéfiques.
Au cours de cet épisode, je vous explique pourquoi nous encourageons nos patientes à emporter leur placenta après leur passage à notre maison de naissance. Cela leur permet de réfléchir aux différentes options disponibles et, qui sait, peut-être de choisir une voie qui leur convient pour honorer ce lien unique qui les a unies à leur bébé pendant neuf mois.
Je partage également ma propre expérience avec la placentophagie. Après des douleurs post-accouchement intenses, j'ai découvert les bienfaits potentiels de consommer mon propre placenta. Que ce soit sous forme de smoothies enrichis ou de petits morceaux congelés pris comme des comprimés, les options sont variées et adaptées à différents niveaux de confort.
Nous explorons aussi des méthodes plus élaborées comme l'encapsulation, où le placenta est séché et transformé en gélules, et la création de teintures mères qui peuvent être utilisées en homéopathie. C'est incroyable de voir comment cet organe peut être transformé pour soutenir la santé de la mère et de l'enfant après la naissance.
Enfin, nous discutons de rituels culturels anciens et modernes, comme le placenta lotus, qui connecte l'enfant à son placenta jusqu'à ce que le cordon tombe naturellement. Ces pratiques montrent le respect profond que de nombreuses cultures portent à cet organe vital.
Pour ceux qui veulent en savoir plus ou qui ont des questions, n'hésitez pas à visiter notre page Instagram https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr et à me contacter via mon adresse email melyssa@sagefemmeauthentique.com
J'espère que vous trouverez cet épisode aussi enrichissant que j'ai trouvé passionnant à le préparer pour vous.

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Pour célébrer la Journée internationale des sages-femmes ce 5 mai, il m'a semblé essentiel de partager avec vous une expérience tout à fait unique réalisée lors de mon récent voyage au Mexique. Pour cette occasion spéciale, je vous invite à écouter mon interview poignante avec une sage-femme traditionnelle mexicaine, qui nous ouvre les portes sur la réalité souvent méconnue de la maternité et de la sage-femme en dehors des systèmes médicaux conventionnels.

Au cours de notre conversation, Sabrina, une sage-femme passionnée et dévouée, partage son parcours remarquable et son engagement profond pour la santé maternelle et néonatale. Originaire de Suisse, Sabrina a adopté le Mexique comme sa maison et s'est immergée dans les pratiques traditionnelles de sage-femme auprès des communautés mayas. Elle y a découvert non seulement un appel à la pratique ancestrale mais également une urgence de protéger et de valoriser ces méthodes naturelles et profondément humaines.
Sabrina nous explique les défis auxquels les sages-femmes traditionnelles font face, notamment la pression croissante des organismes internationaux comme l'OMS pour formaliser la profession, souvent au détriment des pratiques ancestrales. Elle souligne l'importance de reconnaître et de certifier les compétences des sages-femmes traditionnelles pour préserver leur savoir, tout en intégrant des pratiques modernes lorsque nécessaire.

Elle parle également de sa fondation, "Osa Mayor", un mouvement matriarcal qui vise à replacer la maternité au cœur de la société et à combattre les injustices faites aux femmes, particulièrement durant les périodes cruciales de la vie. Cette fondation travaille à sensibiliser et à promouvoir un changement positif pour les femmes à travers le monde.

Pour ceux intéressés par un approfondissement de ces thèmes, je vous encourage vivement à écouter les podcasts de Sabrina : "La Cueva de la Partera" https://open.spotify.com/show/2OkP9UAJso3r5NJE8jC1lV?si=242a3b198abe4095 pour des discussions en anglais et "Oso Mayor" pour des contenus en espagnol. Ces plateformes offrent des perspectives enrichissantes sur la sage-femme traditionnelle et moderne, illustrant la diversité et la richesse des pratiques de maternité globales.
Cet interview n'est pas seulement un hommage à toutes les sages-femmes, mais aussi un appel à la reconnaissance et à la valorisation de leur travail essentiel. Rejoignez-nous dans cette célébration de la vie et de la tradition, pour un avenir où chaque naissance est traitée avec respect, dignité et amour.

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