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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

Les 4 Vérités France Télévisions

    • Haberler

Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    LFI en bas des intentions de vote pour les Européennes - Adrien Quatennens est l'invité du 28 mai 2024

    LFI en bas des intentions de vote pour les Européennes - Adrien Quatennens est l'invité du 28 mai 2024

    À 12 jours des européennes, qui se tiendront le 9 juin prochain, le Rassemblement national est largement donné en tête des sondages, à plus de 30% d’intention de vote. À gauche, c’est Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann, qui semble prendre la tête. Adrien Quatennens, député La France Insoumise des Hauts-de-France, défend sa tête de liste Manon Aubry. Alors que seuls 8% d’intention de vote sont donnés à la liste des Insoumis, l’homme politique incite au vote, en rappelant qu’il n’y a qu’un seul tour aux européennes, et que les résultats de ces dernières ont un impact direct sur la vie quotidienne des français. Il explique que « les décisions prises au Parlement européen impactent les réformes nationales », en citant notamment la réforme des retraites et les accords de libre échange discutés au niveau continental. Pour résumer, en reprenant les mots de notre invité : « il y a un lien de Bruxelles jusqu’au frigidaire ».

    Face à la concurrence des socio-démocrates, incarnés par la liste de Raphaël Glucksmann, Quatennens rappelle que ce dernier est « l’incarnation de l’anti-Nupes ». Il revient sur l’unité de la gauche obtenue en 2022 et l’opposition de Glucksmann à celle-ci. Selon lui, le leader de Place Publique séduit « les macronistes déçus par Emmanuel Macron », évoquant notamment ses votes contre la retraite à 60 ans ou la sortie du marché européen de l’énergie. « Voter pour Raphaël Glucksmann, c’est faire le choix du retour du Parti Socialiste d’il y a dix ans. Je ne suis personnellement pas favorable au retour de François Hollande et de ses amis », avoue-t-il. Il souligne le « tapis rouge » déroulé à Raphaël Glucksmann dans les médias, et incite à voter Manon Aubry « si vous voulez le partage des richesses, une candidature pour le pouvoir d’achat, la paix et une forme de protectionnisme en Europe. »

    Autre opposant politique auquel le député du Nord s’attaque : Jordan Bardella. Selon lui, l’échec de la Nupes empêche la gauche de faire « jeu égal » avec le député d’extrême droite. « Voilà aussi l'irresponsabilité à gauche de ceux qui ont refusé une liste commune », fustige notre invité. En s’adressant directement aux téléspectateurs qui pourraient être séduits par la liste du Rassemblement national, il rappelle que « si vous n’êtes pas riche, vous n’avez aucun intérêt à voter pour Jordan Bardella » et que « le vote Rassemblement national n’est pas un vote antisystème : l’extrême droite a la même cravate et les mêmes idées que Macron. »



    Crimes de guerre à Gaza

    Au lendemain du bombardement cruel du camp de réfugiés palestiniens de Rafah par les armées israéliennes, le représentant de la France Insoumise estime ce matin, au micro de Jean-Baptiste Marteau, qu’Emmanuel Macron devrait agir au lieu de parler : « les mots très durs ne suffisent pas ». Il rappelle que durant son entretien à Télématin, un enfant palestinien a sûrement été tué, puisqu’ « en dix minutes, il y a en moyenne un enfant qui meurt ». Il qualifie de « massacre » ce qu’il s’est passé la veille, et revient sur le procès fait aux députés Insoumis pour avoir qualifié de génocide les actions menées par les troupes de Netanyahu en Palestine. « On a l’impression que c’est le monde à l’envers, que les voix qui se lèvent pour dénoncer ce qu’il se passe à Gaza sont accusées d’être antisémites, que le droit international n’a plus aucune valeur, que ceux qui défendent ce droit sont convoqués par la police alors que ce sont ceux qui tuent qui devraient être au poste ».

    Il dénonce une « immunité médiatico-politique » dont bénéficierait en France le gouvernement israélien, qui relève pour Adrien Quatennens de la « folie » et du « délire ». Il rappelle que dénoncer les crimes commis par ce gouvernement ne qualifie pas d’antisémitism

    • 9 dk.
    Européennes, la campagne officielle est lancée ! - Marion Maréchal est l'invitée des 4V du 27 mai 2024

    Européennes, la campagne officielle est lancée ! - Marion Maréchal est l'invitée des 4V du 27 mai 2024

    J-14 avant les Européennes… Alors que la campagne officielle vient tout juste de commencer, les sondages semblent se figer depuis plusieurs semaines, donnant l’avantage, et non des moindres, au Rassemblement national. En effet, la liste de Jordan Bardella éclipse de loin celle de Marion Maréchal à la tête de Reconquête!. Pourtant, la candidate compte bien tirer son épingle du jeu grâce un thème central qui l’anime depuis le début de la campagne : « En priorité, la défense de nos frontières, de notre identité face à la submersion migratoire ».

    Ce dimanche 26 mai 2024, une attaque au couteau a eu lieu à Lyon, dans le quartier de la Guillotière. L'agresseur sous le coup d’une OQTF, a blessé plusieurs personnes au couteau avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre. Les motivations de l'assaillant restent floues et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'incident. Cette nouvelle attaque a suscité une vive émotion et relancé les débats sur la sécurité dans les espaces publics à l’instar de Marion Maréchal qui compte bien en faire campagne. « Dans le gouvernement d’Emmanuel Macron, il faut avoir de la chance […] je considère que Gérald Darmanin et Monsieur Dupond-Moretti devraient avoir honte. Honte de ne pas prendre les mesures qui s’imposent et honte simplement de ne pas démissionner. Si je me bats tous les jours, c’est pour que l’Europe puisse aussi contribuer à protéger les Français des conséquences dramatiques de cette immigration incontrôlée », martèle notre invitée.

    Tout juste donnés au-dessus des 5% d’intentions de vote, les arguments anti-migration alarmistes de Marion Maréchal peinent à convaincre les électeurs, avec le risque pour le parti Reconquête! de n’avoir aucun siège au Parlement européen. « Le risque qui m’inquiète le plus, c’est pour la France. Ce qui m’importe, c’est de faire en sorte qu’on puisse enfin avoir une Union Européenne au service des intérêts des Français » explique la candidate qui pense créer la surprise lors du scrutin. Parmi les 17 partis dominants dans les sondages, le Rassemblement national caracole à plus de 30%. Invitée dans les 4 vérités quelques semaines plus tôt, la tête de liste Reconquête! avait tenu des propos cinglants à l’égard de Jordan Bardella. À l'approche du scrutin, cette dernière se montre plus conciliante avec son adversaire, avec qui elle partage certains points de convergence. Néanmoins, ces deux partis à l’extrême droite sur l’échiquier politique semblent irréconciliables sur quelques sujets, à l’instar de la stratégie de sortie de crise en Nouvelle-Calédonie. En effet, le gouvernement a soumis une proposition de référendum visant à consulter la population sur l'avenir politique du territoire, notamment concernant son indépendance. Cette initiative intervient après une période de fortes tensions sociales et politiques, et espère offrir une solution démocratique pour répondre aux aspirations divergentes des différentes communautés calédoniennes. Si le RN consent à une telle mesure, il n’en n’est rien pour Marion Maréchal : « C’est très grave. Pour moi, c’est une capitulation devant les pillards, les violences, les casseurs. Je reste sur la ligne de l’ordre et de la loi. Aujourd’hui, on n'est plus au moment du compromis et de la négociation […] Quand on est face à des scènes de guerre, on envoie l’armée », affirme notre invitée, pour qui la réponse du gouvernement « n’est pas à la hauteur ». Elle invoque notamment l’article 36 de la Constitution pour activer l’état de siège. Cette dernière craint même une bascule et des débordements sur le continent face à ce qu’elle considère comme une forme laxisme de la part de l’exécutif.



    Cannes : ce qui dérange Marion Maréchal



    Sur la Croisette, loin du chaos de l’archipel calédonien, le palmarès du

    • 8 dk.
    Pacte Vert, européennes, sondages d'opinion... Marie Toussaint était l'invitée du 25 mai 2024

    Pacte Vert, européennes, sondages d'opinion... Marie Toussaint était l'invitée du 25 mai 2024

    Au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, la situation reste très tendue dans l'archipel. Un manifestant a notamment trouvé la mort vendredi 24 mai, abattu par les tirs d’un policier, qui disait être « pris à partie physiquement ». C’est le septième mort depuis le début des émeutes. Invitée sur le plateau des 4 vérités, Marie Toussaint, représentante du parti Europe Écologie Les Verts (EELV) aux Européennes, préconise un rétablissement du dialogue. Un dialogue qui aurait dû se produire pendant le déplacement de chef de l’État sur l’archipel, mais qui n’a pas eu lieu, selon elle, puisqu’il « ne revient sur rien ». La loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral n’a notamment pas été reprise, alors que plusieurs partis, notamment le parti Écologiste, prônent un accord politique global qui traiterait des questions sociales, économiques, politiques, mais aussi environnementales.

    À seize jours des Européennes, prévues pour le 9 juin, la campagne électorale d’Europe Écologie Les Verts bat son plein. Le parti a notamment récemment dévoilé une nouvelle affiche, visible prochainement sur les panneaux électoraux. Les sondages prouvent en revanche un score pour le moment à la peine pour le parti, qui se trouve derrière Place publique, représenté par Raphaël Glucksmann, et surtout derrière la liste RN menée par Jordan Bardella, qui atteint le record du baromètre du dernier sondage OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, avec 32% des voix sur le scrutin. Pour autant, l'activiste incite tous ceux qui le veulent à voter pour son parti afin de « sortir des modèles économiques dominants », néfastes pour notre planète selon elle. Elle cite « les ambiguïtés socialistes » du parti de son adversaire Raphaël Glucksmann, qui, à plusieurs reprises, n’a pas voté pour des propositions qui auraient permis de fortes avancées écologiques. « Si vous voulez l'écologie, il n’y a pas d’autre choix que de voter écologiste », assure la candidate.



    Un fond de souveraineté écologique européen pour les plus grosses entreprises pétro-gazières ?



    Vendredi 24 mai, une manifestation écologiste a perturbé l’Assemblée générale d’Amundi, un des principaux actionnaires de Total Énergies. 173 interpellations ont eu lieu au cours de cette manifestation pour le climat, dont Marie Toussaint pointe pourtant la teneur pacifiste et non-violente. Cette répression, juge-t-elle, est à la fois « une atteinte à la démocratie » et une « erreur de la part de l’État », qui « protège les pollueurs plutôt que celles et ceux qui veulent protéger notre planète et notre avenir commun ».

    Le programme Europe Écologie Les Verts propose un « fond de souveraineté écologique européen ». Marie Toussaint en détaille l’intention : transférer, sous la contrainte, la majorité des actions des plus grosses entreprises pétro-gazières européennes vers les énergies renouvelables. Une mesure qui, si elle était respectée, serait « bonne pour le climat, bonne pour la santé, et bonne pour le territoire ». « Face au défi climatique et environnemental, Il faut se mobiliser, il faut arracher le pacte vert », martèle-t-elle.

    Face aux sondages d’opinion qui placent les partis nationalistes en tête aux élections européennes, l'activiste française fait part de son inquiétude et met en garde sur ces partis qui « ont déjà une influence majeure sur les lobbies et plusieurs partis », et ont également, indique-t-elle, reculé sur un certain nombre de mesures environnementales ». « Face à cette digue qui cède, il faut absolument voter écologiste ! »

    • 8 dk.
    Européennes, la droite sur le déclin ? - François-Xavier Bellamy est l'invité des 4V du 24 mai 2024

    Européennes, la droite sur le déclin ? - François-Xavier Bellamy est l'invité des 4V du 24 mai 2024

    À l'approche des élections européennes, le paysage politique se transforme en un véritable champ de bataille dans lequel le Rassemblement National et la majorité se tirent la couverture. Difficile de défendre ses positions dans cette campagne polarisée par ces deux titans. Le Rassemblement National accuse Macron et ses alliés d'être les pantins d'une élite globaliste, déconnectée des réalités du peuple. En retour, les macronistes dénoncent le RN de souffler sur les braises d'un nationalisme décomplexé. Alors que le Rassemblement National caracole à plus de 30% dans les sondages, le Premier ministre, Gabriel Attal, et la tête de liste du RN, Jordan Bardella, se sont confrontés dans un duel télévisé ce jeudi 23 mai 2024. Pour François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, ce débat a signé l’échec de « la démocratie française ». « La vérité du débat européen, c’est ce qui va se construire demain autour des deux grandes formations politiques qui structurent la vie parlementaire : la droite européenne à laquelle nous appartenons et la gauche européenne incarnée en France par Raphaël Glucksmann » défend notre invité au micro de Jeff Wittenberg.



    Pourtant, force est de constater que l'on assiste à une mutation de l’écosystème politique européen avec une droite sur le déclin au profit d’une extrême droite qui gagne du terrain à une vitesse alarmante. Les forces conservatrices, jadis pilier de stabilité et de modération, peinent à s'adapter aux défis contemporains et à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens sur des questions telles que l'immigration, la sécurité et l'identité nationale. Ce vide laissé par la droite traditionnelle est habilement comblé par des partis d'extrême droite, dont les discours populistes et les solutions simplistes trouvent un écho favorable parmi une population désenchantée et en quête de repères.



    De la France à l'Italie, en passant par l'Allemagne et la Scandinavie, ces mouvements exploitent les peurs et les frustrations, offrant des boucs émissaires et des promesses de retour à une époque idéalisée. Malgré la montée en puissance des extrêmes, François-Xavier Bellamy se veut très optimiste quant à l’avenir de la droite sur le plan européen : « 15 chefs d’États sur 27 appartiennent au PPE. La formation politique qui relève la tête partout en Europe c’est la droite européenne, c’est notre formation politique » martèle-t-il, bien qu’il concède certaines difficultés sur le terrain en France. Combatif et confiant sur cette dernière ligne droite, le vice-président exécutif des Républicains s’est rendu ce 23 mai 2024 en terre gaulliste à Colombey-les-Deux-Églises. Et même dans ce département des Hautes-Marnes, le député européen constate que le RN progresse et que certains de ses électeurs se sont détournés du parti historique. « Je vois bien que la vie démocratique traverse une crise profonde […] au bout de cinq ans, il faut tirer les enseignements du mandat qui s’achève. Le RN a gagné la dernière élection européenne […] et à la fin, il n’a pas bougé une virgule dans un seul texte européen. Je ne me résigne pas à ce qu’une France qui travaille dur et qui est en colère confie sa révolte à des élus qui ne travaillent pas. Parce que c’est ça la vérité du RN » fustige notre invité qui dénonce l’inaction du Rassemblement National au Parlement européen.




    Budget 2025 : la chasse aux économies



    Pendant la campagne des élections européennes, les affaires économiques franco-françaises se poursuivent. Un vaste chantier pour le gouvernement qui consiste à trouver 20 milliards d’euros pour le prochain budget 2025. Parmi les pistes évoquées par certains députés de la majorité macroniste, la désindexation du montant des retraites et des prestations sociales sur l’inflation fait déjà débat. Pour Franço

    • 8 dk.
    Les 4 vérités de Roger Federer

    Les 4 vérités de Roger Federer

    Dans le cadre de l’opération Around the World avec Uniqlo, et en partenariat avec l’association Fête le Mur de Yannick Noah, le tennisman Roger Federer a inauguré hier, mercredi 22 mai, un court de tennis à La Courneuve. Une manière pour lui de donner des équipements sportifs de qualité à la cité de Seine-Saint-Denis, et d’encourager les enfants à lever les yeux de leurs écrans pour aller faire du sport. Au micro de Thomas Sotto, le Suisse confirme : « j’adore transmettre aux plus jeunes ». Pour lui, au lieu des écrans, pour lesquels il préconise l’installation de règles par les parents pour contrôler leurs enfants, le plus important est de « sortir dans la nature, faire du sport, voir des amis ».

    Les enfants sont au centre de l’attention de l’athlète depuis plus de 20 ans et la création de sa fondation, quand il avait 21 ans, aujourd’hui dirigée par sa mère. Avec les années, ce sont presque 3 millions d’enfants dans le monde qui ont été aidés grâce à la Roger Federer Foundation. Pour son fondateur, « c’est important de prendre ce risque, et d’avoir une vision à long terme pour pouvoir être fier de [soi] dans le futur ». Il avoue avoir encore beaucoup à apprendre : « après 20 ans, j’ai encore l’impression d’être au début ».

    L’ancien numéro 1 mondial veut encourager les rêves des plus jeunes, et leur conseille de « bien écouter leurs parents et leurs coachs » ainsi que de travailler beaucoup : « il faut s’entraîner un peu plus dur qu’on ne pense », explique-t-il. Il ajoute que « le talent existe en plein de formes différentes : le travail, la technique, la logistique, l’entourage », avant de conclure : « le travail, c’est primordial ».

    Un joueur à la retraite

    Le 15 septembre 2022, Federer annonçait sa décision de prendre sa retraite sportive, à 41 ans. Une semaine plus tard, il disputait son dernier match professionnel avec son rival et ami Rafael Nadal. Les 12 derniers jours de sa carrière ont été filmés et seront visionnables dans un documentaire intitulé « 12 final days » et disponible sur Amazon Prime à partir du 20 juin 2024. Un film donné à ses fans pour leur permettre de continuer de vivre un peu plus longtemps l’extase de sa carrière sportive avec lui, et ces 12 jours qui étaient, selon lui, « tellement intenses ».

    Aujourd’hui retraité depuis plus de deux ans, il continue la promotion du sport en tant qu’ambassadeur pour Uniqlo. Il exprime le manque des fans et des relations professionnelles tissées au fil des années, mais explique continuer de jouer au tennis avec sa femme, ses enfants et ses amis. Il avoue surtout le « soulagement » de ne plus avoir à s’entraîner tous les jours et de vivre les matchs « où on n’est pas à 100% ». Questionné sur les raisons de son départ, il conclut simplement qu’il faut savoir « laisser sa place ».

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    Réformes des retraites, "iniquité", quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie... Raphaël Glucksmann est l'invité du 22 mai

    Réformes des retraites, "iniquité", quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie... Raphaël Glucksmann est l'invité du 22 mai

    À compter du 1er septembre 2023, malgré la grogne des citoyens, la réforme des retraites a décalé l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Mercredi 22 mai, l’idée de désindexer les retraites et l’ensemble des prestations sociales en 2025 pour faire des économies a été abordée par Eric Heyer à l’Assemblée. Invité des 4 vérités le 22 mai, Raphaël Glucksmann, fondateur de Place publique, pense qu’il faut revenir sur cette réforme qui fait « iniquité » et qui n’a « pas été digérée par les françaises et les français », selon lui. « Ce moment a été vécu par une insulte et a miné notre démocratie », martèle-t-il.

    Tandis que le calme est en partie revenu sur l’archipel après les vives tensions des dernières semaines, Emmanuel Macron est attendu en Nouvelle-Calédonie dans la matinée du 22 mai. Pour autant, Raphaël Glucksmann reste dubitatif et considère que le président de la République, devra encore, sur place, faire ses preuves et porter haut « l’esprit de consensus » porté par plusieurs de ses prédécesseurs, comme Michel Rocard ou Lionel Jospin. « La politique de la hâte et du coup de menton a été une rupture majeure (…) et a précipité le chaos dans une situation inflammable », considère le fondateur de Place publique, espérant qu’en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron saura « écouter » et « faire revenir à la paix civile ». Pour lui, revenir sur ses prises de positions hâtives ne serait pas néfaste, et montrerait au contraire que le président sait « réfléchir » et « faire amende honorable ». « C’est la dignité du politique qui est en jeu. »

    Raphaël Glusksmann favorable à un quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie

    Après les 3 référendums, dont le dernier, très discuté, qui a eu lieu pendant la crise Covid et qui a été décidé depuis Paris, Raphaël Glusksmann est-il favorable à un 4ème référendum sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie ? Il pense en effet qu’à la vue des conditions dans lesquelles a été réalisé le référendum précédent, il faut y revenir, dans un esprit, une nouvelle fois « de consensus ».

    La Nouvelle-Calédonie doit-elle revenir à une forme d’indépendance ? « Moi, je ne décide pas à la place des gens », argue l’homme politique, pointant le Chef de l’État, qui, à l’inverse, a selon lui pris la décision à la place des acteurs locaux et de ce fait créé des divisions.

    Jeudi 23 mai, dans le cadre des prochaines élections européennes qui auront lieu en juin, un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella aura lieu sur France 2. Raphaël Glucksmann trouve que ce débat est un « scandale démocratique » dans la mesure où le premier ministre n’est pas candidat aux élections Européennes.

    Les derniers sondages continuent de voir Jordan Bardella caracoler en tête des intentions de vote aux européennes, avec 32 % (+2 points) dans le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, publié mardi 30 avril. Raphaël Glucksmann parle d’un « immense raté des politiques européennes en France », d'un « consentement au déclin ». Il aborde le sujet d’usines, de fermes, selon lui « abandonnées » par les politiques. Avec ces européennes, l’homme politique veut justement prouver que son parti ne renonce pas face au « géant américain » et souhaite assumer un cap clair : celui de la « renaissance humaniste ».

    Face à une extrême droite très haute, l’homme de gauche souhaite également lancer un « grand espoir » et un « grand mouvement de résistance démocratique ». S’il finit en seconde position le 9 juin au soir, il n’envisage pas (encore) les présidentielles à venir.

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