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En Moins D'Deux S01E05 - La ligne Hindenburg En moins d'deux, un podcast de l'Office de Tourisme et des Congrès du Saint-Quentinois

    • Arts

Hindenburg, ou comment le nom d’un homme reste associé à l’un des plus puissants systèmes défensifs de l’histoire.

Hiver 1916-1917. Déjà près de deux ans et demi que la guerre fait rage. En point d’orgue, 2 batailles dévastatrices plongent davantage encore les belligérants dans l’horreur : Verdun et la Somme.

L’Allemagne se décide alors à changer la stratégie d’une guerre épuisante, limiter les pertes sur un front jugé trop long, 160 kilomètres de Lens à Soissons.

Se résoudre à abandonner du terrain,  sortir des tranchées pour mieux se réinstaller. Tel est le plan du maréchal qui guide les opérations.

Peu importe les moyens à mettre en œuvre : les populations des territoires sont déplacées, les églises dévastées, les usines dévalisées. Des villages sont rayés de la carte.

Fortifier, densifier ce système de défense, ralentir l’avancée et laisser s’essouffler l’adversaire dont les forces se brisent sur la multiplication des ouvrages, réseaux de barbelés, nids de mitrailleuses, bunkers hérissés.

La région devient un carrefour de rencontre d’hommes venus de tous les continents.

Les soldats tombés ne trouvent pas le répit de leur sépulture. Inhumations et exhumations se succèdent au grès des mouvements du front.

Saint-Quentin devient l’objectif des armées britanniques et françaises, tandis que les forces allemandes se camouflent et se terrent dans les caves de la ville.

Après l’occupation, c’est l’exode des saint-quentinois qui se dessine. Soudain, brutal, on entasse les souvenirs de toute une vie dans une valise.

Les bombardements laissent des cicatrices dans le paysage. Comme un symbole, la Basilique est la proie des flammes.

A la libération, les habitants reviendront, erreront, chercheront un indice reconnaissable du foyer mais ils trouveront la force de rebâtir.

Hindenburg, ou comment le nom d’un homme reste associé à l’un des plus puissants systèmes défensifs de l’histoire.

Hiver 1916-1917. Déjà près de deux ans et demi que la guerre fait rage. En point d’orgue, 2 batailles dévastatrices plongent davantage encore les belligérants dans l’horreur : Verdun et la Somme.

L’Allemagne se décide alors à changer la stratégie d’une guerre épuisante, limiter les pertes sur un front jugé trop long, 160 kilomètres de Lens à Soissons.

Se résoudre à abandonner du terrain,  sortir des tranchées pour mieux se réinstaller. Tel est le plan du maréchal qui guide les opérations.

Peu importe les moyens à mettre en œuvre : les populations des territoires sont déplacées, les églises dévastées, les usines dévalisées. Des villages sont rayés de la carte.

Fortifier, densifier ce système de défense, ralentir l’avancée et laisser s’essouffler l’adversaire dont les forces se brisent sur la multiplication des ouvrages, réseaux de barbelés, nids de mitrailleuses, bunkers hérissés.

La région devient un carrefour de rencontre d’hommes venus de tous les continents.

Les soldats tombés ne trouvent pas le répit de leur sépulture. Inhumations et exhumations se succèdent au grès des mouvements du front.

Saint-Quentin devient l’objectif des armées britanniques et françaises, tandis que les forces allemandes se camouflent et se terrent dans les caves de la ville.

Après l’occupation, c’est l’exode des saint-quentinois qui se dessine. Soudain, brutal, on entasse les souvenirs de toute une vie dans une valise.

Les bombardements laissent des cicatrices dans le paysage. Comme un symbole, la Basilique est la proie des flammes.

A la libération, les habitants reviendront, erreront, chercheront un indice reconnaissable du foyer mais ils trouveront la force de rebâtir.

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