8 episodes

Alors que partir loin, ailleurs, est devenu une nouvelle valorisation sociale ces dernières années, comment vivent ceux qui une fois partis, se retrouvent à voguer dans les vents du sens contraire ? Comment se traduit leur mal du pays ? Faut-il le combattre ou bien apprendre à vivre avec ? Est-il un bon compagnon de voyage ?

Nous avons tous tendance à conjuguer pays d’origine et maison. Mais peut-on en avoir plusieurs ? Ou revient-on toujours à notre essence même ?

Création, animation : Anne Chirol

Mal du pays Anne CHIROL

    • Society & Culture

Alors que partir loin, ailleurs, est devenu une nouvelle valorisation sociale ces dernières années, comment vivent ceux qui une fois partis, se retrouvent à voguer dans les vents du sens contraire ? Comment se traduit leur mal du pays ? Faut-il le combattre ou bien apprendre à vivre avec ? Est-il un bon compagnon de voyage ?

Nous avons tous tendance à conjuguer pays d’origine et maison. Mais peut-on en avoir plusieurs ? Ou revient-on toujours à notre essence même ?

Création, animation : Anne Chirol

    Créer des ponts - La Tessita

    Créer des ponts - La Tessita

    La Tessita de son nom d’artiste, est une peintre, photographe et féministe franco-mexicaine de 21 ans, qui a déjà réalisé plusieurs expositions à caractère "artiviste". Tessa de son vrai nom - évoque son métissage qu’elle questionne en se réappropriant l’esthétisme de son pays d’origine, le Mexique, avec lequel elle n’a pas eu d’attaches pendant longtemps.

    Élevée en France par sa mère, sa relation conflictuelle avec son père mexicain participe au fait que son identité soit floue. Encore plus dans une société mexicaine dans le déni de ses origines, encore très marquée par la colonisation espagnole.

    Aujourd’hui, la jeune femme essaie de se réenraciner grâce à la recherche, l’art, le voyage et le tatouage. Rencontre avec La Tessita.

    00'00 : Intro

    00'35 : Qu'est ce que le mal du pays ?

    06'02 : Matérialisation

    07'24 : Enfance

    14'27 : Tatouages

    18'54 : Surmonter le mal du pays ?

    24'36 : Outro

    Instagram : @LaTessita

    Photo : @crocoqueen

    Mon interview avec La Tessita et cinq autres femmes sur le lien tatouages/origines : ici

    Épisode réalisé par Anne Chirol

    • 25 min
    "S'adopter, s'adapter, se dompter" - Joohee Bourgain

    "S'adopter, s'adapter, se dompter" - Joohee Bourgain

    Adoptée de Séoul en 1983 par une famille de français blanche à seulement 10 mois, Joohee Bourgain explique avoir vécu une forme de déni de ses origines dans son enfance, qui lui aurait empêché de vivre le mal du pays. Une fois adulte, Joohee questionne de plus en plus son identité à la suite d’un accident biographique, le décès de sa mère adoptive, qui vient remettre en cause tous ses repères. C’est en 2013 qu’elle décide de retourner en Corée du Sud pendant un an et demi, dans l’objectif de se reconnecter à ses racines. Là-bas, elle ouvre les yeux sur le fonctionnement d’un système d’adoption aux multiples secrets. À son retour, elle décide de changer son ancien prénom, Justine, pour celui qu'elle   avait à la naissance, Joohee. Loin des mythes de l’abandon, de l'orphelin pauvre possédant une vie misérable dans son pays d’origine, cette Lilloise est partie chercher les réponses à ses questions directement là où elle est née, 29 ans après son départ. Entre assimilation, acculturation, migration forcée et déracinement, rencontre avec cette autrice aux identités plurielles.

    향수 (à prononcer "hyangsu") : mal du pays en coréen, mais aussi parfum, senteur, jouissance et le fait de profiter de la longévité. 

    RÉFÉRENCES :

    - L'adoption internationale, mythes et réalités, écrit par Joohee Bourgain (2021) éditions Anacaona 

    - Poème "S'adopter, s'adapter, se dompter", publié dans l'essai L'adoption internationale, mythes et réalités

    • 42 min
    Rouge flamenco - Sharon Sultan

    Rouge flamenco - Sharon Sultan

    Aujourd’hui, je vous présente Sharon Sultan, une franco-israélienne âgée de 45 ans. Elle est danseuse professionnelle, chorégraphe et donne des cours de flamenco. Originaire d’Israël, elle quitte sa terre natale à 23 ans pour découvrir le monde et poursuivre sa carrière à l’international : Pays-Bas, États-Unis, Angleterre, France… sa vie d’artiste l’amène à voyager dans le monde entier. Le premier tournant de sa carrière est marqué par un arrêt en Espagne, où elle apprend à danser le traditionnel flamenco andalou. Jusqu’alors spécialisée dans le classique et le moderne, elle tombe amoureuse de cette nouvelle danse aux saveurs passionnelles. À Paris, elle danse chez plusieurs grands noms pour ne citer qu’eux : La Cigale, Le Trianon, Les Folies Bergère… et même jusqu’à Broadway à New York. Le mal du pays, elle le côtoie depuis des années, mais avec la pandémie qui nous a touché, elle l’a encore plus ressenti puisqu’elle n’a pas pu retourner chez elle pendant plus d’un an et demi. Je la retrouve alors qu’elle vient de revenir de Tel Aviv et que le mal du pays est déjà de retour.

    Compte Insta de @sharonsultanflamenco

    • 32 min
    L'auberge stambouliote - Pierre

    L'auberge stambouliote - Pierre

    Il y a 7 ans, mon frère Pierre a réalisé son échange Erasmus à Istanbul pendant une année. Là-bas, il a pu se découvrir en s'immergeant dans une culture pleine de contrastes et de nuances, Entre choc culturel, affirmation de son identité et connaissance de soi-même, son retour en France a été brutal de par de nombreuses ruptures. Dans cet épisode, on parle aussi kebab, coups de coeur, épanouissement et voyages entre Europe et Asie. 

    Références :

    Film L'auberge espagnole, Cédric Klapisch, 2002.

    Livre La bâtarde d'Istanbul, Elif Shafak, 2006.

    Chanson Simarik, Tarkan, Olurum Sana, 1997.

    Chanson Que viva la noche, Sonia & Selena, Yo quiero bailar, 2001.

    • 38 min
    Mal du pays : Bande-annonce

    Mal du pays : Bande-annonce

    Je suis Anne Chirol et vous êtes sur le point d’écouter Mal du pays, un podcast original que je réalise en tant qu’apprentie journaliste de 23 ans, passionnée par le voyage, la philosophie, la littérature et l’étude des émotions.

    Alors que partir loin, ailleurs, est devenu une nouvelle valorisation sociale ces dernières années, comment vivent ceux qui une fois partis, se retrouvent à voguer dans les vents du sens contraire ? Comment se traduit leur mal du pays ? Faut-il le combattre ou bien apprendre à vivre avec ? Est-il un bon compagnon de voyage ?

    En langue anglaise, on traduit l’expression « mal du pays » par to be homesick, qui revient littéralement à parler de « maladie de la maison ». Nous avons tous tendance à conjuguer pays d’origine et maison. Mais peut-on en avoir plusieurs ? Ou revient-on toujours à notre essence même ?

    Toutes les deux semaines, vous entendrez des témoignages de voyageurs qui ont décidé ou été contraints de quitter leur terre natale. Certains en ressentent un manque permanent, d’autres seulement de temps en temps. Ils viennent d’ici et d’ailleurs, voici leur histoire.

    • 1 min
    Voir du pays - Louise Leidlinger

    Voir du pays - Louise Leidlinger

    «Un boomerang, c'est un bâton qui a le mal du pays » écrivait Jean-Loup Chiflet, L'épisode d'aujourd'hui se concentre sur une forme de mal du pays à laquelle je n'avais pas pensé auparavant : être gagné par ce sentiment dans son propre pays. C'est le cas de mon amie Louise Leidlinger, 22 ans, pâtissière chez les Compagnons du Devoir. À bord de sa petite voiture qu'elle considère maintenant comme sa maison, elle sillonne chaque année les routes de France pour rejoindre une nouvelle destination et ainsi nourrir son inspiration culinaire. Nous la rejoignons pour parler tour de France, retour au bercail et mal du pays.

    Son compte Instagram : @loulouldlngr

    • 25 min

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