Là où la poussière se dépose Transistor Média
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- Arts
Dans cette autofiction sonore, l’autrice Karina Pawlikowski et le réalisateur Julien Morissette nous invitent à pénétrer, par la petite porte de l’intimité, dans la transformation de leurs maisons.
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Chibougamau
Karina est assise au fond de la scène, un micro est placé devant elle. Zoé lui fait face. L’enregistrement sonore débute dans les enceintes, la voix de Karina se confond à l’enregistrement sonore. Les voix se superposent.
Entendu dans ce tableau : l’orage qui gronde, un vrombissement d’autobus, l'intérieur de la maison, la pluie, un téléviseur. -
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Saison morte
Zoé est debout à l’arrière de la scène, tout près du piano, elle se tient droite, face au public. La lumière est dirigée vers elle.
Entendu dans ce tableau : l’intérieur d’une maison, le silence après l’orage. -
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Maison Brady
Patrice se lève, debout, il s’installe en avant de la scène, il est de biais par rapport au public. À la fin du tableau, Il se rend à la table basse pour lire un extrait du livre « L’habitude des ruines » de Marie-Hélène Voyer.
Entendu dans ce tableau : les bruits des camions sur la route, la ville, l’intérieur d’une maison de campagne, la radio. -
Wychwood 1
En avant-scène, Karina fait dos au public, debout et droite. Il s’agit de la première itération d’un triptyque. Patrice et Zoé sont assis à la table basse, au sol. Patrice renverse un casse-tête de John Deere sur la table.
Entendu dans ce tableau : une voix qui s’étire dans la gorge, des grincements, une ambiance générale vaporeuse, poussiéreuse même parfois.