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Le futur de l’informatique appartiendra aux développeurs full-stack Les Podcasts de Visionary Marketing

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L’informatique du futur appartiendra aux développeurs full-stack m’a expliqué Hervé Rincent, développeur indépendant. Malgré les conclusions parfois hâtives de certains gourous de la technologie, les techniques low-code no-code ne feront pas, selon l’expert IT, disparaître les développeurs, pas plus qu’ils n’ont été tués par la généralisation des ERP. Voyons ici avec Hervé, comment nous pourrions envisager d’imaginer le futur de l’informatique. Un futur où les informaticiens seront forcément, selon lui, des développeurs full-stack capables de comprendre le métier du client et de travailler en symbiose avec lui.

Le futur de l’informatique appartiendra aux développeurs full-stack

Où va l’informatique et quel avenir pour les informaticiens

Où va l’informatique ? Les innovations technologiques foisonnantes nous font parfois perdre de vue la réalité du terrain. La vague low-code no-code va-t-elle renverser tous les codeurs sur son passage ? Et quel est l’avenir de l’informatique et des développeurs ? Devront-ils apprendre le métier de leurs clients (internes et externes) ?

Pour en débattre, j’ai invité Hervé Rincent, dont la société Camilab.co fait du développement sur mesure, et qui publie un article de blog sur l’IT toutes les semaines que l’on retrouve dans une newsletter que je ne manque jamais de lire.

Dans cette interview, résumée dans ce billet, nous nous sommes efforcés d’envisager le futur de l’informatique.

Des organisations floues auxquelles plus personne ne comprend rien

Avant de faire de l’informatique, il faut cartographier les organisations et les processus. Cela a même été mon métier pendant de nombreuses années.

Or, les organisations sont, selon Hervé, génératrices de flou.

Il y a un effet « des concepts mal définis, des frontières mal dessinées, des abus de vocabulaire où tout le monde utilise le même mot pour désigner des choses qui sont différentes, c’est cette complexité, qu’on appelle souvent la complexité accidentelle, qu’on va retrouver dans son code si on n’y prend pas garde » explique-t-il.

La plus-value du développeur va être de rendre explicite ce qui ne l’est pas

Il faut éviter que ces flottements, ces imprécisions de vocabulaire, ces concepts mal définis se retrouvent dans le code. C’est ce manque de clarification qui est à l’origine de la fameuse analogie du SI et du plat de Spaghetti

Image de Spaghetti

Les entreprises n’ont jamais eu autant besoin de développeurs

On entend parfois dire que le métier de développeur est en voie d’extinction, que le no-code va remplacer les codeurs. Mais il n’en est rien.

« Quand je discute avec les entreprises, je constate exactement l’inverse », souligne Hervé.

Il identifie même trois cas de figure qui justifient l’appel à un développeur :



* Les entreprises qui n’ont ni ressources ni moyens et qui se débattent avec des milliers de fichiers Excel, en maintenant seules leur IT. Celles-ci arrivent à la limite de ce qu’elles peuvent faire avec Excel, car plus personne n’arrive à utiliser ces fichiers devenus trop lourds, sur lesquels on ne peut pas aisément, travailler à plusieurs ;

* Les entreprises qui ont fait le choix d’un SaaS intégré ou d’un énorme ERP qui fait tout. Le problème est que 99 % des fonctions que l’outil propose ne sont pas utiles à l’entreprise. Les fonctionnalités phares se retrouvent noyées dans la masse. Les utilisateurs font ainsi face à un logiciel extrêmement complexe, à utiliser juste pour 1 % des fonctionnalités dont ils ont besoin. De plus, la tarification de ces outils par utilisateur grimpe vite quand l’organisation commen...

L’informatique du futur appartiendra aux développeurs full-stack m’a expliqué Hervé Rincent, développeur indépendant. Malgré les conclusions parfois hâtives de certains gourous de la technologie, les techniques low-code no-code ne feront pas, selon l’expert IT, disparaître les développeurs, pas plus qu’ils n’ont été tués par la généralisation des ERP. Voyons ici avec Hervé, comment nous pourrions envisager d’imaginer le futur de l’informatique. Un futur où les informaticiens seront forcément, selon lui, des développeurs full-stack capables de comprendre le métier du client et de travailler en symbiose avec lui.

Le futur de l’informatique appartiendra aux développeurs full-stack

Où va l’informatique et quel avenir pour les informaticiens

Où va l’informatique ? Les innovations technologiques foisonnantes nous font parfois perdre de vue la réalité du terrain. La vague low-code no-code va-t-elle renverser tous les codeurs sur son passage ? Et quel est l’avenir de l’informatique et des développeurs ? Devront-ils apprendre le métier de leurs clients (internes et externes) ?

Pour en débattre, j’ai invité Hervé Rincent, dont la société Camilab.co fait du développement sur mesure, et qui publie un article de blog sur l’IT toutes les semaines que l’on retrouve dans une newsletter que je ne manque jamais de lire.

Dans cette interview, résumée dans ce billet, nous nous sommes efforcés d’envisager le futur de l’informatique.

Des organisations floues auxquelles plus personne ne comprend rien

Avant de faire de l’informatique, il faut cartographier les organisations et les processus. Cela a même été mon métier pendant de nombreuses années.

Or, les organisations sont, selon Hervé, génératrices de flou.

Il y a un effet « des concepts mal définis, des frontières mal dessinées, des abus de vocabulaire où tout le monde utilise le même mot pour désigner des choses qui sont différentes, c’est cette complexité, qu’on appelle souvent la complexité accidentelle, qu’on va retrouver dans son code si on n’y prend pas garde » explique-t-il.

La plus-value du développeur va être de rendre explicite ce qui ne l’est pas

Il faut éviter que ces flottements, ces imprécisions de vocabulaire, ces concepts mal définis se retrouvent dans le code. C’est ce manque de clarification qui est à l’origine de la fameuse analogie du SI et du plat de Spaghetti

Image de Spaghetti

Les entreprises n’ont jamais eu autant besoin de développeurs

On entend parfois dire que le métier de développeur est en voie d’extinction, que le no-code va remplacer les codeurs. Mais il n’en est rien.

« Quand je discute avec les entreprises, je constate exactement l’inverse », souligne Hervé.

Il identifie même trois cas de figure qui justifient l’appel à un développeur :



* Les entreprises qui n’ont ni ressources ni moyens et qui se débattent avec des milliers de fichiers Excel, en maintenant seules leur IT. Celles-ci arrivent à la limite de ce qu’elles peuvent faire avec Excel, car plus personne n’arrive à utiliser ces fichiers devenus trop lourds, sur lesquels on ne peut pas aisément, travailler à plusieurs ;

* Les entreprises qui ont fait le choix d’un SaaS intégré ou d’un énorme ERP qui fait tout. Le problème est que 99 % des fonctions que l’outil propose ne sont pas utiles à l’entreprise. Les fonctionnalités phares se retrouvent noyées dans la masse. Les utilisateurs font ainsi face à un logiciel extrêmement complexe, à utiliser juste pour 1 % des fonctionnalités dont ils ont besoin. De plus, la tarification de ces outils par utilisateur grimpe vite quand l’organisation commen...

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