259 episodes

MERCREDI DE 13H A 14H - REDIFFUSION DIMANCHE DE 18H A 19H

Réunis en collectif militant composé de citoyens et soutenus par des associations, nous travaillons autour de la mémoire. Et plus particulièrement de la mémoire du nom des rues et de leur histoire sur Bordeaux métropole. Notre objectif était d'écrire un ouvrage reprenant ces histoires masquées, oubliées, cachées, et qui indirectement constituent un discours silencieux et insidieux, justifiant aujourd'hui encore les ferments d'une idéologie coloniale et raciste a été réalisé avec la sortie du Guide du Bordeaux colonial en juin 2020, livre qui rencontre son public et est l'occasion de réunion, de débats et d'échanges. Il est en vente dans les bonnes librairies ou auprès des membres du collectif.

A Bordeaux, le travail d'historiens et d'associations anti-esclavagistes a mis en évidence des rues portant le nom de familles esclavagistes. Ce combat est aussi le notre, et nous voulons ouvrir notre propos plus largement autour du passé colonial. Ce combat n'est pas concurrentiel mais complémentaire.

C'est ce travail que notre mission illustre chaque semaine avec ses invités, ses chroniques, et son agenda.

Émission animée par le collectif Sortir du colonialisme 33, soutenu par la Clé des Ondes, le Mrap 33, l'UJFP Aquitaine, l'association Pourquoi Pas 33, Cauri, Réseau Education Sans Frontières 33.

A lire aussi :

- la Revue Ancrage, trimestrielle, qui relaie notre travail

Le Guide du Bordeaux Colonial, le rendez-vous décolonial La Clé des Ondes

    • Society & Culture

MERCREDI DE 13H A 14H - REDIFFUSION DIMANCHE DE 18H A 19H

Réunis en collectif militant composé de citoyens et soutenus par des associations, nous travaillons autour de la mémoire. Et plus particulièrement de la mémoire du nom des rues et de leur histoire sur Bordeaux métropole. Notre objectif était d'écrire un ouvrage reprenant ces histoires masquées, oubliées, cachées, et qui indirectement constituent un discours silencieux et insidieux, justifiant aujourd'hui encore les ferments d'une idéologie coloniale et raciste a été réalisé avec la sortie du Guide du Bordeaux colonial en juin 2020, livre qui rencontre son public et est l'occasion de réunion, de débats et d'échanges. Il est en vente dans les bonnes librairies ou auprès des membres du collectif.

A Bordeaux, le travail d'historiens et d'associations anti-esclavagistes a mis en évidence des rues portant le nom de familles esclavagistes. Ce combat est aussi le notre, et nous voulons ouvrir notre propos plus largement autour du passé colonial. Ce combat n'est pas concurrentiel mais complémentaire.

C'est ce travail que notre mission illustre chaque semaine avec ses invités, ses chroniques, et son agenda.

Émission animée par le collectif Sortir du colonialisme 33, soutenu par la Clé des Ondes, le Mrap 33, l'UJFP Aquitaine, l'association Pourquoi Pas 33, Cauri, Réseau Education Sans Frontières 33.

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    Colonisation, évangélisation et extermination des Tehuelches de Patagonie

    Colonisation, évangélisation et extermination des Tehuelches de Patagonie

    Autobiographie fictive…
    Le narrateur, Emmanuel Palacios, orphelin de son père espagnol, est arraché à sa mère indienne Téhuelche, à l’âge de 6 ans pour entrer au séminaire où il subit les premières discriminations en tant que métis…
    Le narrateur raconte donc son histoire à la première personne : cette façon subjective à laquelle il est plus facile pour le lecteur de s’identifier, et le récit débute directement par la confession de ce séminariste possédé par ce qui apparaît alors comme un fantasme, et dont il cherchera à vérifier la réalité tout au long de son existence : cette peinture rupestre d’un bison uni-corne gravée dans une caverne sombre, entourée par une eau lumineuse quelque part en Patagonie…

    Le roman tient aussi de l’enquête policière…
    Manuel, se donne comme mission de prouver que le peuple Tehuelche loin d’être ce que les colons en font, c'est-à-dire des êtres inférieurs et bornés, est en réalité riche d’une culture complexe et ancestrale, et qu’il vit depuis longtemps dans ces terres de Patagonie…
    Les preuves de cette enquête sont d’abord la peinture rupestre de ce bison uni-corme, qu’il associe au mythe de la licorne et au merveilleux comme aux écrits religieux tels que la Bible et la Thorah.
    Il lui faut donc retrouver cette peinture, ce qui l’emmène et le lecteur avec lui dans un périple dangereux dans la Cordillère des Andes…

    Et du roman picaresque…
    Tout ce qui caractérise Manuel, son enfance dévastée, son métissage, son parcours atypique, ses interrogations métaphysiques et surtout cette « grande théorie » des Tehuelches comme peuple élu qu’il défend envers et contre tous et tout, et dont il fait le but de sa vie, le désigne littéralement comme un Don Quichotte moderne...

    Ainsi que du roman historique.
    Le récit permet de connaître l’histoire tragique d’un peuple autochtone qui a subi les conséquences d’une colonisation particulièrement cruelle et mortifère : les éléments historiques sont précis et les personnages qui ont marqué la colonisation de la Patagonie présents.
    Ainsi en est-il de l’italien Antonio Pigaffeta et de son récit, publié en 1525, de la première circumnavigation une expédition entreprise par le navigateur portugais Magellan, et qui est en fait la première description de la Patagonie…

    Colonisation et évangélisation
    Cette colonisation espagnole débute au 16éme siècle et cessera avec les guerres d’indépendances des années 1810 à 1825, elle aboutit en partie à la disparition de peuples indiens et en partie au métissage de cette même population, que l’on qualifie aujourd’hui de « sudaméricano-européenne ».
    Enfin cette colonisation est marquée également par les violences et les ravages de l’évangélisation dont celle des salésiens, ordre fondé par Don Bosco et vénérant Saint François De Sales, dont fait partie le narrateur du roman…
    L’Argentine continue encore aujourd’hui à nier l’extermination quasi totale des Tehuelches, comme des Mapuches, autre peuple autochtone présent en Patagonie...

    Fabian Martinez Siccardi.
    L’auteur est né en 1964 en Patagonie, s’est nourri des légendes locales, et voyagé sur tous les continents. Il est aussi traducteur et journaliste. Enfin il est l’auteur de nombreux récits et deux autres romans non traduits en français : « Biestas afuera », paru en 2013 et récompensé par des prix littéraires, et « Margot en el logo Cardiel » édité en 2017.


    Paroles de libraire
    Rencontre avec le libraire Jean Paul Brussac dans sa librairie "OLYMPIQUE", aux Chartrons à Bordeaux

    Cinéma avec Paul Lhiabastres.
    "Zama" de Lucrecia Martel. Film de fiction réalisé en 2017 dont le récit se déroule en Argentine, à l'époque coloniale, à la fin du XVIII eme siècle

    Art avec Sarah Vélu.
    Marta Minujin, pionnière de la culture Pop art.

    Musiques :
    - "Canto sagrado del viento" Carina

    • 59 min
    StopAsianHate. Racisme anti-asiatique durant le Covid

    StopAsianHate. Racisme anti-asiatique durant le Covid

    Deux invités…
    Patricia Vigier et Christophe Léon, co-auteurs de l’ouvrage stopasianhate, titre qui reprend le hashtag de mobilisation antiraciste, sorti en janvier et publié aux Editions le Muscadier.

    Le racisme envers les asiatiques est une histoire ancienne…
    Aux Etats Unis où des 1882, à l’époque de la ruée vers l’or, fut pris le « Chinese exclusion act » qui interdisait l’entrée sur le territoire de tout ressortissant chinois
    Après Pearl Harbour et la destruction de la flotte américaine d’Hawaï par l’aviation japonaise en décembre 1941, en représailles, 120 000 malheureux nippo américains qui n’avaient rien demandé, furent enfermés dans des camps d’internement toute la durée de la guerre.

    Une maison d’édition basée à Cognac.
    Ce livre à deux voix est le 15ème d’une collection intitulée « Rester vivant ».
    Le Muscadier publie des romans et des recueils de nouvelles qui s’adressent aux ados, aux jeunes adultes et aux adultes. Qu’ils fassent rire aux éclats ou pleurer à chaudes larmes, qu’ils entraînent leurs lecteurs et lectrices dans l’exaltation du cœur ou dans la noirceur de l’âme, nos livres ont tous le même objectif : stimuler le bon sens et titiller la réflexion. Nos auteurs et autrices refusent le prémâché quotidien, le prêt-à-penser et tous les types de formatage. Leurs textes prônent l’ouverture aux autres, aux différences, au vivre-ensemble – tout simplement à l’humain et à son écosystème.

    • 1 hr 5 min
    ANVITA #1 - Territoires accueillants. Héritages et réalités des migrations dans l'Ouest

    ANVITA #1 - Territoires accueillants. Héritages et réalités des migrations dans l'Ouest

    Crédit photo : Andy Kebrat

    La première table ronde était modérée par Sandra Merlet, membre de l'association du Guide du Bordeaux colonial, et portait sur "Comment l'histoire des migrations façonne nos villes d'aujourd'hui ?". Une table ronde introduite par M. Pierre Hurmic, maire de Bordeaux.

    Un échange à quatre voix avec M. Yann Le Formal, président du RAHMI, Mme Marie Vitoux, adjointe à la Mairie de Nantes, Mme Bénédicte Michalon, géographe au CNRS et à l'institut Convergences, ainsi que M. Alioune Sy, président du COSIM Nouvelle Aquitaine et fondateur de l'AQAFI.

    Les vidéos du travail collaboratif entre l'association RAHMI et les élèves du secondaires sont à retrouver ici : Rahmi - Migrations, citoyenneté et vidéo. Cour(t)s d'histoire

    Vous pouvez suivre les activités d'ANVITA sur leur site](https://www.anvita.fr/) ), ainsi que le communiqué de presse des 18 Territoires : [ Les territoires du grand ouest alertent sur l'aggravation des conditions de vie et d'accueil des personnes exilées

    nom de la photo

    Musiques diffusées :
    - Dahmane El Harrachi, Ya Rayah

    - Leyla McCalla, Dodinin

    Deuxième table ronde de l'après midi organisée par ANVITA et la Ville de Bordeaux : "Comment l'action sociale se confronte à la complexité du droit des étrangers ?"

    • 1 hr 36 min
    ANVITA #2 - Territoires accueillants. Héritages et réalités des migrations dans l'Ouest

    ANVITA #2 - Territoires accueillants. Héritages et réalités des migrations dans l'Ouest

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    La seconde table ronde était modérée par Catherine Gauthier, vice-présidente de l'Université de Bordeaux et professeure en droit public, et portait sur "Comment l'action sociale se confronte à la complexité du droit des étrangers" ?

    Un échange à quatre voix avec Mme Harmonie Lecerf-Meunier, adjointe au Maire de Bordeaux, M. Jonathan l'Utile-Chevallier, coordinateur de la Maison des Livreurs de Bordeaux, M. Khalifa Koeta, vice-président de l'association Maison des Livreurs de Bordeaux, et Amélie Pinel, représentante du collectif Nos Services Publics.

    Une table ronde conclue par la prise de paroles de quatre représentants du collectif anti-CRA dénonçant la construction d'un Centre de Rétention Administratif à Mérignac. Vous pouvez retrouver leur pétition ici

    Vous pouvez suivre les activités d'ANVITA sur leur site](https://www.anvita.fr/), ainsi que le communiqué de presse des 18 Territoires : [ Les territoires du grand ouest alertent sur l'aggravation des conditions de vie et d'accueil des personnes exilées


    nom de la photo

    Crédit : Sandra Merlet

    Musique diffusée :
    - Zamdane, Flouka

    - Mamani Keita, Gagner l'argent français

    Première table ronde de l'après midi organisée par ANVITA et la Ville de Bordeaux : "Comment l'histoire des migrations façonne nos villes d'aujourd'hui ?"

    • 1 hr 44 min
    Journées du Film Ethnographique et 30ème anniversaire du Génocide au Rwanda

    Journées du Film Ethnographique et 30ème anniversaire du Génocide au Rwanda

    L'AUTRE

    Avec nous donc aujourd’hui, Warren Dupré étudiant en Master 2 d’anthropologie et président de l’association des étudiants d’anthropologie « L’AUTRE », active depuis 34 ans et qui propose tous les ans ce rdv des Journées du Film d'Ethnographie.
    - 6 Courts Métrages réalisés par les étudiants, suivis de débats…
    - Une expo dans le hall et dans le musée d’ethnographie…
    - Une lecture musicale de poèmes par Dragoss Ouedraogo…


    Génocide au Rwanda

    Nous avons pris l’habitude ici, au Guide du Bordeaux colonial de recevoir tous les ans pour le 7 avril, Adélaïde Mukantabana, victime, militante, écrivaine, engagée pour la mémoire du génocide des Tutsis. Nous retrouverons Adélaïde, dimanche comme tous les ans, non plus sur le pont de pierre mais en bord de Garonne cette année, pour ce trentième anniversaire, avec un programme particulièrement dense dans notre ville, Nicolas Robert de l’association Cauri et Survie Gironde est avec nous pour tout nous dire et ne rien rater...

    le 20 décembre dernier une course de fond judiciaire de 30 ans (la première plainte a été déposée à Bordeaux en 1995) s’est achevée avec la condamnation de l’ancien médecin rwandais Sosthène Munyemana, par la cour d’assises de Paris à vingt-quatre ans de réclusion criminelle, reconnu coupable de génocide, de crimes contre l’humanité et de participation à une entente en vue de la préparation de ces crimes… Rappelons qu’en 2012, les plaignants avaient été condamnés à Bordeaux pour non respect de la présomption d’innocence par ce même monsieur…

    « Rendre justice », c’est ce qui est rappelé sur l’affiche de cette commémoration. De fait, la justice n’est pas encore complètement passée, en particulier du côté français. Survie ne se satisfait pas de la conclusion de la commission d’historiens Duclert en 2021, voulu par Macron, en mode responsable mais pas coupable ( « Un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes de la France, mais pas de volonté de s'associer à l'entreprise génocidaire ») et veut que les juges, pas des historiens se prononcent pour « complicité de génocide » de l’Etat français… et de ses acteurs (Védrine, Juppé…)…

    Venons en maintenant au programme de ces commémorations, particulièrement riches pour ce 30ème anniversaire.

    En fait cela a déjà commencé, le 6 mars aux Archives de Bdx Métropole et le 16 mars à l’Opus 34 à Bordeaux…

    - Dimanche 7 avril : rdv incontournable, habituellement sur le pont de pierre et cette année, bord de Garonne, au miroir d’eau, à 11h30. Puis comme tous les ans rassemblement à Bègles au Mémorial de « l’Homme debout » (œuvre de Bruce Clarke) salle Jean Vautrin (Mussonville) à 16h…

    - Mercredi 10 avril, à l’Utopia, 20h15…

    - Samedi 20 avril, au Studio Théâtre 71 Bordeaux (dans le même immeuble que notre radio), à 20h…

    - Jeudi 23 mai : à l’auditorium du Musée d’Aquitaine, 9 h et 15h. A 18h30 à La machine à lire.

    Musiques
    - Sodade Cesaria Evora Concert au Grand Rex à Paris, Avril 2004

    - Kwibuka Gaël Faye et Samuel Kamanzi 2020




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    • 1 hr 5 min
    Les enfants de la Creuse. 2150 enfants réunionnais enlevés et déportés...

    Les enfants de la Creuse. 2150 enfants réunionnais enlevés et déportés...

    2150 enfants en 20 ans !

    Comment « peupler » les départements qui se vident de leur population ? Comment lutter contre l’exode rural ? Comment obtenir de la main d’œuvre à bon marché ? C’est simple : déportez des enfants, faites les adopter et exploitez les : c’est la formule choisie par le pouvoir gaulliste, sous l’impulsion de Michel Debré durant plus de vingt ans à partir de 1962. Ainsi de façon tout à fait officielle avec l’apport des DDASS notamment, plus de 2150 enfants réunionnais sont « déplacés » depuis La Réunion sous de fausses promesses ou par enlèvement pur et simple pour les orphelins, jusqu’en France métropolitaine. Connue sous le nom "des enfants de la Creuse", cette pratique néocolonialiste, véritable scandale d’état ne sera dénoncée comme tel
    que par le vote d’une résolution à l’assemblée nationale en 2014...

    « Le cinéma fabrique des souvenirs.» J.L Godard

    Paul Lhiabastres nous fait découvrir le cinéma d’Emmanuel Barraud, réalisateur très impliqué dans la société réunionnaise, avec son dernier film : Maudit !

    Lisons sous la pluie à Latresne
    Depuis quatre années grâce à Mathilde Stampf, Les Trénaises et les Trainais peuvent profiter des livres et des animations autour du livre. Nous l’écoutons parler de son parcours...

    L’art et l’île de La Réunion

    Sarah Vélu, nous fait découvrir une exposition « Mémoires d’enfances exilées » et son autrice, une artiste à la fois photographe et sociologue Corinne Rozotte.

    Musiques :
    - Mélocoton : Colette Magny 1963

    • 1 hr

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