L'envers des choses avec Catherine Tremblay Catherine Tremblay

Avez-vous déjà accepté des rapprochements ou une relation sexuelle parce que vous vous sentiez redevable vis-à-vis de l’autre ? Qu’est-ce qui fait qu’on « consent » à quelque chose dont on n’a pas envie? Dans cet épisode très personnel, j’aborde la notion de « dette sexuelle », ses implications et ce qui la sous-tend dans notre système de croyances. 

Je reprends le flambeau en publiant cet épisode qui se veut le premier d’une nouvelle série! Je vous convie à m’accompagner dans ce voyage intérieur dans lequel j’explore « live » la peur derrière l’idée de redémarrer mon podcast par crainte du jugement et de l’échec. Vous verrez comment mon émotion découle du scénario qui se déroule dans ma tête bien qu’il n’ait rien à voir avec la réalité du moment présent. 

Quel est l'impact, dans nos vies, de refouler nos émotions? Je vous partage ce qu'il en a été dans la mienne.

Alors que je procédais à l’enregistrement de l’épisode précédent, une grande peur a émergé en moi. Pendant que je m’en vais à sa rencontre, j’ai l’élan de vous convier à mon processus intérieur en temps réel.

C’est souvent la peur de se tromper qui rend la prise de décision difficile. Souvent on sait ce qui est le plus vrai pour soi dans le moment présent mais la peur vient jeter un voile sur cette petite voix qui sait. Du coup, ça nous fait entrer dans l’indécision. Je réalise, toutefois, qu’il est impossible de se tromper. Toutes les perspectives peuvent être explorées. Elles ont chacune quelque chose à nous enseigner pour notre propre évolution.

Il peut sembler surprenant de cesser des traitements qui, statistiquement, réduisent le taux de récidive du cancer. Pourtant, c’est le choix que je fais. Je ne prétends pas avoir la vérité absolue et je demeure ouverte à changer d’avis. En ce moment, toutefois, j’ai envie d’une approche plus douce et holistique que d’une déclaration de guerre contre mon corps. Il est possible que ma vie en soit écourtée d’autant. Je n’ai aucune façon de le savoir. Et ça demeure ce qui est le plus vrai pour moi. À ce moment-ci, je choisis la qualité de vie – ne pas avoir à gérer des effets secondaires – que d’ajouter des mois ou des années à mon existence.