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Dans ce podcast, nous abordons chaque semaine une thématique autour de la parentalité et du développement de l'enfant entre 3 et 6 ans. Développement de l'autonomie, apprentissage de la gestion des émotions, temps de qualité, communication bienveillante, confiance en soi... Nous cherchons à te donner toutes les clés pour t'accompagner vers une parentalité épanouie !

Les outils d'une parentalité épanouie ‪!‬ L'épopée Ludique

    • Kids & Family

Dans ce podcast, nous abordons chaque semaine une thématique autour de la parentalité et du développement de l'enfant entre 3 et 6 ans. Développement de l'autonomie, apprentissage de la gestion des émotions, temps de qualité, communication bienveillante, confiance en soi... Nous cherchons à te donner toutes les clés pour t'accompagner vers une parentalité épanouie !

    La période du non - comment gérer cette phase d'opposition (terrible two)

    La période du non - comment gérer cette phase d'opposition (terrible two)

    Ah la période du non, cette période magnifique où ton enfant dit non à tout quasiment sans exception. Dans cet article, on va te donner quelques astuces pour gérer cette l’âge du non, cette période d’opposition qui arrive vers le “Terrible Two” et qui n’est pas facile à gérer ! N’hésite pas à partager en commentaire à la fin de l’article comment ça se passe pour toi à la maison !































    La période du non







    La phase du non apparaît vers les 2 ans de ton enfant et même si cela peut être drôle dans certaines circonstances, dans l’ensemble c’est assez frustrant quand ton enfant ne veut plus faire ce que tu lui demandes !







    Malheureusement, ou heureusement, c’est un stage de développement normal chez ton enfant







    En fait, entre 2 et 4 ans, l’enfant rentre dans une phase où il va inconsciemment tester les limites de son autonomie mais surtout de son indépendance. Et même si c’est très sain et nécessaire dans son développement, cela reste très dur et très frustrant à gérer pour les parents, notamment pour la figure d’attachement principale.







    Elle arrive à peu près à la période où ton enfant commence à parler. Il commence à acquérir plus d’autonomie et à vouloir faire ses propres choix mais surtout il découvre le pouvoir des mots et il teste les limites de ce nouveau pouvoir.







    Quand ton enfant te dit “non”, garde en tête que c’est un très bon signe concernant l’acquisition de son indépendance. A cet âge, il découvre qu’il est une personne à part entière de ses parents et qu’il est libre de prendre des décisions. C’est donc un moyen pour lui de s’entraîner à faire des choix.







    Sache que des fois ton enfant va te dire non sans vraiment savoir pourquoi, juste parce qu’il le peut, des fois parce que son réservoir affectif à lui est un peu vide, et d’autres fois parce qu’il sent que le tient l’est. 







    Il est même possible qu’il dise non avant même d’avoir compris ce que tu lui demandais. En fait, à cet âge son cerveau est immature et cela devient un peu sa réponse “par défaut”







    Garde en tête qu’en aucun cas il souhaite défier ton autorité, te manquer de respect ou te manipuler, son cerveau (avant 5-6 ans) est trop immature pour être en capacité de mettre tout cela en œuvre ! Inconsciemment, il cherche à tester les limites qui l’entourent, il veut découvrir ce qu’il peut négocier et ce qui n’est pas négociable







    Le challenge des parents













    En tant que parent, cela peut vite devenir frustrant et générateur de cris, de colère. On est tentés d’en venir à la soumission, le soudoiement, la punition ou autres méthodes qui ne fonctionnent pas vraiment et qu’on ne recommande pas du tout.







    La première chose à faire dans ces moments, c’est de vérifier comment toi tu te sens, quel est ton état d’esprit et comment est ton réservoir émotionnel ? Cela va vraiment influencer 2 choses :







    * comment tu vas te comporter avec ton enfant et* comment tu vas accueillir cette opposition, comment tu vas y répondre







    Quand on est fatigués, stressés, on fait parfois moins d’efforts sur notre façon de parler, on va donner des ordres plutôt que de proposer des alternatives







    imagine qu’au travail ton chef te crie des ordres. Est-ce que tu as envie de faire ce qu’il te demande ou plutôt de l’envoyer … paître ?







    Plus ton réservoir émotionnel va être vide, plus tu vas te dire : ”il me manque de respect, il essaie de défier mon autorité,

    • 8 min
    Favoriser l'estime de soi de son enfant

    Favoriser l'estime de soi de son enfant

    L’estime de soi se définit comme la perception que l’on a de nous même, comment on se voit et comment on pense que les autres nous voient. Etymologiquement parlant, le concept d’estime de soi revient à s’évaluer, se “mesurer” de manière rationnelle.







    L’estime de soi, au même titre que la compréhension et la gestion des émotions est l’un des piliers de l’intelligence émotionnelle chez l’enfant. Elle participe grandement au développement d’un sentiment de bien être au quotidien, à sa capacité à surmonter les épreuves et à interagir positivement avec les autres. Elle se forge dès les premières années de sa vie au travers de ses interactions sociales avec ses parents, l’entourage familial et amical, puis le milieu externe (crèche / nounou / scolaire).







    Lorsqu’on parle d’estime de soi autour de nous, que ce soit au sein de notre cercle proche ou de parents, on se rend compte que l’estime de soi peut être vue à tord comme un excès d’amour propre et que la travailler est parfois perçu comme synonyme de favoriser et développer un égo surdimensionné chez notre enfant.







    Elle est pourtant primordiale dans la construction de l’équilibre psychologique à venir de ce dernier dès son plus jeune âge et repose, selon Christophe André et François Lelord, auteurs de “l’Estime de soi”, sur trois piliers fondamentaux :







    * La confiance en soi* La vision de soi* L’amour de soi











    Voici notre vidéo dédiée à ce sujet qui te donnera tous les détails :



















    Tu peux également écouter le podcast juste ici :











    Pilier #1 – La confiance en soi







    Généralement confondue avec l’estime de soi, la confiance en soi n’en est que l’une des composantes. Avoir confiance en soi, c’est être capable d’agir pour progresser, aller de l’avant. Elle s’exprime donc au travers de nos actes, au quotidien. Elle permet de faire face aux peurs naturelles et surmonter les inhibitions de l’enfant :







    Le sentiment d’infériorité







    “Je suis nul(le), je ne vais pas y arriver”.







    Surprotection (c’est trop dur pour toi) et critiques (tu es trop petit(e)) sont souvent la cause d’un sentiment d’infériorité chez l’enfant. Naturellement, l’enfant a tendance à être curieux, vouloir découvrir et n’a pas forcément conscience des limites. On cite souvent Mark Twain qui disait très justement : “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !”. Protéger son enfant est une chose, mais anticiper son échec en l’empêchant d’essayer l’invitera à ne plus tenter de nouvelles choses en constatant par avance qu’il n’y arrivera pas. Au contraire, le féliciter pour ses tentatives, quels que soient ses résultats l’amènera à dépasser ses limites et conserver sa confiance en soi.







    Peur de la critique/du regard des autres







    “Ils vont se moquer de moi”.







    Si elle est importante, l’opinion des autres, notamment de ses parents, ne doit pas devenir un poids pour l’enfant qui doit avant toute chose se chercher et s’essayer à ce qu’il aime. En tant que parents, notre rôle est de fixer les limites acceptables aux comportements de notre enfant et d’expliquer pourquoi.

    • 6 min
    Les 9 formes d'intelligence de ton enfant

    Les 9 formes d'intelligence de ton enfant

    - Comment développer l'intelligence de ton enfant ?

    - Y a t-il différentes formes d'intelligence ?

    - Comment déceler et développer le potentiel de ton enfant, l'aider à découvrir ses passions, les domaines où il a des facilités ?

    - Comment l'aider à combler ses lacunes, à surmonter ses difficultés d'apprentissage ?

    Si l'on considère qu'il n'existe non pas une, mais 9 formes d'intelligence, on comprend mieux pourquoi notre enfant s'oriente naturellement vers certains domaines, certaines activités plutôt que d'autres. La théorie des 9 formes d'intelligence d'Howard Gardner a cela d'enrichissant qu'elle rejette le fait de considérer que ton enfant est intelligent ou nous en fonction de ses résultats scolaires. Au contraire, elle invite à découvrir où sont "ses" intelligences et comment les exploiter à leur plein potentiel. Dans le cadre d'une parentalité voulue positive et réfléchie, elle nous semble pertinente et nous permet chaque jour de diversifier les activités, d'éveiller l'intérêt et la curiosité de manière globale, et de travailler tous les domaines possibles à part égale.

    • 8 min
    Parentalité positive : 5 astuces pour débuter facilement !

    Parentalité positive : 5 astuces pour débuter facilement !

    Tu souhaites changer ton mode d’éducation et opter pour la parentalité positive mais tu te demandes par où commencer ?







    Tu rêves de rétablir une relation bienveillante avec ton enfant, qu’il coopère et participe aux tâches du foyer mais surtout… tu veux cesser de t’énerver au quotidien et arrêter de culpabiliser sans cesse ?







    On est d’accord, ça n’a rien d’évident, le changement ne va pas se faire en un claquement de doigts. Et même si cela risque de te demander beaucoup d’efforts et de remises en question, chez L’épopée Ludique, on est persuadés que cette démarche est la bonne.







    A long terme, avec les bons conseils et un peu d’organisation, en amenant les choses progressivement et en identifiant les “mauvaises” habitudes qu’on peut avoir au quotidien, il est possible de profiter d’une parentalité positive pour notre enfant, mais également pour nous-même parents !







    Dans cet article, on te donne nos 5 astuces pour bien démarrer et franchir les premières étapes vers une éducation positive et bienveillante !











    Voici notre vidéo dédiée à ce sujet qui te donnera tous les détails :



















    Tu peux également écouter le podcast juste ici :











    La parentalité positive : définition







    Commençons par définir ce qu’est la parentalité positive. Pour reprendre les mots du site les supers parents qui exprime cela très bien, c’est “un style d’éducation et des comportements qui répondent aux besoins de l’enfant, […] centré sur le bien-être de l’enfant”







    C’est  donc un mode d’éducation où l’on écoute et respecte les besoins de son enfant en se mettant à sa place pour mieux le comprendre. On va privilégier le fait de guider son enfant plutôt que de le contrôler et de le faire coopérer plutôt que de le punir. En principe, il y aura moins de rapports de force et on va impliquer davantage son enfant dans les décisions qui le concernent pour trouver des solutions ensemble.







    Même si cela peut paraître évident, notons quand même que ce n’est pas parce que tu décides de mettre en place la parentalité positive à la maison, que tu vas devenir un parent parfait ! Tout d’abord parce que ça n’existe pas… mais également parce que la parentalité positive n’est pas une solution miracle !







    Les conflits vont diminuer mais il y en aura toujours et l’implication qu’elle demande est important. N’oublie donc pas que même si tu n’appliques pas à 100% du temps nos astuces, cela ne fait pas de toi un mauvais parent !







    Nos 5 astuces pour débuter la parentalité positive







    ASTUCE #1 – Verbaliser les émotions de ton enfant







    Pour commencer, parlons des émotions !







    Il n’est jamais facile de rester calme face à un enfant se met en colère ou pleure souvent. En tant que parent, on est vite tenté de couper court à tout cela. “Arrête de pleurer!” ou “tu vas te calmer oui ?!” sont des phrases qui peuvent nous échapper.







    Cependant, c’est en validant et en verbalisant les émotions de nos enfants, qu’on va les aider à les gérer.  N’oublie pas que ton enfant souffre d’une double immaturité. D’abord,

    • 3 min
    Parentalité positive - pourquoi on est contre ?

    Parentalité positive - pourquoi on est contre ?

    Éducation positive / parentalité positive, LE miracle pour une famille épanouie ?







    On en parle désormais partout à tel point qu’on se demande comment on a pu un jour faire autrement ! Sur le principe, l’idée de placer les besoins de notre enfant au cœur d’une approche pédagogique basée sur l’écoute et l’empathie… est plutôt attirante.







    La volonté première d’écarter toute forme de violence éducative et de proposer une méthode favorisant la coopération face à la soumission l’est d’autant plus.







    Seulement voilà, sa mise en œuvre n’a rien d’évident et rien de simple parce qu’elle n’a rien de naturel. De fait, ceux qui la vendent comme une solution à tous les problèmes oublient qu’elle s’oppose souvent aux murmures et avis de notre entourage et à notre héritage éducationnel. Si elle relève d’une volonté de bien faire les choses, ses effets visibles prennent du temps et chaque parent doit faire face à de nombreux échecs. Les risques de surcharge mentale et d’excès de culpabilité existent !







    Alors, l’éducation positive / la parentalité positive : on est contre ?!











    Voici notre vidéo dédiée à ce sujet qui te donnera tous les détails :



















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    L’éducation positive / la parentalité positive sur le papier c’est bien, mais chez L’époépe Ludique on est plutôt contre certaines choses et on va t’expliquer pourquoi !







    L’éducation positive, qu’est-ce que c’est ?







    Commençons par un (très) rapide résumé de ce qu’est l’éducation / la parentalité positive !







    C’est un mode d’éducation où l’on est à l’écoute et où l’on cherche à respecter les besoins de son enfant. Comment ? En se mettant à sa place pour mieux le comprendre. On cherche à preuve d’empathie.







    Cette approche privilégie le fait de guider son enfant plutôt que de le contrôler et de le faire coopérer plutôt que de le punir. Pour cela, on va lui apprendre à verbaliser ses émotions, utiliser des affirmations positives etc.







    En introduction, nous disions qu’elle n’avait rien de naturel car elle fait appel à de nombreuses compétences de savoir être qui ne s’apprennent malheureusement ni à l’école, ni dans un cursus d’apprentissage classique et sont généralement absentes de notre héritage éducationnel. (assertivité, prise de recul, communication non violente, intelligence émotionnelle, esprit critique…).







    C’est là toute la difficulté de sa mise en œuvre. Sans un minimum de formation et connaissances, sa mise en place va généralement droit dans le mur.







    Une image idyllique de l’éducation







    Mais finalement, ce à quoi on est VRAIMENT opposés, c’est l’image “instagramisée” ou “parfaite” qui nous est placardée un peu partout sur la parentalité positive.







    En forçant un peu le trait, ça pourrait donner quelque chose comme “Tu verras ta famille sera heureuse tout le temps, vous ne pourrez plus vous arrêter de sourire, le soir tu feras “cumbaya” avec tes enfants. Ils vivront d’amour et d’eau fraîche…”







    Pourtant, tu le sais sans doute aussi bien que nous, la parentalité ce n’est pas ça. C’est beaucoup de bonheur bien sûr mais c’est aussi des émotions fortes, des larmes, des cris, des soirées où on en peut plus…







    Pratiquer la parentalité positive (celle à laquelle nous on adhère),

    • 4 min
    Se faire obéir sans crier

    Se faire obéir sans crier

    Comment se faire obéir sans crier, sans s'énerver, sans faire appel de près ou de loin aux violences éducatives ordinaires ? D'abord en acceptant que toutes nos consignes, nos règles, nos ordres... ne sont pas forcément utiles et que notre enfant a besoin de liberté pour s'épanouir, grandir et développer sa confiance en lui. Ensuite en mettant en place une organisation bienveillante et sécurisante et en faisant appel à l'intelligence de notre enfant. Cela passera par la création de routines à l'occasion d'un ou plusieurs ateliers ludiques et leur mise en place au quotidien. Enfin, en détaillant des consignes adaptées au comportement et aux besoins de notre enfant, en les lui faisant valider, et en privilégiant une communication non violente et bienveillante.

    • 10 min

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