Radio légumes & Cie Bertrand Dumont
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Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles
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Mieux connaître facilement son sol
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La caractérisation a pour but d’établir les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol. Si le plus simple est de faire faire une analyse par un laboratoire, les résultats obtenus sont limités. On obtient un portrait des propriétés :* Physiques (sables, limons, agriles);* Chimiques (NPK et pH);* Biologiques (taux de matière organique).Par contre, on n’a pas une idée très précise de la vie du sol. Une analyse biologique qui prend réellement en compte celle-ci est très coûteuse. Heureusement, il existe des manières plus simples d’obtenir des informations.Claude et Lydia Bourguignon, deux agronomes français spécialistes de la vie du sol, proposent une évaluation par les cinq sens :* La vue : on observe l’épaisseur des horizons, la couleur du sol, la profondeur de l’enracinement et la présence de la macrofaune ainsi que le type de plantes présentes;* L’odorat : on sent le sol, un parfum de sous-bois indique un sol riche en humus et donc bien vivant, alors qu’une odeur de pourrissement indique un manque d’air;* Le toucher : sous les pieds, on ressent la souplesse ou la compaction du sol. Avec les mains on identifie la prédominance des argiles, limons et sables;* Le goût : à l’aide de la langue, on détecte les sels. Le goût peut être doux ou acide;* L’ouïe : en écoutant bien, on peut identifier l’importance de la macrofaune qui entoure le sol.Lors de la caractérisation, on prend en compte les dimensions du terrain. Plus il est vaste, plus nombreux sont les sites de tests. On procède par secteur et on prend les observations en note dans un document.Une des plus vieilles méthodes est celle du profil pédologique. Elle permet d’établir l’épaisseur des différents horizons. On observe les textures et les structures et, dans une moindre mesure, la vie qui les habitent. On le réalise en creusant une tranchée assez large pour permettre des observations sur au moins 30 cm de profondeur, idéalement jusqu’à 100 cm. On distingue habituellement 4 horizons :* Horizon O ou litière : couche superficielle comprenant des débris végétaux et de l’humus. Elle est riche en éléments nutritifs;* Horizon A ou « terre arable » : couche composée d’un mélange d’humus et de minéraux. Sa couleur est généralement foncée. Elle a un aspect granuleux. Sa richesse en matière organique est très variable selo... -
L’atmosphérique et terrestre nutrition des plantes
Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.
Les plantes se nourrissent à la fois par l’atmosphère et par le sol. En fait beaucoup plus par l’atmosphère que par le sol.La nutrition par l’atmosphère est l’absorption d’éléments chimiques par les feuilles, et de manière beaucoup plus limitée par les tiges et les fruits verts. Cette forme d’alimentation fournit entre 82 et 95 % des éléments constitutifs de la plante. C’est principalement par la photosynthèse que se fait la métabolisation du carbone et de l’oxygène.Quand on enlève l’eau des tissus des végétaux, le carbone représente de 40 à 50 % de la masse sèche, l’oxygène : 42 à 45 % et l’hydrogène de 5 et 6%. Chez les légumineuses l’azote représente de 2,5 à 4,5 %. Les autres éléments chimiques, ceux absorbés depuis le sol, sont « seulement » de 5 à 18 %. Toutefois, bien qu’ils soient minoritaires, ils sont indispensables au bon « fonctionnement » des plantes.La prépondérance de l’absorption atmosphérique des éléments nutritifs montre l’importance de donner des conditions environnementales adéquates aux plantes.L’absorption des éléments nutritifs dans le sol se fait par l’intermédiaire de nombreuses racines enchevêtrées et à l’aide des mycorhizes, des bactéries et des champignons. D’où l’importance d’un système racinaire en santé et de la présence de matière organique bénéfique à la vie du sol, en particulier de la microflore et de la microfaune.Les principaux éléments minéraux provenant du sol sont l’azote, de 1 à 3 % de la composition de la plante, le phosphore, de 0,1 à 0,5 % et le potassium, de 2 à 4 %. Ce sont les éléments primaires regroupés sous le fameux NPK.Cependant, il y a d’autres éléments qui ont leur importance. Les éléments secondaires sont le calcium, de 1 à 2 % de la plante, le magnésium, de 0,1 à 0,7 %, le soufre, de 0,1 à 0,6 %.Pour ce qui est des oligoéléments, leur concentration varie de 10 à 0,001 partie par million (ppm). Par ordre d’importance ce sont : le fer, le manganèse, le cuivre, le bore, le zinc, l’aluminium, le nickel, le cobalt, le molybdène, le fluor et l’iode.Tous ces éléments minéraux ont des actions sur la constitution, la structuration, le métabolisme et l’utilisation de l’énergie par la plante. Certains sont constitutifs. Ils pénètrent dans la plante à la suite des modifications microbiennes et ils y restent. C’est ceux que l’on mange. Ce sont le bore, le calcium, le cuivre, le fer, le magnésium, le manganèse, le molybdène, le phosphore, le soufre et le zinc.Les éléments non constitutifs sont utilisés au cours de la culture, mais il n’entre pas dans la composition des plantes à la fin du cycle de culture. Ce sont le potassium, le sodium et le chlore.Les plantes puisent les minéraux dans la solution du sol. D’où l’importance de l’eau. L’absorption se fait par un complexe phénomène d’osmose à travers la membrane des racines.L’assimilation des éléments minéraux au niveau du sol est influencée par :* Le pH du sol : l’acidité favorise plutôt l’absorption;* La température : l’absorption est en relation avec la respiration et donc les températures;* L’aération du sol : les microorganismes du sol ont besoin d’air pour effectuer leurs fonctions;* La lumière : par le biais de la respiration.Tous les éléments, primaires, secondaires et oligoéléments sont importants à cause de la loi du minimum, -
La matière organique, vivante et indispensable
La matière organique est une substance biodégradable qui compose entre 82 et 95 % des organismes vivants, des bactéries aux humains. Elle est essentiellement composée d’eau et de carbone, et, dans une moindre mesure, d’oxygène, d’azote, d’hydrogène et de phosphore. C’est aussi une combinaison de glucides, de lipides, de protides, d’acides aminés et de composants dits mineurs non identifiés.À cause de sa richesse en carbone, la matière organique est composée de longues chaînes de molécules difficiles à briser. C’est pourquoi il faut l’intervention d’une faune diversifiée pour la rendre assimilable par les plantes et utile à la modification du sol. Heureusement, sa structure ressemble à une éponge, ce qui en fait un lieu de vie propice pour une grande variété d’organismes et de microorganismes.La matière organique est décomposée sous l’action de l’érosion, des organismes sur et dans le sol, ainsi que des microorganismes, de l’oxydation naturelle et de processus physico-chimiques complexes. Cette biodégradation est importante, car elle permet le passage des composés organiques vers des éléments minéraux assimilables par la plante. Durant ce processus, la matière organique à des effets bénéfiques sur le sol. Ceux-ci sont nombreux. La matière organique :* Sert de liant entre les particules d’argile, de limon et de sable;* Apporte de la structure à un sol ce qui facilite une bonne évacuation des excès;* Stabilise la texture et la structure;* Retient l’eau dans le sol afin de la rendre disponible pour les plantes;* Permet une meilleure évacuation de l’eau en créant une texture aérée et meuble;* Est une source importante d’éléments minéraux par sa biodégradation;* Augmente la capacité du sol à fixer les éléments nutritifs, notamment ceux présents sous formes minérales;* Participe à l’inertie thermique. Un sol bien pourvu en matière organique sera moins chaud lors de fortes chaleurs, se réchauffera plus vite après une période de froid;* Contribue à l’équilibrage du pH, celui-ci étant proche de la neutralité;* Permet le stockage du carbone, si de bonnes pratiques de travail du sol, comme le non-retournement, sont pratiquées;* Supporte la vie et l’alimentation des êtres vivants du sol;* Stimule l’activité biologique du sol et a des effets positifs sur les microorganismes;* Retient les micropolluants organiques et les pesticides, ce qui permet aux microorganismes de les dégrader.Il existe plusieurs formes de matière organique :* Fraîche et non décomposée;* Active, elle est partiellement décomposée;* Stable ou minéralisée, ce que l’on nomme l’humus.Ce sont les matières organiques actives et les humus stables qui sont les plus utiles pour le sol et pour les plantes.Suivant le type de sol, on en compte de 0,5 à 10 % de la masse du sol.Au jardin comestible, les sources naturelles de matières organiques sont les parties non utilisées des plantes comme les feuilles, tiges, etc. sans oublier les racines qui restent dans le sol. Ce sont aussi les engrais verts, les herbes spontanées et les cadavres des macros et microorganismes présents dans le sol. Les sources extérieures au jardin sont les composts, les fumiers compostés, les algues et les résidus marins.La matière organique se biodégrade en 5 phases.La fragmentation est provoquée par le piétinement des gros et de petits animaux : macrofaune et de la mésofaune. Cela se fait aussi par les insectes qui découpent, broient et ingèrent la matière organique grâce à leurs pièces buccales.L’incorporation est faite lors du déplacement de la matière organique fragmentée, de manière horizontale et verticale. Elle est alors mélangée aux différents horizons de sol.
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Des herbes pas si mauvaises que ça!
Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.
Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe? La question est simple, la réponse est complexe. En effet, il n’y a pas de logique biologique, les botanistes étant incapables de leur trouver une place dans la nomenclature. On ne peut pas leur donner de définition objective. C’est donc une notion subjective. C’est pourquoi le concept de mauvaises herbes a évolué au cours des siècles.Une des plus vieilles mentions connues remonte à plus de 3 400 ans dans le Livre de la genèse, au moment ou Dieu chasse Adams et Ève du paradis terrestre :« […] maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie. De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs ».Du Moyen Âge au 19e siècle, c’est une lutte incessante de la part des agriculteurs et des jardiniers. Dès les années 1900, comme on considère qu’elles entrent en compétition avec des ressources que les agriculteurs et les horticulteurs payent à fort prix, les parlements votent les premières législations. En 1945 est mis en marché le premier herbicide, le 2,4-D. Dans les années 1950, on crée la science de l’herbologie ou malherbologie. En 1956, aux États-Unis, c’est la création de Weed Science Society of America (WSSA) et en 1970 apparaît le glyphosate.Pour les herboristes, les mauvaises herbes sont une ressource. Ce sont des plantes aux vertus médicinales, les « herbes au mal » ou « herbes qui chassent le mal ». Avec le temps ces « herbes au mal » deviennent des « malesherbes » puis des « mauvaises herbes ».De nombreuses définitions ont aussi été proposées au fil des siècles. Au 18e siècle ce sont des plantes qui entrent en compétition avec d’autres plantes pour la lumière, l’eau et les éléments nutritifs. Au milieu du 19esiècle, ce sont des plantes à la mauvaise place, des plantes indésirables. Au cours des années 1930 à 1940, ce sont des plantes dont le potentiel de nuisance est supérieur au potentiel de bienfait. Dans les années 1960, elles deviennent des organismes généralement indésirables qui se développent dans les habitats cultivés et entretenus par l’homme. Plus récemment, ce sont des plantes indésirables qui sont présentes dans des habitats perturbés par l’homme ou encore des plantes envahissantes qui concurrencent les plantes cultivées, et causent un préjudice économique à celui qui cultive.Aujourd’hui, on peut définir les mauvaises herbes comme des plantes qui n’ont pas été plantées intentionnellement dans les cultures, mais qui peuvent avoir à la fois des aspects positifs et négatifs. Ce sont des « plantes spontanées ».Dans les faits que leur reproche-t-on?* Une concurrence pour l’eau et les éléments nutritifs,* Une compétition pour l’espace et la lumière;* Un support favorisant de développement d’insectes ravageurs et de maladies;* Une infestation généralisée rendant les espaces difficilement cultivables;* Une réduction de la présence des plantes indigènes.En fin de compte, on les accuse de pertes de rendement… mais difficiles à prouver, car trop de facteurs entrent en jeu.En Amérique du Nord, de 80 à 90 % des plantes sont dites exotiques alors que 10 et 20 % sont des plantes indigènes. Elles se déplacent de manière naturelle, transportées par le vent, par les eaux de ruissellement et les inondations, ou par les animaux. Elles voyagent aussi par l’action de l’homme. Par exemple dans les fumiers et les matières organiques non compostées à chaud peuvent con... -
Qu’est-ce que la permaculture?
Cette émission est une présentation de Bionik,une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiqueset produits au Québec.
Ce concept, souvent mal compris, n’est pas un ensemble de règles précises de pratiques culturales ou maraîchères. C’est avant tout un processus de conception et design.Le concept de la permaculture est basé sur le fait que les systèmes vivants sont régénératifs. Pour tout ce qui vit, et donc la faune et la flore, il y a naissance, croissance, reproduction, mort, décomposition, et à nouveau naissance, croissance… C’est un cycle qui se reproduit encore et encore. Si l’on supprime un élément, par exemple la décomposition de la matière organique en l’exportant et en ne la remplaçant pas, c’est tout le système régénératif qui est perturbé. C’est à partir de ce constat qu’a été conceptualisé un processus de design qui respecte le plus possible les cycles naturels.Les principes de base de la permaculture ont été édictés par deux Australiens, Bill Mollison et David Holmgren à la fin des années 1970. Au départ, il devait s’appliquer aux fermes. Ce n’est que par la suite qu’il a été adapté au jardin comestible. Puis, il y a eu un glissement vers les pratiques de cultures. Comme c’est un concept ouvert, plusieurs personnes ont tenté de le bonifier jusqu’à y inclure des pratiques de jardinage et de le rendre très complexe et difficile à mettre en place. Aujourd’hui pour définir la permaculture de Bill Mollison et David Holmgren on parle de permaculture historique.Les idées de base de la permaculture sont assez simples. À partir de l’observation, de la compréhension et de la rétroaction, on ajoute de la biodiversité, on favorise les interactions, on utilise au mieux les ressources, notamment en les partageant équitablement, et on prend soin de la santé du sol et des humains.La permaculture recommande que le jardinier développe une attitude bienveillante vis-à-vis de la nature. Elle préconise le respect de la Terre. Toutes ces composantes, qu’elles soient minérales, végétales ou animales, des plus petites, les microorganismes, aux plus grandes, les arbres, sont incluses dans ce système. Elle prône le respect des hommes. Prendre soin de soi, de sa famille, de ses amis, de sa communauté et du reste du monde est pris en considération. Elle prescrit le partage équitable des récoltes, des valeurs personnelles, des connaissances et des finances.Bill Mollison et David Holmgren ont établi 9 fondements de la permaculture :* Apprendre de la nature par l’observation des processus naturels, et prendre conscience des cycles afin de s’en inspirer;* Favoriser la biodiversité par la polyculture afin d’assurer la stabilité dynamique. Un système diversifié étant plus stable;* Soutenir la résilience en anticipant les problèmes potentiels en programmant les systèmes sur le long terme, notamment en établissant des successions écologiques et en favorisant les cultures pérennes;* Encourager les interrelations et la pensée systémique en recherchant le plus d’interrelations possible entre les éléments du jardin. Les interactions concernent aussi les personnes;* Utiliser l’énergie de manière efficace en captant, produisant, stockant et utilisant l’énergie que la nature met à disposition du jardinier. Ex. : photosynthèse et vie du sol. Réduire l’utilisation des hydrocarbures. Optimiser les travaux. Utiliser les « déchets » pour produire de l’énergie. Ex. : compost. Réduire son empreinte énergétique.* Installer des circuits fermés en appliquant les 6 R : Refuser, Réduire, Repenser, Réparer, Réutiliser, Recycler. -
La chitine : un composé méconnu et fort utile
Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.
La chitine est un polymère produit naturellement qui contient de l’oxygène, de l’hydrogène et de l’azote. Elle est synthétisée par les glandes à chitine de nombreuses espèces animales ou fongiques. On considère que c’est le composant organique le plus abondant sur la terre après la cellulose qui lui ressemble chimiquement.Son existence a été découverte en 1811 par le botaniste, pharmacien et chimiste français Henri Braconnot dans les champignons. C’est en 1923 que le chimiste français Auguste Odier le nomma « chitine ». Ce nom vient du grec chiton, qui signifie « tunique », par analogie avec les coquilles protectrices des arthropodes (arachnides, insectes et crustacés) dans lesquelles il l’identifia.Dans la nature, on trouve la chitine dans les exosquelettes des insectes, les coquilles extérieures des crustacés, les algues marines et les parois cellulaires des champignons, notamment les mycorhizes. Chez les crustacés, la chitine représente de 14 à 27 % du poids sec des crevettes et de 13 à 15 % chez les crabes.La chitine est insoluble dans l’eau. Du coup, elle reste dans le sol plutôt que d’être lessivée par les eaux de pluie, ce qui est bénéfique pour la plante. Biodégradable, elle est décomposée par les mêmes organismes du sol qui s’attaquent à la cellulose. Elle est non toxique.Ce composé organique a pour rôle de structurer la plante en favorisant la rigidité des tiges. Il augmente la résistance des végétaux aux parasites, notamment les champignons pathogènes. C’est un phytoprotecteur. Il aide, en association avec le calcium, à prévenir la pourriture apicale, ou nécrose apicale, des tomates, piments, concombres et autres fruits.La chitine est un éliciteur, une substance qui stimule les mécanismes de défense naturelle chez les plantes. C’est en fait un éliciteur fongique qui améliore les capacités des plantes à lutter contre de nombreuses maladies. Il joue son rôle de manière préventive. Il active les mécanismes de défense des végétaux avant que les organismes nuisibles puissent infecter le végétal. Il inhibe la croissance de champignons pathogènes. Il crée un film entre le champignon pathogène et la plante, ce qui protège cette dernière.Ce n’est pas un amendement, il n’est pas composé de diverses matières organiques. Ce n’est pas un fertilisant, car il ne contient aucun élément minéral : majeur, secondaire ou oligoélément. C’est un biostimulant puisqu’il agit sur le métabolisme des plantes.On trouve de la chitine dans les composts renfermant des carapaces de crustacés, dans les frass, dans les farines de crevettes, de crabes et d’algues marines, dans les algues marines liquides et dans les mycorhizes.