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Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

Radio légumes & Cie Bertrand Dumont

    • Leisure
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Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

    Préparer le potager pour l’hiver: une nouvelle approche

    Préparer le potager pour l’hiver: une nouvelle approche

    /*! elementor - v3.16.0 - 14-09-2023 */

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    .elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-stacked .elementor-drop-cap{background-color:#69727d;color:#fff}.elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-framed .elementor-drop-cap{color:#69727d;border:3px solid;background-color:transparent}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap{margin-top:8px}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap-letter{width:1em;height:1em}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap{float:left;text-align:center;line-height:1;font-size:50px}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap-letter{display:inline-block} Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    Durant de très nombreuses années, la préparation du potager consistait à arracher toutes les plantes et à les mettre au compost dès que la température chutait. On conseillait d’apporter du compost et de laisser la terre à nu durant tout l’hiver pour être prêt au printemps. Les récentes recherches tendent à démontrer que ce n’est pas une bonne approche.En fait, on ne devrait pas se dépêcher de « vider » le potager à l’automne. On ne devrait pas non plus être trop pressé de récolter. Les récoltes devraient tenir compte de l’évolution de la température extérieure et du niveau de mûrissement des plantes comestibles. Par exemple, les betteraves, carottes, choux frisés, panais, poireaux et topinambours qui ont été récoltés après un léger gel ont plus de goût. Les tomates exposées à une température de 10 °C et moins ont moins de goût.La préparation du potager de pleine terre à passer l’hiver commence donc par des récoltes de légumes-fruits, de légumes-feuilles et de fines herbes, et l’arrache de légumes-racines, tranquillement, au fur et à mesure qu’ils sont prêts.On a longtemps conseillé de déraciner tous les légumes dont on ne récolte pas les racines. C’est en fait à la fois une bonne et une mauvaise technique. On peut laisser les racines des plantes dont les maladies et les insectes ravageurs ne persistent pas dans le sol en hiver. Ces racines vont éviter l’érosion au printemps et à l’automne. En climat nordique, quand le sol est gelé et recouvert de neige, il n’y a pas ou très peu d’érosion. Par contre, lors des pluies automnales et encore plus au moment de la fonte des neiges, il y a de forts risques d’érosion dommageable aux qualités du sol. En laissant les racines au potager, celles-ci maintiennent celui-ci en place.Par contre, pour celles dont les maladies et les insectes ravageurs passent l’hiver dans le sol, c’est plus problématique. Il faut donc enlever et se débarrasser des racines de toutes les espèces de la famille des crucifères. Ils sont attaqués par la hernie du chou, une maladie qu’il est très difficile de combattre et qui survit dans le sol d’année en année. On arrache donc au complet les brocolis, tous les choux, pommés, frisés, de Bruxelles, les choux-fleurs, les pak-choïs, ainsi que les navets, les radis et les rutabagas.Afin de réduire l’érosion, on peut laisser sur place les feuilles, les débris organiques et le paillis. Afin que cette protection ne parte pas au vent, on peut la maintenir avec un filet.

    • 30 min
    La phyllosphère, une communauté méconnue

    La phyllosphère, une communauté méconnue

     Cette émission est une présentation de Garant, créateur des outils et du système de culture Botanica.

















    Issu du grec ancien, phyllo signifie feuilles, et sphère lieu de vie. La phyllosphère est le microbiote où vivent des microorganismes sur les parties aériennes des plantes.La phyllosphère peut encore être subdivisée en quatre sphères. Celle qui vie sur les tiges est la caulosphère, sur les feuilles la phylloplane, sur les fleurs l’anthosphère et sur les fruits la carposphère.Si la communauté de microorganismes qui entoure les racines, la rhizosphère, est assez connue, on ignore souvent qu’autour des parties aériennes des plantes il en existe une autre, la phyllosphère. Il s’agit de l’ensemble des parties des plantes situées au-dessus du niveau du sol qui sert d’habitat à des microorganismes végétaux et animaux. Dans les faits, c’est une relation symbiotique entre les feuilles, les tiges, les fleurs et les fruits, et un microbiote composé de bactéries, de virus, de champignons, d’algues, d’archées et rarement de protozoaires et de nématodes. Les microbiologistes en écologie considèrent qu’après l’habitat du sol la phyllosphère constitue la plus grande concentration de microorganismes sur la Terre. De plus, contrairement à la rhizosphère, les microorganismes de la phyllosphère ne prolifèrent pas seulement en échangeant des composés chimiques avec la plante hôte, mais bénéficient aussi des effets de la lumière.Les interactions entre les parties aériennes et les microorganismes du microbiote ont un impact important sur la santé, les fonctions et l’évolution des plantes. Les découvertes concernant les microbiotes végétaux étant assez récentes, il faudra encore quelques années avant d’en connaître plus sur leur fonctionnement. On sait cependant que la composition du microbiote varie pour chaque espèce.La phyllosphère est composée de deux types de microbiotes :* Le microbiote épiphyte, là où les microorganismes vivent sur les écorces, les tiges et les feuilles;* Le microbiote endophyte où les microorganismes habitent à l’intérieur des tiges, des fleurs, des feuilles, du pollen, des fruits et des graines.Les microorganismes de la phyllosphère se posent sur la plupart sur les plantes de plusieurs manières.La plus importante est certainement le vent. Les spores des champignons, les zoospores des algues, les bactéries et les virus transportés par le vent vont coloniser les végétaux qui leur sont spécifiques. Les précipitations, et notamment les éclaboussures de gouttes de pluie, ont le même effet.Les insectes jouent aussi un rôle de transfert vers les plantes, car ils hébergent un grand nombre de microorganismes sur leur surface corporelle, ainsi que dans leurs intestins. Lors de la visite des insectes, qu’ils soient bénéfiques ou pathogènes, les microorganismes de la phyllosphère sont transférés sur les surfaces foliaires et florales pour le microbiote épiphyte ou de la sève pour le microbiote endophyte.Les relations entre la plante et le microbiote peuvent se révéler positives, négatives ou neutres. Quand elles sont positives, on parle de relations symbiotiques et productives. C’est le cas quand les microbiotes protègent les plantes contre les agents pathogènes. Cela se fait par différents mécanismes. Lors de la compétition de niche, les microorganismes bénéfiques prennent la place des pathogènes. Ils peuvent aussi produire des substances antimicrobiennes qui contrôlent les populations. Par la libération de métabolites secondaires et l’inducti...

    • 24 min
    Biochar et frass: deux mots à apprendre et à retenir

    Biochar et frass: deux mots à apprendre et à retenir

    Cette émission est une prèsentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    Depuis quelques années, le biochar et le frass font de plus en plus parler d’eux. À la fois amendement et biostimulant pour le biochar, et fertilisant et biostimulant pour le frass, ils appartiennent à cette nouvelle catégorie d’intrants qui à la fois nourrissent la vie du sol pour nourrir la plante et nourrissent directement la plante.Le biocharC’est un produit solide, poreux et riche en carbone qui ressemble à du charbon de bois. Le C/N des différents biochars de bois varie de 400 à 600. C’est donc un produit fortement carboné.Il s’agit en fait d’une matière vieille de 2 500 à 5 000 ans. Il était obtenu à feu couvert, ou par les brûlis ancestraux appliqués à toute une parcelle. Aujourd’hui, le biochar est produit de manière industrielle.Cette technique consiste à chauffer de la biomasse végétale (bois, pailles, etc.) à très haute température, entre 300 et 500 °C, sans apport d’oxygène. C’est ce que l’on appelle la pyrolyse.Le biochar ne modifie pas les caractéristiques physiques du sol, mais il « accroche », retient et met à disposition des plantes les éléments nutritifs, en particulier le calcium et le potassium. Ses cavités servent d’habitat pour les microorganismes, notamment les champignons tels que les mycorhizes. De plus il augmente de 20 % la capacité de rétention en eau du sol.Un gramme de biochar ayant une superficie de 100 à 600 mètres carrés. C’est cette grande superficie qui permet de retenir les éléments nutritifs et d’abriter les microorganismes.Bien qu’il soit inerte et qu’il se décompose très lentement, il persiste longtemps dans le sol, il favorise sa vie biologique. Il peut aussi réduire l’acidité du sol et prévenir les maladies.Le biochar est particulièrement intéressant dans les sols sablonneux, car il augmente le pouvoir de rétention du sol en eau et en microorganismes. Il est surtout efficace dans les sols pauvres en matière organique et chez ceux qui sont moins en bonne santé. Il est utile pour la régénération des sols.Le biochar est mélangé au sol au printemps. Comme il se dégrade très lentement il n’est pas utile d’en mettre tous les ans.Le frassLe mot frass vient de l’allemand, Fraß, qui signifie : « nourriture prise par un animal ». Au milieu du 19e siècle, en anglais, il désigne les excréments que les larves d’insectes xylophages produisent lorsqu’elles attaquent le bois. Aujourd’hui, en plus de la définition traditionnelle, le frass est un fertilisant qui contient des déjections, des restes alimentaires non consommés et des mues d’insectes ou exosquelettes.Le frass est un « déchet » issu de la culture d’insectes afin d’obtenir :* Des larves séchées;* De la farine entomologique utilisée dans la nourriture pour animaux;* Une huile entomologique servant à diverses fins;* Des produits à base de chitine.Il est produit industriellement avec 3 insectes :* Les ténébrions meuniers, probablement d’origine européenne, qui se nourrissent de farine de céréales, d’insectes morts et des fruits ou légumes en voie de décomposition;* Les mouches soldats noires, une espèce non nuisible originaire du continent américain qui s’alimente de matières organiques en décomposition;* Les criquets dont diverses espèces sont originaires de plusieurs continents et qui mangent des herbes ou des céréales fraîches.Les éléments que contient le frass varient selon la source. On y trouve :* Azote : de 1 à 3 %* Acide phosphorique : ± 3,5 %* Potasse : ± 3,5 %* Matière organique : 45 à 70 %,

    • 23 min
    Les indéracinables topinambours

    Les indéracinables topinambours

     Cette émission est une présentation de Sème-saveurs,  le spécialiste des plantes comestibles prêtes à planter.

















    Les topinambours sont originaires de l’Amérique du Nord. On les observe à l’état sauvage dans les plaines de l’est et du sud des États-Unis. Au Canada, ils sont indigènes en Ontario, dans les prairies du Manitoba et de la Saskatchewan, et ils sont naturalisés du Québec à l’Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique. Ils ont sûrement été cueillis par les Amérindiens avant d’être cultivés sur d’assez grandes surfaces à proximité des premiers établissements. On pense qu’ils sont donc consommés depuis très longtemps. Ils ont été introduits en France en 1608 par l’écrivain Marc Lescarbot et non par Jacques Cartier ou Samuel de Champlain comme c’est souvent avancé.Les topinambours sont des légumes-racines dont les tubercules blancs ou rouges sont très vivaces, voire agressifs, sans toutefois être envahissants. Cette plante permanente est rustique en zone 3. Elle pousse du soleil à l’ombre légère dans tous les types de sols. Elle est peu gourmande et sobre. Les tubercules sont récoltés une fois par année.Les topinambours ont principalement un goût de cœurs d’artichauts, mais aussi de châtaignes. Les Européens lui ont donné le nom d’artichaut du Canada, d’artichaut d’Amérique ou d’artichaut d’hiver. Ils l’ont aussi appelé : truffe du Canada, pomme du Canada, batate du Canada, patate iroquoise et noix de terre. Riches en fibres en fer, en potassium et en phosphore, les topinambours contiennent aussi du calcium, du cuivre, de magnésium, du manganèse, du sodium, du zinc, du bêtacarotène, et des vitamines E, K, C, B1, B2, B3, B5, B6 et B9.Il n’est pas possible de semer des topinambours, car les fleurs sont souvent stériles. De toute façon, la multiplication par tubercules est beaucoup plus facile.Afin de les multiplier, la première année on achète des tubercules en épicerie ou chez les grainetiers. Chaque tubercule produit une nouvelle plante et de nouveaux tubercules.Étant donné qu’avec le temps, les topinambours peuvent prendre beaucoup de place, on choisit un endroit où l’on pourra les contraindre, idéalement hors du jardin potager. Afin d’éviter qu’ils ne s’échappent, on peut les encercler avec des matériaux, comme le fer ou la pierre. Un lieu inculte de grandes dimensions est idéal pour installer cette plante peu exigeante. À cause de leur végétation agressive, on ne peut pas cultiver les topinambours en association avec d’autres légumes.La première année, on place les tubercules dans le sol au printemps. Ceux-ci sont enterrés de 8 à 10 centimètres et espacés de 40 à 60 centimètres. On arrose jusqu’à ce que les plantes aient 15 à 20 centimètres de haut. Par la suite, on laisse la plante se développer. Afin de contrer l’envahissement, on peut supprimer toutes les jeunes pousses qui sortent du territoire qu’on leur a alloué. C’est une technique très répétitive qui demande des interventions nombreuses.Une bonne manière d’éviter l’envahissement est de les cultiver en pot. Toutefois, comme les plants atteignent plus de 2 mètres de haut il faut prévoir la possibilité de les tuteurer. On utilise un pot d’au moins 45 centimètres de profondeur et de diamètre qui permettent de fournir 30 litres terreau pour trois tubercules.L’entretien est très facile. Étant donné que cette plante est peu gourmande, elle ne demande pas d’engrais. De plus, les besoins en eau sont très peu élevés. En pot, on peut faire un léger épandage de compost avant la plantation. Du côté des parasites, le plus grand problème est le blanc. Toutefois, il ne met pas la vie de la plante en danger.

    • 18 min
    Pour en finir avec le cul noir de la tomate

    Pour en finir avec le cul noir de la tomate

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    Le cul noir, aussi connu sous le nom de pourriture apicale ou nécrose apicale, fait l’objet de nombreux articles et communications. Malheureusement beaucoup d’erreurs sont véhiculées.Le cul noir de la tomate n’est pas une maladie, mais bien un désordre physiologique. En fait, c’est le métabolisme de la plante qui ne fonctionne pas. Ce désordre physiologique a longtemps été attribué uniquement à une carence en calcium. Toutefois, certains travaux de recherches récents remettent cette unique théorie en cause. On commence à établir que les facteurs climatiques seraient beaucoup plus importants que le manque de calcium chez le cul noir de la tomate.Ce désordre physiologique se manifeste de plusieurs manières :* Sur les feuilles : on note la présence de brûlure au bout ou sur leur marge. On observe aussi un jaunissement entre les nervures des jeunes feuilles et des malformations et du gaufrage apparaissent sur les plus vieilles feuilles. Il y a un brunissement potentiel du pétiole. Les tissus blessés peuvent être envahis par des bactéries secondaires;* Sur les fleurs : les sépales brunissent et sèchent à leur extrémité;* Sur les fruits : les jeunes fruits qui sont environ au tiers de leur grosseur se couvrent d’une petite tache beige, puis noire sur l’extrémité extérieure. La partie atteinte est molle au toucher. La tache s’agrandit et peut affecter l’intérieur de la tomate où l’on voit la présence de pourriture sous la forme de zones noires. Ce sont en général les 2 premières grappes qui sont abîmées, les autres étant généralement moins atteintes.La principale cause de ce désordre physiologique est une mauvaise absorption du calcium par la plante. Il est assez rare que le sol manque de calcium, c’est pourquoi il faut chercher les causes ailleurs. Il faut savoir que c’est l’eau qui transporte le calcium dans la plante. C’est donc le plus souvent une question d’arrosage : l’absorption du calcium se fait mal si les arrosages sont irréguliers. De grandes variations de température, comme un temps très chaud suivi de pluies abondantes, ou beaucoup de pluie suivie de sécheresse sont les principales causes du cul noir de la tomate.Toutefois, des études récentes montrent qu’il existe d’autres causes. Une croissance trop rapide des plants en sol sec ne permet pas au calcium d’atteindre les tissus. En sol sableux, acide (le pH est inférieur à 6), ou qui présente un excès de calcium, l’absorption est difficile. Il en est de même pour ceux qui ont un excès d’azote (N), de potassium (K), de magnésium (Mg). Une température du sol basse au printemps ou une humidité atmosphérique élevée en été peuvent aussi provoquer ce désordre. Tout comme des racines abîmées ou trop petites lors de la transplantation.Les variétés les plus susceptibles sont les grosses tomates et les tomates italiennes, mais aucune variété n’est à l’abri.Les tomates cultivées en pots ou bacs sont plus exposées, car les risques d’arrosages irréguliers sont plus élevés.On peut prévenir le cul noir de la tomate en :* En plantant profondément de manière que les racines ne subissent pas des périodes de sécheresse ou d’excès d’eau en surface;* En s’assurant que le sol est assez réchauffé avant de planter;* Maintenant une bonne humidité du sol et en pratiquant des arrosages réguliers qui tiennent compte des précipitations;* Ajoutant du compost afin de permettre une bonne rétention de l’eau;* Installant un paillis pour conserver l’humidité du ...

    • 27 min
    La pourriture grise et la pourriture des racines ont un faible pour l’humidité

    La pourriture grise et la pourriture des racines ont un faible pour l’humidité

    Cette émission est une présentation de Garant, créateur des outils et du système de culture Botanica.

















    L’une attaque les feuilles, les fruits et les tiges, l’autre les racines. L’une a l’apparence d’un feutrage gris, alors que pour l’autre il est plutôt noir.La pourriture griseElle se manifeste sur les feuilles par des taches circulaires et huileuses en bordure du limbe. Par la suite, les tissus sèchent, deviennent gris pâle à beige et se couvrent d’une couche grisâtre. Cette pourriture débute sur les fleurs avant de se propager aux fruits. Les tiges portent des chancres beiges humides qui ceinturent parfois la tige.La pourriture grise infeste un grand nombre de plantes. Chez les légumes : les aubergines, les cerises de terre, les chicorées, les choux, les concombres, les cornichons, les courges, les courgettes, les haricots, les laitues, les melons, les pastèques, les piments, les pois et les poivrons. Chez les fruitiers : les pommiers, les poiriers, les fraisiers, les groseilliers, les cassis, les framboisiers les vignes et la plupart des petits fruits.La pourriture grise hiverne dans le sol et les débris végétaux sous la forme de mycélium. Elle peut persister plusieurs années dans le sol. Le champignon pénètre dans les tissus par des blessures diverses. Les fleurs et les fruits sont plus sensibles aux infections que les feuilles saines. Les symptômes apparaissent environ 3 jours après l’infection. Les champignons sont dispersés par le vent, les courants d’air, l’eau (pluie, irrigation par aspersion, condensation), les outils et les opérations de jardinage.On contrôle la pourriture grise en :* Éliminant les résidus de culture de toutes les plantes affectées;* Évitant de planter dans les zones humides, froides et abritées du vent;* Favorisant une ventilation adéquate par de bonnes distances de plantation;* Prévenant la présence d’humidité sur un feuillage lors de l’arrosage;* S’abstenant de surfertiliser;* Arrachant et en jetant les plants contaminés. On ne doit jamais les laisser au sol en hiver les enfouir ou les mettre au compost.La pourriture des racinesSur les feuilles, elle se manifeste par différentes anomalies de coloration : feuillage rouge ou vert pâle. Les fruits sont petits et peu nombreux. Au niveau du collet, le système vasculaire est brun et la moelle des racines rose à rouge. Au début, on observe des taches noires sur les racines blanches. Progressivement, le système racinaire devient noir. L’intérieur des racines est brun. Celles-ci cessent de se développer. Chez les légumes à bulbes ou à excroissance des racines, on constate une pourriture molle des tissus. Ils se couvrent d’un mycélium blanc et il arrive parfois que des sclérotes noirs apparaissent.Chez les légumes, les aulx, les betteraves, les bettes à carde, les carottes, les céleris-raves, les échalotes françaises, les navets, les oignons, les pommes de terre et les rutabagas sont infestés. La plupart des arbres et arbustes fruitiers peuvent être attaqués par la pourriture des racines.Celle-ci hiverne sous la forme de mycélium sur les tissus infectés dans le sol et la matière organique. Au printemps dans un sol saturé en eau et dont la température est supérieure à 10 °C, il y a germination des spores et production de sporanges. Ceux-ci relâchent des zoospores biflagellées mobiles qui sont attirées par des exsudats émis par les racines et le collet, et nagent vers eux pour les envahir. Les zoospores entrent par des blessures et contaminent la plante.

    • 19 min

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