Choses à Savoir TECH

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  1. 600 000 pétaflops, le plus gros supercalculateur japonais ?

    4 DAYS AGO

    600 000 pétaflops, le plus gros supercalculateur japonais ?

    Le Japon prépare un nouveau géant du calcul. Baptisé FugakuNEXT, ce projet vise une puissance de 600 000 pétaflops en FP8, une mesure taillée pour l’intelligence artificielle. Concrètement, il s’agit de marier deux mondes longtemps séparés : le calcul scientifique classique et les modèles génératifs. Une même machine capable à la fois de simuler des phénomènes physiques complexes et d’exploiter l’IA pour des usages concrets, de la découverte de médicaments à la prévention des catastrophes naturelles. La référence aux 600 exaflops FP8 peut prêter à confusion. Elle n’équivaut pas aux traditionnels FLOPS en double précision utilisés par les supercalculateurs scientifiques. Mais elle traduit un débit colossal optimisé pour l’IA, où la précision 8 bits est désormais la norme. Selon le centre de recherche RIKEN, FugakuNEXT pourrait offrir un gain d’efficacité jusqu’à 100 fois supérieur à son prédécesseur, tout en restant dans une enveloppe énergétique voisine de 40 mégawatts. Techniquement, le projet repose sur une architecture hybride. D’un côté, Fujitsu développe de nouveaux processeurs, les Monaka-X, dotés d’unités matricielles et d’extensions SIMD pour accélérer les calculs. De l’autre, NVIDIA fournit ses accélérateurs et son interconnexion NVLink Fusion, qui permettra de relier CPU et GPU et de partager la mémoire à très haute vitesse. Cette approche devrait maximiser la bande passante et réduire les goulets d’étranglement. Côté logiciel, l’accent est mis sur la précision mixte : l’IA exploitera massivement le FP8 et le FP16 pour accélérer les calculs, mais conservera des étapes critiques en précision plus élevée afin de garantir la fiabilité scientifique. Au-delà de la course aux records, FugakuNEXT s’inscrit dans une stratégie nationale. Le Japon veut démontrer que l’union du calcul intensif et de l’intelligence artificielle peut répondre à des enjeux sociétaux majeurs : mieux anticiper les risques naturels, améliorer la santé, optimiser l’industrie. Avec FugakuNEXT, le supercalcul ne se contente plus de chiffres vertigineux : il devient une promesse d’applications concrètes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  2. NVIDIA veut des jeux vidéo 100% générés par IA ?

    5 DAYS AGO

    NVIDIA veut des jeux vidéo 100% générés par IA ?

    Chez NVIDIA, l’intelligence artificielle n’est plus seulement un outil, c’est un cap stratégique. Le géant des cartes graphiques, mené par Jensen Huang, affiche désormais un objectif ambitieux : parvenir à un rendu 100 % IA dans les jeux vidéo. Depuis plusieurs années déjà, le deep learning s’est invité dans nos parties. Les joueurs connaissent bien le DLSS, ce Deep Learning Super Sampling qui permet d’améliorer la fluidité et la qualité d’image grâce à l’IA. Dans sa troisième version, il introduisait la « frame generation », intercalant une image générée par IA entre deux images calculées classiquement par le GPU. Avec le DLSS 4, NVIDIA va encore plus loin : ce sont désormais jusqu’à trois images créées par l’intelligence artificielle qui peuvent s’insérer entre deux images « réelles ». Une technologie regroupée sous le terme de Neural Rendering, ou rendu neuronal. Et ce n’est qu’un début. Lors de la conférence Hot Chips 2025, organisée fin août à l’université de Stanford, NVIDIA a confirmé que son horizon est clair : un futur où chaque image d’un jeu serait intégralement produite par l’intelligence artificielle. Pour atteindre ce but, l’entreprise mise sur sa nouvelle architecture Blackwell et sur la puissance colossale de cartes comme la GeForce RTX 5090. Dotée de 32 Go de mémoire vidéo GDDR7 et d’une bande passante record de 1 792 Go/s, cette carte a été pensée pour supporter la gourmandise du rendu neuronal. Autre élément clé : l’utilisation du format FP4, qui réduit l’empreinte en mémoire et accélère les calculs, un pas indispensable vers cette révolution. Mais au-delà des performances, NVIDIA met aussi en avant un argument énergétique. Le rendu neuronal, en optimisant les calculs, pourrait réduire la consommation électrique des GPU, un atout majeur pour les ordinateurs portables. Alors, quand verra-t-on des jeux 100 % IA ? Pas tout de suite, reconnaît NVIDIA. Mais l’objectif est clairement affiché : le futur du jeu vidéo passera par l’intelligence artificielle, et la firme de Jensen Huang entend bien rester en tête de cette course. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  3. Apple lance une IA pour décrire le monde en temps réel ?

    6 DAYS AGO

    Apple lance une IA pour décrire le monde en temps réel ?

    Apple avance ses pions dans l’intelligence artificielle, mais comme souvent, sans faire de bruit. Plus tôt cette année, la firme a présenté FastVLM, un modèle vision-langage, désormais disponible sur la plateforme Hugging Face. Son principe est simple : analyser une image et la décrire en texte. Autrement dit, l’inverse d’un générateur d’images. Pour les curieux, plusieurs versions sont proposées. La plus complète compte 7 milliards de paramètres, mais il existe aussi des modèles allégés à 1,5 et 0,5 milliard, ce dernier pouvant même être testé directement depuis son navigateur, sans rien installer. Par défaut, FastVLM décrit en une phrase ce qu’il voit via la webcam, mais il peut aller plus loin : identifier une émotion sur un visage, lire le texte d’une affiche ou reconnaître un objet précis. Techniquement, FastVLM peut tourner sur différents ordinateurs, mais il a été optimisé pour les processeurs Apple. Résultat : sur un Mac, il est annoncé 85 fois plus rapide que d’autres modèles équivalents. Reste la grande question : pourquoi Apple développe-t-il ce type d’IA ? Les usages potentiels sont multiples. Dans un casque Vision Pro, elle pourrait enrichir l’expérience en réalité mixte. Sur iPhone, elle servirait à scanner le contenu d’un frigo pour proposer des recettes, ou encore à traduire des panneaux à l’étranger. Mais la vraie révolution se joue peut-être ailleurs : combinée à des lunettes intelligentes, cette technologie pourrait transformer le quotidien des personnes malvoyantes, en leur décrivant en temps réel ce qui les entoure. Apple travaillerait déjà sur ses propres lunettes connectées, prévues pour 2026 ou 2027. Avec FastVLM, la marque prépare discrètement le terrain pour une IA capable de voir… et de rendre nos vies un peu plus simples. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  4. USA : 450 millions de dossiers sensibles en libre accès ?

    8 SEPT

    USA : 450 millions de dossiers sensibles en libre accès ?

    C’est un nouveau séisme dans la cybersécurité américaine. Une plainte explosive met en cause le DOGE, un organisme controversé composé d’anciens employés d’Elon Musk nommés sous l’administration Trump. Selon le lanceur d’alerte Charles Borges, responsable des données à la Social Security Administration, le DOGE aurait transféré en juin dernier une base de données ultra-sensible vers un serveur cloud non sécurisé. Son nom : le Numerical Identification System. Cette base renferme les informations personnelles de millions d’Américains : noms, numéros de sécurité sociale, données financières, voire diagnostics de santé. Autrement dit, un trésor pour les cybercriminels. Dans sa plainte, Borges alerte : ces informations pourraient devenir accessibles au public si le DOGE décidait d’ouvrir l’accès à ces serveurs. Il parle d’un risque d’« impact catastrophique », allant jusqu’à devoir réattribuer de nouveaux numéros de sécurité sociale à 450 millions de personnes. Le contexte juridique complique encore l’affaire. En mars, une ordonnance fédérale avait restreint l’accès du DOGE à ces données. Mais la Cour suprême a levé ce blocage le 6 juin. Quelques jours plus tard, Aram Moghaddassi, directeur informatique du DOGE, validait le transfert malgré l’absence de contrôle indépendant. Il affirmait avoir « accepté tous les risques » au nom de l’efficacité opérationnelle. Un feu vert confirmé par Michel Rousso, autre haut responsable du DOGE. Du côté des autorités, la défense s’organise. Nick Perrine, porte-parole de la SSA, assure que ces données sont stockées « dans des environnements sécurisés », isolés d’internet, et uniquement accessibles à des responsables triés sur le volet. Autrement dit : aucun risque réel de compromission. Mais la plainte de Charles Borges met en lumière une inquiétude grandissante : la gouvernance des données personnelles aux États-Unis. Depuis janvier, le DOGE a pris le contrôle de plusieurs départements fédéraux et de leurs bases de données. Et déjà, les critiques pleuvent sur ses pratiques en matière de cybersécurité. À la Maison Blanche, on botte en touche : la porte-parole Elizabeth Huston redirige vers la SSA et refuse de dire si l’administration Trump était informée. Mais une chose est sûre : cette affaire rouvre le débat brûlant sur la protection des données des citoyens américains.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  5. Citizen, l’IA de sécurité publique pleine de fake news ?

    7 SEPT

    Citizen, l’IA de sécurité publique pleine de fake news ?

    Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Citizen, cette application américaine censée renforcer la sécurité publique. Son principe est simple : alerter les habitants en temps réel des crimes, accidents ou urgences autour d’eux. Mais derrière cette promesse rassurante, une enquête de 404 Media révèle un tout autre visage : l’intelligence artificielle qui génère ces alertes… se trompe régulièrement, au point de transformer l’outil en source de confusion. Selon des témoignages internes, l’IA de Citizen diffuse directement les informations captées sur les ondes radio des services d’urgence, sans qu’aucun humain ne vérifie. Résultat : des erreurs en cascade. Des accidents routiers transformés en “accidents avec meurtre”, des victimes inventées comme “un blessé par balle au visage”, des adresses erronées, ou encore des plaques d’immatriculation publiées sans confirmation. Dans certains cas, l’algorithme a même multiplié les alertes pour un seul et même incident, noyant les utilisateurs sous de fausses informations. Un employé anonyme raconte que « l’IA devenait folle », générant cinq à dix notifications différentes pour un seul fait divers. De quoi semer le doute, voire la panique, au lieu d’apporter de la clarté. Pour 404 Media, on frôle l’auto-sabotage. La polémique s’ajoute à d’autres casseroles. Citizen avait déjà défrayé la chronique en 2021 lors des incendies de Palisades, en mettant à prix la capture d’un homme finalement innocent. Plus récemment, l’entreprise a licencié 13 salariés syndiqués, remplacés par… cette fameuse IA aujourd’hui pointée du doigt. Et le timing est particulièrement mauvais : l’application vient tout juste de nouer un partenariat officiel avec la ville de New York pour lancer le compte NYC Public Safety, censé informer la population en temps réel. Mais avec une IA qui invente des blessés ou transforme un simple accident en scène de crime, difficile d’imaginer que la confiance des utilisateurs sorte indemne. En voulant accélérer et automatiser l’information, Citizen risque d’avoir perdu ce qui comptait le plus : la fiabilité.   SOURCE : https://www.404media.co/citizen-is-using-ai-to-generate-crime-alerts-with-no-human-review-its-making-a-lot-of-mistakes/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  6. Utiliser Youtube sans compte et avec ses fonctionnalités  ? Une extension le permet !

    4 SEPT

    Utiliser Youtube sans compte et avec ses fonctionnalités ? Une extension le permet !

    Tous les héros ne portent pas de cape, dit l’adage. Celui-ci s’appelle AbhishekY495, développeur indépendant, et son arme n’est pas un superpouvoir mais une extension baptisée LocalTube Manager. L’annonce est tombée sur Reddit : son outil devient désormais gratuit et open source. Une petite révolution pour tous ceux qui cherchent à “dégooglifier” leur vie numérique. Jusqu’ici, LocalTube Manager était accessible via l’achat d’une licence. Mais le développeur a tranché : la phase de paiement était trop compliquée, alors autant simplifier… et basculer dans la gratuité. Le principe est clair : permettre d’utiliser les fonctions essentielles de YouTube sans passer par un compte Google. On peut ainsi liker des vidéos, s’abonner à des chaînes, créer ou sauvegarder des playlists… et tout est stocké en local, dans le navigateur, sans qu’aucune donnée ne remonte aux serveurs de Mountain View. L’extension propose aussi l’import et l’export des données, pratique pour conserver ses playlists d’un ordinateur à l’autre. Seule limite : impossible pour l’instant de récupérer directement les données d’un compte Google ou d’applis tierces comme Newpipe. Une piste que le créateur promet d’explorer. À noter également : LocalTube Manager ne bloque pas les publicités. Mais il reste une alternative efficace pour profiter de YouTube tout en réduisant sa dépendance au géant américain. Installer l’outil est un jeu d’enfant : il suffit de passer par le site officiel, le dépôt GitHub ou encore les boutiques d’extensions Chrome et Firefox, y compris sur Android. Une fois activé, un tableau de bord centralise vidéos aimées, abonnements et playlists dans une interface claire. L’expérience YouTube reste familière, mais sans recommandations intrusives, sans notifications, et surtout sans collecte massive de données. Une petite extension, certes, mais un grand pas pour la liberté numérique des internautes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  7. Ecosia veut récupérer Google Chrome gratuitement ?

    3 SEPT

    Ecosia veut récupérer Google Chrome gratuitement ?

    Dans le feuilleton judiciaire qui oppose Google à la justice américaine, un nouvel épisode attire l’attention. Alors que le procès antitrust pourrait obliger le géant à se séparer de son navigateur Chrome, les propositions affluent. Après l’offre spectaculaire de Perplexity, chiffrée à 34,5 milliards de dollars, c’est un acteur bien plus modeste qui entre en scène : Ecosia, le moteur de recherche allemand à but non lucratif. Mais contrairement aux mastodontes de la tech, Ecosia ne met pas d’argent sur la table. Son patron, Christian Kroll, propose tout simplement de “garder” Chrome pendant dix ans. Gratuitement. Une manière, dit-il, d’éviter de reproduire l’abus de position dominante qui a déclenché toute cette affaire. L’idée peut surprendre, car Chrome est une véritable machine à cash. Selon Ecosia, il pourrait générer plus de mille milliards de dollars dans les années à venir. Plutôt que de s’approprier cette manne, l’entreprise verte réclame 60 % des revenus issus des utilisateurs du navigateur… mais promet de les investir dans des projets climatiques, à l’image de sa mission historique : planter des arbres. Google conserverait pour sa part 40 % des revenus, ainsi que la propriété intellectuelle et la possibilité de maintenir son moteur de recherche par défaut. Au bout des dix ans, Chrome pourrait passer sous la houlette d’un autre acteur. Face à une enchère potentiellement colossale, l’offre d’Ecosia ressemble à un geste militant, presque provocateur. Mais elle met le doigt sur l’enjeu central du procès : qui doit contrôler le navigateur le plus utilisé au monde ? Une méga-entreprise de la tech… ou une structure plus modeste, qui promet de rendre à la planète ce que Chrome rapporte aux internautes ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  8. L’iSIM succède déjà à l’eSIM avant même d’être généralisé ?

    2 SEPT

    L’iSIM succède déjà à l’eSIM avant même d’être généralisé ?

    Alors qu’Apple s’apprête à généraliser l’eSIM en Europe avec son prochain iPhone, une autre technologie pourrait bien bousculer encore davantage nos téléphones : l’iSIM. Plus discrète, plus intégrée, elle promet tout simplement de faire disparaître la carte SIM telle qu’on la connaît. Mais attention, ne la confondez pas avec l’eSIM. Avec l’eSIM, la carte reste une petite puce soudée sur la carte mère du smartphone. L’iSIM, elle, va beaucoup plus loin. Elle s’intègre directement au cœur du processeur, dans le SoC, ce “System on Chip” qui regroupe déjà le CPU pour les applis, le GPU pour les images, le NPU pour l’intelligence artificielle… et demain, peut-être, votre forfait mobile. En clair, la carte SIM devient une simple zone sécurisée dans la puce principale. Et ce n’est pas de la science-fiction. Dès 2023, Thales, Qualcomm et Vodafone ont présenté des prototypes fonctionnels, et la GSMA – l’organisme qui définit les standards mobiles – a commencé à délivrer ses premières certifications de sécurité. Les objets connectés ouvrent déjà la voie : montres, capteurs, appareils miniaturisés… pour eux, chaque millimètre carré gagné compte. Plus d’espace pour la batterie, plus de place pour de nouvelles fonctions, sans changer la taille des appareils. L’iSIM présente aussi un intérêt majeur côté sécurité. En étant intégrée au cœur du processeur, elle bénéficie des protections matérielles les plus avancées, rendant le piratage ou le clonage quasi impossibles sans accès direct au silicium. Et sur le plan industriel, la suppression du tiroir SIM, des connecteurs et même de la puce eSIM réduit les coûts de fabrication. Mais attention, tout n’est pas si simple. Pour les opérateurs, l’iSIM impose de moderniser leurs systèmes de gestion. L’activation et la gestion des profils se font avec les mêmes protocoles que l’eSIM, mais les diagnostics techniques deviennent plus complexes en cas de problème. Reste une certitude : après avoir enterré la carte SIM physique, l’iSIM pourrait bien redessiner le futur du smartphone. Et cette fois, ce n’est plus qu’une question d’années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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