Blast - L’édito de Denis Robert

Blast - L’édito de Denis Robert

Découvrez les éditos de Denis Robert au format podcast. Bienvenue sur les podcasts de Blast, le souffle de l’info. Un média indépendant créé pour redonner du souffle à l'information. Blast vous propose un autre regard sur l'actualité à travers des reportages, des décryptages, des enquêtes et des entretiens que nous avons décidé de convertir ici en podcast. Notre ambition, devenir votre média de référence et ainsi peser dans la bataille de l’information qui s'annonce et qui sera décisive. BLAST est financé exclusivement par ses abonnés et donateurs. Nous avons besoin de VOUS pour continuer : https://www.blast-info.fr/soutenir

  1. La vérité prend du temps, la révéler peut coûter très cher

    1 NOV

    La vérité prend du temps, la révéler peut coûter très cher

    Dans un monde idéal avec une campagne de dons et d’abonnements idéale, il faudrait que nous ayons les moyens de créer, après trois ans d’existence, un pool enquête qui soit comme une machine de guerre dont l’information est la munition. La principale raison pour laquelle l’extrême droite, avec la complicité de l’Élysée, est aux portes du pouvoir tient à cette question. Quelle information nourrit l’imaginaire et les consciences du plus grand nombre ? Comme dans Dune, le roman de science fiction de Frank Herbert, les armées qui nous font face et tiennent le territoire sont suréquipées, gavées du fric des milliardaires et diffusent leur propagande politique à jet continu. On l’a vu pour Gaza. On l’a vu sur la guerre en Ukraine. On l’a vu pour la lente dérive qui voudrait que Macron soit centriste, que le RN ne soit plus un parti d’extrême droite, ou que tous ceux qui soutiennent la cause des Palestiniens deviennent des terroristes. C’est une folie, un inversement de réalité. C’est une guerre des mots et une résistance à mener face à la novlangue qui voit des antisémites et des gauchistes partout. C’est une guerre des mots et donc une guerre de l’information. "Celui qui contrôle l’épice contrôle l’univers", annonce Frank Herbert au début de Dune. "Celui qui contrôle l'information contrôle l’univers" lui répond ici Denis Robert qui ajoute: « la vérité prend du temps, la révéler coute des ronds ». Merci de nous soutenir et de partager cette vidéo.

    11 min
  2. Guerre de l'information : Blast ne cédera jamais aux menaces et aux pressions

    18 OTT

    Guerre de l'information : Blast ne cédera jamais aux menaces et aux pressions

    Il y a vingt ans, Patrick Lelay, le PDG de TF1, avait énoncé son credo : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ». Aujourd’hui les marques ont toujours la main, mais les nouveaux oligarques ont tous un dessein politique. Ils préfèrent Marine Le Pen à n’importe quelle figure de gauche. Et les médias dominants sont à leur service. Contre la dota, Blast résiste. Berthold Brecht a dit « Qui ne connaît la vérité n'est qu'un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel ». La vérité, le mensonge. Le sens des mots. Le journalisme. Les engrenages dans lesquels on se laisse prendre. "Je me suis donné beaucoup de mal pour en arriver à cet instant. Je voudrais évoquer ici, dans cet édito d’automne, le cas assez dramatique, liberticide et in fine invraisemblable des programmes de CNEWS tous les matins, en particulier une émission qui a pour nom Morandini Live. » balance notre éditorialiste. Tout ça pour ça? Oui absolument. Jean Marc Morandini. Son cas est intéressant, car cet homme-là est le maillon faible d’une histoire qui parviendra peut-être, avec le temps, à ébranler l’édifice qu’il supporte et à faire trembler la main qui le nourrit... Edito coup de poing de Denis Robert en réaction aux attaques violentes, outrancières et injustes proférées contre Blast et ses journalistes et chroniqueurs sur le traitement de la guerre au Moyen-Orient.

    29 min
  3. Face à l'extrême droite, le rempart, ce sont les vrais journalistes

    10 LUG

    Face à l'extrême droite, le rempart, ce sont les vrais journalistes

    « La marée monte, mais elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée » L’autrice de cette citation, sans s’en rendre compte, sans doute occupée à imposer ses vues, double la négation et le refus, ce qui a tendance à l’annuler. En multipliant les « mais », elle parvient à parler pour ne rien dire. Et à nous laisser face à un vide inquiétant. Mais il reste une petite musique que les esprits faibles vont interpréter comme une prédiction. Le pays a failli sombrer, coulé par cette marée noire, mais il s’est relevé. Cette citation est de Marine Le Pen leader du Rassemblement national, fille de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, parti qui a changé de patronyme dans la perspective des élections que nous venons de vivre. A part l’éviction du père qui sentait un peu la vieille chaussette, rien n’a vraiment changé dans le nouveau FN, baptisé RN, y compris dans les individus composant ce parti d’extrême droite. Oui d’extrême droite. Car comme le précise le conseil d’État, l’attitude hostile du RN envers les contre-pouvoirs et l’État de Droit (en particulier le Conseil constitutionnel mais aussi les juges), les attaques répétées contre les traités et conventions internationales et plus généralement toutes les lois protégeant nos droits et libertés, le fait de placer la préférence nationale au cœur de son projet politique, classe ce parti à l’extrême droite de l’échiquier politique. Malgré Bolloré, Europe 1, le JDD et Hanouna, il faut le dire et le marteler, car les mots ont du sens : Le RN est un parti d’extrême droite, au même titre que Reconquête ou tous les groupuscules de fachos qui gravitent dans cette sphère nationaliste, autoritaire et raciste. Le Front national, devenu Rassemblement national, ses militants et ses références idéologiques inscrivent le parti aujourd’hui ripoliné par Jordan Bardella dans la filiation directe de l’extrême droite française la plus moisie. La stratégie patiemment élaborée par les officiers traitants autour de Marine Le Pen, les Tanguy, Chenu, Leggeri et cie, a failli fonctionner et c’est un petit miracle de la voir échouer… » : Ainsi commence l’édito sur les chapeaux de roue de Denis Robert…

    28 min
  4. La France au bord du gouffre RN : « Réveillez-vous merde ! »

    3 LUG

    La France au bord du gouffre RN : « Réveillez-vous merde ! »

    Nelson Mandela ouvre l’édito par cette citation : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends » « On est tous fatigué et tendu et je n’ai pas spécialement envie de me lancer dans un édito à rallonge pour finir par vous dire que rien n’est perdu, qu’on ne sait pas comment vont voter les abstentionnistes ou que des législatives c’est différent des européennes. En gros, tous ceux qui font les malins à la télé ben font les malins, mais n’en savent pas plus que vous et moi. On navigue à vue. Et d’ailleurs j’espère que les gens ne regardent pas trop la télé parce que ça peut rendre fou et aveugle… » démarre Denis Robert avant de poser ses valises entre télévisions poubelles, hystérie de plateaux, injures racistes et manipulations autour de l’antisémitisme. Il développe les enquêtes faites à Blast sur l’hypothèse d’un vote massif pour l’extrême droite aux législatives : quel est le rôle des animateurs télés ? des apprentis sorciers politicards ? Comment va réagir l’armée ? La police ? La magistrature ? L’édito y répond pour chuter sur la citation d’entrée et sur la proposition de Mandela : « Je n’ai pas très envie d’apprendre à vivre dans un pays où les noirs et les arabes, les musulmans et les homos, les journalistes et les travailleurs sociaux, les punks à chien et les rappeurs, les enfants africains ou franco-algériens seront ostracisés, relégués, moqués, enfermés ou noyés en Méditerranée. Je n’ai pas envie de voir Hanouna dire la messe tous les soirs à 20 heures ou Thierry Mariani diriger le quai d’Orsay. Je n’ai pas envie de vivre dans un pays où un robot de 28 ans prénommé Jordan se retrouve à Matignon. J’aurais trop l’impression de vivre dans un roman d’Asimov en pire, car ses robots à lui ne pouvaient pas nuire à l’humanité. » Et un cri du cœur : « Réveillez- vous merde ! » Vous pouvez commander les t-shirts de Christophe Dettinger ici : https://www.yaplusqua.org/dilemme-de-... Télécharger le livre de Sébastien Fontenelle « Macron et l’extrême droite » là (Attention le lien est opérationnel jusqu’au 14 juillet. https://boutique.massot.com/ebook/978... Pour les enquêtes podcast tribunes cités dans l’édito connectez-vous sur le site de Blast là : https://www.blast-info.fr/ Et pour vous abonner ou faire des dons c’est ici Allez salut (et déconnez pas)

    26 min
  5. Macron/RN : Les vrais extrêmes contre le nouveau front populaire

    17 GIU

    Macron/RN : Les vrais extrêmes contre le nouveau front populaire

    « Il reste encore quelques vagues lueurs d’espoir dans cet abattoir barbare connu autrefois sous le nom d’humanité. Il était une de ces lueurs » dit un personnage du « Grand Budapest Hotel », le film de Wes Anderson. Ici, dans ce grand cloaque médiatique qui nous pompe les neurones chaque jour, les médias indépendants sont comme un refuge et un dernier espace de liberté, écrit Denis Robert qui signe ici un édito coup de poing. Il remonte le fil de notre histoire politique jusqu’aux accords de Munich et septembre 1938 pour trouver l’inspiration chez Winston Churchill. Et il achève son propos avec Noam Chomsky qui a si bien su analyser l’importance des médias dans l’aliénation des foules et la main-mise des multinationales. Entre temps, il adresse un ultime message à notre président dissolvant : « Monsieur Macron, cela fait maintenant sept ans que je vous subis, que je vous écoute, que je cherche à vous trouver des excuses, vous êtes resté ici trop longtemps pour le bien que vous avez pu faire et pour les malheurs que vous nous avez amené. Je sais que vous ne voulez pas démissionner mais partez, je vous en prie, qu’on en finisse avec vous. ». Cette adresse au chef de l’État a été lui a été inspiré par l’Histoire anglaise. Quand Neville Chamberlain s’est adressé piteusement aux députés anglais après que l’Allemagne ait agressé la Pologne en mai 1940, un député conservateur, Leopold Amery, journaliste et alpiniste, avait pointé du doigt son premier ministre en le suppliant de partir. La citation exacte fut " Vous êtes resté ici trop longtemps pour le bien que vous avez pu faire. Partez, vous dis-je, et qu'on en finisse avec vous. Pour l'amour de Dieu, partez ! ". Lui-même reprenait une citation d’Oliver Cromwel, le fondateur du premier gouvernement anglais trois cent ans plus tôt. En politique, tout est souvent une question d’héritage, de plagiat, de filiation et de trahison…

    35 min
  6. Macron, Darmanin, etc : massacreurs de la République

    4 GIU

    Macron, Darmanin, etc : massacreurs de la République

    « Pourquoi un pays aussi riche que le nôtre produit autant de pauvreté ? Pourquoi s’y habituer ? L’Europe a grandi et s’est déshumanisée. Les USA ont perdu de leur puissance et se préparent à un combat de vieux coqs plus proches du cercueil que de la résurrection. L’avenir s’est embrumé, le monde est une vieille cocotte-minute qui brûle à feu doux. Il y a ces atteintes aux libertés, la plongée abyssale de notre politique étrangère. La France a perdu de son influence sur les affaires de la planète. En Asie, en Afrique, au Moyen-Orient, surtout avec le soutien aveugle à Israël et le déni de réalité qu’il implique, c’est pathétique. Perdre autant de crédit en si peu de temps, c’est une forme d’exploit olympique. » Un édito qui part de loin cette semaine et brasse large entre mise en bouche de Stephen King « Nous avons eu l’occasion de changer le monde, nous avons préféré le télé-achat. » et au dessert Guy Debora et le sempiternel enfumage Macron-Lepen avec Attal et Bardella en embuscade : « Le vide de la pensée politique devient sidérant et ce n’est pas le dernier débat pour les élections européennes qui peut nous ragaillardir… Depuis 2017, les rapports humains se sont encore durcis, l’écart entre les riches et les pauvres s’est creusé, le journalisme a perdu sur presque tous les fronts. A la fin des années 90 et la mort de Renaud Van Ruymbeke est venue nous le rappeler, les juges d’instruction tiraient leurs dernières cartouches. Et les ministres démissionnaient quand ils étaient mis en examen. Aujourd’hui, jurisprudence Macron, plus tu as de casseroles, plus tu as de chances d’entrer au gouvernement. » " Nous allons bientôt élire en pôle position en Europe un jeune homme de 28 ans aussi taiseux qu’un balai. Et derrière, une ribambelle de fachos – comment les appeler autrement ? - prêts à laisser couler tous les migrants qui auraient la mauvaise idée de traverser la Méditerranée. Et qui n’ont qu’un mot à la bouche. Islamisme. Pour le reste, c’est le néant. Du repli. Du national libéralisme promu à longueur d’antenne par des titulaires de carte de presse lobotomisés. »: Un édito roboratif et enlevé qui montre avec lucidité comme le spectacle intégré arrive à son apogée et comment il nous faut continuer à sourire et garder dans le regard cette braise qui dit « Cause toujours tocard, je ne suis pas dupe. » Pour compléter l’édito de Blast et en soutien à Sud Solidaire Finistère, nous publions ici le tract qui a valu à son éditeur, le secrétaire du syndicat Olivier Cuzon, des poursuites du ministre de l’Intérieur pour injure et diffamation : https://www.blast-info.fr/articles/2024/brest-plainte-de-darmanin-contre-un-syndicaliste-de-sud-solidaire-education-O3jfl7XqT5mp52hKbvVzvA

    32 min
  7. Macron, Poutine, Trump : le règne de la peur, du néant et de l'inversion de réalité

    27 MAR

    Macron, Poutine, Trump : le règne de la peur, du néant et de l'inversion de réalité

    En 45 ans, notre rapport à l’information a explosé. La fibre, les réseaux, les puces, les écrans amènent des stimuli à nos cerveaux, sans que nous puissions tout maitriser. Dans cet édito renversant, Denis Robert, à partir d’exemples mêlant géopolitique et affaires plus locales ou anciennes, explique comment le pouvoir se joue et des guerres se gagnent ou se perdent sur les champs de batailles, mais aussi et surtout dans le cyberespace. Le but et de contrôler et d’exercer une influence sur l’information en inventant un monde parallèle. A la suite d’un documentaire diffusé récemment sur France 5 (« Russie, un peuple qui marche au pas »), il décline la proposition d’une psychologue selon laquelle le peuple russe souffrirait d’une « psychose de masse induite » à d’autres pays en particulier la France. « Quand votre vie n’a plus de sens, quand vous n’avez plus confiance en vous et au monde qui vous entoure, il suffit qu’un homme vous redonne une raison d’être, vous renvoie un minimum de fierté, qu’il vous mette dans la tête que vous n’êtes ni nul, ni bête, ni dégueulasse, vous devenez alors la particule élémentaire d’un ensemble plus grand et par une sorte d’effet vital, à force de l’entendre et de le voir sur vos écrans, vous vous mettez à aimer cette grande nation, son ou ses dirigeants. Et tous ceux qui disent le contraire passe pour des ennemis, des dégénérés. Ou des islamo gauchistes. Vous vous mettez à croire à quelque chose qui est le parfait inverse de la réalité. » écrit Denis Robert qui quitte Moscou pour Gaza ou Paris où les truqueurs d’infos et les grands malades sont légion. La contagion est produite et légitimée par le pouvoir et les médias. Le délire devient collectif et imprègne les discours dominants. On le voit en Russie, on l’a vu aussi en Chine et en Europe au moment du Covid. On l’a vu aux USA, principalement quand Donald Trump, bien aidé par Qanon, s’accrochait au pouvoir. On le voit à Paris quand le pouvoir et les médias inventent une affaire d’antisémitisme à Science po. « Les idées délirantes ou paranoïaques infusent en s’attaquant d’abord aux plus fragiles, aux moins informés. Puis elle gagne en puissance, en raffinement, en efficacité. A travers les réseaux, le virus de la peur et des solutions faciles se propage à grande vitesse. La science a étudié ces phénomènes. Des conditions sont nécessaires pour qu’advienne cette psychose de masse. ( …) Lorsque ces conditions préalables – pauvreté, anxiété, isolement - sont présentes au sein d’une population, si les médias fournissent un récit qui indique un objet dangereux pour cible, qui permet à l’anxiété de se focaliser, alors toutes les anxiétés vont s’y accrocher. Si on propose, en même temps, une stratégie pour lutter contre ce danger, la foule suivra la stratégie pour combattre cet objet d’anxiété. C’est ainsi qu’on invente des grands remplacements, puis des France aux français.» poursuit l’éditorialiste de Blast qui place cet édito sous l’ombre tutélaire d’Alexeï Navalny. La contamination gagne jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Un président puis son premier ministre – on se demande qui et comment ils sont informés- vont sauter sur Sciences po pour dénoncer l’acte antisémite. Alors qu’il n’était pas antisémite. L’inversion du réel, on y est en plein. Les gens intoxiqués, souffrant de cette psychose de masse, deviennent intolérants à l’égard des voix dissidentes qui menacent de rompre l’équilibre fragile qui s’est construit et qui se solidifie avec le temps. Les faits ne comptent plus pour les personnes dans cet état. D’où l’importance des journalistes et la nécessité de les voir retrouver de l’indépendance et de la crédibilité. D’où Blast. Merci de nous suivre et de partager. »

    25 min

Descrizione

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