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    Les virus raffolent du CO2 pour se développer ?

    Les virus raffolent du CO2 pour se développer ?

    Des chercheurs de l'université de Bristol (au Royaume-Uni) confirment aujourd'hui un conseil qui pour certains qui relève du bon sens : aérer les pièces limite les risques de tomber malade, comme en témoigne leur article dans revue Nature Communications.
    Pour rappel, pendant la pandémie de COVID, des capteurs de dioxyde de carbone (CO2) ont été utilisés pour jauger la ventilation des bâtiments. Car le CO2 et le virus, en effet, sont tous les deux présents dans l'air que nous expirons. Mais les chercheurs sont allés plus loin que cette simple analyse. Pour eux, la présence de CO2 dans l'air permet aux virus de survivre plus longtemps, avec un risque d'infection qui augmente. Les chercheurs ont testé le comportement du SARS-CoV-2 à différentes concentrations de CO2, allant de celle de l’extérieur, jusqu’à un ratio x15. Et il s’avère que si la concentration en CO2 dans une pièce est seulement 2x supérieure à celle de l’extérieur, donc dans une pièce considérée comme « bien ventilée » - le virus devient plus viral et survit plus longtemps. Dans le cas d’une pièce avec beaucoup de monde, donc avec une concentration x10 par rapport à l’air extérieur, le virus était 10 fois plus contagieux d’après les chercheurs.
    Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’en ouvrant les fenêtres, nous pouvons donc non seulement supprimer physiquement les virus d'une pièce, pas seulement le COVID, limiter la concentration en CO2, et donc la puissance du virus si l’on peut dire. Le souci, et vous voyez où je veux en venir, c'est que la concentration de l’air en CO2 augmente avec les années et le réchauffement climatique. Les climatologues annoncent que d'ici la fin de notre siècle, les niveaux de CO2 dans l’air pourraient tout simplement doubler, entraînant ainsi davantage de problèmes de santé pour les populations fragiles.


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    • 1 Min.
    Everest : des Français y ont créé un centre de recyclage ?

    Everest : des Français y ont créé un centre de recyclage ?

    L’Everest est de plus en plus fréquentée, et la montagne croule sous les déchets. Face à des campagnes de nettoyage qu’ils jugent insuffisantes, une équipe d'étudiants français travaille pour y implanter un centre de recyclage. Lancé en 2020 et repris chaque année par une nouvelle génération d'étudiants, le projet est baptisé "Tri-haut pour l'Everest", et devrait entrer en fonction cet été. Au total, plus de 10 tonnes de déchets sont abandonnées chaque année sur les pentes de l’Everest.
    Ce sont donc des étudiants ingénieurs de l'INP et de l'ENSAG à Grenoble qui sont derrière ce projet cette année. Si ce centre de tri, déjà repoussé et remanié plusieurs fois, la construction d’un centre de gestion des déchets équipé de machines pour le tri et la revalorisation à devrait prochainement voir le jour à Pangboche, à 4 000 mètres d'altitude, soit le plus haut village habité à l'année. Réalisé en concertation avec les organismes locaux, le centre prévoit la transformation sur place d'une partie des plastiques en petits objets ou figurines et le transport du reste vers Katmandou pour y être revalorisé.
    Reste que le site est difficilement électrifié, et dépourvu d'accès routier. En clair, rien n'est simple. Car le groupe attend toujours une autorisation liée au statut de parc national de la zone. Ainsi, la construction du centre de tri ne pourra commencer qu'en juillet, quand les étudiants seront déjà rentrés en France. Parfois dépeint comme "la plus haute décharge du monde", l'Everest accueille un nombre croissant de candidats à l'ascension. Au moins 400 alpinistes devraient la tenter ne serait-ce qu’en ce printemps 2024 d’après l'Association des opérateurs d'expédition au Népal. Conscientes du problème, les autorités népalaises ont récemment annoncé que les alpinistes devraient désormais se munir de sacs biodégradables pour ramener leurs excréments, jusqu'ici laissés sur place.
     

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    • 1 Min.
    CO2 : le stockage souterrain débarque en France ?

    CO2 : le stockage souterrain débarque en France ?

    La France prévoit de tester dès 2025 « quatre ou cinq projets de stockage de CO2 » en priorité dans d'anciens gisements pétroliers du pays, afin d’aider l'industrie à tenir ses objectifs de décarbonation. En clair, le CO2 sera bientôt stocké sous terre au lieu d’être rejeté dans l’atmosphère. Si la France dispose de moins de gisements pétroliers que d’autres pays du monde, il en existe quand même en région parisienne et dans le bassin aquitain.
    Le ministre délégué à l'Industrie et à l'Énergie Roland Lescure a lancé fin avril « un appel à manifestations d'intérêt » ciblant notamment les acteurs des hydrocarbures afin qu'ils proposent des projets d'enfouissement du CO2 dans ces gisements. Le gouvernement vise notamment les quelques entreprises qui produisent environ 1 % du pétrole consommé en France, comme Vermillion. Cette annonce s’inscrit dans les travaux de planification écologique et de décarbonation de l'industrie, dont l'objectif fixé par l'Élysée est de diviser par deux ses émissions de CO2 sur les 10 prochaines années.
    Selon le ministère, « les concessions d'hydrocarbures au niveau national ont un potentiel de stockage d’environ 800 millions de tonnes de CO2 », ce qui permettrait de couvrir « 50 ans des besoins de stockage de CO2 de l'industrie française ». Le captage et le stockage de carbone font partie des solutions vues comme nécessaires par les experts pour contenir le réchauffement de la planète. Fabricants d'engrais, cimentiers, chimistes, 37 industriels parmi les 50 les plus émetteurs ont fait part de leur besoin de capter et stocker le CO2 qu'ils ne peuvent supprimer par d'autres moyens en bout de leurs chaînes de fabrication, afin de respecter leur feuille de route de décarbonation. Leurs besoins en captage serait d’environ huit millions de tonnes en 2030, et 16 millions à l'horizon 2040.
    La suite, c’est donc une phase d'appel à projet qui s’ouvrira jusqu'en décembre afin d’évaluer les potentiels sites et candidats.
    L'objectif est que, je cite, « début 2025, le stockage du carbone soit testé dans quatre ou cinq endroits en France » d’après le ministre Roland Lescure, qui y voit pour ces territoires encore liés à l'industrie du pétrole, « une opportunité de reconversion ». Au moment des tests, ces projets pourront bénéficier d'une enveloppe globale d'environ 20 à 30 millions d'euros. Ces tests devront vérifier que les puits sont bien étanches pour y accueillir du CO2. Enfin, pourquoi stocker en France ? Je cite « il y a d'autres opportunités pour le faire : la Norvège, le Danemark, envisagent de stocker du CO2 sur leur territoire » en eaux profondes, mais ces projets ont un « coût élevé », en raison du transport et de la technologie utilisée, en offshore. Ainsi, stocker ce CO2 en France permettra de diviser par deux ou trois ces coûts par rapport à ces projets nordiques, dans laquelle la France est actuellement associée.

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    • 2 Min.
    2023 a-t-elle déjoué toutes les prédictions météo ?

    2023 a-t-elle déjoué toutes les prédictions météo ?

    « Cela doit nous rendre humble, mais c'est aussi inquiétant, d'admettre le fait qu'aucune autre année que 2023 n'aura autant déjoué les prévisions des scientifiques ». Cette phrase, c’est celle du climatologue de la Nasa Gavin Schmidt dans la revue Nature. Et en effet, 2023, l'année la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés météo, a pulvérisé toutes les prévisions. Les scientifiques s'attendaient bien à un réchauffement important, mais pas de cet ordre-là. Car la Terre a connu un réchauffement supérieur de 0,2 °C, comparé à ce que les climatologues avaient prévu. A première vue, on peut se dire, « ça va, c’est rien », mais à l'échelle du monde, c’est assez énorme, peut-être même le plus grand écart entre les prévisions et la réalité depuis 40 ans, selon la Nasa.
    Concrètement, plusieurs facteurs ont mené à cette hausse des températures l'année dernière. Tout d’abord, l’accélération du réchauffement climatique à cause des émissions de gaz à effet, mais aussi le phénomène El Niño, ou encore les conséquences de l'éruption du volcan Hunga Tonga en 2022. Mais la NASA l’avoue, tout cela ne suffit pas à expliquer une telle hausse de la chaleur mondiale en 2023. L'organisme américain estime qu'il y a quelque chose en plus que nous ne comprenons pas encore dans le système climatique. Cependant, le climatologue n'exclut pas que cette hausse des températures en 2023 puisse aussi s'expliquer par une simple anomalie ponctuelle, en plus de tous les facteurs cités. Dans tous les cas, je cite « si cette anomalie de température, par rapport aux prévisions, ne se résorbe pas d'ici le mois d'août prochain, avec la fin du phénomène El Niño, alors cela voudra dire que nous sommes véritablement entrés dans le domaine de l'inconnu » fin de citation.  

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    • 1 Min.
    Plastique : 50 entreprises responsables de la moitié de la pollution mondiale ?

    Plastique : 50 entreprises responsables de la moitié de la pollution mondiale ?

    D’après une nouvelle étude publiée dans Science Advances, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez la consulter, la moitié de la pollution mondiale de plastique serait à mettre au crédit d’une cinquantaine d’entreprises seulement. Réalisée par un groupe international de chercheurs, l’étude accuse précisément 56 multinationales, dont six d'entre elles contribueraient à elles seules au quart de cette pollution ! C’est tout du moins ce qui est ressorti de l’analyse minutieuse de près de 2 millions de déchets récupérés par des bénévoles dans 84 pays entre 2018 et 2022. D’ailleurs, la majeure partie des déchets collectés était constituée d'emballages à usage unique pour les aliments, les boissons et les produits du tabac.
    Parmi tous ces déchets, seule la moitié d'entre eux comportait encore le nom de l'entreprise qui les a commercialisés. Les cinq marques les plus fréquemment identifiées étaient, au niveau mondial, Coca-Cola (11 %), PepsiCo (5 %), Nestlé (3 %), Danone (3 %) et Altria/Philip Morris (2 %). Je cite les auteurs de cette étude, « il existe une relation claire et forte entre la production annuelle de plastique des entreprises et la pollution plastique issue des marques, les entreprises du secteur de l'alimentation et des boissons étant des pollueurs » fin de citation.
    Au vu de ces résultats, les chercheurs soulignent la nécessité d'une plus grande transparence en matière de production et d'étiquetage des produits et emballages en plastique. Je cite, « l'action de ces entreprises, qu'elle soit volontaire ou mandatée par les gouvernements ou par une institution internationale, permettrait de s'attaquer concrètement au problème » fin de citation. Ces derniers préconisent notamment de créer une base de données internationale en libre accès dans laquelle les entreprises seraient obligées de suivre et de signaler quantitativement leurs produits, leurs emballages et leurs rejets dans l'environnement. L'élaboration de normes internationales sur le marquage des emballages afin de faciliter leur identification serait également une solution concrète, toujours d’après les auteurs de l'étude. Mais au final, la responsabilité de cette pollution revient toujours au consommateur, à qui il incombe de réduire de son propre chef sa consommation de plastique pour éviter cette pollution.
    Etude : https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adj8275

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    • 2 Min.
    Avec l'IA, NVIDIA promet des prévisions météo ultra-rapide ?

    Avec l'IA, NVIDIA promet des prévisions météo ultra-rapide ?

    Vous avez sans doute vu ses images impressionnantes de Dubaï sous les eaux… La première ville des Emirats arabes unis a en effet été touchée par des pluies torrentielles qui ont provoqué des inondations catastrophiques, et cela sans que personne ne puisse le prévoir. Ceci dit, à l’ère de l'intelligence artificielle, ne pourrait-on pas affiner les prévisions météo pour éviter ce type de catastrophe ? C'est là qu’entre en scène Nvidia, l’entreprise star des cartes graphiques et composants électroniques. Mais NVIDIA est aussi et surtout experte en superordinateurs. Une équipe de scientifiques s'est basée sur cette l’IA pour créer la plateforme "Earth-2", un "jumeau numérique" de la Terre, comme le rapporte le média LiveScience mi-avril.
    L'expression "jumeau numérique" (ou digital twin en anglais) désigne une réplique virtuelle d'un objet ou d'un système physique. Par exemple, un monument comme les pyramides d'Égypte, une ville entière telle que Venise… mais aussi le climat de la Terre, comme l’explique Dion Harris, responsable du marketing des produits pour les centres de données chez Nvidia. Concrètement, le système se présente sous la forme d'une interface interactive qui effectue des simulations de la météo et du climat à travers la planète. En réglant différents paramètres, les scientifiques peuvent ainsi simuler le temps qu'il fera à différents endroits, à une échelle très précise de 2 kilomètres. Ce jumeau numérique et l’IA qui lui est rattachée ont été entraînés sur des ensembles de données venues du monde entier et contenant des variables climatiques terrestres, atmosphériques et océaniques mesurées heure par heure. En somme, le système synthétise des centaines d'observations et reconstruit les conditions météorologiques et climatiques de la Terre au cours des 50 dernières années. Et c'est cet "entraînement intensif" qui rend l'IA capable de passer au crible tant de données météorologiques et climatiques, et calculant la probabilité de certains résultats dans un lieu donné, d’après Dion Harris.
    Au final, ce jumeau numérique peut donc fournir des prévisions en seulement quelques secondes. Ce qui aurait été très intéressant dans le cas de Dubaï par exemple, ou encore lors de typhons en Asie. Je cite, "lorsqu'une alerte est lancée, la priorité est de minimiser le nombre de victimes en procédant à des évacuations rapides" fin de citation. C'est pourquoi Taïwan, où les typhons sont fréquents et catastrophiques, sera le premier territoire à tester le système Earth-2 de Nvidia. Mais cette technologie de jumeau numérique peut également fournir une vision détaillée à plus long terme du changement climatique. La puissance de calcul de Earth-2 promet d'analyser de manière rapide les vastes flux de données à disposition des scientifiques afin d'élaborer des simulations précises et prédictives, ce qui permettrait d’anticiper de nombreuses catastrophes en prenant des mesures bien en avance. 

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    • 2 Min.

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