Edeni EDENI

Connaissez-vous les plus grandes expériences sociales en matière d'intelligence collective ? Le jugement de la foule est-il toujours fiable ? Comment influencer l’opinion collective ? Quels sont les mécanismes de l’intelligence collective ?



On se pose toutes et tous ses questions pour tenter d'apporter des réponses aux crises que nous traversons. Mais quels outils utiliser ? Dans quel objectif ?

Connaissez-vous les technnologies "démocratiques" ?

Autant de sujets trop souvent ignorés des débats écologiques et pourtant si primordiaux.



Venez en apprendre plus sur le sujet avec nous à l'occasion de notre nouvel épisode

Chaque jour les raisons de la révolte se font plus nombreuses. Les témoignages de femmes agressées, des projets écocides, des politiques corrompus... Comment tenir ? Se couper des réseaux ? Ne pense-t-on pas être plus heureux sans savoir ? Est-ce vrai ? Et surtout n'a-t-on pas un devoir d'écoute, de partage, de soutien, de relai ? Comment libérer la parole si personne ne veut l'écouter car "c'est un trigger warning". ✊Oui c'est dur. Mais dans la vie réelle les agresseurs ne mettent pas de trigger warning, les victimes ne choisissent pas de voir ou pas leurs troupeaux mourir de soif, leurs proches développer un cancer, leurs bourreaux sortir de procès indemnes...Et en fermant les yeux, ne participe-t-on pas à cette culture du silence ou à un certain déni ? C'est trop simple quand on n'a pas cherché à savoir, à s'informer, à relayer. 🤔Alors oui c'est dur de lire et de relayer ces atrocités tous les jours, mais n'est ce pas la moindre des choses ? (on parle bien de l'info en elle-même, pas forcément des images).Ou au contraire cela ne risque-t-il pas de nous anesthésier à force ? De ne voir tout que sous le prisme du mal ? De nous couper tout espérance en mouvement ?Après tout, si certains agissent en étant témoin d'une injustice ou avec la rage, d'autres ont besoin de joie et de positif pour s'engager. Qui sommes-nous pour juger les émotions motrices puisque toutes sont valables ? Chacun ses traumas, certains peuvent avoir de bonnes raisons pour s'extraire de ses nouvelles, et on ne peut pas préjuger de celles de chacun.Alors comment résoudre ce dilemme ? Quelles sont vos méthodes, vos principes, votre éthique et vos arbitrages sur cette question épineuse que chacun s'est déjà posé plus ou moins consciemment ? 🌿

Nous avons le plaisir d'accueillir Lamya Essemlali, Présidente de l'association Sea Shepherd France.

Nous avons abordé ensemble la destruction des océans et de son monde vivant, si loin de nos yeux quotidiens et pourtant si essentiels puisque responsables de notre survie. Sea Shepherd est au coeur de l'actualité en ce moment avec les hécatombes de dauphins sur les côtes (et la campagne Dolphin Bycatch qu'ils mènent) d'une part, et l'attaque en justice que la "maison-mère" US , Sea Shepherd Global, leur fait pour des différences de visions de l'activisme, qui n'est pas sans rappeler ce dont on parlait entre écologistes naturiens radicaux et les plus libéraux /institutionnalisés. Quand certains veulent garder l'action directe et l'indépendance de l'esprit pirate, d'autres veulent se ranger dans des actions de com gouvernementales proprettes. 

Fondée en 1977 par le capitaine Paul Watson, SEA SHEPHERD est l'ONG de défense des océans la plus combative au monde. Sea Shepherd travaille sur trois axes majeurs : Dépasser la seule protestation et intervenir de manière active et non violente dans les cas d'atteintes illégales à la vie marine et aux écosystèmes marins. Elle s'est fait connaître par leur univers de "piraterie" mais surtout leurs opérations d'action directe et track de bâteaux-pêcheurs illégaux.

On a vu pourquoi l'objectif numéro 1 est de prendre conscience est que la pêche (hors les rares exceptions de subsistance) est incompatible avec la survie des océans, pourquoi Sea Shepherd est une sorte de L214 des océans mais avec un terrain d'action bien différents puisque l'océan est patrimoine mondial et non privatisé comme le sont (malheureusement) les abattoirs et les élevages. Et l'océan est, on le répète, en train de perdre sa capacité à produire l'oxygène que nous respirons, et à porté la vie dont nous sommes issue. Entre les menaces de mort, les incompréhensions, les législations incompétentes et l'impunité des pêcheurs de fonds, comment tenir ? Quelles campagnes privilégier ? Avec quels critères? 

En plus de répondre à toutes ces questions Lamya nous a recommandé une super ressource : "A quoi pensent les poissons", de Jonathan Balcombe, aux éditions La Plage.

1 million de ménages souffrent du froid et rencontrent des difficultés pour payer leurs factures et 1 million de personnes n'ont même pas de logements ou de très précaires. Le bâtiment (la construction) représente environ 40 % des émissions de CO2 des pays développés, 37 % de la consommation d’énergie et 40 % des déchets produits !!! Alors comment fait-on entre une nécessité de plus de logements, une nécessité de meilleurs logements et une autre de limiter l'impact polluant du secteur de la construction ?

Et bien on peut réquisitionner les bâtiments vides, on peut rénover intelligemment et on peut apprendre à vivre et construire sobrement. 3 pistes complémentaires pour ce vaste sujet. On a abordé la question de l'exode urbain, de l'artificialisation des sols, des différentes solutions d'isolation, de l'approche ontologique à l'habitat, au froid, à la vie en collectif, la législation actuelle, les non-options de matériaux industriels, la piste des nouvelles formes d'habitats et de construction dites "légères", l'importance de bien s'entourer et de bien prendre son temps avec nos 2 invité·es bien au fait de ces questions :

-Julien Malara, créateur de la chaine YT éponyme qui a entrepris l'autoconstruction de sa maison-conteneur. https://www.youtube.com/@JulienMalara

-Julie Bernier, créatrice du compte Sortez Tout vert qui a construit en 2021 sa propre Tiny House et en raconte l'expérience dans une BD paru fin 2022. https://sorteztoutvert.fr/produit/ma-tiny-house-petite-maison-grande-aventure/

et votre serviteuse Hélène qui commence la rénovation d'une ancienne ferme et en parlera sur ses réseaux. https://www.instagram.com/helenedevestele/



Voici des ressources supplémentaires abordées : 

https://floraisons.blog/metropoles-mortiferes-guillaume-faburel/

https://www.terrevivante.org/boutique/livres/maison-ecologique/construire-en-terre-paille/

https://www.youtube.com/@larchipelle

Les fêtes de fin d’année sont proches et avec elles leurs lots de confrontations idéologiques avec ses proches...

On ne refait pas le pitch du tonton réac, vous le connaissez...

Mais du coup qu’est-ce qu’on fait pour parler quand même un peu d’écologie ? Difficile de donner une recette magique quand il s’agit de rapports humains tant tout y est ENCORE PLUS contextuel. Certains vont réagir davantage au positif tandis que d’autres au négatif, certains les chiffres d’autres les émotions. Votre passé commun et individuel comptent beaucoup etc.

Alors rassurez-vous, il y a quand même de bons principes applicables comme on l’enseigne en mécanique des comportements et notre cours sur les sciences cognitives et la communication engageante dans notre formation en approche E.S.E (Écologie - Santé - Éthique).

Et nous avons eu envie d’organiser cette table ronde pour vous apporter encore plus d’astuces et de bons réflexes pour garder vos revendications nécessaires et justes tout en évitant de braquer tout le monde.

Nous recevrons à cette occasion :

- Charline Schmerber, praticienne en éco-psycothérapie (toutes les problématiques dont l'éco-anxiété, la solastalgie, les TCA).
- Claire de @c.lairdutemps qui compte plus de 93000 followers sur Instagram. Militante et blogueuse pour l'écologie, elle accompagne sa communauté dans leur transition écologique grace à son expérience perso et pro !

La question démographique, bien que souvent galvaudée et utilisée à mauvais escient, reste importante dans notre monde aux limites finies. Sa courbe exponentielle qui explose depuis le milieu du XXème siècle est une composante importante de la destruction de la planète et fait présager des combats d'accès aux ressources effrayants. Si on rajoute les perspectives écologiques qui nous attendent rationnellement et les constats dramatiques actuels : pénurie d'eau douce, géopolitique qui réarme les pays, extrême droite et autoritarisme qui prennent de la force partout, dômes mortels de chaleur, épidémies, cancers, pollutions inertie, voire recul politique, inflations, pénuries de blés, d'huiles, de lait infantile... tout ça ne donne pas envie de donner la vie. Car quelle vie ? Et pour quels impacts d'épuisement des ressources supplémentaires ? Comment envisager faire venir au monde des enfants dans ces conditions et perspectives ? Et puis, en termes féministes, comment aborder le paradoxe entre maternité et libération de son injonction ?

Et si on choisit finalement dans un projet de parentalité, dans quels termes ? L'adoption ? La conception ? La parentalité partagée en tribu ? Et après, avec quels garde-fous écologiques et féministes ? Quelle éducation ?

Parentalité, féminisme et écologie : un triptyque impossible ?

On a abordé ces questions avec nos deux invitées, mères et autrices sur la question :


Amandine LAFFONT, mentor Edeni sur la Classe Virtuelle Parentalité éco-responsable et consultante écologie
Audrey VERNON, Comédienne et autrice, dont les textes doux-amers démontent avec acidité et humour le capitalisme, l'écologie libérale, la destruction de la nature. Elle est notamment autrice du seule-en-scène et livre Million Dollar Baby, lettre à son futur enfant dans un monde qu'on détruit.
et puis votre fidèle servitrice en animatrice, Hélène DE VESTELE, enceinte éco-anxieuse de 8 mois au moment de l'enregistrement. 

Nous avons aussi cité un certain nombre de ressources : 

Une conférence de Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents

L'enfant dans la nature, un livre de Matthieu Chéreau et Moïna Fauchier-Delavigne

Une interview d'Emma Haziza sur la crise de l'eau, mère de 4 enfants pourtant joyeuse

Portrait du colonialisme, un livre de Jérémie Piolat sur comment nous avons été privés de nos danses, rituels d'éducation, chants non marchands ...

Mon Ishmael de Daniel Quinn, roman initiatique autour de l'éducation, de l'enseignement des tribus et de l'enfance.

La puissance des mères, de Fatima Ouassak, sur la puissance révolutionnaire (écologique et décolonialiste) des mères lorsqu'elles se soulèvent pour protéger l'avenir de leurs enfants. 

Article "Les sociétés véritablement matriarcales sont des sociétés partenariales et égalitaires." sur Partage-le, blog d'écologie radicale et féministe

Terre et Liberté, d'Aurélien Berlan