Yannick Haenel, pour son livre « Blue Bacon ‪»‬ Essentiel / Un monde de livres – Josyane Savigneau

    • Kunst

ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Un monde de livres

Josyane Savigneau reçoit Yannick Haenel, pour le livre « Blue Bacon » chez Stock.





À propos du livre : « Turbulences »
paru aux éditions Stock




À peine entré dans l’exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l’oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu’on a dressé pour lui dans le musée.

En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l’exposition en proie à des états d’intensité contradictoires, qu’il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée ?

À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Œdipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l’amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l’expérience : sa violence ouvre alors l’auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.

Mais au fil de la nuit, on accède au cœur d’une odyssée heureuse ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.

L’expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l’auteur, qui a demandé à ce qu’on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux.




Yannick Haenel est né en 1967. Il a publié une dizaine de romans, dont Cercle (2007, Prix Décembre), Jan Karski (2009, Prix des lecteurs de la FNAC, Prix Interallié) ou Tiens ferme ta couronne (2017, Prix Médicis). Il co-anime la revue Ligne de risque qu’il a fondée en 1997. Il a réalisé un film, La Reine de Némi (2017) et écrit le livret d’un opéra Papillon noir (2018) pour le compositeur Yann Robin. Il est chroniqueur à Charlie Hebdo et artiste associé au Théâtre national de Bretagne à Rennes.

ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Un monde de livres

Josyane Savigneau reçoit Yannick Haenel, pour le livre « Blue Bacon » chez Stock.





À propos du livre : « Turbulences »
paru aux éditions Stock




À peine entré dans l’exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l’oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu’on a dressé pour lui dans le musée.

En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l’exposition en proie à des états d’intensité contradictoires, qu’il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée ?

À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Œdipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l’amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l’expérience : sa violence ouvre alors l’auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.

Mais au fil de la nuit, on accède au cœur d’une odyssée heureuse ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.

L’expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l’auteur, qui a demandé à ce qu’on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux.




Yannick Haenel est né en 1967. Il a publié une dizaine de romans, dont Cercle (2007, Prix Décembre), Jan Karski (2009, Prix des lecteurs de la FNAC, Prix Interallié) ou Tiens ferme ta couronne (2017, Prix Médicis). Il co-anime la revue Ligne de risque qu’il a fondée en 1997. Il a réalisé un film, La Reine de Némi (2017) et écrit le livret d’un opéra Papillon noir (2018) pour le compositeur Yann Robin. Il est chroniqueur à Charlie Hebdo et artiste associé au Théâtre national de Bretagne à Rennes.

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