30 episodes

Lieu vivant de la conservation de la mémoire et de l'histoire du département du Val-de-Marne.

La collection des archives audiovisuelles du département du Val-de-Marne, riche de plus de 15.000 documents, représente plusieurs milliers d’heures de films et de documents sonores provenant des services du conseil départemental, de l’État, des communes, mais aussi d’entreprises, d’associations ou de familles du département, sans oublier le partenariat avec le PAJEP (Pôle des archives de jeunesse et d'éducation populaire)
Elles sont réparties par sous-séries selon le type de producteur (Archives départementales, direction de la communication du Conseil général, autres services du Conseil général ou de la préfecture, etc.) et la nature du document.

Le podcast des Archives du Val-de-Marne Conseil départemental du Val-de-Marne

    • History

Lieu vivant de la conservation de la mémoire et de l'histoire du département du Val-de-Marne.

La collection des archives audiovisuelles du département du Val-de-Marne, riche de plus de 15.000 documents, représente plusieurs milliers d’heures de films et de documents sonores provenant des services du conseil départemental, de l’État, des communes, mais aussi d’entreprises, d’associations ou de familles du département, sans oublier le partenariat avec le PAJEP (Pôle des archives de jeunesse et d'éducation populaire)
Elles sont réparties par sous-séries selon le type de producteur (Archives départementales, direction de la communication du Conseil général, autres services du Conseil général ou de la préfecture, etc.) et la nature du document.

    Protestation contre la réouverture de l'usine des Hautes-Bornes (1887)

    Protestation contre la réouverture de l'usine des Hautes-Bornes (1887)

    « Monsieur le Président informe le Conseil, que malgré toutes les observations faites et les réclamations adressées à l’autorité supérieure, sous de fallacieux prétextes de réparations et de transformations devant assurer une fabrication de sulfate d’ammoniaque sans odeur, une autorisation provisoire valable jusqu’au 30 avril courant, a été donnée à la Compagnie Lesage pour son usine des Hautes-Bornes.
    Forte de cette autorisation, ladite usine a fonctionné, et sans tenir compte de ses promesses et des conditions qui lui étaient imposées, a rempli l’atmosphère d’une fumée âcre, nauséabonde, empestant tout le territoire.
    De nombreuses plaintes ont été adressées à la municipalité, qui de son côté, dès les premières émanations, a envoyé l’appariteur assermenté se rendre compte sur place de leur provenance, et a dressé le 5 avril courant un procès-verbal […].
    Depuis, une première pétition signée de 143 habitants de la commune, a été adressée à M. le Maire, protestant énergiquement contre la réouverture de l’usine […].
    Cette pétition, si le temps n’eut manqué, aurait été certainement couverte de signatures bien plus nombreuses, tant il est avéré de l’avis unanime de la population et des médecins de la localité, que les odeurs pestilentielles qui se dégagent de la fabrication à laquelle se livre cette usine, portent le plus grand préjudice à l’état sanitaire de la population. […] ».

    • 1 min
    Rapport sur la gare de Villeneuve-Saint-Georges (1847)

    Rapport sur la gare de Villeneuve-Saint-Georges (1847)

    « Cette gare est un ouvrage les plus utiles que l’on puisse établir pour la navigation ; car l’embouchure de l’Yères est le seul port de refuge que l’on rencontre sur la Seine, outre Melun et Choisy-Le-Roi, et depuis longtemps elle servait aux mariniers surpris par les crues et les débâcles ;
    Son entrée, jadis assez commode, est aujourd’hui rendue difficile par le pont du chemin de fer construit presque sur le bord de la Seine. Faire quelques travaux d’abordage ; régulariser et approfondir l’espace compris à l’embouchure de l’Yères, entre le pont de la route royale et celui du chemin de fer ; défendre les talus par des perrés et des gazonnements ; établir un bas port pour le chargement et le déchargement des marchandises, tel est l’ensemble des travaux proposés. »

    • 45 sec
    Les capitaineries - Paroisse de Maisons-Alfort (1789)

    Les capitaineries - Paroisse de Maisons-Alfort (1789)

    Extrait du cahier de doléances :
    « Que les capitaineries soient supprimées comme très nuisibles aux propriétés des citoyens et à l’agriculture, tant par la quantité de gibier qui dévore les récoltes, que par les gênes que les cultivateurs éprouvent les gardes et les défenses de faucher les prairies artificielles avant la Saint-Jean, quoique leur maturité ait précédé cette époque, et de nettoyer leurs grains des mauvaises herbes plus tard que la mi-mai, de sorte qu’il arrive souvent, surtout lorsque le printemps est sec, que ce n’est qu’après cette époque que ces mauvaises herbes deviennent nuisibles. Les capitaineries sont d’autant plus désastreuses pour cette paroisse, qu’il existe sur son territoire vingt-et-une remises formant environ 20 arpents dont la suppression serait très avantageuse dans tous les cas. »

    • 44 sec
    Les capitaineries - Paroisse de Nogent (1789)

    Les capitaineries - Paroisse de Nogent (1789)

    Extrait du cahier de doléances :
    « Au roi et à la nation assemblée en Etats Généraux, tenus le jeudi 16 avril 1789. (…) Arrêter de requérir que les capitaineries qui ne tiennent point aux maisons royales, et celles éloignées dans la capitale et des lieux habités par le monarque, soient supprimée, et que, dans celles qui resteront, les règlements en soient supprimés et ce qui peut gêner l’agriculteur ; que les capitaines ou seigneurs de toutes chasses soient garants et responsables des torts que pourra faire l’abondance du gibier. »

    • 31 sec
    Les capitaineries - Paroisse de Mandres (1789)

    Les capitaineries - Paroisse de Mandres (1789)

    Extrait du cahier de doléances :
    « Que les capitaineries et les abus des droits de chasse seront supprimés. La paroisse de Mandres ne peut trop insister sur cet article et il est nécessaire ici d’en expliquer les raisons :
    Mandres est un village situé presque au milieu d’une plaine très fertile en grains (…) mais depuis que Monsieur en a fait sa grande réserve de chasse, cette plaine ne peut porter aucun grain de toute espèce, de sorte que les laboureurs et les particuliers peuvent à peine recueillir leur semence ; le grand nombre de lièvres et de perdrix qui couvrent cette plaine ainsi que les vignes , en est la seule cause ; les grandes quantités de remises qu’on y a plantées pour y réfugier le gibier, et qui ne sont éloignées les unes des autres que d’environs 150 toises, y contribuent aussi pour les élèves de perdrix que l’on y fait tous les étés et qui sont cause que les gardes, qui ont soin de ces élèves , sont obligés de traverser sept à huit fois par jour pour aller d’une remise à l’autre ce qui fait un dégât très considérable dans les grains ; de plus l’on voit journellement et en tout temps de l’année les inspecteurs de gardes à cheval traverser les grains, ce qui cause, surtout dans les temps humides, des pas des chevaux qui s’y enfoncent souvent jusqu’aux jambes et font des trous qui ne se bouchent pas de l’année ; on ne se contente pas d’y laisser subsister les lièvres qui y naissent, mais l’on a soin d’en apporter d’autres que l’on prend d’autres plaines, et même encore, la semaine dernière, il en a été déchargé deux voitures, de sorte qu’il est impossible de voir aucune pièce de blé qui ne soit couverte d’un nombre infini de ces animaux ; d’ailleurs, depuis deux ans que l’on a pas chassé dans cette plaine, ce qui fait que tout contribue à la ruine des fermiers et des habitants, qui vont se trouver hors d’état de contribuer aux impositions et même de nourrir leur famille, s’ils ne sont bientôt délivrés de ces deux espèces de gibier. D’après ce triste, mais non exagéré tableau, les habitants de Mandres ont cru devoir charger leurs députés d’insister fortement à l’assemblée pour obtenir non seulement la destruction totale du gibier, mais aussi celle des remises qui leur servent de retraites ; nous devons encore ajouter que tous ces malheurs nous affligent depuis 1781. »

    • 2 min
    Les capitaineries - Paroisse de Joinville (1789)

    Les capitaineries - Paroisse de Joinville (1789)

    Extrait du cahier de doléances :
    « Il faut mettre sous les yeux de Sa Majesté la chose la plus importante, qui est le dégât du gibier dans notre plaine qui se trouve ravagée tant pas les lapins que lièvre et perdrix ; et après avoir perdu son bien, l’on n’a pas le droit de se plaindre. Le prince juste et bienfaisant est dépersuadé par les gens qui l’environnent, et le malheureux cultivateur ainsi que le particulier ne peuvent approcher ce bon prince qui sûrement ne leur refuserait pas la justice qu’ils réclameraient auprès de lui. L’inspecteur des chasses rit au nez du malheureux plaignant, qui préfère perdre son bien plutôt que de se mettre en justice avec ce prince dont il est sûr de succomber. Le défaut de fortune le met hors d’état de suivre. Il perd son bien et passe pour un homme qui réclame ce qui ne lui appartient pas. L’on ne craint pas d’avancer cette vérité à Sa Majesté, qu’il soit rendu la justice au dernier de ses sujets, comme il la rendrait aux Messieurs gentilshommes de sa cour. Ils font plus ; ils mettent ces plaines aussi garnies de gibier comme pourrait l’être la basse-cour d’un fort cultivateur, et pour détruire en partie ce même gibier et remplir leurs amusements, ils ne cherchent pas le temps où les grains soient finis d’être coupés et rentrés ; ils traversent à travers les grains ou javelles qui ne sont pas encore levés, eux, tout leur monde ainsi que les chevaux qui les accompagnent à cette même chasse. Il serait à propos que Sa Majesté permît à tout cultivateur et particulier de détruire tout le gibier qui se trouverait sur son terrain de telle manière qu’il lui plairait, ou que Sa Majesté rendît un édit : que les princes et seigneurs particuliers à qui appartiendrait le droit de chasser, soient condamnés, sur le rapport de deux experts pour toute décision, ce qui éviterait tous frais, et le cultivateur ensemencerait sans craindre la perte occasionnée par le gibier. Et Sa Majesté mettrait les malheureux cultivateurs et habitants à l’abri de toute tracasserie de la part de leur seigneur, qui se trouverait forcé de se renfermer dans l’édit et volonté de Sa Majesté. »

    • 1 min

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