Et si, ce mardi, ensemble , on se bougeait pour l’Océan?
Cette chronique comme à l’habitude est publiée le lundi matin à 9h. Aujourd’hui elle sera plus courte, mais mérite vraiment toute votre attention. Et si demain matin, mardi, on se réveillait ? Et oui, la France entière parle de l’océan depuis ses derniers mois, le grand oublié de la conversation publique, alors que l’organe vital de la planète n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par des méthodes de pêche destructrices. Restaurer la santé de l’océan est un enjeu qui concerne la société entière. Vous, et si demain, chacun d’entre nous rejoignait une coalition qui porterait un certain nombre de demandes tout au long de l’année ? Cette année, qui est l’année de la mer et ce, jusqu’à la tenue de la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan qui se tiendra à Nice en juin 2025. Et si des pêcheurs, des chercheurs, des élus, des associations présentaient des travaux inédits à discuter de pistes concrètes permettant de gagner sur tous les tableaux ? La protection de l’océan, du climat, des finances publiques, de l’emploi, bref, une avancée socio-économique et environnementale. Et si ces travaux faisaient l’objet d’une coalition citoyenne pour la protection de l’océan ? Une coalition, une grande coalition citoyenne pour la protection de l’océan, composée de scientifiques, pêcheurs, acteurs associatifs, activistes engagés, personnalités publiques, autour de l’urgence climatique et de la transition sociale et écologique, mais aussi avec vous. Protéger l’océan est un enjeu vital, on peut et on doit allier protection et transition pour un futur pour l’océan qui soit meilleur qu’aujourd’hui. Et si on commençait par l’évidence ? Interdire immédiatement le chalutage dans les aires marines dites protégées, mais qui ne le sont pas actuellement. Et si on décidait d’organiser la fin progressive du chalutage ? Avec justice pour les pêcheurs, de les protéger, ainsi que les écosystèmes côtiers, le tout en interdisant dès 2024 les navires industriels qui ravagent le littoral. Et si on engageait un plan d’action en 15 points pour sauver l’océan et le climat ? Et si, ensemble, on portait ces demandes auprès des décideurs politiques à la veille de la production par la France de sa feuille de route en réponse au plan d’action pour l’océan de la Commission Européenne ? Beaucoup de si ! Et si, demain matin, mardi, on se réveillait ? Allez, ensemble, tentons de mettre l’océan au centre du jeu et de l’année de la mer. Demain, guettez votre fil d’actualité. Dès demain matin, mardi 26, concrétisez le si de mon propos, les si de mon propos, par un ralliement et un engagement pour l’océan, ici et maintenant.