Into The Wind

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Into The Wind

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases. Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums... En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde. Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux. Into The Wind est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Tip & Shaft (http://www.tipandshaft.com), le média expert de la voile de compétition. Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement Générique : In Closing - Days Past © Tip & Shaft 2018-2021, tous droits réservés. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  1. #109 Quentin Delapierre, trajectoire au cordeau

    13 DEC

    #109 Quentin Delapierre, trajectoire au cordeau

    Il fait partie d'un club très sélect de la voile : celui des marins qui naviguent casqués avec un micro en flirtant régulièrement avec des vitesses de 50 nœuds. A 32 ans, Quentin Delapierre est un pilote, qui tient le volant du F50 français sur le circuit SailGP et a participé à la dernière Coupe de l'America en tant que skipper de l'AC75 d'Orient Express Racing Team. Un "top gun", donc. Et pourtant, quand le Vannetais raconte son parcours, il évoque d'abord le plaisir de naviguer avec les copains, une bande de potes pour beaucoup rencontrés à la Cataschool de Larmor-Baden - du fun, mais des résultats. Fils de planchiste de haut niveau, c'est par le Laser qu'il va entrer pour de bon dans le jeu de la régate, jusqu'à intégrer le pôle France de Brest, mais une blessure aux deux chevilles va mettre un terme à ses ambitions à la sangle de rappel. Il bifurque alors vers le J80 avec bonheur - champion d'Europe en 2014 - avant de se lancer en Diam 24 et de gagner le Tour Voile à deux reprises en 2016 et 2018. Entre-temps, il a été repéré par Thomas Coville qui va en faire son performeur ; le large l'attire, mais les ambitions olympiques de ses années Laser le titillent encore fortement. Alors quand son sponsor Lorina lui propose un projet en Multi50, il hésite. Il appelle sa mère, qui lui rappelle ses rêves de médailles - ce sera non. Quelques semaines plus tard le voilà lancé dans une campagne pour Tokyo 2020 avec Manon Audient en Nacra 17, une opération commando, où le duo, formé 18 mois plus tôt, chipe la sélection aux stars Riou-Besson, quadruples champions du monde. Les résultats (8e) ne sont pas à la hauteur des espérances du duo. Mais à peine le temps de souffler qu'à l'automne 2021 Bruno Dubois l'appelle pour remplacer Billy Besson à la barre du F50 français sur le circuit SailGP : jeté dans le grand bain, Delapierre ne coule pas et un an plus tard offre sa première victoire aux tricolores, désormais reconnus comme capables d'aller chercher le titre. C'est tout naturellement qu'il enchaîne avec sa première Coupe de l'America - un rêve de gosse. Une opération commando, là encore, dont il fait le debrief sans se défiler. Mais dont on sent bien que ce n'est pour lui que le début de l'histoire... Diffusé le 13 décembre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h 53m
  2. #108 Jérémie Mion, la passion chevillée au trapèze

    29 NOV

    #108 Jérémie Mion, la passion chevillée au trapèze

    Il faut écouter un athlète olympique qui a pris 15 jours de vacances après les Jeux de Paris avant de reprendre l'entraînement pour comprendre ce que signifie réellement la passion, la vraie, la pure, celle qui vous fait vous lever la nuit pour "regarder des vidéos d'empannage de Peter Burling". Après trois participations aux JO, Jérémie Mion n'en a pas fini avec sa quête olympique : à peine sa 6e place en 470 avec Camille Lecointre digérée qu'il se relançait sur une nouvelle campagne pour LA 2028 en 49er avec Jean-Baptiste Bernaz ! Sur le papier, un tel destin n'était pas vraiment écrit, car Jérémie Mion est né à Paris, élevé dans le Val d'Oise par des parents qui ne naviguaient pas... Mais c'est sur le lac de Cergy-Pontoise qu'il découvre la voile à 11 ans et se lance dans le jeu de la régate. Et ça va très vite très bien marcher, au point qu'il part au Havre pas encore majeur pour s'entraîner avant d'entrer au pôle France de Brest. Il a tout juste 20 ans quand il décroche les titres européens et mondiaux jeunes en 470 avec Sofian Bouvet, en 2009 et 2010. Trois ans plus tard, ils sont champions d'Europe, rebelote en 2016 avec, en plus, une médaille de bronze aux mondiaux avant une place de 7e aux Jeux de Rio. Il change de barreur et multiplie les perfs, : 2018, c'est l'or qu'il décroche avec Kévin Peponnet, puis un troisième titre européen en 2021, avant d'échouer à Tokyo, avec une 11e place aux JO. Ni une, ni deux, il tente l'aventure en Class40 sur la Transat Jacques Vabre 2021, 3 mois après les JO, sans avoir jamais passé une nuit en mer ! Bilan : une incroyable 3e place avec Cédric Chateau, l'un de ses premiers entraîneurs... Nouveau changement de barreur avec le passage au 470 mixte avec Camille Lecointre où, là aussi les résultats sont au rendez-vous : bronze aux Mondiaux de 2022 quelques semaines après avoir débuté l'entraînement, victoire dans le test event en 2023, victoire dans deux étapes de la Coupe du Monde en 2024, nouvelle médaille de bronze à l'Européen... Ils font clairement partie des favoris pour les Jeux de Paris, mais ne finissent que 6e, une déception. Le debrief est en cours, mais déjà Jérémie Mion est reparti en campagne. La passion, toujours... Diffusé le 29 novembre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h 57m
  3. #107 Benjamin Schwartz, par les chemins de traverse

    15 NOV

    #107 Benjamin Schwartz, par les chemins de traverse

    C'est l'histoire d'un marin très recherché, qui enchaîne embarquements et coups d'éclat, mais n'a pas vraiment suivi les voies d'accès traditionnelles à la voile de compétition. Né à Lyon dans une famille où personne ne pratique le bateau, c'est grâce à... son prof de judo qu'il découvre la voile en Méditerranée. C'est là qu'il va progressivement faire son trou et se spécialiser dans l'électronique et la navigation sur des bateaux de propriétaires, de plus en plus gros, tout en suivant des études en géologie à Lyon. En 2014, il embarque sur l'ex VOR 70 SFS avec Lionel Péan, qui sillonne en course toute la Grande Bleue. Deux ans et demi plus tard, début 2017, il tente sa chance et candidate chez Dongfeng : il participe à la campagne victorieuse de Charles Caudrelier et des siens dans la Volvo Ocean Race, en charge, dans l'équipe technique, de l'électronique. Cette fois c'est le grand bain, il a été repéré et est appelé par Spindrift, tandis que l'équipe Dongfeng l'encourage à assumer ses envies de Figaro, lui qui n'a jamais couru en solitaire. Il se jette à l'eau en 2019 et le bizuth explose sur la Solitaire avec une 6e place et même, du jamais vu, un titre de champion de France élite de course au large. Désormais installé à Lorient, son téléphone sonne de plus en plus souvent : tout en enchaînant les stand-by et les tentatives de Trophée Jules Verne avec Spindrift, il gagne le championnat d'Europe mixte de course au large avec Marie Riou, est recruté pour The Ocean Race Europe sur Corum, puis navigue à bord d'Holcim-PRB sur The Ocean Race, où il finit skipper après l'affaire Escoffier. Fin 2023, il doit participer à la Transat Jacques Vabre avec Nicolas Troussel, mais le sponsor finit par renoncer après un démâtage sur le Défi Azimut. En 2024, il découvre le Class40 avec Fabien Delahaye (1er et 2e sur la Normandy Channel Race et Québec Saint-Malo) et le duo Alberto Riva-Jean Marre (2e sur la Niji 40). Il intègre le team Gitana pour cet hiver, avant que le maxi-trimaran Edmond de Rothschild ne démâte à Gibraltar. Le téléphone sonne quelques jours plus tard et l'équipage de Sodebo le récupère pour le Trophée Jules Verne. Pour la saison prochaine, il n'a rien de prévu, pour le moment. Ça ne saurait durer... Diffusé le 15 novembre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h 58m
  4. #106 Yann Penfornis, une boîte pour la vie

    1 NOV

    #106 Yann Penfornis, une boîte pour la vie

    Yann Penfornis, 58 ans, directeur général de Multiplast, est du genre carré et direct : quand il vous résume son parcours, il rappelle que sa trajectoire tient en 3 kilomètres, ceux qui séparent sa jeunesse vannetaise de ses bureaux au bord du golfe du Morbihan à la vue imprenable. Et quand il raconte sa vie, elle est d'abord rythmée par les mises à l'eau des bateaux qui sortent du chantier où il œuvre depuis plus de 32 ans. Petit dernier d'une famille de 7 enfants, avec un père marin au commerce sur les pétroliers, il découvre la voile comme tout le monde au bord de la mer ; mais lui plonge vite dedans et sait dès la seconde qu'il veut être architecte naval. Il part donc au fameux Southampton Institute qui a déjà vu passer, quelques années avant lui Vincent Lauriot Prévost, Marc Van Peteghem et Marc Lombard. Quand il sort de l'école, en 1989, il n'a qu'un objectif : être recruté chez Multiplast, créé en 1981 par Gilles Ollier et installé à Vannes en 1984, dont il peut admirer sur le parking les dernières productions comme Jet Services ou Elf Aquitaine. Après une première mission pour le défi français de Marc Pajot qui y fait construire son Class America, il entre chez Multiplast comme on entre en religion au printemps 1990 ; il y est depuis, nommé directeur général lorsque Gilles Ollier vend à Dominique Dubois, en 2009, puis resté aux commandes lorsque ce dernier a cédé à son tour l'entreprise à Damien Harlé et Jean-Denis Bargibant en 2022. En plus de trois décennies de présence, cet admirateur de Napoléon qui se reconnaît deux mentors - Gilles Ollier et Jean Maurel - a construit quelques-unes des plus belles machines de la voile de compétition. Parmi elles, Commodore Explorer, le vainqueur du premier Trophée Jules Verne (issu de Jet Services V), Club Med, Orange 2, Groupama 3 et 4, les MOD70, les VOR65, GItana XVII, la liste est longue... Des bateaux qui ont à peu près tout gagné, sauf deux courses : le Vendée Globe - et Yann Penfornis espère bien l'accrocher au palmarès de la boîte lors de cette édition - et la Coupe de l'America, pour laquelle Multiplast a construit 7 bateaux. Dans son bureau, la photo du pichet d'argent trône en bonne place... Diffusé le 1er novembre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h 8m
  5. #105 Gildas Mahé, toujours disponible

    18 OCT

    #105 Gildas Mahé, toujours disponible

    En cette veille de Vendée Globe, on a trouvé une denrée rare : un marin français... qui n'a pas envie de faire le tour du monde en solitaire ! Trop long, trop dur, trop seul... Car Gildas Mahé - c'est lui - est d'abord un animal social, un coureur qui aime l'échange, l'équipage, le double. Trois mois tout seul enfermé dans un Imoca ? Pas pour lui ! Pourtant, à près de 50 ans (il les aura l'année prochaine), le Brestois a coché toutes les cases au fil d'une longue carrière,. Un parcours commencé dans les années 1980 par la voile légère : 10 années à enfiler les titres d'abord en Optimist (champion de France, vice-champion du monde par équipe) puis en 420 (titres français et européens, vice-champion du monde), avec une bande de copains qu'on retrouvera pour beaucoup au plus haut niveau aujourd'hui. Il n'ira pas plus loin dans la filière olympique et se dirige alors vers l'habitable en parallèle de ses études en Staps. Il touche à tout : Mini, Figaro en équipage, IRC, Mumm 30 et l'incroyable école du Tour de France à la voile qui bat son plein, entraîne au Pôle Finistère course au large... En 2005, il est embarqué par Thierry Chabagny sur le Tour de Bretagne à la voile, qu'ils gagnent. C'est "la victoire qui change tout", avec l'arrivée d'un sponsor et sa première Solitaire du Figaro en 2006. Il s'installe dans le top 10 du circuit et n'en repartira plus, ou presque, alternant période faste avec un partenaire et période de disette où il régate avec trois bouts de ficelle. La recherche de sponsors n'est pas son truc - "c'est toujours eux qui m'ont trouvé plus que l'inverse" - mais il ne pose jamais sac à terre, ou presque : régatier de haut vol et technicien hors pair, on vient toujours le chercher. Depuis toujours, il vit au jour le jour, sans trop planifier la suite. Son secret : "Être toujours disponible !" En 2018, malgré tout, il est choisi par Breizh Cola et va courir, chose exceptionnelle, quatre saisons sous les mêmes couleurs, c'est là qu'il réalisera ses meilleures saisons avec des podiums sur l'AG2R, la Solitaire et le championnat de France. Depuis 2023, il est passé en Class40 avec Achille Nebout, et le duo de figaristes truste les victoires (Québec-Saint-Malo et MedMax cette année). Pour la saison prochaine, est-il "disponible" ? Et non, il enchaîne une troisième saison à bord d'Amarris ! Mais on dirait que ça lui va bien... Diffusé le 18 octobre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h 54m
  6. #104 Éric Péron, un tour du monde pour toute une vie

    4 OCT

    #104 Éric Péron, un tour du monde pour toute une vie

    Parfois il faut atteindre un certain âge pour comprendre pourquoi un projet s'impose à vous. C'est ce qui est arrivé à Eric Peron, quand il a décidé de se lancer dans la préparation de l'Arkea Ultim Challenge : tout à coup, il a compris qu'il rêvait de tour du monde depuis son enfance et le départ du deuxième Vendée Globe. Ce n'était pas forcément écrit : fils de voileux installés en Finistère - sa mère a rencontré son père en portant réclamation contre lui en régate ! - il plonge d'abord dans la régate en optimist, en 420 et en 470, jusqu'à rentrer en équipe de France. Mais le rêve olympique est inatteignable, alors le jeune Péron se lance en Figaro au mitan des années 2000, avec une première Transat AG2R en 2004, à 23 ans, puis une première Solitaire en 2006. Il va devenir un habitué de la classe, intégrant le team Skipper Macif, et multipliant les places d'honneur, en particulier sur la transat en double. Le figariste change de dimension en intégrant l'équipage de Dongfeng sur la Volvo Ocean Race 2014-2015 : il adore, et la petite graine d'un tour du monde en solo commence à grandir. Il revient au Figaro, multiplie les embarquements en Imoca et en Class40 sur des Transat Jacques Vabre (2015, 2017, 2019, 2021). Il pense même pouvoir s'aligner au départ du Vendée Globe, avant que son sponsor, en faillite, ne le plante et le laisse avec des dettes... Eric Péron raconte bien les hauts et les bas de la vie de skipper-entrepreneur - un statut endossé par contrainte, mais qu'il a appris à apprécier, alors il se lance en Ocean Fifty sur le Rhum 2022, et décide de s'aligner au départ de l'Arkea Ultim Challenge : "Ce projet, c'est toute ma vie", explique-t-il tout simplement. Une préparation commando et un sponsor arrivé quelques semaines plus tôt vont lui permettre d'aller au bout de son rêve. Comme tous ceux qui ont participé à l'épreuve, bouclée en 66 jours, il en revient marqué, physiquement et psychologiquement, et le raconte avec beaucoup de franchise, d'une voix douce, en cherchant parfois ses mots pour trouver le ton juste. Rien qui ne l'empêche de vouloir repartir à nouveau, et en Ultime si possible... Diffusé le 4 octobre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h 10m
  7. #103 Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost, quatre lettres et 40 ans d'architecture navale

    20 SEPT

    #103 Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost, quatre lettres et 40 ans d'architecture navale

    Comment résumer en quelques lignes quatre décennies d'un duo d'amis devenus références de l'architecture navale ? Pas simple... Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost sont tous les deux parisiens d'origine, et naviguent en famille pendant les vacances dans les années 1960 et 1970, l'un en Méditerranée, l'autre en Bretagne. Ils se rencontrent à Southampton, à la fin des années 1970, où la formation en architecture navale n'est pas encore aussi réputée qu'aujourd’hui. Ils ne finiront pas leur cursus : ils rêvent déjà de simplicité, de légèreté, de multicoque, surtout - tout ce que n'offre pas encore l'école. S'ils prennent des chemins séparés pour leurs premiers jobs, Marc appelle Vincent quelques années plus tard pour dessiner un foiler de 50 pieds commandé par Vincent Lévy : Gérard Lambert sera le premier plan signé VPLP. On est en 1983, c'est le début d'une longue et prolifique carrière pour un sigle qui va entrer dans le langage commun de la voile. Van Pet' et Lauriot Prévost sont, au début, des spécialistes de la course (Poulain, Biscuits Cantreau), et sur trois coques. Mais très vite, ils se lancent dans la plaisance, sur deux coques, avec les Lagoon, qui seront construits à plusieurs milliers d'exemplaires. Ils gagnent la Route du Rhum avec Florence Arthaud et Pierre 1er en 1990, puis avec Laurent Bourgnon et Lionel Lemonchois, gagnent des Trophée Jules Verne, participent à l'Hydroptère, dessinent Groupama 3 et le maxi-trimaran Banque Populaire V, la liste est trop longue ! La Coupe de l'America, en 2010 - ils sont embarqués dans le défi américain et conçoivent USA 17, le trimaran de 90 pieds à aile rigide qui va l'emporter - emmène VPLP dans un autre monde : après la course et la plaisance, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost s'intéressent au transport maritime et aux bateaux de travail, en ayant très tôt l'intuition que l'expertise de la course pouvait servir dans le monde de la marine marchande. Un transfert de technologie illustré par le lancement en 2023 de Canopée, un roulier de 120 mètres de long, propulsé par des ailes rigides, conçu par le cabinet. Entre-temps, il y aura eu les Imoca avec Guillaume Verdier et des victoires dans toutes les courses dont le Vendée Globe, des Ultims, des Ocean Fifty, le Figaro 3... En 2021, les deux copains de Southampton mesurent ensemble qu'il est temps de passer progressivement la main à la nouvelle génération d'une agence qui emploie près d'une quarantaine de personnes. Pas de regrets, l'histoire est belle. Jamais d'engueulades ? "Si, comme dans un couple ! (...) Mais ce qu'on n'a jamais perdu, c'est la confiance l'un envers l'autre". Diffusé le 20 septembre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h 31m
  8. #102 Armel Tripon, patience et résilience

    6 SEPT

    #102 Armel Tripon, patience et résilience

    Armel Tripon, 49 ans, a une qualité majeure pour un marin : avec lui, ce n'est jamais fini. Plusieurs fois, il aurait pu renoncer, mais cela ne lui est pas souvent arrivé. "Tant que le plaisir d'aller sur l'eau est là...", résume de ce ton calme et tranquille dont il semble ne jamais se départir. Nantais pur beurre mais pas voileux, il a la révélation de la mer à l'approche du bac, sur le Muscadet des copains. Pas très passionné par les études, il rentre à 20 ans aux Glénans, où il apprend tout : la navigation et le bricolage sur les bateaux. Il y fait une rencontre marquante : Erwan Le Roux, avec qui il s'intéresse progressivement aux Minis. Il tente sa chance sur la Mini 2001 en série, qu'il abandonne, et embraye sur 2003, qu'il remporte ! Il trouve un sponsor dans la foulée, se lance dans le grand bain du Figaro : de longues et dures années d'apprentissage, au goût parfois amer. Après sept saisons, il bascule en Class40 aux côtés de Fabrice Amedeo, où il retrouve le plaisir, et, surtout, travaille à un viel objectif : le Vendée Globe.Il monte le projet Imagine, sur l'ex Groupe Bel, décroche une incroyable quatrième place sur le Rhum 2014, mais se fait débarquer quelques jours plus tard ! Jamais mort, il rebondit ensuite en Multi50, attiré par son ami Erwan Le Roux, enchaîne les podiums avant de revenir en vainqueur sur le Rhum 2018 sur Chocolat Réauté En même temps, il a relancé un projet Imoca avec L'Occitane, sur un bateau qui marque les esprits, le premier scow sur plan Maniard. La machine est démoniaque mais manque de préparation, il boucle son premier Vendée Globe en onzième position, loin du potentiel de son embarcation. Et, à peine arrivé, le bateau est vendu par le sponsor... Armel Tripon n'a qu'une idée : remonter un projet pour le Vendée Globe 2024. ce sera un plan VPLP, sistership de Malizia, construit avec du carbone déclassé par l'aéronautique et qui portera les couleurs de l'association Les P'tits Doudous. Le projet prend du retard, le bateau sera mis à l'eau début 2025 et l'objectif est désormais le Vendée Globe 2028. En attendant, il remonte avec son équipe de fidèle, un projet Ocean Fifty, sur l'ancien bateau de Lalou Roucayrol. Trois mois avant la Jacques Vabre 2021, il démâte, mais parvient à être au départ et à monter sur le podium ; puis il chavire en avril 2022, 6 mois avant la Route du Rhum, dont il prend là aussi le départ pour se classer 5e. Armel Tripon ? Jamais mort, on vous dit. Diffusé le 6 septembre 2024 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h 53m
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Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases. Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums... En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde. Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux. Into The Wind est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Tip & Shaft (http://www.tipandshaft.com), le média expert de la voile de compétition. Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement Générique : In Closing - Days Past © Tip & Shaft 2018-2021, tous droits réservés. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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