Le 6 Février dernier, c’était la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. À l’occasion de cette journée de lutte, qui devrait d’ailleurs être tous les jours de l’année, nous avons rencontré Aïssata. Aïssata a 44 ans. Elle est mère de deux enfants et elle est cheffe de service éducatif dans un centre médico-social. Mais elle est aussi militante à la Fédération nationale du GAMS : Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles. Pour cet épisode, elle nous confie son histoire. Elle nous raconte comment l’excision qu’elle a subi a été traumatique mais aussi comment elle a su transformer sa souffrance en combat. Aïssata est vice-présidente du GAMS qui lutte tous les jours pour sensibiliser et empêcher ces pratiques de mutilation en France et à l’étranger. Dans cet épisode, Aïssata nous parle donc de sa vie intime et sexuelle, de son accompagnement médical et nous échangeons sur la notion de “réparation” dans une perspective critique et post-coloniale. Sources : Armelle Andro - Marie Lesclingand - Dolorès Pourette Rapport Final “Mutilations Génitales” 2008, Institut National des Etudes démographiques / Armelle Andro - Marie Lesclingand - Dolorès Pourette Rapport Final volet qualitatif du projet “Excision et Handicap”, 2009, Recherche encadrée par l’université Paris I Panthéon Sorbonne et l’INED / Michela Vilena, Thèse de doctorat “Médecine, sexualité et excision, Sociologie de la réparation clitoridienne chez les femmes issues des immigrations d’Afrique Sub-Saharienne” 2012, soutenu à l’EHESS / Delphine Gardey, “La politique du clitoris” 2018, Éditions textuel / Sylvie Chaperon, “La médecine du sexe et les femmes, anthologies des perversions sexuelles au XIXème siècle” 2008, Editions la Musardine
Informations
- Émission
- Publiée3 mars 2021 à 10:06 UTC
- Durée46 min
- ClassificationTous publics