57 épisodes

Retrouver les entretiens de Paloma Moritz sur le thème de l'écologie au format Podcast.

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    • Actualités
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    "On est en train d'enfouir la crise climatique et écologique au fond des mines"

    "On est en train d'enfouir la crise climatique et écologique au fond des mines"

    C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
    En seulement 20 ans, les volumes de métaux extraits dans le monde ont doublé et dans les 20 années à venir, les entreprises minières veulent produire autant de métaux qu’on en a extraits au cours de toute l’histoire de l’humanité. Pour la journaliste Celia Izoard, “Continuer à faire croire, qu’il est possible de supprimer les émissions carbones en électrifiant le système énergétique mondial est un mensonge criminel”. Un mensonge criminel car extraire de la matière produit beaucoup plus de déchets que de ressources, des déchets qui forment des collines ou des vallées de matières toxiques et dangereuses qu’il faudra gérer pendant des siècles. Les mines demandent aussi des quantités colossales d’eau et d’énergie. Sans compter leurs impacts sur les écosystèmes et les droits humains. En bref, les mines détruisent bien plus de ressources qu’elles en produisent.
    Dans son livre, La ruée minière au XXIème siècle, Celia Izoard enquête sur les réalités qui se cachent derrière le discours des communicants et des entreprises qui prône la « mine durable, verte et sociale » comme un outil de la transition vers les énergies décarbonées. L’essayiste montre à quel point, en tant que population, nous sommes embarqués dans un projet de transition qui repose entièrement sur l’extractivisme et nous mène dans le mur. Comment sortir de cette impasse ? Pour Celia Izoard, la seule solution viable aujourd’hui est de revoir nos modes de vie et de réduire nos besoins en énergie. “On ne peut miser sur les énergies renouvelables qu’en réduisant drastiquement la production et la consommation. Et cela nécessite des bouleversements majeurs que les élites du capitalisme mondialisé refusent de faire”. Que signifie extraire des métaux au XXIème siècle ? En quoi la mine verte et responsable est un mirage ? Et quels bouleversements majeurs faudrait-il opérer aujourd’hui pour sortir de l’extractivisme ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Celia Izoard.

    • 59 min
    Électricité : Sommes-nous condamnés à payer plus cher ?

    Électricité : Sommes-nous condamnés à payer plus cher ?

    C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français.
    L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers.
    La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement.
    Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus.
    Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État.
    Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée.
    Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ?
    Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.

    • 52 min
    Être lucide face aux défis climatiques

    Être lucide face aux défis climatiques

    Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
    La notion de de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transition du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables et ainsi échapper au chaos climatique. Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit. Dans son livre “ Sans transition” il écrit “Rien de plus consensuelle que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire” L’historien des sciences le rappelle “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois”.
    À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXème siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer. L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose.
    Même la consommation de charbon, considéré comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
    Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’ y additionnent. Et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter
    Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?

    Pour Jean Baptiste Fressoz, en se basant sur une lecture fausse du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse. Pourquoi la transition énergétique nous empêche de penser convenablement le défi climatique ? Comment cette notion s’est-elle imposée ? Et en quoi est-il urgent de ne pas y croire et de penser autrement nos réponses au plus grand défi du siècle ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean Baptiste Fressoz.

    • 49 min
    Grand sabotage climatique : révélation sur un système corrompu

    Grand sabotage climatique : révélation sur un système corrompu

    Nous en sommes à la 28ème COP. Et une question demeure : pourquoi près de trente années de « négociations » climatiques ont-elles à ce point échoué ?
    Aujourd’hui, même si les engagements des États sont respectés, ils conduiront à une diminution des émissions de seulement 2% au niveau mondial, entre 2019 et 2030. Alors que la promesse de l’Accord de Paris était de les réduire de 43% pour rester sous la barre fatidique des 1,5°C de réchauffement... La température moyenne du globe a déjà augmenté d’1,2°C et les conséquences de ce réchauffement sont toujours plus visibles et violentes. Alors pourquoi une telle inertie ? Bien sûr, les raisons sont nombreuses.
    Le journaliste Fabrice Nicolino parle lui de grand sabotage climatique. Pour lui, l’ONU n’a pas seulement échoué dans sa mission de lutter contre le réchauffement climatique, elle est complice de l’inaction. Pendant des années, l’organisation aurait laissé les intérêts des multinationales les plus polluantes et des industriels influencer les négociations. En retraçant, l’histoire des organisations internationales consacrées à l’écologie, depuis le premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972, Fabrice Nicolino a découvert des personnages - dignes de film - qui incarnent ces conflits d’intérêts. Des hommes qui ont été au cœur des discussions climatiques, tout étant liés aux industries les plus polluantes. Dans son dernier livre, Le Grand Sabotage Climatique, il explique pourquoi le changement climatique n’a, selon lui, jamais été pris au sérieux par les instances internationales et appelle la jeunesse à prendre en main son destin en se révoltant. Alors qui sont les saboteurs du climat ? Quel impact ont-ils encore aujourd’hui sur les négociations et les débats climatiques ? La COP28 à Dubaï serait-elle le paroxysme de ce jeu de dupes ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Fabrice Nicolino.

    • 38 min
    Le système alimentaire mondial menace de s'effondrer

    Le système alimentaire mondial menace de s'effondrer

    « L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là.
    Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des aliments flambent. Les conditions de travail des agriculteurs sont de plus en plus menacées par le réchauffement climatique. La production alimentaire est de plus en plus vulnérable aux chocs politiques et climatiques. Et à côté de cela, alors que nous n’avons jamais produit autant de nourriture, la faim progresse à nouveau. Près de 9% de la population mondiale souffre de faim chronique.
    Trois milliards de personnes ne peuvent pas se permettre une alimentation saine.
    Face à toutes ces données, que faire ? Peut-on nourrir le monde sans dévorer la planète ? George Monbiot l’écrit, "Nous pouvons désormais penser la fin de l'agriculture (...) Nous pouvons envisager le début d'une ère nouvelle dans laquelle nous n'aurons plus besoin de sacrifier le monde vivant sur l'autel de nos appétits”. Dans son livre, il démontre qu’il est possible de produire plus de nourriture avec moins d’agriculture et part à la rencontre de ceux qui révolutionnent notre façon d'élever, de cultiver. Il découvre des expérimentations, de nouvelles plantes, des innovations étonnantes qui peuvent complètement bouleverser l’ordre agricole établi. Alors comment faire en sorte que tout le monde mange à sa faim si l’agriculture devient à la fois moins intensive et moins extensive ? Réponses tout de suite dans cet entretien Blast de Paloma Moritz avec George Monbiot.

    • 49 min
    Les scientifiques se révoltent face à la faillite des politiques

    Les scientifiques se révoltent face à la faillite des politiques

    Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile.
    On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion publique, quitte à parfois finir en prison. Alors que raconte véritablement la rébellion des scientifiques ? En quoi cette désobéissance civile est-elle justifiée ? Quelles en sont les conséquences et les impacts ? Et quelles menaces pèsent aujourd’hui sur le milieu de la recherche ?
    Réponses dans cet entretien Blast de Paloma Moritz avec Jérôme Santolini et Elodie Vercken, membre de Scientifiques en Rébellion.

    • 53 min

Avis

5,0 sur 5
81 notes

81 notes

Takeru_san ,

Le podcast qui étudie vraiment notre avenir

Incontournable : de véritables plongées sur les impacts sociaux et écologique des bouleversements que l’on vit.

Poney 45770 ,

Trop bien mais c est fini?

Bonjour je suis aussi sur YouTube mais sur podcast cela s arrête au 1er mai

Allez vous reprendre l’upload des épisodes actuels?

tcamberou ,

Les nouveaux épisodes

Émission très complète qui informe, mais informe vraiment c’est à dire qu’on comprend mieux le problème à la fin contrairement aux journaux classiques où on a juste les éléments de langage des politiques et syndicalistes.

Le seul problème c’est le fait que les nouveaux épisodes avec Camille Étienne etc ne sont pas encore sous ce format bien qu’ils soient sur Youtube. Ce serait bien de les rajouter svp.

Aussi, peut-être épeler les mots et noms compliqués qu’on puisse les googliser en parallèle

Sinon très bonne émission, keep up the good work!

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