Créateurs Urgence Climat

Fondation Thalie
Créateurs Urgence Climat

Un podcast initié et produit par la Fondation Thalie, créé par Nathalie Guiot, fondatrice et co-modératrice de ces rencontres entre artistes, designers, scientifiques pour partager de nouvelles façons de concevoir, penser à la durabilité de nos objets, à des modes de vie plus vertueux des limites planétaires.Rendre visible l’invisible, transformer le réel, les artistes, les designers  ont cette capacité infinie à être des précurseurs dans l’invention de nouvelles formes. Design régénératif, bio-matériaux, mobilité douce et surtout nouveaux imaginaires, pour nous inspirer sur ce que pourrait être  une société bas carbone. Pour cette 4ème saison, nous accueillons nos invités à l’ENSAD - École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. La programmation est assurée par la philosophe Chiara Vecchiarelli, avec la complicité de Patrick Laffont De Lojo de l’ENSAD. Un podcast produit par la Fondation Thalie, à Bruxelles (https://www.fondationthalie.org) #CreateursUrgenceClimat #climatechange #designregeneratif #biomateriaux #nouveauxrecits #transitionclimatique

  1. Green Soul #7 — Anthropocène-art 2

    18 SEPT.

    Green Soul #7 — Anthropocène-art 2

    La Fondation Thalie propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».   #7 — Anthropocène-art 2, Écopoésie, écocinéma, écoBD, écomusique, écothéâtre, écodanse   L’art anthropocène est, fondamentalement, une création que porte l’idée de renouement. Qu’est-ce que « renouer » ? C’est refaire les liens, parce qu’ils sont distendus ou rompus. C’est « relier », ce terme renvoyant à celui de « religion » (du latin religare), une disposition que porte une foi en quelque chose. La foi, pour l’occasion, en un nouveau contrat, le Contrat social du XXIe siècle, le Contrat socio-écologique. Il faut, à toutes fins d’établir ce contrat et outre la foi, plusieurs autres ingrédients : le volontarisme, l’énergie, un optimisme avéré pour l’idée qu’un futur est possible et qu’il ne sera plus celui du monde contaminé, des récits enfin, une fabula, un « storytelling », dirait-on aujourd’hui – une somme de « narratifs » qui soutiennent avec persuasion, style et sensibilité l’idée d’un monde à venir qui sera rédimé, réparé et réinscrit dans une trajectoire vertueuse Cette conférence, de façon synthétique, s’applique à cerner la nature du « récit » propre à la culture anthropocène que l’on va dire positive, celle qui quête le renouement, dans des domaines de création tels que la danse, le théâtre, la musique, le cinéma ou encore la BD. On y parle de contact rapproché, de sensualité douce, de ralentissement du geste, de restitution à la nature de sa propre musique, de rapports humains-non humains rééquilibrés… Ceci, dans le cadre d’une écoculture en quête de pacification où il s’agit, pour parler après le militant vert et documentariste Cyril Dion, « de remplacer le récit dominant actuel, matérialiste et consumériste ».   Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.   En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    1 h 20 min
  2. Anaïs Tondeur & Marine Legrand

    17 SEPT.

    Anaïs Tondeur & Marine Legrand

    Dans le cadre de la 4ème saison du programme "Créateurs Urgence Climat", la Fondation Thalie s’associe à l’École des Arts Décoratifs de Paris (de octobre 2023 à mai 2024) et invite l'artiste Anaïs Tondeur à échanger avec la chercheuse en anthropologie environnementale Marine Legrand. À cette occasion, elles interrogent la relation entre biosphère et fluides corporels – tels le lait, le sang et les larmes – à partir d’une perspective écoféministe qui se situe à la croisée entre art, anthropologie et écologie. Tonder et Legrand nous invitent à penser la relation entre ces fluides qui circulent entre les vivants et leur milieu, et à reconfigurer notre compréhension des interrelations qui traversent le vivant. À travers une pratique artistique et d’écriture, elles abordent l’invention de rituels autour de ces fluides comme articulation entre pratique poétique et politique au sein de laquelle vient s’ouvrir la possibilité d’une nouvelle éthique. Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps.   Invitées : Anaïs Tondeur, artiste, et Marine Legrand, chercheuse en anthropologie environnementale. Modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme.   La pratique artistique de Anaïs Tondeur est ancrée dans une démarche écologique. Composant une forme de laboratoire des attentions, elle développe ainsi un travail par l’enquête et la fiction, présentées sous forme de marches, d’installations, de photographies ou de protocoles associés à l’alchimie. Elle interroge, à travers les mondes qui implosent, les interdépendances profondes qui relient nos existences humaines à la trame du vivant, par un travail de l’image développé dans un mode de production le plus en lien et en respect possible avec les milieux de vies, et cela, au moyen de protocoles photographiques, d’expériences sensibles ou de récits spéculatifs, présentés sous forme d’installations ou d’arpentages collectifs. Elle est diplômée de la Central Saint Martin (2008) et du Royal College of Arts (2010) à Londres, lauréate du Prix Art of Change 21 et récipiendaire de la Mention d’honneur Cyber Arts, Ars Electronica (2019), elle a présenté et exposé son travail dans des institutions internationales telles que le Centre Pompidou (Paris - FR), Serpentines Galleries (London - UK), Bozar (Bruxelles - BE), Pavillon français “Lieux Infinis* Biennale Di Venezia (Venezia - IT). Marine Legrand est chercheure en anthropologie environnementale, chargée de recherche & animation à l'École des Ponts Paris Tech / Laboratoire Eau, Environnement, Systèmes Urbains.
Ses recherches concernent l’écologisation des pratiques d’aménagement du territoire en contexte post-industriel. Elle s’intéresse aux savoirs et imaginaires associés à l’émergence de pratiques alternatives, à la remise en discussion des infrastructures existantes, au dialogue entre usages informels et approches institutionnelles. Un sujet lui sert de fil conducteur, celui des liens nourriciers entre humains et autres vivants : de l’intime au planétaire, des fluides corporels jusqu’aux cycles biogéochimiques et rythmes de la biosphère. À l’École des Ponts, elle travaille principalement sur l'assainissement écologique et le retour au sol des excrétas humains comme fertilisants, au croisement entre enjeux agricoles et de protection des milieux aquatiques. Elle a consacré une dizaine d'années au sujet de la gestion de la biodiversité, au Muséum national d'Hi

    1 h 13 min
  3. Laura Huertas Millán & Jean-Louis Tornatore

    17 SEPT.

    Laura Huertas Millán & Jean-Louis Tornatore

    La Fondation Thalie s'associe à l'École des Arts Décoratifs de Paris pour la 4ème saison du cycle de conférences "Créateurs Urgence Climat" (octobre 2023 - mai 2024). En mars, la cinéaste et plasticienne Laura Huertas Millán est invitée à échanger avec l'anthropologue Jean-Louis Tornatore.   La transition appelle la transe, nous dit Jean-Louis Tornatore. Comment composer alors « un art de transe pour le XXIème siècle » ? En nous tournant, peut-être, vers ces manières d’êtres au monde – et ces pratiques artistiques – qui proposent une écologie politique des savoirs et des différences pour affirmer la réalité d’un monde à plusieurs mondes ; vers ces manières d’êtres au monde qu’explore Laura Huertas Millán dans sa pratique de cinéaste et à travers un regard à la fois féministe, écologique et décolonial. Sous son regard, une plante psychotrope cesse d’être un objet, un simple produit, pour se faire personne et venir ouvrir la possibilité rituelle d’une conversation collective susceptible de porter sur le néocolonialisme, l’écologie, l’activisme autant que sur des sujets plus intimes. Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps.   Invité.es : Laura Huertas Millán, cinéaste et plasticienne franco-colombienne et Jean-Louis Tornatore, anthropologue, professeur émérite à l’université de Bourgogne. Co-modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme et Stéphane Degoutin, enseignant à l'École des Arts Décoratifs de Paris, écrivain, chercheur. Laura Huertas Millán est une cinéaste et plasticienne franco-colombienne dont la pratique se situe à l'intersection entre le cinéma, l'art contemporain et la recherche. Elle co-dirige la chaire Film/Video au Bard College de NY. Dans le domaine de l'art, ses dernières expositions personnelles ont eu lieu au MASP Sao Paulo, à la Maison des Arts de Malakoff et au Musée d'Art Moderne de Medellin. Ses films ont également été exposés et projetés dans des institutions artistiques (Centre Pompidou Paris, Jeu de Paume, Guggenheim Museum NY). Ils font partie de collections privées et publiques (Kadist, CNAP, Banco de la República de Colombia, CIFO, FRAC Lorraine, etc.). Huertas Millan est titulaire d'un doctorat pratique sur les « Fictions ethnographiques » développé entre l'Université PSL (programme SACRe) et le Sensory Ethnography Lab (Université de Harvard). Depuis 2019, elle fait partie du collectif de commissariat et de recherche Counter Encounters, qui a développé des projets au Centre Pompidou et à la Tate Modern. Jean-Louis Tornatore est anthropologue, professeur émérite à l’université de Bourgogne. Il est l’auteur de Pas de transition sans transe. Essai d’écologie politique des savoirs, Bellevaux, Éditions Dehors, octobre 2023. Il travaille à déconstruire la catégorie de patrimoine «devant» l’Anthropocène. Il a co-initié en 2017 un atelier d’écologie politique engagé dans une approche critique et spéculative des transitions. Il a été membre du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (IIac/Lahic, Cnrs-Ehess-Ministère de la culture, Paris) et membre associé du Shadyc (Sociologie, histoire et anthropologie des dynamiques culturelles, Cnrs-Ehess, Marseille). Ses investigations empiriques portent sur la patrimonialisation des restes industriels, via leur traitement en monument ou leur conversion en « friches culturelles » et sur les formes d’engagement patrimonial en sit

    1 h 28 min
  4. Green Soul #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ?

    28 MAI

    Green Soul #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ?

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».   #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ? Peinture, sculpture, installation, vidéo entre déploration, célébration, activisme et décroissance. L’objet de cette rencontre est de définir ce que devient la création à l’ère de l’anthropocène. Comment le champ des arts visuels réagit-il à l’accentuation de la pollution, à l’effondrement de la biodiversité, au réchauffement climatique, à l’épuisement des ressources qui font chaque jour à présent la une de l’actualité ? Comment l’univers plasticien s’inscrit-il dans le défi de la décarbonation, avec quels discours, quels moyens et quelle crédibilité ? L’éthique, plus que jamais, est à l’ordre du jour, contre la furie destructrice de l’économie globale. Parallèlement au changement des mentalités en cours, il convient d’évaluer le potentiel artistique de l’engagement écologique que mettent en œuvre les artistes « visuels », entre esthétique, éthique, combat environnemental, en usant d’une création conventionnelle ou d’un art contextuel décrété « utile ». Le temps semble venu d’une mutation radicale du « faire », de la méthode.   Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.     Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    1 h 25 min
  5. Green Soul #5 – L’âme verte, un engagement culturel

    28 MAI

    Green Soul #5 – L’âme verte, un engagement culturel

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».   #5 – Le mouvement intellectuel et la conception d’un nouveau langage pro-Terre : l’âme verte, un engagement culturel. L’« âme verte » (comprendre : la disposition à un rapport harmonieux avec le vivant) ne peut émerger en nous qu’au terme d’un processus de reconstruction de soi. Il s’agit, rien moins, de réélaborer un rapport perdu avec le vivant, le biotope, la biosphère, le cosmique, en se débarrassant autant que faire se peut de notre dépendance moderne au monde artificialisé – ceci, avec un maximum de sincérité. Vivre dans l’artificialisation constitue, dans cette lumière, une corruption, quand se défaire de l’artificialisation nous rapproche en revanche de l’essentiel, en un contact peau à peau avec la substance du monde physique naturel ou avec ce qu’il en reste. De ce mouvement seul de réapprentissage du moi peut naître une authentique culture écologique Cette conférence s’attache à une donnée essentielle dans la construction de la culture anthropocène, versant positif : l’élaboration d’un rapport corporel étroit, jusqu’à l’intime, avec le vivant. L’écologie, autant qu’une bonne entente entre l’humain et son environnement, est affaire d’incorporation. Il s’agit pour l’humain d’incarner le corps du « redux », de celui qui est « revenu ». Objectifs, la connexion, la fusion, le corps-monde.   Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.     Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    1 h 20 min
  6. Lia Giraud & Marie Rebecchi

    24 MAI

    Lia Giraud & Marie Rebecchi

    Dans le cadre de la 4ème saison du programme "Créateurs Urgence Climat" (octobre 2023- mai 2024) initiée par la Fondation Thalie, l'artiste Lia Giraud et l'auteure Marie Rebecchi se rencontrent et échangent autour de la thématique « Algægraphies et puissance du végétal : pour une écologie des images ». « Un nouveau type d’image vivante » a vu le jour dans la pratique artistique de Lia Giraud. Ses algægraphies sont fabriqués par des organismes vivants photosensibles qui participent à la formation de l’image : des « micro-algues, habituellement utilisées comme marqueur de pollution, se substituent ici au grain d’argent photographique pour dévoiler une image devenue vivante ». Car si l’écologie a besoin d'images, il existe, au niveau de leur production, des techniques capables de révéler à la fois la vitalité du monde et ses hétérochronies porteuses de solutions.   Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps.   Invitées : Lia Giraud, artiste, docteure en arts visuels (SACRe/PSL) et Marie Rebecchi, auteure, Maîtresse de conférences en Esthétique et Histoire du cinéma à l'Université de Aix-Marseille. Co-modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme et enseignante à Paris-Saclay, et Camille Baudelaire, Fondatrice d'Atelier Baudelaire et enseignante à l'ENSAD. Initialement formée à l’image documentaire, Lia Giraud est artiste et docteure en arts visuels (SACRe/PSL), professeure de photographie aux Beaux-Arts de Marseille. Depuis plus de dix ans, ses installations explorent l’évolution de nos conceptions et relations au vivant, dans un contexte marqué par les sciences et techniques. Mêlant phénomènes biologiques, gestes techniques et systèmes d’imagerie, ses œuvres processuelles interrogent par un dialogue sensible et opératoire notre expérience du milieu, en cherchant à proposer de nouvelles écologies. Engagée dans la création d’écosystèmes de recherche interdisciplinaire à la frontière des sciences et de la société, ses projets impliquent des chercheurs en sciences de la nature, des penseurs, des artistes, des communautés citoyennes. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions (Centre Pompidou, Le 104, Le Cube, Le Bel Ordinaire, Festival Images de Vevey, Naturpark Our, Dutch Design Week), diffusions (Artpress, Tracks, Wired, Vice) et interventions pédagogiques auprès du grand public.   Marie Rebecchi est maîtresse de conférences en Esthétique et Histoire du cinéma à l’Université de Aix-Marseille et membre du LESA. Elle est l’auteur de Paris 1929. Eisenstein, Bataille, Buñuel (Mimésis, Images médiums, 2018) et a co-dirigé le livre Puissances du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Les presses du réel, 2020). En 2020 elle co-organise l'exposition Time Machine. Cinematic Temporalities (Parme, 2020) et en co-dirige la publication (Skira, 2020). En février 2021 elle a organisé le marathon de clôture du Festival Hors Pistes (L'écologie des images - Le vivant révélé par la technique) au Centre Pompidou (Paris). Pour l'année 2020-2021 elle a été chercheuse invitée à l'Université de Lausanne (Section cinéma) et travaille sur le projet “The kaleidoscope. Optics, Abstraction, Psychedelia”. En 2023 elle est Visiting Fellow à l'Université de YALE, Film and Media Studies Program (fall 2023)   Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Dé

    1 h 13 min
  7. 27 FÉVR.

    Green Soul #4 – Du désastre anthropocène à la création prodigue

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #4 – Du désastre anthropocène à la création prodigue. La destruction environnementale du monde et sa riche traduction esthétique. La culture de l’anthropocène se nourrit d’un ensemble de perceptions de la situation environnementale qui trouve sa traduction dans la manière même de « représenter », de donner sa figure à la réalité écologique. Il en résulte une création intellectuelle et artistique profuse, aussi prodigue de richesse culturelle que l’anthropocène est riche de destructions en tous genres. Abîmer la Planète, est-ce un paradoxe ?   Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.     Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    1 h 41 min
  8. Green Soul #3 – L’imaginaire de la fin du monde

    16 FÉVR.

    Green Soul #3 – L’imaginaire de la fin du monde

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #3 - L’imaginaire de la fin du monde. Post-apocalypse, dystopie, téléologie écologique. Cette troisième rencontre interroge la théorique de la fin du monde vue et imaginée par l’homme. Certains proclament qu’en matière écologique « un autre monde est possible », d’autres considèrent que le monde, pour l’homme, est perdu – à plus ou moins long terme. Un imaginaire selon lequel celui-ci serait parvenu à son développement ultime, qui exclut l’humain ou le renvoie à des formes de vie régressives, marquées par le primitivisme. L’imaginaire anthropocène est caractérisé par toute une culture à la fois apocalyptique et dystopique à laquelle Paul Ardenne se confrontera à cette occasion.   Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville, 2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…) Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.   Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    1 h 26 min

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Un podcast initié et produit par la Fondation Thalie, créé par Nathalie Guiot, fondatrice et co-modératrice de ces rencontres entre artistes, designers, scientifiques pour partager de nouvelles façons de concevoir, penser à la durabilité de nos objets, à des modes de vie plus vertueux des limites planétaires.Rendre visible l’invisible, transformer le réel, les artistes, les designers  ont cette capacité infinie à être des précurseurs dans l’invention de nouvelles formes. Design régénératif, bio-matériaux, mobilité douce et surtout nouveaux imaginaires, pour nous inspirer sur ce que pourrait être  une société bas carbone. Pour cette 4ème saison, nous accueillons nos invités à l’ENSAD - École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. La programmation est assurée par la philosophe Chiara Vecchiarelli, avec la complicité de Patrick Laffont De Lojo de l’ENSAD. Un podcast produit par la Fondation Thalie, à Bruxelles (https://www.fondationthalie.org) #CreateursUrgenceClimat #climatechange #designregeneratif #biomateriaux #nouveauxrecits #transitionclimatique

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