Espoir & résolutions [2e partie]

VARIATIONS - le podcast marocain de la culture

Dans “La parole en archipel”, René Char écrivait : “Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit.”

2021 est là et bien là. Bien sûr, on ne s’attendait pas du jour au lendemain à un changement drastique de conjoncture que ce soit au national où à l’international, mais le moins que l’on puisse dire c’est que cette nouvelle année démarre sur les chapeaux de roues.

Re-confinement pressenti à travers le globe, Casablanca qui prend l’eau, et on va faire l’impasse sur l’épisode du capitole aux Etats-Unis, les Simpsons avaient encore une fois vu juste. #capitolriots #simpsons

Quel recours pour nous, face à ce début d’année qui semble nous dire que 2020 n’est pas encore derrière nous? Le navire continue de prendre l’eau et le monde de marcher sur la tête, une tête qui ne tourne plus rond et un navire aux allures de radeau.

Quel recours donc? Faire de cette citation de Char proverbe et troquer l’espoir pour l’espérance ? Pour une confiance pure et désintéressée en l'avenir.

Le monde et ses habitants semblent avoir abandonné l’idée du bonheur, une année aura suffi à le troquer contre des cachets de chloroquine et le vaccin qui vient.

Pour rappel, 2020 aussi avait démarré sur les chapeaux de roues - on se rappelle encore des images de forêts qui brûlent et de koalas enfumés, ce qui a suivi n’a pas été glorieux.

Mais peut être qu’il faut continuer de parler d’espoir et d’espérance, peut être qu’il faut continuer de parler de résolutions “puisque le réel désaltère l'espérance" et que prendre une décision ferme, c’est aussi espérer des lendemains qui chantent.

Dernier tour de piste aujourd’hui donc nous l’espérons pour la résilience dans la bouche de certains de nos intervenants. On applaudit des deux mains et en rythme, la capacité à surmonter les chocs traumatiques, mais c’est quand même bien quand le manège s’arrête et que les activités de la vie normale reprennent.

A l’aube de 2021, nous vous souhaitions de petites joies de tous les instants; les pieds dedans, nous vous souhaitons une année normale, banale … comme toutes celles d’avant.

Allez : on se concentre, on se recentre et on y va!

Au programme de ce numéro:

Brahim EL Mazned revient sur les deux projets qu’il a pu mener jusqu’au bout l’année passée; à savoir Visa For Music et l'anthologie des Rwayess, sortie récemment.

Depuis Dakar, Ghita Khaldi nous parle de mobilité des artistes dans le contexte actuel.

Le confinement a mené Mbarek Bouhchichi à réfléchir à l’architecture des médinas, il nous en parle depuis Marrakech.

Enfin la productrice de cinema Khadija Alami vous souhaite santé et amour pour l’année 2021.

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