
25 épisodes

Géopolitique RFI
-
- Actualités
-
-
4,7 • 53 notes
-
Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Nathalie Laporte. Avec la collaboration de Cécile Lavolot.
-
L’heure de l'Asie Centrale est-elle arrivée?
Il y a quelques jours, se tenait le premier sommet entre le président chinois et ses homologues des cinq Républiques d’Asie Centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizstan et Tadjikistan sont autant d’anciennes Républiques soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique aux yeux de Pékin qui cherche à avancer ses pions sur son flanc occidental, concurrençant ainsi la mainmise ancienne du grand frère russe.
-
Indo-Pacifique, une région qui se cherche?
Au cours de la dernière décennie, les évolutions géostratégiques dans l’Indo-Pacifique et, en particulier, les avancées de Pékin en mer de Chine méridionale, avec la prise de contrôle et la militarisation de plusieurs îlots revendiqués par d’autres pays riverains, et les risques que l’expansion maritime chinoise fait peser sur la liberté de navigation et le déploiement depuis 2013 des routes de la soie ont encouragé la mise en place de nouvelles approches des puissances de la planète.
-
Quel nouvel ordre géostratégique en Indo-Pacifique?
L’Indo-Pacifique s’est imposé, au cours de la dernière décennie, comme un enjeu majeur des relations internationales, et a placé bon nombre de pays devant la nécessité d’élaborer une stratégie de l’Indo-Pacifique. Japon, Australie, Inde ont ouvert le bal, suivis par les États-Unis en 2017, plus tard par la France et plusieurs pays européens, ainsi que l’Union européenne et d’autres nations comme la Corée du Sud, et plus récemment le Canada.
-
Tunisie: une révolution confisquée?
La Tunisie a fait, pendant 10 ans, figure d’exception, seul pays à avoir mis sur pied une démocratie dans la foulée du Printemps arabe, après avoir chassé en janvier 2011 son président autocrate Ben Ali. Une démocratie fragile, perfectible mais une démocratie. Jusqu’au coup de tonnerre du 25 juillet 2021 : le président élu 2 ans plus tôt, Kaïs Saïed décide de s’arroger tous les pouvoirs pour, affirme-t-il, sauver l’État. Il limoge le Premier ministre, dissout l’Assemblée nationale et suspend la Constitution.
-
Le jihadisme européen: un phénomène enraciné?
Depuis le 11 septembre 2001, près de 150 attentats islamistes ont été commis en Europe, de Madrid à Paris, de Londres à Berlin, en passant par Bruxelles ou Stockholm. Bilan : quelque 800 morts, près de 5 000 blessés... Depuis l’effondrement de Daech et la perte de son califat auto-proclamé, le cycle de la violence semble s’être déplacé en Afrique subsaharienne...
-
Turquie: un acteur incontournable sur la scène internationale?
Le positionnement géostratégique de la Turquie a profondément évolué ces dix dernières années. D’allié loyal des USA, la Turquie apparaît désormais comme un électron libre doté d’une importante capacité à perturber le jeu des grandes puissances. Une évolution qui apparaît fortement liée à la personnalité de Recep Erdogan, à son parti, l’AKP, Parti de la justice et du développement et à l’ambition du président sortant de hisser son pays parmi les dix plus grandes puissances du monde.
Avis
Geopolitique éclairante
Très intéressant et clair
Excellent podcast
Merci Marie-France pour votre podcast toujours passionnant et enrichissant. Vos invités sont toujours choisis pour leurs très bonnes connaissances du sujet débattu.
Je recommande ce podcast à toutes les personnes qui s’intéressent à la géo politique
Mr Hourcade et l’accord nucléaire Iran
Depuis cinq ans, nous entendons Bernard Hourcade sur les plateaux de radio et de télévision que si Donald Trump n'avait pas déchiré l'accord nucléaire avec l'Iran, les Iraniens auraient été mieux lotis.
Cependant, cet argument ne tient pas la route. Bien sûr, cela aurait été probablement mieux pour le commerce français, mais il ne faut pas oublier que les intérêts commerciaux ne sont pas toujours alignés avec les intérêts des peuples. Hélas , le commerce n'adoucit pas les mœurs et nous avons suffisamment de dictateurs modernes, tels que Poutine, XI Jinping ou Khamenei, pour comprendre que le commerce peut même renforcer le pouvoir autoritaire. Nous ne devons pas perdre de vue les conséquences politiques et les conséquences sur les droits de l'homme de telles alliances économiques.