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Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Le Nouvel Esprit Public Philippe Meyer

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    Bada : Sophie Cazaux, journaliste (3/3)

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    Une conversation entre et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 28 juin 2024.


    Sophie Cazaux est journaliste à BFMTV.
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    • 17 min
    Quels principes de réalité vont s’imposer à l’action gouvernementale ? / Les Etats-Unis rattrapés par leurs démons ?

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    Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 19 juillet 2024.

    Avec cette semaine :


    - Nicolas Baverez, essayiste et avocat.
    - David Djaïz, entrepreneur, essayiste et ancien secrétaire général du Conseil National de la Refondation.
    - Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.
    - Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.

    QUELS PRINCIPES DE RÉALITÉ VONT S’IMPOSER À L’ACTION GOUVERNEMENTALE ?

    Le président de la République a accepté, mardi, la démission de son Premier ministre, Gabriel Attal. Resté de plein exercice malgré la défaite du camp présidentiel le 7 juillet dernier, le gouvernement est désormais un « gouvernement en affaires courantes. Jusqu’à la nomination d'une nouvelle équipe gouvernementale, l'exécutif se bornera à accomplir le strict nécessaire pour assurer la continuité de l'Etat. Et ce, pendant « quelques semaines », vraisemblablement jusqu'à la fin des Jeux olympiques au moins, ont affirmé des participants au Conseil des ministres mardi. La dissolution et son résultat électoral laissent un paysage politique fragmenté tant sur le plan des groupes politiques que des idées. Les alliances qui vont structurer les prochains mois et les prochaines années sont incertaines, entre coalitions introuvables, gouvernements minoritaires et divergences béantes sur de grands enjeux, des retraites à la politique salariale en passant par la sécurité. L’ancien secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger pointe les grands chantiers urgents susceptibles de faire consensus dans une coalition républicaine responsable : « réduire les fractures qui ont lézardé la société, apaiser et réconcilier ; endiguer tout risque de crise de régime totale ; définir un cap économique et social à la fois performant et inclusif ; définir une stratégie environnementale à même d'entrainer massivement au sein de la population ; rendre à la société du « pouvoir d'« agir » ».

    « Je le dis à toutes les forces politiques, à chacun ses remèdes, mais il faut arriver à un consensus pour réduire la dette », enjoint le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici qui rappelle que « nous avons deux dettes, une dette financière et une dette climatique, auxquelles nous devons faire face simultanément. » Selon lui, « réduire la dette n'est ni de gauche ni de droite, c'est d'intérêt général », car « un pays endetté est un pays paralysé ». Pour la France, quelle que soit l'option retenue à l'issue de la phase de décantation qui s'ouvre dans un Parlement divisé, la nécessité d'améliorer la situation de nos finances publiques s'imposera à tous, conclut-il.

    LES ETATS-UNIS RATTRAPÉS PAR LEURS DÉMONS ?

    Le meeting de Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie, le 13 juillet, a frôlé la tragédie avec la tentative d’assassinat contre le candidat républicain, Donald Trump. Bien que l'assaillant présumé, Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, ait été identifié par le FBI comme étant un électeur républicain, cela n'a pas empêché les partisans de Donald Trump de se déchaîner contre le camp Biden, l'accusant d'avoir ouvert la voie à l'agression en multipliant, selon eux, les appels à la haine contre leur candidat. Dans l'histoire américaine, quatre présidents en exercice ont été assassinés. Trois républicains - Abraham Lincoln en 1865, James Garfield en 1881, William McKinley en 1901 - et un démocrate, John F. Kennedy tué à Dallas en novembre 1963. Six autres présidents ont été la cible de tentatives d’assassinat : Andrew Jackson en 1835, Theodore Roosevelt en 1912, Franklin D. Roosevelt en 1933, Harry S. Truman en 1950, Gerald Ford en 1975, et Ronald Reagan en 1981.

    • 1h 4 min
    Bada : Sophie Cazaux, journaliste (2/3)

    Bada : Sophie Cazaux, journaliste (2/3)

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    Une conversation entre et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 28 juin 2024.


    Sophie Cazaux est journaliste à BFMTV.
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    • 17 min
    En France, la fin du présidentialisme ?

    En France, la fin du présidentialisme ?

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    Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 12 juillet 2024.

    Avec cette semaine :


    - Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.
    - Jean-Louis Bourlanges, essayiste.
    - Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors.
    - Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.

    EN FRANCE, LA FIN DU PRÉSIDENTIALISME ?

    Le Président de la République en dissolvant l’Assemblée nationale le 9 juin souhaitait « clarifier » la situation politique, or la dissolution a donné une assemblée sans majorité et divisée en trois blocs.

    Le Nouveau Front populaire a obtenu 182 sièges avec une majorité d’Insoumis (74), 59 Socialistes, 28 candidats d’EELV, 9 Communistes et 12 divers gauche. Le groupe du centre en totalise 168 avec 102 députés sous l’étiquette Renaissance, 33 MoDem, 25 Horizons et 8 divers droite. Le parti de Jordan Bardella remporte 143 sièges avec 126 RN et 17 LR-RN, alors que les sondages d’entre-deux-tours lui prédisaient une large victoire allant de la majorité relative à la majorité absolue (289 sièges). Bien que les espoirs du parti d’extrême droite se soient envolés à l’annonce desdits résultats, celui-ci réalise son meilleur score à des élections depuis sa création en 1972. En 2022, le RN comptait 89 sièges à l’Assemblée. Reste la droite avec 60 sièges dont 45 Républicains.

    Les députés sortants reconduits représentent 73 %, soit trois fois plus qu'en 2017. C’est un record depuis 1958. En tout, 155 circonscriptions ont changé de couleur politique. La participation enregistrée à ces élections est aussi haute au premier qu’au second tour : respectivement 66,6% et 66,7% des électeurs se sont rendus aux urnes. Si cela reste inférieur au second tour d’une élection présidentielle, cela représente 20 points de plus qu’aux législatives de 2022. La première séance de la 17e législature de la Ve République ouvrira le 18 juillet, soit « le deuxième jeudi qui suit son élection », comme le veut la Constitution. La nouvelle Assemblée nationale élira alors son président à bulletin secret. Dans la foulée, les déclarations politiques des groupes et leur composition seront remises au secrétariat général. Le lendemain, ce sera au tour du bureau de l'Assemblée d'être désigné : les postes seront répartis et les candidatures aux huit commissions permanentes, déposées.

    La coalition présidentielle a perdu bon nombre de députés, et ses principaux leaders se sont éloignés du Président. La nouvelle composition parlementaire impose au pouvoir exécutif de collaborer avec une Assemblée fragmentée. Dans une lettre adressée aux Français, publiée par plusieurs journaux régionaux ce mercredi, Emmanuel Macron a appellé les forces politiques républicaines à "un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays". "Ce que les Français ont choisi par les urnes – le front républicain, les forces politiques doivent le concrétiser par leurs actes" précise-t-il. "C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du Premier ministre" indique le Président. "D’ici là, le Gouvernement actuel continuera d’exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes" (...) "Vous avez appelé à l’invention d’une nouvelle culture politique française. En votre nom, j’en serai le garant", conclut Emmanuel Macron. Jamais, sous la Ve République, l’Assemblée nationale n’a été à la fois aussi divisée et aussi puissante.


    Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    • 1h 4 min
    Bada : Sophie Cazaux, journaliste (1/3)

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    Une conversation entre et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 28 juin 2024.

    Sophie Cazaux est journaliste à BFMTV
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    • 16 min
    Résultats du premier tour des législatives / Stratégies pour le second tour

    Résultats du premier tour des législatives / Stratégies pour le second tour

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    Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 5 juillet 2024.

    Avec cette semaine :


    - Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
    - Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l’Intérieur.
    - Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.

    RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES LÉGISLATIVES

    Au premier tour de législatives anticipées, le Rassemblement national est arrivé dimanche en tête avec 33,15% des voix. Il devance de 5 points l’alliance des partis de gauche, sous l’étiquette de Nouveau front populaire (NFP) qui atteint 27,99% et laisses-en troisième position la majorité présidentielle, à 20,04%. Dans cette bataille, les trois blocs n’abandonnent que 10,23% des voix à la droite des Républicains-UDI et divers droite. Trois semaines après une dissolution surprise et au terme d’une campagne de premier tour hâtive, 66,7 %, des électeurs se sont exprimés soit près de 20 points de plus que lors des précédentes éditions de 2017 et 2022. Cette très forte participation semble avoir profité aux trois blocs. Ce premier tour de ces élections législatives dessine un entre-deux-tours inédit avec 76 élus dès le premier tour, et avant désistements, seulement 191 duels, 5 quadrangulaires et surtout 305 triangulaires. Un record, alors que seulement sept triangulaires avaient eu lieu en 2022 et une seule en 2017. La conséquence d’une tripartition de la vie politique française à l’œuvre depuis 2017.

    En nombre de voix, la progression du parti d’extrême droite passe de 4 millions d’électeurs au premier tour de 2022 à 12 millions deux ans plus tard, alors que le bloc de gauche, en nombre de voix, se maintient. Le RN aborde le second tour en tête dans 222 circonscriptions et les candidats LR soutenus par lui dans 38 autres. Alors que pendant des années, le vote frontiste s’est développé et amplifié dans l’arc méditerranéen et dans les territoires désindustrialisés, la conquête de l’extrême droite touche maintenant quasiment toutes les zones, sauf les grandes métropoles et les villes les plus importantes (un seul candidat qualifié à Paris, dans la quatorzième circonscription, sans aucune chance d’être élu).

    En miroir de cette diffusion de l’extrême droite, l’affaissement électoral du macronisme est l’autre fait majeur de ce premier tour, avec 20,15% au niveau national. Les représentants du président de la République n’arrivent à se qualifier que dans 321 circonscriptions avant les désistements dans certaines triangulaires (contre 419 en 2022 et 513 en 2017). Ils ne sont en tête que dans 68 circonscriptions (201 en 2022, 449 en 2017). Les zones de forces se situent dans les métropoles, les banlieues et des territoires plus ruraux, comme le Puy-de-Dôme.

    Arrivé deuxième au niveau national avec 27,99%, le bloc de gauche, hormis ses 31 élus du premier tour, aborde le deuxième tour en tête dans 128 circonscriptions, alors que 191 candidats émergeaient à la première position en 2022.

    STRATÉGIES DU SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES

    La domination électorale du Rassemblement national et de ses alliés ciottistes au premier tour des législatives, a conduit l’alliance de la gauche et la coalition présidentielle à dicter un mot d’ordre commun pour la dernière ligne droite de la campagne : faire barrage à l’extrême droite. La gauche a demandé que dans toutes les circonscriptions où le Rassemblement national est arrivé en tête, et où un candidat du Nouveau Front populaire est troisième (ou quatrième), ce dernier se désiste. De même pour le cas où un candidat RN est arrivé en deuxième position mais qu’un maintien du candidat du NFP pourrait conduire à son élection. Du côté du camp présidentiel, quand c

    • 1h 1m

Avis

4,5 sur 5
1,2 k notes

1,2 k notes

Anne d'Evry ,

Pourquoi on l’aime

Philippe Meyer est un homme généreux. Sa pensée est sans compromission et il donne larga manu de quoi penser par soi-même.
Son ouverture est sans borne. Pendant le confinement la variété des intervenants, les infinies petites choses dont il nous a informé nous ont sorti du marasme et m’a fait découvrir le Phantom de Devialet, entre autres.
Nous sommes des milliers à lui devoir une référence, une info inconnue.
Une éthique, une droiture morale.

iamdidier ,

Des intervenants non cadrés

Bonjour
Même si j’ai bcq aimé vos emisions sur Inter, je trouve que les débats deviennent trop laches. Vous demandez par ex des solutions pour gouverner selon les principes de réalité mais seul le premier intervenant y repond vraiment. Les autres parlent hors sujet. De même, l’avant dernier debat a fini 10mn non stop sur l’antisemitisme de LFI alors que ce n’etait pas du tout le sujet. A un moment il faut recadrer sinon ils s’ecoutent et divaguent

autofocus1 ,

Deontologie

Étrange de voir M. Meyer, qui parle déontologie concernant les journalistes, les halles de la Villette et autres, se donne le droit de consacrer une émision entère à son propre livre qui vient de paraître.
Mais attention: il se fait violence. C’est son ami Nicolas qui l’a obligé à faire cette émission pro-domo.
Espérons qu’il en retire qq royalties.

Au fait, toujours dans la déontologie : pourquoi les comptes de l’association Esprit Public ne sont pas ouverts à la consultation mais « confidentiels »? pour une association qui reçoit des fonds publics (puisque les dons sont défiscalisés, ce que M. Meyer clame à chaque émission), on aimerait plus de transparence…

Ah, oui, la déontologie, c’est vrai.

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