Radio légumes & Cie

Bertrand Dumont
Podcast Radio légumes & Cie

Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

  1. 17 JUIL.

    Comment récolter ses propres semences?

    /*! elementor - v3.23.0 - 15-07-2024 */ .elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-stacked .elementor-drop-cap{background-color:#69727d;color:#fff}.elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-framed .elementor-drop-cap{color:#69727d;border:3px solid;background-color:transparent}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap{margin-top:8px}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap-letter{width:1em;height:1em}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap{float:left;text-align:center;line-height:1;font-size:50px}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap-letter{display:inline-block} Au départ il faut être conscient que l’on ne peut pas récolter les semences de toutes les variétés. On peut seulement le faire avec celles qui sont dites à pollinisation libre. Les variétés hybrides de type F1 demandent une technicité plus élevée qui n’est pas à la portée d’un jardinier amateur. Voir à ce sujet le balado, Tout commence par les semences.La récolte des semences présente de nombreux avantages. Elle permet en d’effectuer des économies et c’est une approche vraiment locale. Elle assure l’indépendance du jardinier vis-à-vis des compagnies de semences majeures. C’est une manière de sauvegarder de la biodiversité et elle permet de conserver des variétés régionales ou même familiales. Étant donné que c’est une conservation in situ, elle permet de pérenniser des variétés adaptées aux conditions de la région. C’est aussi une activité plaisante pour le jardinier, une source de satisfaction.Cette pratique de jardinage ne demande pas un grand investissement en matériel. Celui-ci se trouve déjà dans les armoires de la cuisine du jardinier : assiettes, contenants, papier parchemin, passoire, ventilateur ou sèche-cheveux, etc.Lors de la récolte des semences, l’élément important à ne pas négliger est une bonne identification du nom de la variété. On doit aussi indiquer l’année de la récolte, la durée germinative des semences étant très inégale.Récupérer les graines est plus ou moins facile selon le type de fruit. Toutefois, quand on prend conscience qu’on le fait déjà pour les semences de fines herbes qui servent dans la cuisine, il est assez facile de le faire pour d’autres plantes.Les fruits récoltés secs sont nombreux. Rarement seuls, ils sont réunis en inflorescences, ce sont des gousses, des siliques, des capsules ou des akènes. Ils sont prêts à être récoltés quand ils sont bruns et bien secs. On sait qu’ils sont mûrs quand les enveloppes autour des graines craquent sous les doigts ou encore que quelques graines tombent au sol. Attention de ne pas trop attendre pour les récolter, sinon toutes les graines vont naturellement chuter au sol.Suivant le type de plante, on récolte en une seule fois ou en plusieurs. Si toutes les graines ne sont pas mûres en même temps, on les récolte au fur et à mesure de leur maturation.On complète le séchage des enveloppes en les mettant dans un sac brun, sur une plaque à biscuits ou dans une passoire en vue de récupérer les graines qui pourraient y tomber. Une fois bien sèche, on ouvre les fruits en les écrasant ou en les frottant dans le but de libérer les graines. On les nettoie pour séparer les graines des impuretés et on les passe au tamis si nécessaire. On évite de récolter les graines pourries qui risquent de transmettre leur maladie aux autres. On ne conserve pas les graines abîmées ou trop petites. On procède ensuite à la conservation des graines.On récolte les graines de fruits charnus dès que ceux-ci sont bien mûrs. Pour les aubergines, concombres et courgettes, on laisse mûrir les fruits jusqu’aux premiers signes de l’éclatement. Ils sont alors impropres à la consommation. Pour les aubergines, concombres, courges, melons,

    27 min
  2. 10 JUIL.

    Le moment tant attendu: la récolte

    /*! elementor - v3.23.0 - 15-07-2024 */ .elementor-widget-image{text-align:center}.elementor-widget-image a{display:inline-block}.elementor-widget-image a img[src$=".svg"]{width:48px}.elementor-widget-image img{vertical-align:middle;display:inline-block} Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec. Il existe deux grandes catégories de collectes afin de récolter des légumes, des fines herbes, des fleurs comestibles et des fruits. On distingue les plantes que l’on récolte au fur et à mesure de la maturation. C’est le cas des certains légumes-feuilles et légumes-fruits. Pour d’autres, on cueille d’un seul coup, ou presque, car la totalité de la plante et la majorité des fruits mûrissent en même temps.Le temps entre le moment entre la récolte et la consommation a des effets sur les qualités nutritives. En effet, plus ce temps est court, plus les pertes en contenu nutritionnel, en goût et bien sûr en fraîcheur sont minimes. À partir du moment où les légumes ou les fruits sont séparés de la plante, les teneurs en vitamines, en minéraux et en antioxydants commencent à diminuer. Les premières vitamines à « disparaître » sont les vitamines B1, B9 et C. Celles qui « résistent » le plus longtemps sont les vitamines B3, B5, B7, K et D. Par exemple, les petits pois peuvent perdre la moitié de leur contenu en vitamine C en 1 à 2 jours. Seules exceptions, les légumes-racines et les légumes-bulbes qui doivent sécher légèrement ainsi que les légumes consommés secs.On peut préserver la valeur nutritive des légumes, des fines herbes et des fruits en prenant quelques précautions.En premier lieu, on les mange quand ils sont fraîchement cueillis.En deuxième lieu, il faut éviter de laver les fruits frais. Le lavage entraîne la dégradation des tissus et donc la perte d’éléments nutritifs. On se contente donc de les rincer à l’eau froide quelques minutes avant de les consommer ou d’entreprendre le processus de conservation.En troisième lieu, on s’abstient de les couper à l’avance, car cela accélère l’oxydation et réduit le contenu en vitamines.Finalement, on ne doit pas trop faire cuire les légumes et les fruits, car plusieurs vitamines sont instables quand elles sont chauffées.Afin d’obtenir une belle récolte, il faut respecter quelques conditions. On cueille par temps sec et on évite donc les journées où il pleut. En effet, des récoltes de légumes, de fines herbes, de fleurs comestibles et de fruits humides ont tendance à moins bien se conserver. Les risques de pourriture sont alors plus grands.Un grand nombre de plantes et notamment les légumes-fruits et les fruits se cueillent mûrs en milieu ou à la fin d’une journée chaude et ensoleillée. Ils sont ainsi saturés de soleil et ils donnent alors tous leurs parfums et tous leurs goûts.Il faut prendre soin de ne pas abîmer les récoltes, car des tissus végétaux ou la peau endommagée entraînent une dégradation rapide.Les fruits climatériques sont des fruits qui continuent à mûrir après la cueillette. Chez les fruits et légumes-fruits, ce sont : amélanches, abricots, bleuets, kiwis rustiques, pêches, poires, pommes, prunes, cerises de terre, melons et pastèques.Les fruits non climatériques ne mûrissent plus après la cueillette. Ce sont : agrumes, camerises, canneberges, cassis, cerises, fraises, framboises, groseilles, mûres des jardins, poires asiatiques, raisins, aubergines, concombres, courges, courgettes, haricots, pâtissons, pois, poivrons et piments.Les récoltes par type de légumesLégumes-fruitsTomate...

    24 min
  3. 3 JUIL.

    Les argousiers vivent en couple

    Les argousiers, dont le fruit s’appelle l’argouse, sont originaires d’Europe et d’Asie. Connus depuis l’Antiquité pour leurs vertus médicinales, ils sont utilisés en médecine traditionnelle asiatique.L’argousier est un gros arbuste, haut et large de 3 m au feuillage grisâtre et aux tiges plus ou moins épineuses selon la variété. Ce sont les fruits jaunes, orange ou rouges, à peau lisse que l’on consomme. Ils sont juteux et acides. Ce sont d’excellentes sources d’antioxydants et de vitamines C. Ils sont riches en bêtacarotène et en acides gras essentiels. Ce sont des sources de vitamines A, B1, B2, B5, B6, E, F, K et P ainsi que de fer, de manganèse, de bore, de calcium, etc.Les argousiers sont dits dioïques, car les fleurs mâles et femelles sont portées par des plants différents. La pollinisation croisée étant assurée principalement par le vent, on plante 1 plant mâle pour 7 à 8 plants femelles à une distance de moins de 5 m. On compte au total une douzaine de variétés femelles, 3 variétés mâles et 1 cultivar mâle compact.La mise à fruits a lieu au bout de 3 à 4 ans et la longévité est de 30 à 40 ans.Cette plante, rustique jusqu’en zone 3, pousse au plein soleil dans un sol plus ou moins riche, léger et sec. Elle est moyennement gourmande et sobre. Facile à cultiver, il lui faut cependant beaucoup d’espace.On plante des argousiers comme des arbustes, la distance de plantation est de 3,50 m. La transplantation est moyennement facile. Il faut absolument leur éviter les sols mal drainés ou inondables dans lesquels ils ne survivront pas.La fructification ayant lieu sur les rameaux de deux ans, si on désire tailler pour éclaircir la plante, on coupe les vieilles branches. On contrôle les drageons pour éviter que les plants occupent trop d’espace. Les arrosages sont presque inutiles. On fertilise seulement si la plante ralentit sa croissance.Les insectes ravageurs sont les chenilles défoliatrices, les pucerons, les thrips, les acariens et les cochenilles. Les maladies sont les flétrissures (verticillium et fusarium) et les pourritures. Les oiseaux et chevreuils sont friands des argouses, il faut donc protéger les plants pour récolter des fruits.On récolte quand les baies d’argouses se détachent bien de leurs pédoncules. La récolte est difficile pour les variétés épineuses. Après les premières gelées, les fruits se récoltent plus facilement, mais ils perdent un peu de leurs qualités nutritionnelles. On peut les conserver deux semaines au réfrigérateur ou encore les congeler.Les argouses sont rarement consommées fraiches. Les baies sont transformées en compotes, gelées, sauces, confitures, jus et sirops. On les utilise en pâtisserie. Pressées à froid, elles donnent de l’huile qui peut être utilisée en complément alimentaire, comme médicament (notamment en pommade) ou comme cosmétique. On peut aussi obtenir des huiles essentielles. Les feuilles peuvent être consommées en thé ou tisane.

    19 min
  4. 26 JUIN

    De singuliers amendements: les engrais verts

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.. Les engrais verts sont des amendements utilisés sous forme de semences que l’on fait germer et dont les parties vertes une fois poussées modifient les propriétés du sol.Cette pratique consiste à semer des espèces de plantes spécifiques, à les laisser pousser, à les faucher puis à les laisser sur le sol, ou à les fragmenter avant de les enfouir, pour que la matière organique dont ils sont constitués se décompose.Les engrais verts sont intéressants à utiliser quand le sol est :* Pauvre en matière organique;* Déficient en éléments nutritifs;* Présente une faible biodiversité de la flore et de la faune;* Compacté;* Présente une mauvaise structure;* Laisse difficilement l’eau s’infiltrer;* À tendance à s’éroder.Aussi les utilise aussi quand on souhaite réduire l’utilisation des biopesticides.Les bienfaits des engrais verts sont nombreux.En recouvrant le sol, les espèces à croissance rapide le protège des érosions hydriques et éoliennes. Elles évitent le gaspillage d’éléments nutritifs lors du ruissellement ou par le lessivage.Les engrais verts préservent et ajoutent des éléments nutritifs. Ils puisent dans le sol des éléments nutritifs qui seront retournés au sol sous forme de matière organique qui, une fois décomposée, les rendra assimilables. Les espèces à racines profondes vont chercher des éléments nutritifs dans les profondeurs du sol puis les amènent à la surface lors des opérations d’enfouissement des parties vertes. Les légumineuses ajoutent de l’azote lors de la décomposition. On assiste donc à une réduction de l’utilisation d’engrais, et donc par une baisse des coûts liés à la fertilisation.Ils apportent de la matière organique, ce qui est le rôle d’un amendement. Les effets sont variables selon le stade de croissance.Leurs systèmes racinaires modifient la structure du sol. Ils ameublissent et aèrent, le sol de manière plus ou moins importante, plus ou moins profondément. Les matières organiques produites donnent une bonne agrégation du sol, améliorent sa stabilité et sa porosité.Les engrais verts stimulent l’activité microbienne. Les matières végétales jeunes et fraîches servent de nourriture aux microorganismes du sol. Les racines libèrent des substances dans les rhizodépots qui favorisent et encouragent l’activité biologique du sol.Ils réduisent les pertes en eau, car ils améliorent la structure du sol. Ils augmentent la capacité hydrique et accroissent l’infiltration et la percolation de l’eau dans le sol. Cette meilleure rétention de l’eau favorise la vie des microorganismes du sol.Ils attirent les organismes bénéfiques, prédateurs ou parasites d’espèces indésirables et, en fleurs, les insectes pollinisateurs.Les engrais verts contrôlent les herbes spontanées grâce au côté « étouffant » de certaines plantes. Tout engrais vert qui germe rapidement ou qui recouvre le sol produisant ainsi une épaisse couverture végétale en peu de temps est à considérer.Ils permettent une rupture du cycle des insectes ravageurs et des maladies. C’est un des principaux effets recherchés quand on inclut un engrais vert dans la rotation. On choisit des espèces qui appartiennent à des familles différentes de celles dont on veut se débarrasser des parasites. Bien planifiée,

    31 min
  5. 19 JUIN

    Les changements climatiques au jardin comestible : impacts et solutions

    Cette émission est une présentation de Sème-saveurs,  le spécialiste des plantes comestibles prêtes à planter. Selon la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Les changements de climat sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui vient s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. Ils sont donc, en très grande partie causée, par les activités humaines.Les gaz à effets de serre sont le dioxyde de carbone ou gaz carbonique, le fameux CO2, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote(N2O). La vapeur d’eau joue aussi un rôle.On sait aujourd’hui que les effets des changements climatiques sur la nature, notamment parce qu’ils surviennent très rapidement, ont des conséquences pour l’humanité et donc pour le jardinier. On constate :* Une hausse des températures qui modifie en profondeur le fragile équilibre climatique;* Un accroissement de nombre de tempêtes plus violentes et plus fréquentes, susceptibles de provoquer des inondations et des glissements de terrain;* Une intensification des sécheresses qui entraîne un appauvrissement des sols;* Un réchauffement et une montée des océans provoqués par la fonte des calottes glaciaires. Les océans absorbent le dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère, ce qui les rend plus acides, mettant en danger la vie marine;* Une perte de biodiversité, conséquence de l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.Tous ces incidents ont une influence sur la manière de cultiver un jardin comestible.Les changements climatiques, et c’est déjà commencé, se traduiront pour les populations par :* Des pénuries alimentaires, et donc une hausse des coûts des aliments;* Une augmentation des risques pour la santé, en particulier une intensification des maladies et une recrudescence des épidémies;* Une progression de la pauvreté et le déplacement de millions de personnes qui fuiront inondations, sécheresses et conditions impropres à la vie.Plus spécifiquement, les jardiniers subiront les impacts des vagues de chaleur, de températures parfois plus basses que les moyennes saisonnières, une pluviométrie changeante allant de la sécheresse à l’inondation, des coups de vent, des orages, des tempêtes, etc., plus forts et plus nombreux que dans les moyennes saisonnières. Les jardiniers devront donc adapter leurs pratiques afin de minimiser ces impacts.La relation entre la production de nourriture et les changements climatiques peut être positive. Il y a plus de gaz carbonique, à la base de la photosynthèse, dans l’air. Les plantes peuvent donc en absorber davantage. Il y a une plus grande production de vapeur d’eau, ce qui peut réguler les températures.Par contre, il y a des effets négatifs si on :* Utilise de la machinerie à essence qui produit du CO2;* Pratique le labour qui émet du dioxyde de carbone ainsi que du protoxyde d’azote;* Laisse un sol compacté ou inondé, ce qui rejette du méthane et du protoxyde d’azote;* Épands des engrais azotés de synthèse dont la production émet du protoxyde d’azote.On pourrait penser que, plus de CO2, c’est vraiment mieux. Toutefois, il y a des limites à cette absorption. Elle est différente selon l’origine des plantes, celles venant des zones tropicales réagissant différemment à l’accroissement du CO2 dans l’air que les plantes des régions tempérées. De plus, au-dessus de 40 °C la plupart des plantes réduisent leur photosynthèse. L’humidité du sol, l’hygrométrie et l’agitation de l’air ont aussi des effets plus ou moins positifs sur l’absorption du gaz carbonique.

    24 min
  6. 12 JUIN

    Un bon paillis est uniquement organique

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec. Il existe une certaine confusion sur le terme paillis. On voit souvent que le paillis peut être organique, minéral ou synthétique. Or, il n’en est rein.En fait, le malentendu vient de l’utilisation, en particulier en France, du mot mulch qui, en anglais, regroupe tous les types de recouvrements décoratifs. Pour comprendre, retrouver le vrai sens et la vraie utilité du paillis, il faut remonter le temps.Une bonne définition du paillage peut être libellée ainsi : « une technique qui consiste à étendre sur le sol un matériau organique qui va, à plus ou moins long terme, se décomposer ». Selon le Littré, un dictionnaire français publié à la fin du XIXe siècle, le paillis est une « Couche de litière courte ou de fumier non composté, épaisse de 1 ou 2 doigts, que l’on étend sur les planches du jardin avant ou après les avoir plantées ». Le même ouvrage indique que ce mot est issu du mot paille et du suffixe -age qui signifie l’action.Si le mot paille vient du fond primitif issu du latin tardif palea qui signifie tige sans grain, il prend sa forme actuelle au XIe siècle. On trouve le mot paillis au XIIIe siècle, et le mot pailler qui donnera le mot paillage en 1835. Comme on le voit ici, pas question de quelconques produits minéraux ou synthétiques. Les paillis sont bel et bien des matériaux qui se décomposent, donc des matières organiques. Leurs avantages et leurs inconvénients sont intimement reliés à cet état.Les avantages des paillis sont nombreux, les paillis :* Protègent le sol contre érosion, le lessivage des éléments nutritifs et la lixiviation;* Préviennent la battance, le tassement et la compaction;* Améliorent la porosité, ce qui facilite l’infiltration des excès d’eau;* Évitent la stérilisation des premiers centimètres de sols par les rayons du soleil;* Assurent la stabilité du taux d’humidité et retiennent l’eau dans le sol en été grâce à l’humus et dans certains cas la présence de mycélium;* Apportent de la matière organique au sol et à la vie du sol;* Améliorent de la vie du sol en abritant et en nourrissant les organismes qui y vivent;* Fournissent des éléments nutritifs lors de leur décomposition;* Régularisent la température;* Diminuent l’évaporation, ce qui est favorable aux microorganismes du sol, la faune et la flore, qui préfèrent les sols plutôt humides (mais non détrempés);* Modifient le pH et augmentent la capacité d’échange des cations (CEC) par le stockage de l’humus et de lignine à long terme;* Évitent que les éclaboussures sur le feuillage des plantes lors des pluies, ce qui réduit les risques de contamination par des maladies;* Réduisent la présence des herbes spontanées.Il existe quelques inconvénients. Ceux-ci varient selon le type de paillis et les conditions de culture. Les paillis ne sont pas adaptés au semis direct, car le matériau doit être temporairement déplacé puis remis en place pour préparer le sol. Ils sont aussi mal adaptés lors de l’utilisation d’engrais granulaires ou en poudre. Il nécessite plus de travail. Au printemps, un paillis peur ralentir le réchauffement du sol. Parfois ils attirent les limaces et les rongeurs. En cas de mauvaise décomposition, cela peut créer des problèmes.Pour bien se décomposer, les paillis ont besoin d’air, d’eau, de carbone, d’azote et des organismes du sol.La faim d’azote est un phénomène naturel aussi appelé « vol » d’azote. Durant la première étape de la dégradation de la matière organique,

    40 min
  7. 5 JUIN

    À la découverte de légumes rares ou oubliés

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec. L’amaranteHaute de 60 cm à 1 m, elle a un feuillage vert ou rouge, avec des pannicules denses érigés ou retombants. Les parties consommées sont les graines qui contiennent de nombreuses vitamines. Cette plante se cultive comme une plante annuelle de plein soleil. Elle s’adapte à tous les types de sols et à des sécheresses passagères. L’arrocheCette plante a des tiges peu ramifiées qui portent des feuilles vertes ou pourpres. Elle s’élève à 1,20 m. Les jeunes feuilles, crues ou légèrement cuites, peuvent être consommées toute la saison. L’arroche se cultive comme une plante annuelle de plein soleil. Elle s’adapte à tous types de sols, frais et bien drainés. La capucine tubéreuseAussi connu sous le nom de mashua au Pérou et en Équateur, c’est une plante grimpante aux petites fleurs tubulaires rouge orange tardives. Elle peut pousser jusqu’à 2 m de haut. Les parties consommées sont les tubercules surtout blancs, mais aussi rouges, jaunes ou violacées. Cette plante annuelle aime les sols riches et moyennement humides. Le chénopode géantC’est une plante érigée buissonnante à feuilles vertes et pousses colorées. Elle culmine de 1 à 1,5 m. Les parties consommées sont les feuilles tendres toute la saison et les fleurs. Cette plante annuelle de plein soleil s’adapte à tous les sols et résiste à la sécheresse passagère. Le chervisC’est une plante au feuillage vert, et aux fleurs blanches, qui peut pousser jusqu’à 1,5 à 2 m de haut. Les parties consommées sont les racines, longues et effilées, beiges. Elles ont un goût de céleri-rave et de panais. Cette plante vivace (zone 4) pousse du soleil à la mi-ombre. On replante quelques parties de racines après arrachage à l’automne. Le chervis préfère les sols riches et toujours frais. Le chou marinC’est une plante de 50 à 70 cm de haut aux grandes feuilles bleutées. Les jeunes pousses tendres sont les parties consommées. Ce chou se cultive comme une plante annuelle de plein soleil. Il préfère un sol plutôt riche et des arrosages modérés. Le concombre citronLe plant ressemble à un plant de concombre. C’est donc un grimpant qui peut monter de 1 à 2 m.

  8. 29 MAI

    Les mûres des jardins et les gojis

    Les mûres des jardinsElles sont originaires de l’hémisphère nord. Elles sont cueillies depuis le Néolithique, il y a donc de 5 à 6 000 ans en Europe. Elles le sont aussi depuis très longtemps sous leurs formes indigènes par les Autochtones en Amérique du Nord.Ce sont des arbustes dont la hauteur et la largeur varient de 1 à 2 m selon la variété. Les fruits sont composés de dizaines de petites boules. Il existe seulement 5 variétés, toutes à fruits noirs. Ceux-ci sont juteux, sucrés et légèrement acidulés.Les mûres des jardins sont des sources d’antioxydants très élevés. Elles sont riches en fibres alimentaires. Ce sont de bonne source de manganèse, potassium, phosphore et vitamine C et des sources de cuivre et de fer.Il faut compter de 2 à 3 ans pour obtenir une première récolte abondante. La longévité est de 10 à 15 ans. Ce sont des plantes autofertiles de zone 4 que l’on place du soleil à l’ombre légère. Ces plantes gourmandes et moyennement assoiffées aiment un sol meuble, riche et bien drainé. Ce sont des arbustes drageonnant faciles à cultiver.On plante, entretien et taille les mûres des jardins comme les framboisiers. Écoutez le balado : Un fruit au naturel : la framboise.On peut cultiver les mûres des jardins en association avec les bleuets, les ciboulettes, les fraises, les haricots nains, la mélisse, la menthe, les pois et les raisins.Les insectes ravageurs sont : anneleurs, mineuses des ronces, bytures du framboisier, tenthrèdes du framboisier, nitidules, rhizophages du framboisier et drosophile à ailes tachetées.Les maladies : rouille orangée, anthracnose, tumeur du collet, pourriture des fruits, blanc, brûlure des dars et flétrissure verticilienne.On récolte les fruits quand ils sont bien mûrs. Ils ont alors atteint leur pleine couleur et ils se détachent de la tige sans effort. Ils ne mûrissent plus après la cueillette.On les utilise en sirop, en gelée, en coulis, pour les boissons frappées et dans les desserts. Pour les conserver, on peut les congeler ou les cuisiner en confiture.Les gojisOriginaire d’Asie, on cultive les gojis depuis plus de 3 000 ans en Chine et au Japon. Dans ces contrées, on les nomme fruits du sourire, fruits du bonheur et fruits de la jeunesse éternelle.Ce sont de petites baies rouges, allongées, qui ressemblent à des piments miniatures. Ils sont acidulés et légèrement sucrés. Ce sont de très importantes sources d’antioxydants. Les fruits renferment 18 sortes d’acides aminés, 21 oligoéléments, du bêta-carotène, du calcium, des protéines, des vitamines B1, B2, B6, C et E. Séchées ils sont riches en fibres alimentaires, en vitamine C et en fer.Il existe 4 variétés vendues en pépinières qui ont toutes une hauteur de 2 m et une largeur de 2,5 m.Autofertile, la mise à fruits des gojis a lieu au bout de 3 à 4 ans. La longévité est 15 à 20 ans.

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