Santé des Enfants et Environnement

Santé des Enfants et Environnement
Santé des Enfants et Environnement

Bonjour à tous ! Je suis Guillaume, père de deux petites filles et ingénieur-expert en santé environnementale. Je m’intéresse à l’influence de l’environnement sur la santé des enfants, car leur corps en construction présente de grandes sensibilités. Je partage mes analyses avec ce podcast (lié au blog Santé des enfants et environnement), ainsi que les bonnes pratiques que j’ai retenues pour entourer mes enfants d’un environnement favorisant la santé, au quotidien, avec moins de pollutions et plus de nature ! Ce podcast traite donc de santé environnementale pour parents. Pour qu’il n’y ait pas de malentendu : je ne suis pas docteur en médecine ; je ne pose donc aucun diagnostic, je ne prescris aucun traitement et je ne donne aucun conseil personnalisé à visée thérapeutique. L’objet de mon travail est de : * collecter, traiter puis mettre à disposition des informations concernant le lien entre la santé des enfants et l’environnement ; * sur la base de ces informations, expliquer les choix que je retiens pour ma famille, pour protéger mes enfants des polluants du quotidien et pour les mettre eu contact d'environnements naturels ; * partager des retours d’expérience, c’est-à-dire les aspects concrets liés à la mise en œuvre de ces choix, ainsi que les résultats obtenus : je partage ce qui a bien marché et ce qui a moins bien marché ; * vous accompagner dans vos réflexions et dans la mise en œuvre de vos propres choix, ainsi que répondre à vos questions spécifiques ; … et ainsi, ensemble, pas à pas, mettre en place un environnement sain, favorisant l’épanouissement de nos enfants. En m’appuyant sur les informations publiquement disponibles, je base mes recherches, mes analyses et mes choix sur les travaux scientifiques existants. Ces travaux sont mentionnés en référence des articles associés à chaque podcast, dans un esprit de transparence. Je souhaite que mes recherches et mes expériences personnelles puissent vous apporter de la valeur, qu’elles contribuent à ce que vos enfants soient épanouis et en pleine santé. Guillaume https://sante-enfants-environnement.com/ Musique par Ronan Vernon : https://www.ronanvernon.com/ Dessins par iamo'i's : http://www.iamois.fr/

  1. 3 MARS

    Allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques, avec Laurence Payrastre (HCSP-CsRE)

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques, avec Laurence Payrastre (HCSP-CsRE)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation de Laurence Payrastre (HCSP-CsRE), qui connaît bien le sujet de l’allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Laurence Payrastre. Laurence est directrice de recherche à l’Inrae. Elle est également vice-présidente de la Commission spécialisée Risques liés à l’environnement du Haut Conseil de la santé publique. On discute de l’importance de l’allaitement maternel, des polluants qu’on peut trouver dans le lait maternel et dans le lait artificiel, de bonnes pratiques pour diminuer les expositions préoccupantes, et d’autres sujets. Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Laurence Payrastre.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques, avec Laurence Payrastre (HCSP-CsRE) »  * Dans les environnements modernes les plus courants, la population générale est exposée à de nombreuses substances préoccupantes. Les effets de ces mélanges sont associés à des incertitudes significatives. * Ces substances se retrouvent dans les organismes, et donc logiquement, dans le lait des mères allaitantes. * D’après le rapport du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur l’allaitement maternel, « la plupart des toxiques passent la barrière placentaire et, à un moindre niveau, peuvent s’accumuler dans le lait maternel». Par conséquent, concernant les expositions aux contaminants, les expositions prénatales et post-natales (lait maternel ou non) peuvent avoir des contributions différentes à l’exposition totale. * Si l’exposition par l’allaitement est associé à une fenêtre d’exposition relativement courte, alors « la connaissance de l’imprégnation des femmes enceintes par les contaminants environnementaux en milieu général et professionnel est essentielle pour pouvoir appliquer des mesures de prévention. » * Lorsqu’on a un projet de grossesse, et même avant par prudence, une bonne pratique importante consiste à vérifier avec le médecin du travail que ses activités professionnelles ne sont pas associées à des expositions préoccupantes. Par exemple : exposition à des produits reprotoxiques.     Réduire les expositions préoccupantes * Les autres bonnes pratiques permettant diminuer les expositions aux polluants incluent : * aérer régulièrement ; * privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique ; * pour les fruits et légumes issus de l’agriculture non biologique, enlever la peau ou les laver (voire mieux : les faire tremper) avant de les consommer ; * éviter de toucher les animaux de compagnie pendant un traitement antiparasitaire. Par exemple : attention aux colliers antipuces. * « On est tous concernés, on est tous acteurs ! ».

    37 min
  2. 10 FÉVR.

    Nature en ville et bénéfices pour les enfants, avec Caroline Gutleben (Plante & Cité)

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Nature en ville et bénéfices pour les enfants, avec Caroline Gutleben (Plante & Cité)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation de Caroline Gutleben, qui connaît bien le lien entre nature en ville et bénéfices pour les enfants Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Caroline Gutleben. Caroline est directrice de Plante & Cité, un centre technique qui travaille sur les espaces verts, le paysage et la nature en ville. On discute notamment de la baisse de l’expérience de nature, de petits safaris à faire avec des insectes, des bénéfices des espaces de nature en ville sur la santé des enfants, et d’autres sujets. Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Caroline Gutleben.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Nature en ville et bénéfices pour les enfants, avec Caroline Gutleben (Plante & Cité) »  * D’une manière générale, la vie des enfants se passe moins à l’extérieur qu’avant. On parle parfois d’ « enfants d’intérieur ». * Dans son ensemble, la littérature scientifique converge vers un résultat assez intuitif : la nature nous fait du bien. * Certaines composantes des expériences de nature peuvent augmenter son intensité et son aspect favorable à la santé. Par exemple : ouverture du paysage, luminosité, opportunité de stimulation des sens (ex : sentir une fleur, écouter les oiseaux, s’exposer au soleil), sentiment de sécurité, présence d’arbres avec différentes strates et d’eaux de surface. * La proximité de la nature ne suffit pas à ce que les enfants s’y rendent régulièrement. Cela peut notamment s’expliquer par la forte concurrence aujourd’hui avec les écrans. Dans ce contexte, la présence d’équipements (de jeu, de sport, incitant au cheminement, etc.) peut contribuer à augmenter l’envie des enfants de se rendre dans les espaces verts et de nature en ville. * Les parents peuvent aussi s’interroger sur leur fréquentation de la nature : est-on devenu un « parent d’intérieur » ? Faire soi-même des expériences de nature et les partager avec ses enfants pourrait être placé à la base de la démarche.     Safari dans la nature de proximité * La fréquence de l’expérience de nature est également importante, ce qui plaide pour y réserver du temps dans les activités de routine. Des synergies peuvent être trouvées avec le besoin d’activité physique. * Faire un petit safari dans un espace de nature de proximité est une activité intéressante à faire avec les enfants. Il s’agit d’observer les insectes du lieu, potentiellement avec un livre illustré. * La présence d’une flore spontanée peut servir d’indicateur approximatif pour identifier des zones non ou peu traitées avec des pesticides, en première approche. * Pour choisir les lieux de vie des enfants, la règle des 3-30-300 constitue un point de repère utile : * avec au moins trois arbres visibles ; * au moins 30 % de couverture arborée (ce qui fait notamment de l’ombre en é...

    41 min
  3. 20 JANV.

    Intoxications des enfants : des conseils issus des centres antipoison, avec Emmanuel Puskarczyk

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Intoxications des enfants : des conseils issus des centres antipoison, avec Emmanuel Puskarczyk”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation d’Emmanuel Puskarczyk, qui connaît bien les intoxications des enfants et les centres antipoison Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Emmanuel Puskarczyk. Emmanuel est médecin toxicologue au centre antipoison de Nancy. On discute notamment des intoxications les plus fréquentes chez les enfants, des points de vigilance à avoir en fonction des âges, des erreurs à éviter en cas d’intoxication, et d’autres sujets. Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Emmanuel Puskarczyk.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Intoxications des enfants : des conseils issus des centres antipoison, avec Emmanuel Puskarczyk »  * Les centres antipoison ont notamment pour mission de donner avis et conseils, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, pour tout type de situation d’intoxication. Cette mission se fait souvent sous la forme de téléconsultations. * En particulier, l’intoxication peut être volontaire ou non, porter sur des produits manufacturés ou sur des substances naturelles, correspondant à des expositions individuelles ou collectives. * En cas d’intoxication, ne faire ni vomir, ni manger, ni boire. Par contre, en cas de contact cutané ou oculaire avec un produit dangereux, il est souvent utile de rincer pendant 10 à 15 minutes. * En cas de signe de détresse (l’enfant ne respire plus, il est inconscient, etc.), mieux vaut composer directement le 15. Le centre antipoison pourra venir en appui des services d’urgence an cas de besoin.   Manque de communication * Les médicaments sont la cause la plus fréquente d’appel aux centres antipoison. Pour les enfants, ce type d’appel est souvent lié à un manque de communication entre parents qui a conduit à des surdosages. Le fait qu’il peut exister plusieurs noms commerciaux pour une même molécule active – par exemple pour le paracétamol – constitue une autre source fréquente de confusion qui peut amener à des surdosages. * Des enjeux similaires caractérisent les situations où plusieurs modes de garde s’enchaînent. Par exemple : parents, garderie, grands-parents, assistant(e)s maternel(le)s, etc. Ces retours d’expériences soulignent l’importance de réaliser des phases de transition rigoureuses entre personnes gardant les enfants.     Points de vigilance en fonction de l’âge * La classe d’âge de 0 à 6 ans est la plus représentée dans les activités des centres antipoison. Heureusement, même s’il y a des situations graves, ces appels correspondent souvent à un niveau de risque relativement peu élevé, gérable hors hospitalisation. * Jusqu’à 7-8 mois, en général, les enfants ne sont pas capables de s’exposer eux-mêmes. Ils sont donc généralement exposés par des d’autres personnes. Par exemple, un grand classique est de confondre le flacon de Vitamine D avec un flacon d’huiles essentielles.

    57 min
  4. 09/12/2024

    Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam)

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation de Samuel Buisseret, qui connaît bien les méthodes d’esprit critique permettant de questionner la confiance à accorder aux experts Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Samuel Buisseret. Parmi ces multiples activités, Samuel tient une chaîne YouTube d’esprit critique intitulée Mr. Sam – Point d’interrogation. On discute de comment se faire un premier avis sur quelqu’un qui se présente comme « expert« , de l’importance de proportionner nos efforts de parents aux enjeux pour nos enfants, de comment sensibiliser les personnes d’avis contraire autour de nous, et d’autres sujets. Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Samuel Buisseret.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu dire par ailleurs, et réciproquement.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam) »  * En toute logique, nos croyances devraient être alignées sur les niveaux de preuves disponibles. * La périnatalité est un domaine où on peut trouver de nombreux charlatans. Ces charlatans utilisent les peurs des parents et proposent des produits correspondant à chaque peur. * Il est difficile de savoir si une personne qui se présente comme expert l’est vraiment. N’étant pas nous-même expert de son domaine, nous pouvons assez facilement être trompé. * La science est un exercice collectif et contradictoire ; un consensus obtenu correspond donc à un fort niveau de preuves. * Les questions suivantes peuvent fournir de premiers indices intéressants. Cette personne connaît-elle les limites de ses compétences et de son rôle ? En cas de besoin, sollicite-t-elle ou renvoie-t-elle vers des experts d’autres domaines ? À l’opposé, est-ce que cette personne semble avoir réponse à tout ? * Certains biais dans nos raisonnement (par exemple, se fier à ce qui est populaire) peuvent être vus comme des raccourcis qui sont utiles dans de nombreux cas. Un raccourci de pensée n’est ni bon ni mauvais en soi : c’est la manière dont on l’utilise qui peut être bonne ou mauvaise. * Pour gérer au mieux nos moyens limités (temps, énergie…) il est important de proportionner le degré d’approfondissement de nos enquêtes en fonction des enjeux pour nos enfants.     Check-list pour les situations à enjeux * Lorsqu’un parent souhaite se renseigner de manière approfondie sur le niveau de confiance qu’il peut accorder à une personne se présentant comme « expert », il peut notamment s’appuyer sur ces six critères : * La réputation globale : la personne est-elle fiable en général ? * La compétence : la personne est-elle compétente sur le sujet de son propos ? * Le niveau d’expertise : la personne est-elle reconnue comme étant un bon expert par les autres experts de même niveau ? * Le niveau de certitude de l’expert : est-ce une conjecture ou une certitude pour lui ?

    1 h 4 min
  5. 18/11/2024

    Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation d’Amine Benyamina, qui connaît bien les liens entre exposition aux écrans et santé des enfants Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Amine Benyamina. Amine est Professeur de Psychiatrie et d’Addictologie, et il a notamment co-présidé la Commission Enfants et écrans, installée par le Président de la République début 2024. On discute notamment l’usage des écrans en fonction de l’âge, de l’aspect addictogène de certains contenus, de l’utilité du contrôle parental, et d’autres sujets. Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Amine Benyamina.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina »  * Amine Benyamina a co-présidé une Commission sur les liens entre écrans et santé des enfants, début 2024, à la demande du Président de la République. * Certains producteurs de contenus utilisent des stratégies très efficaces de captation de l’attention des enfants, dans l’objectif qu’ils passent un maximum de temps devant l’écran. * Avant l’âge de trois ans, il n’y a aucun intérêt à exposer les enfants aux écrans. * L’ouverture aux aspects numériques de l’éducation peut très bien attendre. * En particulier, à cet âge, les parents ne doivent pas se laisser piéger par l’idée que les écrans peuvent donner accès à plus de connaissances comparées à celles qu’ils peuvent transmettre par eux-mêmes. * Les écrans avant trois ans gênent les interactions physiques et affectives. Cela peut appauvrir les capacités relationnelles des enfants.     Exposition progressive * La Commission déconseille l’usage des écrans jusqu’à l’âge de 6 ans. Une utilisation envisageable serait occasionnelle, avec des contenus éducatifs et en compagnie d’un adulte. * Après 6 ans, l’exposition peut devenir modérée et toujours contrôlée, au sein d’activités de développement diversifiées. * La Commission estime que les enfants peuvent être dotés d’un téléphone portable simple, sans connexion à Internet, à partir de 11 ans, soit l’entrée dans le secondaire. * À partir de 13 ans, une connexion à Internet est envisageable. Et mieux vaut attendre 15 ans, âge symbolique de la majorité numérique, pour autoriser l’accès aux réseaux sociaux, en commençant par ceux ayant une conception éthique. * L’écran n’est pas addictogène en lui-même, ce sont certains contenus qui peuvent l’être, comme les jeux vidéo par exemple. * Un autre phénomène addictogène consiste en un défilement quasi infini de contenus plaisants, sélectionnés par des algorithmes spécialisés. * Les dispositifs de contrôle parental sont insuffisamment activés et présentent de fortes limites. Par ailleurs, ils sont utilisés par certaines plateformes comme outils marketing et outils juridiques, notamment pour se déresponsabiliser au détriment des parents.   ————- Voilà pour cet entretien intitulé « Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina« .

    17 min
  6. 28/10/2024

    Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation de Mathilde Touvier, qui connaît bien le thème des Additifs alimentaires et des liens entre alimentation et santé Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Mathilde Touvier. Mathilde est directrice de recherche à l’Inserm et investigatrice principale de la cohorte NutriNet-Santé. On discute notamment des liens entre additifs alimentaires et santé, de la notion d’environnement obésogène, du rôle des antioxydants pour limiter les effets de certaines pollutions, et d’autres sujets. J’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Mathilde Touvier.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier«  * Quand on s’intéresse à l’influence de notre alimentation sur la santé, il est utile de considérer trois dimensions : * La qualité nutritionnelle des aliments : s’assurer que nos enfants reçoivent les micronutriments nécessaires, tels que les vitamines et les minéraux, qu’il n’y ait pas de carence ; et également être attentif aux graisses saturées, au sucre, au sel, etc. Pour ce faire, on peut notamment s’appuyer sur le Nutriscore, cet affichage simple qu’on peut trouver sur la face avant des emballages de certains produits alimentaires. * Le degré de transformation des aliments. Des études concluent à une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et certaines maladies. Par exemple : cancers, maladies cardiovasculaires, prise de poids, obésité, etc. Dans ce contexte, une bonne pratique simple consiste à privilégier les courtes listes d’ingrédients, avec un minimum d’entre eux qui ne se trouvent pas traditionnellement dans une cuisine, dans une logique de précaution. Mieux vaut privilégier des produits simples, avec des ingrédients de base, peu transformés. * La potentielle contamination des aliments par des polluants environnementaux. Par exemple : limiter les aliments contenants beaucoup de résidus de pesticides, par exemple en choisissant quand c’est possible des aliments issus de l’agriculture biologique. * Plus de 12 000 substances peuvent se trouver dans la composition des matériaux qui rentrent en contact avec les aliments. De plus, les évaluations de risques de ces substances portent sur un nombre limité d’effets potentiel, ne tiennent pas compte des effets des mélanges (les substances sont évaluées une par une, indépendamment les unes des autres) et elles portent peu sur les êtres humains.     Open food facts * L’application Open Food Facts peut fournir des informations intéressantes sur la base du scan d’un produit : son Nutri-score (calculé automatiquement quand il n’est pas apposé volontairement par le fabriquant), sa classification Nova (une classification de référence pour le degré de transformation des produits), des informations sur son impact environnemental, etc. * Pour faire face au surplus de stress oxydant causé par certaines pollutions, le corps présente des mécanismes de neutralisation et de détoxification.

    52 min
  7. 30/09/2024

    Maladies respiratoires et allergies liées à l’environnement, avec Frédéric de Blay

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Maladies respiratoires des enfants liées à l’environnement, avec Frédéric de Blay”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation de Frédéric de Blay, qui connaît bien le thème des maladies respiratoires et des allergies liées à l’environnement Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Frédéric de Blay. Frédéric est pneumologue, allergologue et professeur émérite de Pneumologie à la Faculté de Médecine de Strasbourg. On discute notamment des maladies respiratoires liées à l’environnement, dont les allergies, du métier de Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI), des bonnes pratiques pour les enfants asthmatiques, et d’autres sujets. Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles. Et je vous amène Frédéric de Blay.   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Maladies respiratoires et allergies liées à l’environnement, avec Frédéric de Blay »  * Les sprays à base d’huiles essentielles, même s’ils affichent des allégations comme « assainissant l’air intérieur », sont une fausse bonne idée pour les asthmatiques. En particulier, ces sprays peuvent conduire à de très fortes concentrations en composés organiques volatiles (COV). * Les personnes allergiques présentent des sensibilités liées à leur patrimoine génétique : leurs barrières biologiques d’échanges avec l’extérieur sont trop perméables. Et ainsi, des allergènes tels que des polluants vont pouvoir plus facilement pénétrer dans leur organisme. * Si un enfant présente des symptômes faisant suspecter la présence d’une potentielle allergie, la première chose à faire est d’aller voir un allergologue pour qu’un diagnostic précis soit posé. Les bonnes pratiques permettant de réduire ces symptômes dépendront des conclusions de ce diagnostic spécifique.     * Par exemple, pour un enfant allergique aux acariens, les bonnes pratiques à mettre en œuvre incluent les suivantes. * « Mettre une house autour du matelas. * Avoir un sommier à lattes. * Avoir un sol lisse. * Ne pas voir 50 peluches.» * Laver régulièrement l’oreiller et les quelques éventuelles peluches. * Aérer sa maison régulièrement.   Conseillers médicaux en environnement intérieur * Sur prescription médicale, les conseillers médicaux en environnement intérieur viennent faire des audits de la qualité de l’air à la maison. Il s’agit d’une aide précieuse pour le diagnostic du médecin. * Renouveler régulièrement l’air intérieur permet aussi d’éviter les excès d’humidité. Ces excès d’humidité favorisent l’apparition de moisissures, qui émettent dans l’air des mycotoxines. Ces mycotoxines aggravent les symptômes asthmatiques.     * Certains polluants peuvent aggraver des symptômes asthmatiques existants. Il s’agit alors d’une sorte de synergie de toxicité. D’autres polluants peuvent initier des allergies. Par exemple,

    42 min
  8. 16/09/2024

    Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)

    Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.       Présentation du projet FEES (Femmes Enceintes Environnement et Santé) Bonjour les parents verts et prudents, Aujourd’hui j’échange avec Mélie Rousseau. Mélie est coordinatrice nationale du projet FEES (Femmes enceintes environnement et santé) et responsable du Pôle Périnatalité à l’APPA, l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique.. On discute notamment de bonnes pratiques pour les femmes enceintes, du rôle du co-parent, des pièges du marketing spécial bébé, et d’autres sujets. J’espère que vous y trouverez des choses utiles !   NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.     Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA) »  * La période dite des « 1000 (premiers) jours» désigne la période allant de la fécondation aux deux ans de l’enfant. * Cette période correspond à une forte sensibilité des enfants, qui peut donc avoir de fortes répercussions, positives ou négatives, à court, moyen ou long terme. Par conséquent, on peut considérer cette période à la fois comme une période de vulnérabilités et d’opportunités : les bons comportements adoptés pendant la période des 1000 jours pourront aussi avoir un effet décuplé. * Ceci s’inscrit dans la logique du concept des Origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD – Developmental origin of health and adult diseases). * Aérer quotidiennement son logement permet de diminuer les concentrations en polluants dans l’air intérieur. La mise en œuvre de cette bonne pratique a également été associée à une diminution de mesures d’imprégnation, par exemple dans les urines. * Les bonnes pratiques permettant de diminuer les expositions préoccupantes incluent : * ne pas réchauffer des aliments dans des récipients en plastique ; * laver et éplucher les légumes avant de les consommer ; * diminuer le nombre de cosmétiques utilisés au quotidien.     Favoriser le changement d’habitudes * Il est souvent difficile de changer des habitudes bien ancrées. Une manière de faire consiste à commencer par ce qu’on trouve attrayant, puis d’élargir ensuite, pas à pas, à d’autres thématiques. * Une autre bonne pratique favorisant le changement consiste à hiérarchiser les expositions. Et dans ce cadre, la première question à se poser à propos d’un produit s’avère : « est-ce que j’en ai vraiment besoin ?» * Plus généralement, les parents peuvent considérer un principe de sobriété chimique, en particulier pendant la période des 1000 premiers jours. * Le marketing autour du bébé a tendance a créer des besoins supplémentaires. Parfois, les produits associés peuvent être considérés comme inutiles et pourtant générer des expositions préoccupantes pour les enfants. Par exemple : les parfums pour bébés. * Les allégations affichées par les fabricants sur leurs produits peuvent ne pas correspondre à un référentiel reconnu et accessible,

    33 min
4,7
sur 5
18 notes

À propos

Bonjour à tous ! Je suis Guillaume, père de deux petites filles et ingénieur-expert en santé environnementale. Je m’intéresse à l’influence de l’environnement sur la santé des enfants, car leur corps en construction présente de grandes sensibilités. Je partage mes analyses avec ce podcast (lié au blog Santé des enfants et environnement), ainsi que les bonnes pratiques que j’ai retenues pour entourer mes enfants d’un environnement favorisant la santé, au quotidien, avec moins de pollutions et plus de nature ! Ce podcast traite donc de santé environnementale pour parents. Pour qu’il n’y ait pas de malentendu : je ne suis pas docteur en médecine ; je ne pose donc aucun diagnostic, je ne prescris aucun traitement et je ne donne aucun conseil personnalisé à visée thérapeutique. L’objet de mon travail est de : * collecter, traiter puis mettre à disposition des informations concernant le lien entre la santé des enfants et l’environnement ; * sur la base de ces informations, expliquer les choix que je retiens pour ma famille, pour protéger mes enfants des polluants du quotidien et pour les mettre eu contact d'environnements naturels ; * partager des retours d’expérience, c’est-à-dire les aspects concrets liés à la mise en œuvre de ces choix, ainsi que les résultats obtenus : je partage ce qui a bien marché et ce qui a moins bien marché ; * vous accompagner dans vos réflexions et dans la mise en œuvre de vos propres choix, ainsi que répondre à vos questions spécifiques ; … et ainsi, ensemble, pas à pas, mettre en place un environnement sain, favorisant l’épanouissement de nos enfants. En m’appuyant sur les informations publiquement disponibles, je base mes recherches, mes analyses et mes choix sur les travaux scientifiques existants. Ces travaux sont mentionnés en référence des articles associés à chaque podcast, dans un esprit de transparence. Je souhaite que mes recherches et mes expériences personnelles puissent vous apporter de la valeur, qu’elles contribuent à ce que vos enfants soient épanouis et en pleine santé. Guillaume https://sante-enfants-environnement.com/ Musique par Ronan Vernon : https://www.ronanvernon.com/ Dessins par iamo'i's : http://www.iamois.fr/

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