La petite voix

Herveline Denis
La petite voix

La petite voix, c’est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui nous font du bien. Chaque semaine, un thérapeute se confie à mon micro, nous offrant un témoignage précieux pour éclairer notre cheminement et prendre soin de nous. Ma conviction, c’est que l’on peut parler de bien-être, de développement personnel et même de spiritualité sans blabla et parfois même avec humour. En tout cas, promis, toujours avec émotion. Un podcast imaginé et animé par Herveline Denis, ni journaliste ni thérapeute... juste (très) curieuse ! Alors prêt à écouter La petite voix pour entendre la vôtre ? 😊🎧

  1. Apaiser notre insécurité relationnelle avec Sandy Kaufmann, love coach

    1日前

    Apaiser notre insécurité relationnelle avec Sandy Kaufmann, love coach

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Nous retrouvons aujourd’hui Sandy Kaufman, love coach, qui nous aide à apaiser nos insécurités relationnelles à travers une série d’exercices très pratiques. - Son site web : https://sandykaufmann.ch/- Son compte Instagram : @sandykaufmann_lovecoach RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC SANDY KAUFMANN, LOVE COACH 00:00:59 Bonjour Sandy et bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. Bonjour Héroline, bonjour tout le monde. Alors je suis ravie de te retrouver, on a parlé la semaine dernière de ton parcours et de ton métier de Love Coach et de thérapeute psycho-corporelle. Moi j'aime bien dans cet épisode BIS donner des conseils concrets et quand je t'ai demandé s'il y avait un sujet qui te parlait plus qu'un autre, toi tu m'as dit j'aimerais donner des clés pour travailler sur notre insécurité en relation. Comment on fait quand on a cette sensation-là, quand on se sent très ou tout simplement un peu insécure en relation, comment on fait pour travailler là-dessus ? Et je crois que tu as pour ça un plan en trois grandes étapes, c'est ça ? 00:01:39 Oui, avec trois étapes et puis surtout pour comprendre ce qui se passe en fait. On va essayer de décortiquer tout ça et puis je vais poser une certaine série de questions où vous proposez un peu des exercices. On peut mieux cerner ce qui se passe. Ok, chouette. Juste avant qu'on se lance, moi j'aimerais comprendre pourquoi c'est ce thème-là que tu as voulu évoquer aujourd'hui. Est-ce que c'est quelque chose que tu retrouves très régulièrement dans tes accompagnements ? Oui, l'insécurité émotionnelle, ce que l'on ressent, c'est un signe de dérégulation de son système nerveux et donc c'est là où ça vaut la peine d'aller creuser, de se dire ok, pourquoi je ressens cette insécurité ? D'où est-ce que ça vient ? Je me suis dit que ça pouvait servir au plus. 00:02:26 Un grand nombre de personnes, qu'elles soient en relation ou que ça soit aussi dans le processus de rencontre. Et bien allons-y alors. Première étape, dis-nous tout Sandy. Alors c'est de repérer vraiment le moment où ça arrive. Quand vous vous sentez en insécurité, première chose, c'est de repérer le moment. Est-ce que c'est quand quelqu'un me dit quelque chose ? Qu'est-ce que la personne me dit ? Qu'est-ce que je me dis dans ma tête ? Quelles sont les pensées qui sont en train de venir ? Est-ce que c'est peut-être des fois une non-action ? Qu'est-ce que la personne ne fait pas ou ne dit pas ? Et vraiment, notez ce mécanisme le plus précisément possible et puis notez votre réaction à vous. Est-ce que j'arrive à dire quelque chose ou pas ? 00:03:12 Et qu'est-ce que je ressens à l'intérieur de mon corps ? Et c'est là où ça va déjà vous donner une indication des mécanismes qui vont déclencher ça. Vous pouvez aussi être attentif à certains déclencheurs. Est-ce que c'est lorsque la personne hausse la voix ? Est-ce que c'est la personne lorsqu'elle est dans un moment de silence qui vous génère de l'insécurité ? Donc, donnez-vous vraiment le droit d'aller identifier les déclencheurs le plus précisément possible. En fait, ce que je comprends, c'est qu'il faut vraiment tenir un journal de ces moments-là, en fait. Garder une trace écrite, visuelle, concrète, quoi. Ce n'est pas juste « Ah tiens, je suis en train de ressentir ça », non. Non, vraiment, faire un journal. Et ça va vous en apprendre énormément, en fait, sur votre manière de fonctionner dans le lien. 00:04:03 Et vous pouvez le faire dans votre relation amoureuse, avec votre date, mais aussi famille, amis, travail. Il n'y a pas de limite, mais ça va vous aider à vous comprendre, en fait, qu'est-ce qui déclenche cette insécurité. Une fois que vous l'avez repéré, repérez au niveau de votre corps les sensations. Qu'est-ce que je ressens quand j'ai de l'insécurité ? Est-ce que j'ai une douleur, une boule dans le ventre ? Est-ce que j'ai la sensation que le sol y part sous mes pieds ? Est-ce que je ressens une accélération de mon rythme cardiaque, de ma respiration ? Est-ce que c'est une espèce de douleur localisée à un endroit ? Est-ce que ça bouge ? Est-ce que c'est chaud ? Est-ce que c'est froid ? Prenez conscience des sensations. 00:04:48 Rien que le fait de faire ça, ça apporte de la sécurité à votre système nerveux parce qu'il se rend compte que c'est un système nerveux. C'est plus une perception à l'intérieur que forcément une guerre ou un ours qui nous fonce dessus à l'extérieur. Donc, se focaliser là-dessus. Alors, pour simplifier pour l'épisode, je dirais qu'il y a deux gros types de réactions. Il y a ce fameux état sympathique où on peut sentir une forme d'accélération à l'intérieur de soi. En fait, le cœur s'emballe, la respiration s'emballe, on peut avoir un peu les joues qui rougissent. On sent un peu plus de chaleur, donc une espèce d'emballement. Ou bien l'état dorsal qui est l'état où on se sent plutôt bloqué, on se sent impuissant. C'est souvent aussi cette sensation d'être déconnecté. 00:05:43 On voudrait faire quelque chose, mais on n'y arrive pas. On ressent moins les choses. Donc, on peut être anesthésié aussi. C'est souvent une sensation qui arrive. Et puis, vraiment des pensées dans la tête, type désespoir. Il n'y a pas de solution, c'est la fin et on rentre vite dans cette spirale de pensées pas très sympas. Première invitation, est-ce que je suis plutôt dans cette accélération ou plutôt dans cet effondrement ou figement où je me sens totalement bloqué ? Est-ce qu'on peut être les deux en même temps ? Oui. Alors, on passe, avant d'aller dans l'état dorsal, tu passes souvent par une phase d'activation de ton état sympathique. Et en fait, c'est quand ton corps, il a le sentiment qu'il n'y arrive plus, qu'il s'effondre. Et c'est super important. 00:06:33 Et merci d'avoir posé la question parce que justement, en fait, quand tu es dans l'état sympathique pour accueillir ton insécurité, tu vas essayer d'aider, de soutenir ton système nerveux pour revenir à ton état de sécurité. Tu peux aller presque directement, ça prend plus ou moins de temps, alors que quand tu es dans l'état dorsal, en fait, quand tu commences à te réguler, tu peux avoir justement, tu retournes par cet état de sympathique avant de retourner à ton état de sécurité. Ça, c'est la hiérarchie polyvagale, l'échelle polyvagale. Tu ne peux pas passer directement à ton état de sécurité. Et donc, c'est justement important de savoir ça. Déjà, pour ne pas paniquer, tu peux te dire, oh là là, mais ce que je fais, c'est en fait dans le bon sens. Et aussi. 00:07:24 Comprendre qu'il y a ces deux phases, en fait, qui se passent. Donc, vraiment, cette étape de prise de conscience. Quel est mon mécanisme ? Et dans mon corps, je suis plutôt dans le sympathique, je suis plutôt dans le dorsal. Et en fonction de ce que vous avez identifié, d'abord, passez par le corps. Apportez de la sécurité à votre système. Donc, si vous êtes dans cet état sympathique, agitation, anxiété, ou j'ai envie de faire la cocotte minute et d'exploser. Accueillez cet état. Par exemple, un outil qui est vraiment tout simple que vous pouvez faire, c'est aller pousser un mur. Les bras tendus, vous appuyez avec les jambes pour vraiment faire comme si vous voulez le pousser ce mur. En fait, le but, c'est de libérer cette agitation à l'intérieur, de la faire sortir à l'extérieur. 00:08:18 Donc, c'est ce qui est le plus important, c'est d'avoir ce sentiment de fatigue physique. Vraiment de pousser jusqu'à ce qu'on ressente une forme de fatigue physique pour que cette activation du sympathique puisse se libérer. Et pour vérifier ça, à nouveau, ce n'est pas je fais mon exercice et je me dis, ouais, c'est bon, c'est fait, ça doit être passé. Revenir dans le corps et puis de se dire, OK, est-ce que là, comment elle est ma respiration ? Est-ce qu'elle est un peu plus calme ? Est-ce que ça va au niveau de mes fréquences cardiaques ? Est-ce que c'est un petit peu mieux ? Et de continuer. Jusqu'à ce qu'on ait ce sentiment de revenir à son état de sécurité, où la respiration, elle est plus fluide, il y a un espèce de ralentissement dans le corps, d'apaisement. 00:09:08 On sent aussi des fois, c'est un peu un relâchement au niveau des mâchoires, puis on est un peu plus dans l'ouverture comme ça, un petit peu dans la chaleur, peut-être plus au niveau du haut de la poitrine. Ça, c'est pour l'état sympathique. Pour l'autre état, ça se fait souvent en deux. Il y a une technique que j'aime beaucoup qui est issue du Brain Gym qui s'appelle la méthode ECAP. Donc, c'est quatre mouvements qu'on peut faire. Le premier, ça aide à se reconnecter à son corps. C'est quelque chose de tout bête. C'est boire un verre d'eau en conscience. En prenant l'eau dans la bouche, en fait, on prend conscience de notre corps, de nos sensations et ensuite, on avale l'eau. Pour moi, en fait, c'est un petit peu lentement. 00:09:54 L'environnement me fait du bien parce que l'eau, c'est plutôt bénéfique. Et après, on va essayer de reconnecter à nouveau avec son corps et avec son cerveau rationnel en massant les points du cerveau. Donc, c'est des points qui se trouvent au niveau de vos clavicules. Donc, massez ces points-là jusqu'à ce que l'on ressent à nouveau son corps, en fait. Et donc, la troisième étape de cette méthode. C'est de se mettre en mouvement en faisant les mouvements croisés, donc coudes, g

    15分
  2. La coach qui nous guide vers l’amour - Sandy Kaufmann, love coach

    12月10日

    La coach qui nous guide vers l’amour - Sandy Kaufmann, love coach

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Ah l’amour… Un mot universel, mais qui cache des défis profondément personnels. Et si nos histoires d’amour, qu’elles soient passionnées ou compliquées, étaient aussi celles de notre histoire personnelle ? Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Sandy Kaufman, love coach. Sandy a traversé des épreuves personnelles, depuis ses jeunes années marquées par des troubles alimentaires jusqu’à la répétition d’un schéma amoureux peu épanouissant. Ce voyage intérieur l’a finalement guidée vers une transformation incroyable, autant personnelle que professionnelle. Bienvenue dans un épisode puissant, intime et inspirant. Avec Sandy, nous allons parler de ce que notre passé imprime dans nos relations, de l’importance d’écouter notre corps pour dénouer les blocages, et du rôle essentiel de notre système nerveux dans nos relations. Quelques notes à propos de Sandy : - Son site web : https://sandykaufmann.ch/- Son compte Instagram : @sandykaufmann_lovecoach- Son conseil lecture : “Le corps n'oublie rien” de Bessel van der Kolk- Son rituel bien-être : aller courir dans la nature ou faire du yoga RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC SANDY KAUFMANN, LOVE COACH 00:02:10 Eh bien, bonjour Sandy, bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline, bonjour à tout le monde. Sandy, j'ai l'impression qu'on se connaît un peu, puisqu'on se suit sur Instagram depuis le début de La Petite Voix, ou quasi. Et puis, c'est ce que je te disais dans Off. L'autre jour, je suis tombée sur une de tes vidéos, et je me suis dit : 'Bien sûr, j'ai envie de parler d'amour', et bien sûr, du coup, que je vais interviewer Sandy. Parce que voilà, ce dont on parle avec toi, quand on te consulte, on parle d'amour, mais pas l'amour universel qu'on évoque dans La Petite Voix ; mais là, on parle vraiment de l'amour amoureux, puisque tu es Love Coach, coach et thérapeute psychocorporelle, c'est bien ça ? Oui, c'est exactement ça. 00:02:50 On parle de toutes les peurs finalement, qui nous séparent de l'amour. Parce que je pense que l'amour est là pour tout le monde, à portée de tout le monde, quel que soit l'âge, quelle que soit la situation où on est. Et voilà, c'est ce que j'aime essayer de, cette petite graine d'espoir, l'insérer dans toutes les personnes que j'ai l'honneur d'accompagner. Ah, j'adore, parce que tu sais, moi aussi j'adore mettre beaucoup d'optimisme à la Petite Voix. Je suis obligée de te poser la question, comment on va parler d'amour ? J'espère que ce n'est pas trop intime, mais j'ai envie de te demander : quel est le dernier échange que tu as eu avec ton mari ? Si c'était ce matin, si c'était hier ? 00:03:28 C'était ce matin, et puis il m'a dit, bonne journée ma chérie, puis essayez de vous imaginer avec un petit accent au Roger Federer. Est-ce que vous vous parlez français entre vous ? On parle, je dirais un peu l'espéranto, c'est-à-dire que quand on s'est connus, je ne parlais pas assez bien l'allemand, et lui ne parlait pas assez bien le français, on a commencé avec l'anglais, et puis maintenant, en fait, on met le mot qui nous est le plus facile à sortir, donc ça peut être en une phrase, on a les trois langues. La particularité, je dirais, des couples expats, c'est que tu pars, et je trouve que c'est une grande force, c'est que tu pars du principe que l'autre ne te comprend pas forcément, et donc t'accordes vraiment une importance à est-ce que ce que j'ai dit, il l'a bien compris en fait ? 00:04:16 Finalement, c'est un gros travail, cette communication dans le couple. Bon, on va en reparler, mais j'aimerais qu'on commence par évoquer ton parcours. Est-ce que tu me disais en off, quand on a préparé l'entretien ensemble, c'est que finalement, c'est ton corps, toi, qui t'a amené à là où tu es aujourd'hui, et malheureusement, tu n'as pas toujours eu un rapport doux avec ce corps ? Non, en fait, mon corps, dès toute petite, il m'a beaucoup crié, beaucoup fait des appels à l'aide. Ça a commencé assez tôt, en fait. J'avais énormément d'allergies, ce qui causait, en fait, énormément d'asthme. On va dire que pendant deux ou trois mois chaque année, je me réveillais toutes les nuits avec des crises d'asthme à ne pas pouvoir dormir, donc c'était assez fort. 00:05:03 Le cri le plus fort, ça a été quand j'ai commencé avec mes crises de boulimie. Si tu veux, mes parents se sont séparés quand j'avais trois ans et demi ; conflictuellement, une grosse dispute. Ils sont venus aux mains. J'ai une image qui m'a énormément, énormément marquée. J'ai très, très, très peu de souvenirs de mon enfance, mais ça, c'est normal. C'est un moyen de protection du système nerveux. Et une des rares images que je me souviens, c'est une crise de boulimie chez ma grand-mère, vraiment en étant petite, en fait. On va dire que ça s'est empiré vers l'âge de 11 ans, où là, en fait, si tu veux, à l'extérieur, j'étais vraiment la petite fille modèle qui réussit bien à l'école. Oui, alors OK, elle est un peu timide, mais elle ne dérange pas. 00:05:50 Elle est facile, etc. Et tous les soirs, c'était ma crise de boulimie. Je faisais en sorte de manger des choses qui ne se remarquaient pas trop. Après, j'allais bien sûr rejeter tout ça dans les toilettes. Et ça augmentait, ça augmentait. Ça a augmenté à un point où, à 19 ans, quand j'ai commencé mes études, j'étais en colocation, tu vois, dans une maison d'étudiantes avec 4-5 personnes. Et en fait, je pensais que le fait de prendre mon envol, prendre ma liberté, ça allait régler tous mes problèmes. Et en fait, cette dose d'inconnus en plus, cette dose de non-contrôle en plus, ça les a plutôt exacerbés. Je me souviens de cette soirée où j'ai vidé, et au sens littéral du terme, le placard de nourriture. Alors, cette partie-là, c'est l'hyperphagie. 00:06:45 La boulimie, c'est après, tu te fais vomir quand tu as trop mangé. Mais si tu veux, quand tu fais d'abord l'hyperphagie, tu perds toute notion de tes limites. Ça aussi, c'est vraiment un symptôme de dérégulation de ton système nerveux. Tu n'as plus la satiété. Si tu veux, ça ne communique plus du tout avec ton cerveau. Donc, tu peux manger beaucoup plus que ce que tu peux physiquement. Tu t'en rends compte, bien sûr, après coup. Donc, tu as les douleurs. Tu as vraiment des conséquences physiques. Et là, en fait, quand j'ai vidé ça, et franchement, j'ai mangé des choses que je n'aimais pas manger, c'était vraiment un moment difficile. Et je me suis mise à pleurer parce que déjà, la honte du lendemain, avec tous les colocataires qui se rendent compte de ça, j'avais encore jamais vécu ça. 00:07:32 Et puis, je me suis dit, Sandy, il faut que tu fasses les choses, en fait. Il n'y a personne à part toi qui va te sauver. Il n'y a personne à part toi. Il n'y a personne à part toi qui va te sauver. Il n'y a personne à part toi qui peut remédier à ça. Et tu vois bien que ça ne s'améliore pas, en fait. Qu'il faut faire quelque chose. Parce que là, ça a duré une très longue période. Tu dis, ça a recommencé vraiment autour d'une petite dizaine d'années, enfin 11 ans. Tu nous parles d'une scène à 19 ans. Donc là, il y a une énorme plage de vie. Tu vivais avec ta maman, avec ton papa à l'époque ? Donc, mes parents ont divorcé. Je vivais avec ma mère. 00:08:04 Je pense qu'elle se doutait que j'avais un rapport à la nourriture, mais je ne pense pas qu'elle a compris que j'avais des crises. Ça veut dire qu'il y a beaucoup de stratégies à mettre en place pour se cacher. C'est ce que j'entends dans ce que tu dis, parce qu'en fait, on a honte quand on fait ça. Moi, j'avais le masque de la petite fille parfaite. Et c'était mon moyen de gérer, si tu veux, toutes mes peurs, toutes mes insécurités, toute la partie vulnérable ou faible de moi. En fait, je me suis rendue compte après coup que, si tu veux, je ne voulais pas apporter de problèmes ou de charges supplémentaires à ma mère. Et puis, pour mon père, c'était plus « j'ai envie de lui plaire, j'ai envie de lui montrer que je suis capable de ». 00:08:51 Et en fait, ces deux mécanismes, ces deux masques-là, ont fait qu'à l'extérieur, c'était « tout va bien », et puis à l'intérieur, c'était les montagnes russes. Mon corps, ça se voyait. J'avais beaucoup de tensions, j'avais beaucoup de rigidité dans le corps. Je m'étais fait la peau dure, si tu veux. Pour moi, en fait, c'était tellement clair que c'était dans le corps, c'était tellement clair que c'était par ici, en fait, que mes insécurités se réveillaient. Je suis allée naturellement vers des approches plutôt par le corps. Donc, ce qui m'a sauvée de la boulimie, j'ai fait une thérapie cognitive comportementale. C'est très basé sur la conscience de tes sensations, c'est-à-dire que le gros travail qui est en trois mois, moi, j'ai réussi à arrêter les crises et je me suis dit : « Mais punaise, Sandy, mais t'as été bête, quoi. 00:09:48 Pourquoi tu ne l'as pas fait avant ? » Moi, ça a été le moment où je me suis dit : « Ben, c'est fini, quoi. Je ne vais pas reperdre cette année de ma vie, quoi. Je vais vraiment m'occuper de moi et faire en sorte que ce que je vis à l'intérieur, en fait, j'en prends soin. » » Cette thérapie, ça m'a vraiment dit « ok, c'est changeable, en fait. » Tu as atterri le fond, mais maintenant, tu peux. Tu peux remonter, en fait. J'ai toujours eu ce côté volonté, mais là, je v

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  3. Pervers narcissique : se libérer de l'emprise avec Caroline Obled, psychologogue et coach

    12月3日

    Pervers narcissique : se libérer de l'emprise avec Caroline Obled, psychologogue et coach

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Allez on retrouve aujourd’hui Caroline Obled, psychologue et coach, pour un thème dont on entend malheureusement souvent parler : les pervers narcissiques. Alors comment les identifier ? comment se comporter face à ces personnalités manipulatrices ? on en parle avec Caroline. - le site internet de Caroline : www.alchimie-associes.com RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CAROLINE OBLED 00:01:08 Alors, on se retrouve pour cet épisode BIS qui est finalement dans la lignée complète de notre échange de la semaine dernière. Pour ceux qui n'ont pas entendu, vous avez dans votre parcours rencontré plusieurs fois des manipulateurs, des pervers narcissiques. Et donc, la logique, c'est qu'on évoque ce thème-là aujourd'hui dans cet épisode où on va donner des conseils hyper concrets. Avant d'en venir justement à ces conseils concrets, est-ce qu'on peut juste replacer un petit peu le contexte ? C'est-à-dire, ce que c'est un pervers narcissique ? On en entend beaucoup parler, mais là, qu'est-ce que c'est ? Alors, il faut faire la différence déjà entre la manipulation et la perversion narcissique. C'est-à-dire que la perversion narcissique, c'est un haut degré de manipulation. C'est-à-dire, quand vous vous référez, on peut aller regarder les 30 critères du manipulateur sur Internet. 00:01:48 Vous allez avoir, ça va être quelqu'un qui va prêcher le faux pour savoir le vrai. Ça va être quelqu'un qui va culpabiliser au nom de soi-disant valeurs. Un des principes, c'est qu'on passe beaucoup par de la valorisation au départ, mais très vite de la dévalorisation. Valorisation, notamment verbale. Ça va être quelqu'un qui va produire, moi, ce que je dis souvent aux personnes que j'accompagne, c'est qu'ils me disent, oui, mais comment je peux en repérer un facilement, etc. Déjà, au-delà de j'ai le feeling ou je n'ai pas le feeling avec quelqu'un, la personne, elle rentre dans la pièce, vous n'êtes pas à l'aise. Déjà, il y a un sentiment, ça produit un sentiment de malaise, de je ne suis pas bien. 00:02:21 Alors, bien sûr, ce n'est pas une histoire uniquement de, ah tiens, lui, je le sens bien ou je ne le sens pas bien. Ce n'est pas que ça. Il va faire croire beaucoup aux autres que les autres doivent être parfaits, doivent être irréprochables. Des gens qui sont très exigeants envers eux-mêmes. Envers eux-mêmes aussi ? Oui, oui. Alors, pas les peines, les victimes, on va y venir après. Ah, ok, d'accord. Il va faire croire à ces personnes-là qu'elles doivent être irréprochables, qu'elles doivent être parfaites, qu'elles doivent être toujours au top. Donc, une grande pression. Une grosse pression. Une grosse pression, mais qui peut être prise comme, ah ben, il me fait confiance ou elle me fait confiance. C'est dans le domaine prochain. Crois en moi. Il y a une très grande incongruence. 00:02:56 Moi, j'aime bien cette notion d'incongruence. La définition, c'est vraiment être en congruence, c'est être en adéquation entre ce que je pense, ce que je dis, ce que je montre de moi, cette authenticité. On est chez quelqu'un qui ne va pas incarner, qui va nous sortir des grands principes, des grands préceptes. Tu devrais être comme si, tu devrais faire comme ça, mais qui ne les incarnera jamais. En fait, ce que j'entends, moi, ce que ça m'évoque, c'est une grande insécurité. C'est quelqu'un qui nous met en grande insécurité, j'ai l'impression. C'est une grande insécurité. Parce qu'on ne sait jamais comment ça va se passer, ce qui va arriver. On peut avoir la dévalorisation totale à un moment donné, avec le petit cadeau qui va bien après, après, pour calmer le jeu. 00:03:31 On souffle le chaud et le froid. Exactement. Le pervers narcissique souffle le chaud et le froid. C'est une très bonne définition. Il va y avoir toujours cette notion d'abus et de dévalorisation. Et on est d'accord, parce que moi, j'associe beaucoup, parce qu'on en entend beaucoup parler, le fameux PN, les pervers narcissiques. On l'entend beaucoup dans la relation amoureuse, mais en fait, ça marche partout. Et vous l'avez dans la relation familiale, filiale, professionnelle, partout. Et vous les rencontrez même souvent dans des hauts postes en entreprise. Et vous les en avez beaucoup. Beaucoup dans la politique. Il y a souvent un charisme. Il y a souvent des compétences. Il y a souvent quand même un haut niveau intellectuel. On parle du PN, là. Je vous invite à regarder les 30 critères. 00:04:08 Et j'invite les auditeurs à regarder les 30 critères. On les trouve très facilement. Et ils sont aidants. Pour décoder très facilement. OK. Et ce que vous me disiez en préparant notre entretien, c'est finalement ce qui est intéressant, même si là, on a redressé rapidement le portrait, mais c'est de se positionner du point de vue de la victime, puisqu'on se le dit en off, un pervers narcissique n'écoute pas la petite voix et ne se remet pas en question. Donc, ce n'est pas à eux qu'on s'adresse, là, mais plutôt à ces potentielles victimes qui sont justement des personnes sensibles à l'écoute, dans une forme de cheminement vers elles-mêmes et donc parfois de vulnérabilité. Tout à fait. Là, on commence à dresser un début. Juste un début. Il y a d'autres critères, mais un début de portrait. 00:04:45 Un début de portrait. De victime du pervers narcissique. Oui. Ce qui est intéressant, moi, je me suis plus intéressée aux victimes, comme on disait en off tout à l'heure. Pour moi, c'est le défi de l'estime de soi. Ce que j'ai compris, c'était ça. C'est-à-dire, j'ai une valeur que je ne parviens pas à avoir. Donc, la première étape, pardon, c'est celle-ci. Comprendre qu'on a affaire à un pervers narcissique. Décoder. Qu'est-ce que ça vient de dire de moi ? Moi, je dis toujours que toutes les choses viennent nous dire un truc sur nous. Ouais, peut-être que j'ai confiance, mais je n'ai pas d'estime. Et souvent, les gens me disent « Comment on peut avoir de la confiance et pas de l'estime ? » Ah, mais on peut. 00:05:13 Avec l'expérience, on peut acquérir de la confiance. J'ai réussi, si je sais que ça, je suis capable. Mais l'estime, c'est l'acceptation de nous-mêmes. C'est totalement autre chose. C'est « Est-ce que je m'accepte avec mes qualités et mes défauts ? Et est-ce que j'ai encore besoin d'être validée par les autres ? » Donc, je dis toujours aux personnes, tant que vous avez besoin de reconnaissance et d'être validée par les autres, c'est que l'estime, ce n'est pas bon. Validez-vous vous-même. Plus facile à dire qu'à faire, mais c'est un cheminement qu'on fait. Ensuite, très concrètement, référons-nous au triangle de Karpman, c'est-à-dire victime-bourreau-sauveur. C'est-à-dire que quoi fait que j'accepte que quelqu'un prenne l'ascendant sur moi ? 00:05:43 Donc, si je continue malgré le décodage, quel est mon bénéfice secondaire à être dans l'abus ? À subir cet abus ? Alors que j'ai décodé et que j'ai conscience. Donc, faire ce travail d'identifier ça, ensuite identifier qu'il y a quelque chose que j'ai à travailler, et donc travailler sur l'estime de soi. Et ça, ça se fait très bien. J'ai l'impression qu'il y a une forme de dépendance affective qui va pouvoir se faire, parce que comme on manque de confiance en soi, qu'on ne se trouve pas de valeur, et que tout d'un coup, dans les yeux de quelqu'un même mal intentionné, il nous renvoie cette valeur-là, on dépend de ça. On dépend de ça. Au-delà de dépendre de l'autre, on dépend de sa validation. C'est ça. C'est parce qu'il se met dans cette position de valideur. 00:06:21 Je te valide, mais pour mieux pouvoir te détruire derrière ou te déposséder. Parce que dans perversion narcissique, il y a narcissique. C'est-à-dire que le pervers narcissique, c'est comme s'il voulait vous voler votre propre valeur, parce qu'au fond de lui, il sait que c'est compliqué, que c'est pathologique. Donc, il y a d'abord cette partie d'identifier, d'accepter qu'on est dans ce type de relation. Mais finalement, j'entends que ce n'est pas aussi simple, une fois qu'on l'a compris, de s'en débarrasser. Parce qu'il faut après faire tout ce chemin vers soi et la confiance retrouvée pour ensuite se dire « Ok, je n'ai plus besoin de cette validation-là. » Exactement. Et s'accorder de la valeur. S'accorder de la valeur. Et on a une fleur de Bac magnifique pour ça, c'est l'Arche. L'Arche, elle va travailler à plusieurs niveaux. 00:07:03 Et l'Arche va aider, accompagnée d'un travail sur soi, à travailler sur cette estime. Ok. Et donc là, c'est ça, ça, les étapes, c'est le décodage et la réhabilitation de la valeur, en fait. Oui. Aller travailler aussi sur le transgénérationnel. Pourquoi ? Parce qu'on a souvent un pervers narcissique dans l'arbre. Ou féminin, je dis aussi. Oui, oui. J'ai l'air de parler en russe. Est-ce que d'ailleurs, il y a une caractéristique plus masculine que féminine ? Dans mes observations, en tout cas, c'est un langage que moi ; il y a plus d'hommes pervers narcissiques, mais les femmes sont plus dangereuses. Il y en a quantitativement, à ma connaissance, moins. Mais elles sont d'une forte perversion narcissique. Donc, exactement. D'un coup, quoi. C'est un peu kiff-kiff, ouais. 00:07:42 Donc, aller décoder, aller trouver l'aïeul, lui restituer, lui restituer ce qui lui appartient. Parce que cette histoire de transgénérationnel, c'est je passe la patate chaude, je n'ai pas réglé mes problèmes, donc je te

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  4. La psychologue qui nous coache avec magie - Caroline Obled

    11月26日

    La psychologue qui nous coache avec magie - Caroline Obled

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Aujourd’hui, j’accueille Caroline Obbled. Caroline, c’est une femme au parcours singulier, façonné par une enfance tumultueuse et un besoin viscéral de comprendre. Diplômée en psychologie dès 24 ans, elle a choisi très jeune d’investir le terrain du travail et des entreprises, avant de se réinventer pour explorer d’autres dimensions de l’accompagnement humain. Bienvenue dans un épisode puissant, profond et résilient Avec Caroline, nous allons parler de cette petite fille qui trouvait du calme chez les autres, de rencontres - trop fréquentes - avec des manipulateurs, et de ce don particulier qu’elle a découvert en nageant avec des requins Quelques notes à propos de Caroline : - son site internet : www.alchimie-associes.com- Ses conseils lecture : Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle et Conversation avec Dieu » de Neil Donald Walsh- Son conseil bien-être : visualiser une bulle de protection autour d’elle chaque matin RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CAROLINE OBLED 00:01:46 Bonjour Caroline, merci de me recevoir dans votre cabinet près de Lyon pour cet entretien. Bonjour Hervéline, merci à vous de venir à moi. Alors, comment vous présenter pour commencer ? On va faire un peu classique. Je vais dire que vous êtes psychologue et coach professionnel. Je trouve que c'est un bon début, on est d'accord ? Oui, c'est un bon début. Mais en vrai, et ça, nos auditeurs vont très vite s'en rendre compte, vous êtes un petit peu plus que ça, mais allez, on n'en dit pas trop pour le moment, c'est un peu teasing. Ok. Quand même, on peut juste dire à ceux qui nous écoutent et qui connaissent un peu La Petite Voix qu'on s'est rencontrés par le biais de Valérie Durdilly. 00:02:22 Valérie, elle est médium, elle communique avec les morts et on avait fait un épisode incroyable avec elle au début de La Petite Voix. Donc, je me dis que déjà, quand on a dit ça, peut-être que ça va donner quelques indices. Ça va donner quelques indications et je pense qu'en parlant, vous allez vite vous rendre compte, mais je pense que vous le savez déjà, mais pour les auditeurs, qu'il y a vraiment des matchings forts entre nous. Alors, on se lance. Allez, on se lance. On se lance et puis on commence avec votre parcours, Caroline. Oui. Vous avez, je trouve, une particularité dans votre parcours que je ne retrouve pas souvent chez mes invités. C'est que votre formation initiale, c'est déjà la psychologie. En quoi a consisté cette formation que vous avez suivie à la fin des années 90 ? 00:03:00 C'est ma formation initiale. Donc, je suis partie directement dans le système suisse sur mon secondaire et puis j'ai choisi de partir de chez moi, d'aller à l'internat et donc j'ai commencé mes études de psychologie juste après mon bac. Voilà, donc j'ai fait mes cinq années de psychologie et donc, à l'issue, j'ai eu mon titre. J'avais, oui, 24 ans. Évidemment, choisir une telle formation quand on a quoi, 19 ans, ce n'est pas anodin. Donc, je suis obligée d'aller gratter déjà un peu dans votre enfance, dans votre parcours de toute jeune femme, pour comprendre ce qui vous a dirigé vers ça. Oui, pas mal d'épreuves au niveau de l'enfance, pas mal de défis à dépasser. Donc, il y avait une maman qui a quand même des troubles, psychologiques notamment, au niveau de la bipolarité. 00:03:47 Un papa qui n'avait pas forcément de troubles en tant que tel, mais qui était beaucoup dans la manipulation et beaucoup dans la dissimulation, les mensonges, etc. Donc, voilà, j'ai eu une enfance que je qualifie assez de, à la fois d'austère, mais aussi d'assez troublée. Voilà, donc beaucoup de comportements, on va dire, où moi, j'ai dû aller trouver la norme, une forme de normalité ailleurs, chez mes amis ou quand j'allais dans d'autres foyers. Moi, je me souviens, la première fois que j'ai dormi, chez une femme, j'ai trouvé que j'allais dans d'autres foyers, je me suis dit, qu'est-ce que c'est normal, calme, tranquille ici ? C'est-à-dire que voilà, il y avait cette notion-là. Il y avait une forme de laxisme, on peut le dire comme ça, mais en même temps, quand je rentrais à la maison, ça pouvait être très violent, très dur, très agressif, très dévalorisant. 00:04:29 Mon père a été violent, ma mère a été violente verbalement, plutôt verbalement et dévalorisante. Je pense beaucoup en lien, sans trouver d'excuses, mais beaucoup en lien avec sa maladie, qui n'était pas d'ailleurs détectée. Ma planche de salut, ça a été l'amitié pendant très longtemps. Donc, j'ai compris. J'ai compris très vite qu'il fallait que je parte, que j'investisse l'extérieur. J'entends à la fois la solitude de cette petite fille-là et quelque chose de l'ordre de : il n'y avait pas de place pour vous, en fait, parce que vos parents, pour des raisons différentes, n'avaient pas l'espace psychologique pour vous accueillir. Oui, oui, tout à fait. Chez moi, dans ma famille, l'enfance n'est pas valorisée. Donc, moi, j'ai pris des responsabilités aussi très, très tôt, parce que ma mère n'était pas en mesure, en fait, de les prendre, ces responsabilités. 00:05:12 Ils étaient beaucoup centrés sur eux, beaucoup centrés sur leurs propres problèmes, sans forcément les régler, d'ailleurs. Vous avez eu ce rôle de mère pour votre propre mère ? Bien sûr. En psychologie, on appelle ça la parentalisation et c'est exactement ça. Je suis devenue la maman de ma maman et je suis devenue un peu la maman de ma sœur, qui a 32 ans de moins que moi et qui était petite au moment où mes parents se sont séparés, puisqu'elle avait 6 ans et moi, j'avais 10 ans. On vivait à Paris. Ma mère a souhaité se séparer de mon père. Elle est partie en Suisse où elle a rencontré un autre homme qui était tout autant, dysfonctionnel, on va dire comme ça. 00:05:46 Mon père était à Lyon, s'est installé à Lyon pour le travail et une fois tous les 15 jours, ma sœur et moi prenions le train pour aller voir mon papa et nous revenions le dimanche soir. Mais le quotidien, c'était auprès de cette maman-là. Qu'est-ce qui se passait dans la tête de cette petite fille-là ? Vous l'avez très bien définie, une grande solitude. On ne voyait jamais les choses arriver. Moi, ce que je disais, c'était que c'était imprévisible. J'en ai développé quelque chose de très contrôlant et après, j'ai dû faire un travail adulte sur décontrôler. Mais il a fallu, d'abord, que je contrôle en disant qu'il peut arriver le pire à chaque fois. Tu rentres, tu ne sais pas comment va être ta maman, tu ne sais pas dans quel état elle va être, tu ne sais pas ce qu'elle va dire, tu ne sais pas ce qui va se passer, les choses peuvent voler. 00:06:24 Donc, j'ai été très seule. Je me souviens même m'être retrouvée plusieurs fois alors que j'étais très peu dans l'aspect religion. Je viens d'une famille catholique, mais j'ai très vite rejeté tout ça. Je me retrouvais à genoux dans ma chambre, les bras vers le ciel, à demander de l'aide. Ça, oui, j'ai des images comme ça qui sont encore assez présentes. Et un papa qui a refait sa vie assez peu de temps après et qui est avec une femme qui était une manipulatrice. Donc, du coup, qui a fait beaucoup pour que ma sœur et moi soyons très en dehors de sa vie. Elle vous éloignait au maximum. Là encore, quelqu'un qui vous empêchait de prendre votre place. Exactement. Qui nous refusait notre place. Et donc, le salut se trouvait à l'extérieur. 00:07:03 Vous évoquez le fait qu'à l'adolescence, vous êtes partie en internat. Exactement. Il y a eu une renaissance, une reconstruction qui a pu vraiment commencer. Oui, parce que je fais ce choix. J'ai 17 ans. J'ai fait ce choix qui me permettait de rentrer dans un cadre de normalité avec des horaires, avec des gens où je n'y avais pas eu cette imprévisibilité, pardon pour le mot un peu long, mais des comportements. Donc, pour moi, ça a été une vraie renaissance. En fait, c'est un cadre hyper rassurant tout d'un coup. Hyper rassurant. On va manger à telle heure, on dort à telle heure. On n'a pas ce côté imprévisible. Il y a ce cadre-là. Et puis, je rencontre des gens extraordinaires. Je rencontre mes premiers piliers. J'ai envie de dire que j'ai gardé, d'ailleurs, que j'ai toujours aujourd'hui en habitié. 00:07:47 J'ai trouvé beaucoup plus le soutien en dehors de ma famille qu'à l'intérieur. Donc, je me suis créé ma propre famille. Et donc, du coup, évidemment, ce recul que vous allez prendre pendant ces années d'internat, vous prenez en entant conscience avec le recul des dysfonctionnements à la maison. Et c'est donc assez naturellement que vous allez vers ces études-là de psychologie. Bien sûr. J'étais déjà un peu la psychologue de ma maman. Donc, voilà, la nuit, souvent le soir. La nuit, c'était des discussions qui duraient très longtemps, souvent pour beaucoup discréditer mon père. Je pense que ça a été une suite logique pour moi. C'était quelque chose de naturel. Et puis, j'ai quelque chose depuis quand même très jeune, c'est cette recherche de sens. Tout doit avoir un sens. On me renvoyait. 00:08:31 Oh, mais tu te prends trop la tête. Tu cherches trop des réponses. Il y a des fois, il faut arrêter de chercher. Je n'ai jamais arrêté de chercher et je ne l'ai jamais regretté. Est-ce que, du coup, dans cette quête de sens-là, vous avez entamé à ces jeunes un travail sur vous-même ? Très, très tôt. Très, très t

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  5. Se lancer dans la lithothérapie avec Fabienne Laredo, guérisseuse

    11月19日

    Se lancer dans la lithothérapie avec Fabienne Laredo, guérisseuse

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Allez on retrouve aujourd’hui Fabienne Laredo, guérisseuse, qui nous parle de l’un de ses sujets de prédilection : la lithothérapie. Fabienne nous donne des clés pour comprendre l’énergie des pierres, ou plutôt comme elle le dit joliment pour dialoguer la conscience minérale… Pour en savoir plus sur Fabienne : - son site internet : https://fabienne-laredo.fr/- son compte Insta : www.instagram.com/fabienne_laredo/ RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FABIENNE LAREDO 00:01:05 Bonjour Fabienne. Bonjour Evelyne. Et bien, bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. On se retrouve une semaine après cet épisode hyper intéressant. Tu nous as parlé de ton parcours et puis de comment tu vis ton rôle de guérisseuse et de messagère. Et dans cet épisode-là, moi, j' aime bien qu' on donne des conseils concrets. Et toi, tu as vraiment un sujet, ton dada. Ma passion. Ta passion, c' est la lithothérapie. Et en plus, on a une approche qui est assez différente. C' Est différent de ce qu' on entend d' habitude. Donc, on va refaire le B . A . B. A. B. C' est quoi la lithothérapie ? Et puis après, tu nous expliques comment c' est pour toi. Oui, merci. 00:01:40 Je ne suis même pas sûre que j' utiliserais le mot lithothérapie, mais c' est effectivement le mot qui est convenable aujourd' hui, c' est-à-dire la thérapie par les pierres. En fait, moi, je parle de conscience minérale, de dialoguer avec la conscience minérale. Je pense qu' on est complètement débutant, complètement junior dans notre approche avec les pierres. Et puis, on est dans un espèce de brouhaha spirituel. Spirituel, culturel, où on s'y perd. Il y a des tas de bouquins qui sortent sur le sujet. On ne sait plus quelles sont les vertus supposées des pierres. Lorsqu' on va voir un lithothérapeute ou une boutique de pierres, on a tendance à faire confiance à la personne. On dit, par exemple, j' ai tel besoin. Et on va nous dire, c' est telle pierre qu' il te faut. 00:02:19 Ça, c' est très, très présent dans nos sociétés, d' attendre le conseil, d' attendre que' on nous dise c' est quoi qu' il faut prendre. Un peu comme si on prenait un médicament. Oui, c' est ça. Oui, c' est la pierre magique. Oui, la pierre magique. Elle va te guérir, elle va machin, t' as besoin de ça. Trouvez-moi mon prochain mec, hop, donne-moi la pierre d' amour et voilà. Donne-moi confiance en moi, permet-moi de ceci, cela. Et ensuite, on acquiert une pierre. Alors, comme on est grand consommateur, on achète des pierres, des bracelets. Après, on ne sait pas quoi en faire. On ne sait pas comment les entretenir. C' est trop compliqué, blablabla. Bref, donc, il y a besoin de clarifier la relation avec la pierre. 00:02:48 Et pour cela, il y a besoin d' un profond respect. Pour moi, c' est la base. Dans toute thérapie, c' est un profond respect pour le cadeau de la terre. C' est un cadeau de la terre, la pierre. Elle va arriver du jour au lendemain. Pour tenir la pierre dans vos mains, il a fallu qu' elle soit en gestation pendant des millions d' années, nourrie, abreuvée par les courants telluriques, donc nourrie au sein de la terre-mer, qu' elle soit ensuite extraite de manière souterraine dans des carrières, façonnée, taillée, polie, transportée, arrivée dans un magasin. Donc, l' information originale, c' est-à-dire ce que j' appelle la signature vibratoire de la pierre, à l' origine, a été transformée par les diverses manipulations. Donc, elle a perdu déjà sa force, sa vibration. 00:03:31 Donc, la première chose, quand on achète une pierre, déjà, se pose la question, est :ce que j' en ai besoin ? Et ensuite, c' est de faire le Ho' oponopono, de demander pardon à la pierre pour toutes les mémoires. Ça peut paraître bizarre, mais on demande bien pardon à un animal ou à un autre être humain. Donc, remercier la pierre et lui demander pardon. Pardon pour toutes les mémoires d' extraction. Ça revient à faire briller son argenture. C' est je redonne le pouvoir à la pierre, sa vibration originelle. Donc, je reconnais. C' est un cadeau de la terre. Je la remercie pour cela. Je lui demande pardon pour la douleur lorsqu' elle est sortie du ventre de la terre-mère. Je lui demande pardon pour l' extraction, la taille. 00:04:08 Et voilà, pour effacer l' ardoise, en fait, de toutes ses mémoires. Et merci, chère pierre, de rejoindre mon foyer et de m' accompagner. Donc, premier principe, c' est ça. Le nettoyage énergétique. Alors, on peut se dire, oui, moi, j' ai fait l' assaut, je l' ai posé sur une fleur de vie. Non, le dialogue avec la conscience, c' est ce que j' appelle le processus d' accueil. J' accueille la pierre. Je remercie le cadeau de la terre. J' enlève les mémoires et je l' accueille un peu comme un être vivant. Mais en fait, c' est un être vivant. Tu sais, quand tu commences à ouvrir les portes de l' inconscient, tu te rends compte que tout parle, tout est vivant. L' arbre, la pierre, le papillon, l' animal, tout est vivant, tout communique. 00:04:44 On fait partie d' un grand tout. Et la pierre, pour moi, c' est la sagesse de la terre-mère. C' est vraiment une densité qui te ramène à la présence, qui te ramène à la sagesse, qui te ramène aux enseignements des origines. Et ensuite, il y a une multitude de fréquences. Donc, de pierres, on ne connaît pas toutes. On découvre encore des nouvelles pierres. Là, j' ai vu sur un live, il n' y a pas si longtemps, le jaspe unicorne. Je me suis dit, qu' est-ce que On ne va pas inventer ? Donc, on découvre des nouvelles pierres encore. Et donc, on doit un profond respect à la terre, au lieu de vouloir se servir tout le temps comme ça. 00:05:15 Et une fois qu' on a la pierre, qu' on l' a purifiée par ce protocole d' accueil, poser ses intentions. Poser ses intentions, c' est tout d' un coup demander le soutien de la pierre. Et alors, vous allez me dire, comment on fait ? Comment on fait pour poser une intention ? Évidemment, il y a, comme je dis, une signature vibratoire originelle de la pierre. Par exemple, là, pendant que je te parle, je tiens une septaria dans la main. Septaria du Maroc, parce que Il existe des septarias de Madagascar. Alors ça aussi, je ne vais pas rentrer dans cette complexité, mais suivant la provenance, ce n' est pas la même fréquence. Et c' est logique que ce ne sont pas les mêmes courants telluriques. Ce n' est pas la même information qui est donnée. 00:05:49 Donc là, j' ai une septaria du Maroc. Donc, la septaraie du Maroc, elle travaille plus précisément sur nos liens à nos racines, à nos ancêtres, à nos fondations. Donc, évidemment, je ne peux pas poser une intention qui n' a rien à voir avec comment elle est censée m' accompagner. Je peux lui demander, à cette pierre, de m' aider à voir clair dans mes ancêtres, à dénouer les liens familiaux. S' il y a un nœud familial dont j' ai connaissance, de m' aider à dénouer ce problème. Je peux lui demander de m' aider à trouver ma place, parce que la question de la place, c' est pas seulement le plexus solaire, c' est aussi trouver mes racines, trouver mes fondations. Donc, je peux lui dire ça. Je lui dis. 00:06:26 Je t' ai choisi, je te fais intervenir dans ma vie parce que tu me plais. Et j' ai besoin d' être accompagnée sur ce sujet-là, en particulier. Et c' est là aussi, je reprends ton exemple tout à l'heur. Heure, de quand tu arrives dans la boutique et tu demandes la pierre pour avoir confiance en soi. C' est là où on va pouvoir poser l' intention, parce qu' à priori, c' est la pierre qui a la bonne vibration pour le sujet. Mais on va en plus y apporter notre propre intention. Que ce soit dit à haute voix, ou ça peut être, jeimagine, fait uniquement dans notre tête. La connexion à la pierre se fait. Oui, tu fais bien. 00:06:56 Je veux préciser, c' est -à -dire que, alors quand on est dans une boutique, évidemment, on n' a pas envie de passer pour une folle. Oh, dans ce genre de boutique, ça passe. Et de le dire à haute voix. Mais c' est ça la base, effectivement. Alors c'est. Est bien, moi, je trouve, de le formuler à haute voix, au moins quand on est rentré chez soi. Quand on est dans une boutique, il y a effectivement une intervention d' un vendeur. Enfin, s' il fait bien son boulot, il va venir à vous, de quoi vous avez besoin, il va faire un conseil. Ne faites pas confiance aveuglément au conseil. C' est -à -dire, sentez la pierre. Moi, je vois des choses chez les gens. 00:07:23 Je vois la structure énergétique des gens et je vois la pierre qui est appropriée. Mais je leur dis toujours, prends la pièce, la pierre ressent là. Parce que peut-être qu' elle ne va pas te convenir. Peut-être qu' elle va forcer un peu la porte. Et d' ailleurs, récemment, c' est marrant, j ' ai une personne qui m ' a, alors, bon, je réponds quand c ' est des clientes et voilà, je ne peux pas répondre à toutes les demandes non plus. Voilà, notamment sur un message privé sur Instagram ou quoi. Mais une personne, elle achète un Larimar. Elle ne l ' achète pas à moi. Elle me pose la question. Le Larimar est censé travailler sur une fluidité de la communication, sur la gorge. 00:07:55 Mais depuis que je l ' ai, j ' ai super peur. Je suis super en colère. Je ne me sens pas bien. Donc, sa première idée, c ' est est -ce que la pierre est polluée ou est -ce que la pierre est maléfique ? Je lui dis non, la pierre n ' Est-ce pas maléfique, mais c' est intéressant que tu le crois. La pierre est

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  6. La guérisseuse qui nous connecte à notre âme - Fabienne Laredo

    11月12日

    La guérisseuse qui nous connecte à notre âme - Fabienne Laredo

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Aujourd'hui, j'accueille Fabienne, ancienne directrice du développement durable chez Maisons du Monde devenue guérisseuse et médium. Son histoire est celle d'une femme qui a osé tout quitter pour suivre sa véritable voie, guidée par ce qu'elle appelle sa "petite voix intérieure". Une voix qui ne l'a jamais trompée, même si elle lui a fait emprunter des chemins qu'elle n'aurait jamais imaginés. Vous serez sûrement touchés vous aussi par la façon dont la maladie de sa meilleure amie Alexandra a été le déclencheur d'une profonde transformation, comme un dernier cadeau qu'elle lui aurait fait avant de partir. Bienvenue dans un épisode puissant, bouleversant et lumineux. Aujourd'hui, avec Fabienne, nous allons parler de messages mystérieux reçus pendant le confinement, de coming out spirituel en entreprise, et de cette foi qui déplace des montagnes. Pour en savoir plus sur Fabienne : - son site internet : https://fabienne-laredo.fr/- son compte Insta : www.instagram.com/fabienne_laredo/- son conseil lecture : Terre d' émeraude de Daniel Meurois et Anne Givaudan- son rituel bien-être : aller se promener avec ses animaux RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FABIENNE LAREDO 00:02:07 Bonjour Fabienne et merci de me recevoir chez toi. Bonjour Herbine. Merci. Avec plaisir. Alors, on est en pleine nature, en pleine campagne. C'est. Est tout ce que j' aime, donc merci. Ça me fait une sortie au grand air. Je vais commencer par te présenter rapidement. Pour les personnes qui nous écoutent, tu t' appelles Fabienne Laredo. Tu as 45 ans et je viens de le dire, tu es installée dans la campagne et c' est la campagne qui est près du danger. Après, normalement, je suis censée te présenter et présenter ton job de thérapeute. Sauf que je te dis ce qui me vient là. Moi, j' ai envie de dire que tu es chamane, guérisseuse, énergéticienne, sorcière. Qu' est-ce qui est le plus juste ? Comment tu te présentes, toi ? 00:02:47 Comment je me présente ? C' est un vrai sujet de se définir. Moi, j' aime bien le mot messagère. J' aime bien le mot médium aussi et j' aime bien le mot guérisseuse. C' est un mot que j' ai eu beaucoup de mal à assumer au démarrage parce que j' ai l' impression qu' il génère tellement d' attentes. Mais en même temps, lorsque je me connecte à ma petite voix intérieure, à mes guides, c' est ce que j' entends. J' entends tu es guérisseuse. Je fais ce travail de reconnexion à l' âme, de lecture d' âme, pour donner le message que la personne a besoin de mettre en lumière dans sa vie actuellement. Déjà, tu vois, dans ce que tu nous donnes, la grignotée en tout début d' échange, moi, j' Ai envie de te demander, ils sont là avec nous, là, tout de suite, et puis ils sont contents d' être là ? 00:03:32 Il y a pas mal de monde, en règle générale, dans cette maison. Mais bien sûr, oui, c' est une sensation de présence, d' enveloppement. Donc, c' est cet état-là un peu, tu vois. Cet état où on va capter les messages du subtil, ça oblige à une montée de taux vibratoire. Donc, on est présent, mais en même temps, il y a tout un espace qui s' ouvre et qui monte vers le ciel. Voilà, et donc, cette sensation est très présente, là. Bon, alors, écoute, on va être les oreilles toutes grandes ouvertes. Pour le coup, je suis venue avec un défi à relever pour comprendre comment celle qui a été un jour directrice du développement durable de Maisons du Monde a claqué la porte de ce qui me semblait être de l' extérieur d' une belle entreprise pour se consacrer à la guidance. 00:04:14 Je le vois maintenant avec. Le recul, tu sais, ça n' a pas été évident. On ne claque pas la porte, comme tu dis, à une carrière, à une entreprise sans se poser mille questions, sans avoir peur, sans craindre la folie, la légitimité. En fait, c' est comme si je n' avais pas le choix. J' ai vraiment adoré mon expérience dans le développement durable. J' ai pris vraiment beaucoup de plaisir. Ça a duré 11 ans. J ' ai eu la chance de monter une fondation, de voyager beaucoup, de rencontrer des personnes fabuleuses. Et en même temps, j ' avais toujours un vide à l ' intermédiaire. À l ' intérieur de moi, à remplir, j ' étais remplie de projets. 00:04:48 J ' avais besoin de tout le temps d ' être la meilleure, de performer, de représenter l ' entreprise, de la faire bouger. Et c ' est extrêmement fatigant, voire épuisant, ce métier de développement durable parce que tu passes ta vie à convaincre pour faire bouger les choses, pour que l ' entreprise soit plus écologique. Et même si elle a des convictions, même si les dirigeants l ' Apportent, cette conviction, il y a des contraintes financières qui prennent toujours le dessus. Et donc, tu es toujours en train de batailler, batailler pour convaincre en interne, batailler pour les budgets. Et batailler pour emmener avec toi. Et en fait, c' est un travail de solitaire. Tu peux avoir des relais, tu peux avoir une équipe, mais c' est un peu David contre Goliath. 00:05:25 Tu es un peu seul. Et donc, moi, j' avais besoin de me remplir par une multitude de projets, des personnalités inspirantes. J' ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Pierre Rabhi, Andana Shiva, des gens vraiment qui m'inspiraient. Et en même temps, je me suis rendu compte que ces personnes, elles tournaient en boucle dans leurs discours. Et je me suis dit que c' est épuisant, en fait, de faire ce travail -là où il faut répéter tout le temps pour convaincre et prêcher. Et je ne me posais pas trop de questions sur quel était le sens de ma vie. Je considérais que j' étais plutôt accompli, en fait, parce que j' avais un métier stimulant, un métier de sens. J' étais très sollicité. C' est ça, en fait. 00:06:01 C' est un super compromis entre je reste dans un monde corporel et en même temps, j' oeuvre pour une plus grande cause que juste le business de l'entreprise. Exactement. Je m' aide à la transformation et j' ai ce sentiment d' utilité. Voilà, ça, ça mea beaucoup animé, vraiment passionné, même passionné. En fait, j' ai eu plusieurs déclencheurs, déjà une forme de lassitude avec le temps. Je ne n' ai pas vu arriver le sentiment de toujours devoir tout recommencer. En plus, dans les entreprises, les gens changent, les postes de direction changent. Donc, il faut toujours recommencer, reembarquer. Et en fait, j' ai eu des déclencheurs précis. Alors moi, je ne arrives pas vraiment à me rappeler si j' ai toujours eu ces capacités de connexion. 00:06:41 Moi, je ne viens pas du tout d' Une culture ou d' une famille ou de cartomanciens ou d' une famille ou de gens qui se passent des dons quelconques. Non, non. J' ai une famille avec un père qui est toujours en activité à 76 ans, qui est business, business, business. Ma mère n' a pas travaillé, mais ma mère est extrêmement pieuse, catholique. Et ça a été un poids, une énclume pour moi, ça. Donc, évidemment, il n' y a pas du tout cette ouverture pour autre chose. Et puis, vraiment, le déclencheur, je le dis, ça a été ma meilleure amie Alexandra, qui est très présente dans mon parcours de vie. Qui est décédée maintenant, il y a quelques années. Donc, on était très, très proches. On avait le même âge, des enfants du même âge. 00:07:20 On se connaissait depuis l' âge de 7 ans. Elle a appris qu' elle avait un cancer du pancréas et qu' elle était condamnée. Elle avait 38 ans. Et la question qu' elle m' a posée juste avant de savoir le diagnostic, elle m' a dit : ' Je sens que j' ai quelque chose de grave.' Elle avait des douleurs énormes et personne ne trouvait. Elle passait des examens. Elle était en Angleterre à l' époque. Et moi, je pensais qu' elle psychosomatisait parce qu' il y avait des choses dans sa vie personnelle. Donc, j' ai un peu nié cela. Et puis, pour moi, on ne meurt pas à 38 ans. Quand elle me A raccompagnée à la gare pour que je prenne mon train puis l' Eurostar, 00:07:52 elle me dit : ' Je sens que c' est quelque chose de grave et je suis passée à côté de ma vie.' J' ai dit : ' Comment tu peux dire ça ?' Et elle me dit : ' Mais en fait, je n' ai pas fait les études que je voulais. J' ai fait les études pour faire plaisir à mes parents.' Je suis devenue ingénieure. Je me suis forcée à rentrer dans le cadre. Moi, tout ce que je voulais, c' est faire de la pâtisserie, c' est faire des gâteaux. J' ai un mariage qui ne me convient pas, etc., etc. Elle me retourne la question et me dit : ' Toi, est-ce que tu es passée à côté de ta vie ?' Et en fait, moi, je ne m' étais jamais posé la question. 00:08:18 Et en fait, ça me traversa. Je lui ai dit mais j' ai tout en fait. J' ai un mari avec deux enfants qui me remplissent. J' ai un métier avec du sens. Je n' ai pas de rêve que je n' ai pas réalisé. Enfin, en tous les cas, je me remplis quotidiennement. Vraiment, sur le moment, ça ne m' a pas parlé. Et puis, quelques semaines après, elle m' appela. Elle était en larmes. Elle me dit bon, c' est une tumeur. C' est un cancer stade 4. C' est métastasé partout. Les médecins disent que je ne passerai pas Noël. Et là, ça a été une espèce de scission à laquelle Intérieur de moi, comme un effondrement, comme de la colère. 00:08:50 Je' ai parlé à pas mal d' infirmières qui sont en soins palliatifs, qui disent que les gens sont pleins de regrets à l' aube de leur mort et des choses qu' ils n' ont pas réalisées. Donc, ça a été un peu ma question. Si

    46分
  7. [QUÉBEC pour toujours] Rencontre avec Isabel Rancourt – L'héritage spirituel en pleine nature

    11月6日

    [QUÉBEC pour toujours] Rencontre avec Isabel Rancourt – L'héritage spirituel en pleine nature

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Dans cet épisode qui clotûre (en beauté !) cette série en immersion au Québec, j'interviewe Isabel Rancourt, organisatrice du stage en immersion au Québec. Elle nous raconte l'histoire de son chalet familial, un sanctuaire en pleine nature hérité de son père, et partage la symbolique de son tambour sacré, qu’elle a elle-même confectionné pour accompagner ses rituels de guérison. Isabel nous ouvre les portes de son parcours unique, fait de transmission, de rituels et de quête intérieure. Un échange touchant et inspirant. Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.ca Développement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs ................................................ 🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé. La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.

    35分
  8. [QUÉBEC Jour 33] L'heure du bilan, et de la transformation (ou pas !)

    11月5日

    [QUÉBEC Jour 33] L'heure du bilan, et de la transformation (ou pas !)

    [PARTENAIRE] Et si, pour Noël, vous souffliez une idée lumineuse à vos proches 💡🎁 Grâce à mon partenaire Dayvia, faites-vous offrir du bien-être. Une lampe ou des lunettes de luminothérapie, c’est la garantie de plus d’énergie, d’un meilleur sommeil, et d’un moral boosté pour affronter l’hiver. ➡️ Rendez-vous dès maintenant sur https://dayvia.com/pages/lapetitevoix Un mois après mon retour du Québec, je fais le bilan de cette immersion unique. Chaque instant passé dans la nature et avec les femmes du stage a laissé une empreinte profonde. Du rendez-vous improvisé avec Jacques Martel au concert de Starmania, ces moments de légèreté et de spontanéité continuent d'influencer mon quotidien. Je me sens plus alignée, prête à ralentir, et à donner davantage de place à l'être plutôt qu’au faire. Entre gratitude pour ce voyage et ces rencontres et nouveaux élans professionnels, je partage mes apprentissages (toujours en cours !). Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.ca Développement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs ................................................ 🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé. La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.

    18分

番組について

La petite voix, c’est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui nous font du bien. Chaque semaine, un thérapeute se confie à mon micro, nous offrant un témoignage précieux pour éclairer notre cheminement et prendre soin de nous. Ma conviction, c’est que l’on peut parler de bien-être, de développement personnel et même de spiritualité sans blabla et parfois même avec humour. En tout cas, promis, toujours avec émotion. Un podcast imaginé et animé par Herveline Denis, ni journaliste ni thérapeute... juste (très) curieuse ! Alors prêt à écouter La petite voix pour entendre la vôtre ? 😊🎧

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